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  • il y a 14 heures
Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a demandé l’ouverture d’une enquête administrative suite à la publication de vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors des affrontements violents à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 25 mars 2023.

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Transcription
00:00Une enquête ouverte après la publication de vidéos mettant en cause des gendarmes à Sainte-Sauline.
00:06Mercredi 5 octobre, Libération et Mediapart ont publié des vidéos issues des caméras piétons de gendarmes
00:13présents lors des affrontements violents à Sainte-Sauline le 25 mars 2023.
00:18Sur les images récupérées par les deux médias, on entend notamment des gendarmes encourager des tirs tendus de grenades,
00:25une pratique pourtant dangereuse et interdite en direction de manifestants,
00:30tandis que d'autres se félicitent des blessures occasionnées.
00:34Suite à la publication de ces vidéos dans la presse, le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez a demandé l'ouverture d'une enquête administrative.
00:42Nous avons connaissance au travers de ces vidéos de propos et de gestes qui posent problème.
00:46Il y a une enquête administrative, nous verrons.
00:48Mais attention, ce jour-là, les manifestants étaient extrêmement violents.
00:51Il y a eu une réponse qui a été donnée, qui est dans la majorité des cas proportionnés.
00:56Il y a ces vidéos qui viennent de sortir.
00:57Ce sont des violences policières, Laurent Nunez, ou pas ?
01:00Si elles sont avérées, en tout cas, ce sont des gestes qui ne sont pas réglementaires.
01:04Et donc, il y a une enquête administrative et il y aura des sanctions qui seront présentes.
01:07A l'époque, le rassemblement interdit avait donné lieu à de nombreux affrontements violents entre manifestants et gendarmes,
01:14plus de 5000 grenades lacrymogènes et ou explosives et des dizaines de tirs de LBD répliquant à une pluie de pierres,
01:23de cocktails Molotov et de mortiers d'artifices.
01:25Au cours de ces violences, de nombreux véhicules des forces de l'ordre avaient été brûlés
01:30et 45 gendarmes avaient été déclarés blessés.
01:33De leur côté, les manifestants avaient fait état de 200 blessés dans leur rang, dont 40 graves.
01:39Deux d'entre eux avaient passé plusieurs semaines dans le coma.
01:42Sollicité par l'AFP, l'inspection générale de la gendarmerie nationale n'a pas répondu,
01:48de même que la direction de la gendarmerie à Paris.
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