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  • il y a 2 jours
La défaite contre le Bayern est-elle un simple avertissement ? Sans doute, car les gros rendez-vous de la saison n'arriveront qu'en 2026... mais Jérôme Rothen s'inquiète de l'écarte de niveau de certains joueurs entre le premier et le second semestre de 2025. 

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00:00C'est un simple avertissement pour le Paris Saint-Germain 32-16 pour participer avec nous. Jérôme ?
00:05Avertissement, je ne sais pas si c'est le bon terme. En tout cas, c'est une claque reçue parce que c'est un match de gala.
00:13On en a parlé hier avant le match.
00:16Avant le match, on disait que le résultat et le scénario, c'est deux choses complètement différentes sur cette rencontre
00:24parce que ce n'était pas un drame de perdre, que ce soit pour le Bayern ou pour le Paris Saint-Germain.
00:28À l'arrivée, c'est tombé sur le PSG, la défaite. Après, il y a une façon de l'analyser et de regarder qu'aujourd'hui,
00:36on n'est que le 4 novembre, en effet. Et là, je vais dans le sens de Louis-Henriquet.
00:40Les équipes qui sont en pleine bourre à cette période-là de l'année, c'est rarement les mêmes qui seront en pleine bourre au mois de mars, avril, mai.
00:48C'est là où ça se gagne. Ça, on est d'accord avec lui. Mais le problème, c'est qu'une saison, et moi, je reste persuadé qu'une saison,
00:55ça se prépare aussi et tu ne peux pas finir juste appuyé sur le fait que l'année dernière, au mois de janvier,
01:03les résultats plus la façon de jouer ont totalement été modifiés avec ce match contre Manchester City
01:09et que derrière, ça tenait une confiance et que le PSG a fini en boulet de canon.
01:13C'est la réalité, une machine de guerre.
01:15– Mais ce n'est pas parce que tu l'as fait comme ça l'année dernière que ça va se refaire tous les ans.
01:19Et en plus de ça, là, ce qu'on la mémoire courte, et je parle aussi de la part des dirigeants parisiens
01:24ou des joueurs ou de l'encadrement, il y a une ambiance autour du Paris Saint-Germain aujourd'hui
01:29où on minimise un peu trop, si tu veux, les blessures, la nonchalance sur certains matchs de certains.
01:37– On va reparler tout à l'heure de ça.
01:38– La nonchalance de certains aussi, l'état de forme et les prestations de certains aussi
01:46qui ont du mal à retrouver un niveau digne de ce nom, même s'ils ne sont pas blessés.
01:51Il y a des joueurs qui ne sont pas au même niveau que l'année dernière, il y a un an.
01:57Je ne parle pas de la fin de saison parce qu'encore une fois, tellement les planètes étaient bien alignées
02:01que les performances, la confiance, tout était réuni.
02:04Si tu veux, il n'y avait plus de blessures, il n'y avait pas de blessures, les mecs, ils enchaînaient tout,
02:07ils écrasaient tout. Il y avait une telle confiance que, bien sûr, qu'on ne les attend pas à ce niveau-là.
02:13Mais il y a un écart qui est monstrueux, on le voit.
02:19Et Benoît, je sais que tu vas au match.
02:20– Ce n'est pas vraiment surprenant, Jérôme, quand même.
02:22– Ce n'est pas surprenant, Benoît, mais moi, je vais te dire, où je me pose des questions
02:27et que c'est pour moi plus qu'un avertissement, c'est dans cette ambiance globale, si tu veux,
02:33ça explique aussi les piqûres de rappel qu'il y a eu ces derniers temps, en termes de résultats,
02:38mais surtout en termes de prestations.
02:40Parce qu'il y a eu des matchs gagnés par le PSG en Ligue 1, où c'était horrible.
02:47– Ce que je te dis, c'est que tu as un PSG, quand tu es dans cet état-là, qui n'est pas à 100%,
02:52où tu n'as pas tous les joueurs 100% de ton 11, et qu'ensuite, dans ton 11, tous les joueurs,
02:57il n'y en a que très peu qui sont à 100% vraiment.
02:59Et qu'en face, tu as un mastodonte comme le Bayern qui arrive, qui te prend à la gorge comme ça,
03:04mais tu te fais l'aminer.
03:06– Ils se sont fait transpercer hier, Benoît.
03:08– Hier, clairement, et c'est difficile à dire, mais hier, le PSG, il y avait un monde d'écart entre le PSG et le Bayern.
03:14– Après, c'est vrai, en fait, le monde d'écart, il s'explique aussi.
03:17Alors, je ne sais pas si vous avez le même ressenti devant votre télévision,
03:21mais au parc, il se ressent dans l'activité.
03:26Le PSG a toujours été, et c'est pour ça que la meilleure période,
03:30mais même l'année dernière, en début de saison, les résultats, il manquait d'efficacité, tout ce qu'on veut,
03:35mais ce PSG-là était quand même très actif.
03:37Les joueurs, ils avaient du peps, ils avaient du jus, ils couraient, ça permutait.
03:41C'est la grande force de Luis Enrique, et cette équipe, elle est difficilement lisable,
03:45lisable, si tu veux, pour l'adversaire, mais aussi pour les spécialistes, les journalistes et les consultants.
03:49– Ou lisibles, plutôt, oui.
03:51Et hier, en fait, ils se sont fait surprendre par une équipe qui, du moins compagnie,
03:57demande la même chose, plus ou moins, après, avec des déplacements différents,
04:01que ce que demande Luis Enrique à son équipe.
04:03Et vu que ces mecs-là, le Bayern, ils sont sur une lancée, une confiance,
04:09et ça se voit dans les courses, ils ne calculent pas physiquement.
04:12Il y avait, autant techniquement, il y avait beaucoup d'écarts,
04:16surtout sur la première mi-temps, mais physiquement, il y avait trois classes d'écarts.
04:19– Je veux bien, mais trois classes d'écarts physiquement, ce qui amène du déchet technique en plus.
04:23– Ah bah oui, le Bayern est au top physiquement, arrive plein de confiance face à un PSG
04:28qui a des problèmes de blessures, de rotation et qui n'a pas de rythme.
04:30– Ça explique aussi peut-être la différence de niveau entre les deux.
04:33– De faire presque des reproches au Bayern Munich, et de trouver des circonstances.
04:40– Je suis juste en train de vous dire qu'il ne faut pas tirer trop de conclusions
04:42d'un match comme hier. Il y a trop de différences physiques entre les deux clubs.
04:45– Là où tu as raison, Benoît, c'est que…
04:46– Ça ne dit rien de l'avenir. On est au mois de… on est début novembre.
04:55– Oui, oui, mais c'est…
04:56– Comme le disait Jérôme, ils vont peut-être se retrouver au mois de mars,
05:00et les choses seront différentes.
05:01– Et puis c'est rare, et c'est rare.
05:03– Benoît, c'est en train d'en doute. On parle du match d'hier, on ne parle pas d'autre chose.
05:08– Bien sûr. Mais c'est pour ça que je vous dis que c'est un simple avertissement.
05:11C'est tout le débat d'aujourd'hui.
05:12– Tu sais, la première mi-temps qu'on a vécue hier, au Parc des Princes,
05:17la dernière équipe qui était venue imposer son jeu, c'était Arsenal sur le match retour l'année dernière.
05:21Pendant une mi-temps, Arsenal, ils ont donné une leçon au Paris Saint-Germain.
05:24– Une leçon, c'était de l'intensité. Il y avait que…
05:26– Je me souviens du match aussi, Jérôme, ils avaient un score à remonter.
05:30– Mais sans un grand Donnarumma l'année dernière, je pense que le PSG se met en grande difficulté.
05:34– Sur des cultures arrêtées et des touches longues, c'est-à-dire pas dans le jeu, Jérôme.
05:36– Je te dis juste que dans le jeu, mais bien sûr, dans le jeu, la première mi-temps,
05:40le PSG n'arrivait pas à ressortir. Et c'est ce qui s'est passé hier.
05:43Parce que sur la première mi-temps, quand tu regardes les fameuses personnes
05:47qui ne regardent que les datas, les stats, le PSG a eu la possession de la balle.
05:51Donc si tu regardes l'expecting goal hier, le PSG est peut-être devant par rapport
06:01à la deuxième mi-temps, pas sur la première mi-temps, mais par contre sur la possession
06:04de la balle, même en première mi-temps, t'imagines que le PSG, ils ont eu plus le ballon
06:08que le Bayern. Alors que la possession parisienne, contrairement à d'habitude au Parc des Princes,
06:13elle se passe dans la moitié de terrain adverse, d'habitude. Là, elle était dans leurs 30 mètres.
06:18Ils n'arrivaient pas à ressortir.
06:19C'est normal, Jérôme.
06:20Et pourquoi ?
06:21Et d'ailleurs, tu as vu comment tu prends les buts, Jérôme ?
06:22Mais c'est pour ça.
06:24Les buts, tu les prends d'une passe de pâte chaud, qui sont dans les principes de jeu
06:26de Luce Enrique, où tu as Nuno Mendes qui rentre intérieur.
06:29Tu te fais contrer là-dessus. Et après, sur un missile de Nuno Mendes sur Marquinhos.
06:34C'est vrai.
06:34Là, bon, la formation, ça vient de partout. Mais tu le prends quand tu es en possession du ballon.
06:37Et c'est très rare quand le PSG prend des buts comme ça.
06:39C'est très résolu.
06:40Et en plus, il y avait quelque chose du haut de la tribune, et c'est vrai qu'à la télé,
06:45tu ne le vois pas. Mais les déplacements et l'activité des milieux terrains parisiens,
06:50d'habitude, c'est ce qui fait la force. Tu vois, les décrochages de Dembélé, Vitinha.
06:54Alors, Vitinha, c'était le seul qui était très actif. Mais Ruiz, il se traînait.
06:59Zahir Emery, il était caché derrière Ruiz parce que surtout, il ne voulait pas le ballon.
07:03Il ne t'arrivait pas. Dembélé, il a joué sur des oeufs.
07:05Tu l'avais fait à bien le ressortir, Jérôme.
07:08Phoenix, il a fait un triathlon.
07:10Non, mais exactement.
07:11Il a fait deux consécutivement.
07:12Mais c'est pour ça que...
07:12Il était décivé, le pauvre.
07:13C'est pour ça que sur ces joueurs-là, ce n'est même pas un avertissement.
07:17Parce que j'imagine que, quand ils préparent ce match-là et qu'ils sont titulaires
07:21contre le Bayern à ce niveau-là, ils se disent que ça va être très compliqué.
07:24Parce qu'on a joué au football et on sait très bien que quand tu ne te sens pas
07:27à 100% sur un match avec des champions, encore plus face à une équipe du Bayern
07:31qui arrache tout le monde depuis le début de saison,
07:33c'est sûr que tu sais que ça va être compliqué.
07:35Tu vas passer un mauvais quart d'heure, voire une mauvaise heure.
07:38Excuse-moi, je ne vais pas te couper.
07:40Non, mais vas-y.
07:40J'ai l'œil notamment sur les gardiens de but.
07:42Quand tu vois Lucas Chevalier hier, quand tu vois ses relances,
07:45contrairement aux autres matchs depuis le début de saison,
07:47il va beaucoup chercher Nuno Mendes ou Hakimi,
07:50où des fois tu te dis, putain, il va toucher les latéraux.
07:53Comment ils vont faire pour s'en sortir ?
07:54Ils s'en sortent quasiment à chaque fois grâce à leur qualité de passe,
07:57la qualité individuelle et le déplacement des joueurs autour.
08:00Hier, c'est l'une des premières fois, il a autant allongé.
08:03Il a énormément allongé.
08:05Oui, il est allongé ou sinon, les mecs décrochaient quasiment
08:10au poteau de corner pour recevoir des ballons.
08:12Mais comment tu veux jouer quand t'es enfermé comme ça ?
08:14Mais tu sais pourquoi ?
08:15Beloua, quand tu prends les deux premiers buts,
08:17comme tu les as pris, après tu n'as pas envie de relancer court,
08:21me semble-t-il.
08:22Non, mais c'est très simple.
08:23Oui, effectivement, tu as raison Jean-Michel.
08:25Côté Bayern, qui te fait peur en fait hier en face, offensivement ?
08:28Tu as peur de qui ? De la profondeur de qui ?
08:30Dembélé, il est sur une jambe, les autres ne sont pas en forme.
08:32Il n'y avait pas besoin de profondeur.
08:33La seule au casque que t'as, c'est quand Barcola prend la profondeur
08:36et qu'il est face à Neuer.
08:37C'est le seul qui te fait un peu peur,
08:38mais ils ont joué facilement finalement au Pamecano
08:40et Jonathan Tha, ils ont gagné tout leur jeu.
08:42Ils n'ont pas joué facilement au Pamecano,
08:44c'est le meilleur match que je ne l'ai jamais dit.
08:45au Pamecano.
08:46Au Pamecano...

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