00:001, 2, 3. C'est Quentin et Manon pour la FF1.
00:03Le Sassnitz, ça a été pas mal d'émotions.
00:08On a eu une grosse casse pendant la journée d'entraînement avec la classe du Safran.
00:13Il a fallu déjà s'assurer que le bateau puisse naviguer sur le week-end
00:18et puis un peu se remobiliser parce que c'était quand même assez violent.
00:22Et ensuite, je pense qu'on a bien appliqué ce qu'on s'était dit.
00:26On a progressé sur pas mal d'aspects, notamment dans le champ, dans les régates
00:30où historiquement, on perdait quand même pas mal de place.
00:34Là, on est de mieux en mieux là-dessus.
00:36Et puis le dimanche, on a su passer le cut et aller en finale.
00:41Et là, Philippe Mourniac, le coach, nous a mis une bonne pression pour la gagner
00:45parce qu'on avait fait deux fois troisième aux Etats-Unis.
00:48Et là, celle-là, il fallait aller la chercher.
00:56C'est sûr que c'est l'étape qu'on attend un petit peu tous.
01:00Naviguer à la maison, c'est toujours particulier.
01:02On sent le monde qui pousse l'équipe des tribunes.
01:08Et c'est vrai qu'arriver en plus avec la victoire sur l'étape précédente,
01:12ça rajoute un peu de challenge.
01:14On a envie de faire aussi bien pour rendre notre public fier.
01:19On s'attend à beaucoup de bateaux spectateurs.
01:25C'est un des grands prix où il y a le plus de fans et on est super fiers de ça
01:28parce que les Français sont toujours au rendez-vous avec leur bateau
01:32et ça fait des images incroyables.
01:35Après, c'est un plan d'eau par la rose des vents.
01:37Il faut vraiment avoir toutes les directions.
01:40Donc, il faut être prêt à tout.
01:41On a la chance d'avoir Philippe Mourniac qui est originaire de Sainte-Maxime juste en face.
01:46Donc, chez lui, il est très content.
01:48Et puis, il peut y avoir un peu de mer ou de la mer plate avec des effets de site.
01:54Donc, on a passé un peu tous ces scénarios.
01:57Et j'espère qu'on va pouvoir tirer notre épingle du jeu
02:01parce qu'avant tout, il faut être opportuniste là-bas
02:03et essayer de prendre la bonne risée pour faire les avantages.
02:11La voile olympique, c'est sûr que c'est super formateur.
02:14On apprend à être super assidu, à rentrer dans les détails, à essayer plein de choses,
02:22à toujours tester des nouvelles choses, tout en ayant des objectifs de performance assez souvent dans la saison.
02:30Donc, c'est sûr que la force de travail, je pense qu'elle vient d'ici et ça nous a beaucoup aidé pour SIGP.
02:36Le premier truc, c'est qu'il faut croire en ses rêves et en avoir.
02:44Je pense qu'il faut avoir peur de rien et tracer sa route.
02:49Après, la voile, on a la chance de faire un sport qui est en extérieur.
02:53Il n'y a pas vraiment besoin de compter ses heures, il faut juste kiffer, être sur l'eau, naviguer, sentir la glisse
03:00et puis se construire des rêves et essayer de trouver un chemin pour y arriver.
03:06Ce n'est jamais facile, il faut un peu de réussite.
03:10Mais je pense que quand ça commence à fonctionner, c'est aussi des vies extraordinaires
03:15et on se réjouit tous les jours de ça.
03:18Donc, faites de la voile, amusez-vous et allez chercher vos rêves.
03:23Alors, on vous attend tous très nombreux à Saint-Tropez.
03:27Venez nous supporter, on vous entend de plus en plus des gradins et depuis les bateaux spectateurs.
03:32Et ça nous porte, nous motive et on a vraiment envie de gagner à Saint-Tropez cette année
03:38après avoir échoué à deux fois quatrième les saisons passées.
03:42Là, on est remonté à bloc et on compte sur vous.
03:48Sous-titrage Société Radio-Canada
