00:00C'est une action pas comme les autres qui a été organisée au sein du tribunal de Saint-Etienne.
00:21Pour la première fois, une collecte de dons du sang s'est effectuée au sein du bâtiment judiciaire.
00:25L'occasion pour le personnel du tribunal de réaliser une bonne action, on les a rencontrés.
00:32On parlera également des quartiers prioritaires de la ville, on en compte 1362 en France métropolitaine.
00:38Ses territoires urbains sont peu connus du grand public et TL7 en dédié, une série de reportages.
00:44Son réalisateur Aurélien Sellette sera avec nous pour en parler.
00:48On vous emmène enfin à la rencontre de Tom Voldoire.
00:51A 21 ans, il a choisi un métier peu commun, celui d'affûteur.
00:56Grâce à ce savoir-faire rempli d'histoire, il a pu créer son entreprise.
01:00Direction son atelier à Margerie Chantagré à la fin de ce JT.
01:05Bienvenue dans cette édition, je suis ravi de vous retrouver pour faire le point sur l'actualité de la Loire.
01:11Mais avant toute chose, des nouvelles des deux supporters de la Saint-Etienne
01:14qui avaient lancé un projectile lors du derby contre Lyon en Ligue 1 la saison dernière.
01:19En avril dernier, l'arbitre de Touche avait reçu une pièce sur la tête venant des tribunes.
01:25Ce mardi, les deux supporters âgés de 28 ans ont été condamnés à 7 mois de prison avec sursis,
01:32accompagnés d'une interdiction de stade pendant 3 ans.
01:37Restons au palais de justice, mais pour une bonne cause.
01:40Et c'est une première.
01:41Une collecte de sang était organisée dans la salle des Pas perdus.
01:45Mise en place par le président du tribunal et le bâtonnier,
01:48le but est de faciliter la participation du personnel et rappeler l'importance du don du sang.
01:54Brigitte Maestrassi s'est rendue sur place.
01:58Ce n'est pas une audience qui se prépare dans la salle des Pas perdus du tribunal judiciaire de Saint-Etienne,
02:03mais bien une collecte de sang qui est en cours.
02:06Ce mercredi, l'établissement français du sang s'est emparé de cette salle
02:10et les avocats, comme le personnel du tribunal, ont répondu présents pour participer à cette collecte.
02:15Ce sont des initiatives qui sont intéressantes parce que c'est une facilité d'accès pour nous,
02:19de pouvoir se rendre au cours d'une journée de travail facilement pour pouvoir donner son sang.
02:24Je trouve que ce lieu, il est plein de symboles.
02:26Ce lieu, il ramène aussi à toute une vie, des fois des moments difficiles.
02:33Donc oui, c'est un lieu très symbolique, chargé d'histoire, chargé de vérité et de justice.
02:38Donc la justice du droit à l'accès à la santé à tous, on l'exprime de notre façon là aujourd'hui.
02:46Si l'UFS a pu s'installer dans cet établissement, c'est sur demande du président du tribunal et du bâtonnier
02:52qui avaient envie d'organiser une journée de solidarité autour du don du sang.
02:56Et faire une collecte ici a aussi un sens caché.
02:58Ça signifie que la justice n'est pas totalement en dehors du monde
03:03et qu'elle est impliquée également dans les actions de solidarité.
03:07Aujourd'hui, on réunit des greffiers, des fonctionnaires de police, des avocats, des magistrats dans ce don.
03:16Donc donner, c'est quelque chose d'important.
03:18Et voilà, c'est bien pour la cohésion de tout le monde.
03:22Ça permet de se rencontrer dans un cadre différent.
03:24Le but aussi derrière cette initiative, c'est de rappeler l'importance de faire un don
03:28et montrer qu'il est possible de se mobiliser entre deux plaidoiries.
03:32Mais le barreau de Saint-Etienne veut aussi entraîner les jeunes dans cette initiative.
03:36Les liens entre le tribunal, le barreau et la faculté de droit de Saint-Etienne,
03:40en particulier l'université de manière générale, sont extrêmement forts.
03:44Et peut-être que là-dessus, il y a des projets qu'on pourra mettre en place à l'avenir
03:49pour que justement les étudiants soient aussi, comme je le disais tout à l'heure, fidélisés
03:52et qu'on puisse trouver peut-être des créneaux communs entre le tribunal, le barreau et la fac de droit.
03:58Pour une première édition de cette collecte originale, un nombre important de personnes s'est mobilisée.
04:03Le F.S. pourrait de nouveau s'installer dans la salle des pas perdus.
04:07Une bonne nouvelle également pour les éleveurs.
04:10La Loire quitte la zone de surveillance à la dermatose nodulaire ce mardi.
04:1445 jours après l'éradication d'un foyer dans le Rhône,
04:18les deux départements voisins entrent en zone vaccinale.
04:22Les déplacements ne seront plus limités au seul motif du bien-être animal ou d'abattage.
04:27La vaccination reste par contre obligatoire pour les bovins.
04:32À Villars, le cimetière communal voit ses allées se mettre au vert.
04:37Le goudron laissera bientôt place à du trèfle et de l'herbe.
04:41L'objectif est d'offrir un cadre plus apaisant, favoriser la biodiversité et mieux gérer les eaux de pluie.
04:48Les travaux dureront jusqu'à fin décembre et coûteront environ 10 000 euros.
04:52Sur place, Alexandre Crouzet.
04:54Fini le béton.
04:56À Villars, le cimetière se met au vert pour offrir un cadre plus apaisant et respectueux de l'environnement.
05:01Depuis le 3 novembre, les allées de l'aile nord-ouest sont fermées au public,
05:05sauf pour les enterrements ou autorisations spéciales.
05:08L'objectif, laisser le temps à l'herbe et aux trèfles de pousser
05:11grâce à une technique écologique appelée l'hydromulching.
05:14Ça marche en fait.
05:15On a commencé par premièrement décrouter l'épaisseur de goudron qu'il y avait dans les allées du cimetière,
05:21sur lesquelles on ne peut rien semer.
05:23Et comme le sous-sol était très très minéral,
05:26on a remis une fine couche de terre mélangée à du caillou pour que ce soit portant,
05:31pour que les gens puissent marcher dans de bonnes conditions.
05:33Une fois qu'on aura fini d'étaler le substrat,
05:36on va procéder, comme l'a dit Madame Cognas, à de l'hydromulch,
05:39qui consiste à de la végétalisation par projection,
05:42qui permet de germer rapidement dans des terrains pauvres.
05:45Cette technique permet de transformer des allées autrefois imperméables en surface végétale,
05:50faciles à entretenir et respectueuses de l'environnement.
05:53Nous avons pour objectif, à l'automne, de faire un essai de végétalisation
05:58et de désimperméabilisation des allées du cimetière sur l'aile nord-ouest que nous avons derrière moi.
06:05Donc rendre ces allées plus verdoyantes, plus apaisantes pour les visiteurs,
06:10et puis surtout permettre la pénétration des eaux pluviales.
06:14C'est pour l'amélioration de ce cadre qui est un lieu de recueil.
06:19Et puis ça va dans le sens aussi du label régional que nous avons reçu en 2024,
06:26commune sans pesticides.
06:27Donc c'est une alternative à l'utilisation des produits phytosanitaires.
06:32Donc ça va dans le sens de notre mandat.
06:35Coût de l'opération, environ 10 000 euros.
06:37Les allées seront laissées tranquilles jusqu'au 28 décembre
06:39pour garantir une pousse optimale.
06:41Cette initiative locale concilie écologie, confort des visiteurs
06:44et respect du lieu de recueillement.
06:46À Villars, le béton laisse place à la nature
06:48pour un cimetière plus harmonieux et durable.
06:52Allez, restez avec nous pour rencontrer Tom Voldoir.
06:55À 21 ans, il a créé son entreprise en tant qu'affuteur.
06:58Un métier de plus en plus solide d'écrin,
07:00mais toujours aussi passionnant, vous le verrez.
07:04Mais avant, parlons des QPV.
07:06Ce sont les quartiers prioritaires de la ville.
07:09On en compte 20 à Saint-Etienne-Métropole.
07:12Pourtant, on ne comprend pas toujours leur fonctionnement.
07:15C'est à partir de ce constat qu'un réalisateur a créé
07:18une série de reportages de 7 minutes pour TL7.
07:21Bande annonce et on en parle juste après.
07:23Le programme national de rénovation urbaine à l'échelle nationale
07:27a commencé ici, à Saint-Etienne.
07:29La volonté, c'était de faire du qualitatif.
07:31Donc, il y a eu vraiment des investissements qualitatifs
07:35sur les logements pour répondre aux normes d'aujourd'hui.
07:37Franchement, on est à quelques minutes du centre-ville
07:40et derrière nous, il y a des chèvres.
07:43C'est sûr que ça a pris du temps.
07:44Ça a pris du temps, parce qu'en 2000,
07:47quand la muraille de Chine est tombée,
07:49et aujourd'hui, qu'on est en 2025,
07:51il y a quand même 25 ans qui sont passés.
07:56Et pour nous en parler en plateau,
07:59Aurélien Sellette nous a rejoint.
08:01Au sein de ces quatre épisodes,
08:04Aurélien, qu'est-ce qu'on va pouvoir apprendre
08:07sur les quartiers prioritaires de la ville ?
08:09Ce que vous allez pouvoir apprendre,
08:11c'est à connaître un petit peu ce qui se fait
08:13dans chaque quartier.
08:14J'ai pris quatre exemples,
08:16enfin trois plutôt,
08:17mais j'ai fonctionné sur quatre quartiers
08:21à Saint-Etienne-Métropole
08:23pour représenter un petit peu
08:24ce qui se faisait dans ces fameux
08:26quartiers prioritaires de la ville.
08:28Donc, c'est les quartiers qui sont défavorisés
08:30et qui, depuis une vingtaine d'années,
08:33sont sujets à des financements d'État
08:36pour améliorer les choses.
08:38Et donc, justement, concrètement,
08:39c'est quoi en fait un QPV,
08:41si on pouvait l'expliquer ?
08:42Oui, un quartier prioritaire de la ville,
08:44c'est des quartiers qui ont été identifiés,
08:46qui sont des quartiers défavorisés,
08:48donc pauvres.
08:49Pour un petit historique,
08:51ça remonte aux années 50 et 60,
08:55où on a fait les grands ensembles
08:57pour loger des personnes émigrées,
08:59du coup, qui venaient travailler en France.
09:01Et à partir des années 80,
09:05on s'est rendu compte d'un problème,
09:07c'est qu'il y avait des quartiers
09:09qui concentraient des populations pauvres
09:12et qui étaient isolés,
09:15souvent des autres centres-villes
09:17qui étaient mieux dotés.
09:19Du coup, de là, jusqu'à dans les années 90,
09:21on a mis en place une politique de la ville
09:23avec un premier ministre de la ville
09:26qui est arrivée en 90.
09:29Et de là, en fait,
09:30les travaux ont commencé
09:32pour restaurer un petit peu ces quartiers
09:34au niveau des habitations,
09:37mais aussi au niveau de la cohésion sociale.
09:39Jusqu'en 2003,
09:41avec la loi Borloo,
09:43on a créé du coup l'ANRU.
09:46Du coup, c'est l'organisme
09:48qui s'occupe de cette réhabilitation,
09:51ces rénovations.
09:52Et en 2014,
09:56les fameux QPV,
09:57donc ça, c'est une appellation
09:58de ces quartiers prioritaires,
09:59ces quartiers défavorisés,
10:00est arrivée en 2014.
10:02Et maintenant, on a des politiques de la ville
10:05qui durent à peu près 8 ans
10:08et qui sont en charge
10:10de rénover justement ces quartiers.
10:13Et alors, on le voit dans les épisodes,
10:15un QPV, ce n'est pas forcément, en fait,
10:17la délimitation qu'on pourrait croire
10:19par quartier, on va dire.
10:21Non, parce que, par exemple,
10:23je prends l'exemple de Saint-Étienne,
10:25on a des quartiers populaires
10:27qui sont identifiés.
10:30Ce qui est très parlant,
10:30c'est par exemple le quartier de la Cotonne,
10:33qui est sur une colline de Saint-Étienne.
10:36À côté, il y a le quartier de Montferré.
10:38Et pour plus d'efficacité, on va dire,
10:41politique de la ville et des financements d'État,
10:44on a regroupé l'appellation
10:46de ces deux quartiers populaires
10:48pour en créer un QPV
10:50qui s'appellera le quartier, du coup,
10:53Montferré-La Cotonne.
10:54Et ça peut créer aussi des confusions,
10:55en fait, ce regroupement de quartiers
10:58au sein même des quartiers ?
10:59Alors, maintenant, ça n'en crée plus, je pense.
11:02Ça faudrait poser la question, du coup,
11:04aux urbanistes, aux politiques.
11:05Mais ça fait déjà un moment, du coup,
11:09dès qu'on a identifié le problème
11:10des grands ensembles,
11:13des quartiers, du coup, défavorisés,
11:15on a essayé de concentrer un petit peu,
11:18du coup, ces noms de quartiers
11:21pour faciliter, on va dire,
11:24du coup, l'application des travaux,
11:28de tout ce qui allait se faire,
11:29certainement, dans ces quartiers.
11:31Et alors, pourquoi avoir choisi
11:32de mettre en avant ces espaces urbains ?
11:35Il y a aussi un côté humain très fort,
11:36j'imagine, dans tout ce que vous avez réalisé,
11:39dans ces séries de reportages ?
11:41Oui, moi, au départ,
11:43j'ai voulu travailler sur ces quartiers
11:44parce que c'est des quartiers que je connais bien.
11:46Je suis stéphano, enfin, du coup,
11:48je suis de la couronne stéphanoise.
11:49Moi, j'habite à Saint-Éhant, du coup,
11:51c'est quand même une zone, on va dire,
11:54privilégiée sur la couronne stéphanoise,
11:58mais j'ai toujours gravité
11:59autour des quartiers dits prioritaires.
12:03Maintenant, même pendant mon adolescence,
12:06j'y étais, j'ai de la famille aussi
12:07qui était là-bas,
12:08et du coup, je les connais bien,
12:09et ça fait un moment que j'avais envie
12:10de travailler là-dessus, coup de bol.
12:13Du coup, en 2024,
12:15l'appellation, on va dire,
12:18le zonage des QPV de 2014,
12:20il a été mis à jour,
12:24et du coup, au lieu d'avoir 15 QPV,
12:26maintenant, on en a 20,
12:27c'était l'occasion d'en parler.
12:28Et justement, pour finir juste ce message,
12:32c'est justement une spécialité,
12:34on va dire, stéphanoise, entre guillemets.
12:36Il y a cette spécialité à Saint-Étienne
12:38d'avoir eu de nouveaux quartiers prioritaires ?
12:42Oui, alors, il n'y a pas qu'à Saint-Étienne.
12:43J'ai vérifié, du coup.
12:45Il y a, dans toute la France,
12:47certaines métropoles
12:48ou certaines zones
12:49qui ont eu plus de QPV
12:52pour ce nouveau zonage.
12:55Je crois que ça doit comprendre
12:56à peu près 70 quartiers supplémentaires
12:59dans toute la France.
13:00Nous, du coup, sur Saint-Étienne-Métropole,
13:02je parle juste de Saint-Étienne-Métropole,
13:04on en a 5 nouveaux,
13:05dont 2 à Firmini
13:09et 3 à Saint-Étienne, il me semble.
13:11Très bien.
13:12Merci Aurélien.
13:12Et pour en savoir plus,
13:13donc, 4 épisodes à découvrir
13:15sur Telset du 10 au 14 novembre
13:18à 18h35.
13:21Allez, direction Margerie Chantagré
13:23au-dessus de Montbrison
13:24pour découvrir un métier
13:26dont on ne parle pas beaucoup.
13:27Il s'agit de celui d'affûteur
13:29et pourtant, il est essentiel
13:31pour réparer n'importe quelle lame.
13:33Et c'est ce qui a plu
13:34à Tom Voldoire,
13:36à seulement 21 ans.
13:38Il a choisi cette voie
13:39un peu par hasard.
13:41Brigitte Maestrasich l'a rencontrée.
13:43À seulement 21 ans,
13:45Tom Voldoire s'est orienté
13:46vers un métier peu mis en avant,
13:48celui d'affûteur.
13:49C'est un peu par hasard
13:50pendant ses études
13:51qu'il a découvert cette profession
13:53dont il est rapidement tombé amoureux.
13:55C'est pendant mon alternance,
13:56du coup,
13:58il venait juste de construire
13:59le bâtiment d'affûtage
14:00et il m'a dit
14:00« viens de me donner un coup de main ».
14:02Au final, j'y suis allé
14:03et je ne suis plus jamais reparti.
14:04Quand on pense affûteur,
14:06on pense principalement
14:07à la partie de l'image,
14:09mais tout un travail
14:09est fait en amont.
14:10Une lame
14:11ou même une chaîne
14:12de tronçonneuses,
14:12tout ça,
14:13c'est vrai que ça se prépare
14:14parce que le client
14:14nous l'emmène,
14:15souvent,
14:16elle est usée,
14:17elle est sale.
14:18Donc,
14:18il y a déjà
14:18toute une partie nettoyage.
14:20Il y a certains moments
14:22pour l'affûtage d'un couteau,
14:23par exemple,
14:23il faut que la lame soit droite
14:24et il y a des couteaux,
14:26des fois,
14:26ils ont des petites bosses.
14:28Donc,
14:28c'est vrai qu'il y a déjà
14:28tout un travail
14:29de remise en état
14:30où il faut remettre
14:31la lame droite
14:31et ensuite,
14:32on peut l'affûter.
14:33Ce travail peut être fait
14:34rapidement sur un couteau,
14:36en moyenne autour
14:36des 5 minutes,
14:37selon la longueur du couteau
14:39et de l'acier utilisé.
14:41Mais parfois,
14:41Tom Voldoar
14:42se retrouve face
14:43à quelques difficultés.
14:44Plus tard que la semaine dernière,
14:46j'ai eu un couteau en damas
14:47et le damas,
14:49c'est un acier
14:50qui est trempé 36 fois.
14:54Et ce qui est compliqué
14:56avec le damas,
14:57c'est que c'est
14:57une matière vraiment dure
14:58et donc,
15:00il faut faire très attention
15:01quand on l'affûte
15:01parce qu'il ne faut pas
15:02que ça le chauffe
15:03sinon ça le brûle
15:04donc le couteau sera abîmé.
15:06Mais en même temps,
15:07il faut y aller quand même
15:08parce que c'est de l'acier très dur
15:09et si on n'y va pas,
15:12ça ne coupera jamais.
15:13Dans son atelier,
15:14Tom Voldoar
15:15ne s'occupe pas seulement
15:16des lames de couteau.
15:17Tout autre outil
15:17possédant une lame
15:18comme des chaînes de tronçonneuses
15:20ou encore des haches
15:21peuvent aussi être affûtées.
15:23Ça n'a rien à voir,
15:24c'est pas du tout
15:24les mêmes machines,
15:25c'est pas les mêmes angles,
15:27c'est pas les mêmes meules.
15:32C'est vrai que ça n'a rien à voir.
15:34Le couteau,
15:34il faut vraiment
15:34qu'il y ait tranchant
15:36comme une lame de rasoir
15:38alors que la chaîne de tronçonneuse,
15:41il faut bien sûr qu'elle coupe
15:43mais on ne cherche pas
15:44vraiment un tranchant,
15:45on cherche à ce que ça accroche
15:47dans le bois
15:48pour que ça dégage
15:49vraiment des gros copeaux
15:50et que ça coupe bien.
15:52Ce métier d'antan
15:53permet une seconde main importante.
15:55En une journée,
15:55Tom Voldoar peut affûter
15:56une cinquantaine de couteaux.
15:58Clara Védèche,
16:00une ancienne étudiante
16:01du Conservatoire de Saint-Étienne,
16:03propose son propre festival
16:05de musique classique.
16:06Du 7 au 10 novembre,
16:08entre Saint-Étienne
16:09et Andrézu Boutéon,
16:10découvrez plusieurs concerts
16:12et masterclass
16:12avec ce festival
16:13nommé
16:14Voix Intérieures.
16:16découvrez une approche sensible
16:18de la musique.
16:19Chantal Joissard.
16:21C'est certainement ici
16:22au Conservatoire Stéphanois
16:23où elle fit ses classes
16:24que Clara Védèche
16:25a appris à manier.
16:27Archers,
16:27Partition,
16:28écoutes de la musique
16:29et c'est aussi ici
16:30qu'elle crée
16:31il y a trois ans
16:32ce festival.
16:33Voix Intérieures,
16:34quatre jours de concert,
16:35masterclass
16:35comme un retour aux sources.
16:37C'est là que je me suis formée,
16:39c'est là que l'amour
16:41pour la musique est né aussi.
16:43C'est mes racines,
16:44donc la voix intérieure
16:45c'est aussi ça.
16:46C'est de là que tout fleurit
16:47en fait,
16:48donc ça a du sens pour moi.
16:51Clara qui est à l'instar
16:52des musiciens invités
16:53veut faire entendre
16:54les voix intérieures
16:55qui traversent
16:56l'écriture d'un compositeur,
16:57la lecture d'un interprète.
16:59Dans ce festival,
17:01il y a des compositeurs classiques
17:02mais il y a aussi
17:03des compositeurs modernes
17:05dont le concert méditatif
17:07que j'ai entièrement composé,
17:09Cécile Lacharme aussi
17:10qui jouera le dimanche,
17:12c'est toutes ces compositions à elle.
17:14Donc ouais,
17:14je dirais que c'est quand même
17:15l'expression
17:15de nos voix intérieures.
17:18Ce qu'on a joué par exemple
17:19Barre,
17:20pour moi c'est vraiment
17:21il y a vraiment une voix
17:22qui parle.
17:24C'est très très clair.
17:25Alors c'est une pièce de Barre,
17:27une voix d'appel au Christ,
17:28mystique répétée ici en duo
17:29avec le contemporain
17:30stéphanois Maxime Bertrand.
17:32Elle sera jouée en trio
17:33pendant le festival.
17:34Et bien sûr,
17:35on a envie de connaître
17:36les petites voix intérieures
17:38qu'entend Clara Bédèche.
17:40Ouh là,
17:40j'en entends plein.
17:41Il n'y en a pas qu'une.
17:45La boue.
17:46Alors des voix intérieures
17:47dont il n'est pas toujours facile
17:48de livrer le contenu.
17:50Je peux vous la jouer.
17:56Clara Bédèche
17:57qui creuse depuis longtemps
17:58cette question
17:59des voix intérieures
18:00mais sans être
18:01ni puriste
18:01ni contemplative.
18:03Tout comme la musicienne
18:04Cécile Lacharne
18:06qui est invitée
18:06pour le festival.
18:07Clara se distingue
18:08en employant
18:08des pédales de loupe
18:09très présentes
18:10et des guitaristes.
18:12Une technique
18:12à l'opposé
18:13d'un état songeur
18:14pensif
18:15pour son concert
18:16dit méditatif.
18:18Avec la pédale de loupe,
18:19je peux enregistrer
18:21live
18:22des choses,
18:23jouer par-dessus,
18:24rajouter des voix.
18:25Et donc j'ai l'impression,
18:27d'ailleurs on a l'impression
18:28que parfois
18:29on est 10 à jouer
18:3010 violencelles
18:31alors que je suis toute seule
18:32en fait.
18:33Alors voilà,
18:34c'est un festival original
18:36voix intérieure
18:37qui réunira
18:386 artistes
18:39irlandais,
18:41italiens,
18:41suisses et français
18:42pour 2 masterclass
18:44au conservatoire,
18:454 concerts
18:46au château de Boutéon
18:47à l'université
18:47de Saint-Etienne
18:48et au PAX
18:49le concert méditatif
18:50ayant lieu
18:52au domaine
18:5318-10
18:53à la Talodière
18:54ce sera samedi après-midi.
18:58Et voilà,
18:59c'est tout
19:00pour cette édition.
19:01Retrouvez-nous ce jeudi
19:026 novembre
19:02à 19h
19:03pour un nouveau journal
19:04en compagnie
19:05de Brigitte Maestrassi.
19:07Mais n'oubliez pas,
19:08l'actualité de la Loire
19:09s'étend continue
19:10sur nos réseaux sociaux
19:11et sur tl7.fr.
19:13Merci de nous avoir suivis.
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