- il y a 2 jours
Ce 5 novembre, un automobiliste a percuté plusieurs personnes sur l'Île d'Oléron (Charente-Maritime), faisant 10 blessés. En ouverture de la séance, la présidente de l'Assemblée nationale a eu un mot, comme chaque député ensuite, pour les victimes, parmi lesquelles se trouvait l'assistante parlementaire du député Pascal Markowsky (RN). L'occasion pour le député Sébastien Chenu d'interpeller le gouvernement sur l'insécurité et « l'urgence de traquer l'hydre islamiste ».
Moins de deux heures après l'ouverture officielle de la première boutique physique de la marque Shein à Paris, critiquée pour son modèle d'ultra-fast fashion et récemment épinglée après la mise en vente de poupées sexuelles pédopornographiques et d'armes de catégorie A, le gouvernement a annoncé l'engagement d'une procédure de suspension de la plateforme Shein en France.
Les députés sont également revenus sur la chute d'El-Fasher, dont les forces paramilitaires ont pris le contrôle le 26 octobre, au Soudan, en proie à une guerre civile depuis avril 2023. Au député écologiste Steevy Gustave, le ministre des Affaires étrangères a assuré que la France n'était « pas spectatrice » avant de répondre une nouvelle fois au député Christophe Marion (EPR), ému aux larmes en questionnant le gouvernement.
La présidente de l'Assemblée, le député Hubert Ott (DEM) et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sont également revenus sur la sortie de prison de Cécile Kohler et Jacques Paris, mardi 4 novembre, après 1 277 jours d'incarcération en Iran. Le ministre a réaffirmé devant les députés qu'ils étaient "en sécurité" à l'ambassade de France, en attendant leur libération définitive et leur retour en France.
Deux députés ont également interpellé le gouvernement sur des questions industrielles : le premier, sur la reprise de l'entreprise d'acier Novasco (ancien Ascométal) dans le Grand-Est, le second sur le redressement judiciaire des filiales du groupe ACI.
Parmi les autres thèmes abordés ce 5 novembre : la prévention et la prise en charge du diabète de type 2, à quelques jours de la Journée mondiale du diabète ; le plan de transformation et d'investissement pour la Corse, lancé en 2018 ; le budget des missions locales, en baisse de 13 % dans le budget 2026 ; ou encore la mort de Mathis, percuté par un véhicule qui refusait d'obtempérer aux forces de l'ordre, à Lille, le 1er novembre.
Moins de deux heures après l'ouverture officielle de la première boutique physique de la marque Shein à Paris, critiquée pour son modèle d'ultra-fast fashion et récemment épinglée après la mise en vente de poupées sexuelles pédopornographiques et d'armes de catégorie A, le gouvernement a annoncé l'engagement d'une procédure de suspension de la plateforme Shein en France.
Les députés sont également revenus sur la chute d'El-Fasher, dont les forces paramilitaires ont pris le contrôle le 26 octobre, au Soudan, en proie à une guerre civile depuis avril 2023. Au député écologiste Steevy Gustave, le ministre des Affaires étrangères a assuré que la France n'était « pas spectatrice » avant de répondre une nouvelle fois au député Christophe Marion (EPR), ému aux larmes en questionnant le gouvernement.
La présidente de l'Assemblée, le député Hubert Ott (DEM) et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sont également revenus sur la sortie de prison de Cécile Kohler et Jacques Paris, mardi 4 novembre, après 1 277 jours d'incarcération en Iran. Le ministre a réaffirmé devant les députés qu'ils étaient "en sécurité" à l'ambassade de France, en attendant leur libération définitive et leur retour en France.
Deux députés ont également interpellé le gouvernement sur des questions industrielles : le premier, sur la reprise de l'entreprise d'acier Novasco (ancien Ascométal) dans le Grand-Est, le second sur le redressement judiciaire des filiales du groupe ACI.
Parmi les autres thèmes abordés ce 5 novembre : la prévention et la prise en charge du diabète de type 2, à quelques jours de la Journée mondiale du diabète ; le plan de transformation et d'investissement pour la Corse, lancé en 2018 ; le budget des missions locales, en baisse de 13 % dans le budget 2026 ; ou encore la mort de Mathis, percuté par un véhicule qui refusait d'obtempérer aux forces de l'ordre, à Lille, le 1er novembre.
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00:00Avant d'aborder l'ordre du jour, je voudrais qu'on ait une pensée suite à l'attaque d'une violence inouïe qui a eu lieu ce matin sur l'île d'Oléron.
00:11Nous attendons encore les éléments de l'enquête, mais nous savons déjà que plusieurs personnes sont blessées, dont certaines dans un état grave,
00:18et en particulier la collaboratrice de notre collègue Pascal Markowski.
00:24Face à ce drame, je voudrais dire en notre nom à tous la solidarité et le soutien de la représentation nationale à l'ensemble des victimes et des proches.
00:32Je voudrais également, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, Mesdames et Messieurs les députés et mes chers collègues,
00:55vous dire à quel point je sais que la représentation nationale s'associe à la joie que les familles de Cécile Collère et Jacques Paris peuvent éprouser
01:08suite à leur libération hier de la prison des vins en Iran.
01:13Ils sont désormais en sécurité à la résidence de l'ambassadeur de France à Téhéran.
01:29C'est un immense soulagement pour nous tous.
01:31Nous espérons les retrouver prochainement sur le sol français, chez eux.
01:36Nos pensées se tournent vers eux.
01:37Mais je voudrais aussi vous remercier parce que la représentation nationale n'a jamais cessé de se mobiliser pour leur libération.
01:47En témoigne leur portrait accroché devant l'Assemblée nationale, symbole de notre engagement commun et transpartisan à leur côté.
01:55Je voudrais également saluer la présidente du groupe d'amitié qui a beaucoup œuvré en la matière.
02:00Aujourd'hui, je voudrais donc exprimer ma profonde gratitude à l'action décisive qui a eu notre diplomatie, qui a œuvré nuit et jour pour cette issue heureuse.
02:12C'est la démonstration que face à l'injustice, la détermination de la France ne faiblit jamais.
02:17L'ordre du jour appelle les questions au gouvernement.
02:26La première va être posée par M. Stevie Gustave du groupe écologiste et social.
02:35Madame la présidente, monsieur le ministre, depuis 2023, une guerre ravage le Soudan.
02:40Dans la région du Darfour, des crimes atroces se répètent sous nos yeux.
02:44Des enfants enrôlés de force, des femmes violées qui préfèrent se donner la mort plutôt que de subir.
02:50Des villages entiers détruits parce qu'ils sont habités par des populations noires.
02:54Il y a 20 ans, j'étais déjà engagé dans le collectif Urgence d'Arfour, aux côtés d'artistes, d'ONG et de citoyens français qui refusaient le silence.
03:0220 ans plus tard, les mêmes peuples subissent les mêmes représailles.
03:07Les Massalis, les Furs, les Agawas sont à nouveau massacrés par les mêmes milices, sous la direction d'un même homme, Émétis.
03:14Le Darfour, c'est la géopolitique sans âme, un laboratoire du mépris où les peuples subissent le silence international.
03:22Au-delà d'une guerre entre les deux camps, c'est le même scénario qui se répète.
03:25Des puissances étrangères âment les belligérants, attisent le chaos et continuent de piller les sols.
03:30C'est hélas l'histoire tragique de l'Afrique. Une histoire qu'il est temps enfin de faire cesser.
03:36Les enquêtes de l'ONU et d'Amnistie internationale ont révélé le rôle des Émirats arabes unis par lequel transitent l'or et les armes des milices d'Émétis, en violation des embargos internationaux.
03:47Elles ont aussi documenté la présence russe du groupe Africa Corpse.
03:51La France, pays des droits de l'homme, ne peut rester spectatrice de cette tragédie.
03:54Elle doit nommer les choses. Elle doit dénoncer les responsables et agir avec courage.
03:58Monsieur le ministre, la France est-elle prête à condamner clairement ses soutiens internationaux et en tirer toutes les conséquences diplomatiques,
04:06notamment vis-à-vis des Émirats arabes unis ? Est-elle prête à agir fermement avec l'Union européenne pour que les pays voisins du Soudan empêchent le transit d'armes et des mercenaires ?
04:15Tant que l'Afrique pleure, seule la conscience du monde restera coupable.
04:19Des tout bouts de Libye, au peuple du Darfour, du Congo à l'Éthiopie, du Sahel jusqu'au Soudan, les mêmes larmes coulent, les mêmes silences tuent.
04:29Ce qui se joue au Darfour n'est pas une guerre africaine, c'est une question humaine.
04:34Quand un peuple est persécuté pour ce qu'il est, c'est l'humanité entière qu'on assassine.
04:38Et cette humanité, nous devons la défendre. Je vous remercie.
04:41Merci, monsieur le député. La parole est à monsieur Jean-Noël Barraud, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
04:50Madame la Présidente, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Stevie Gustave,
04:54vous avez raison, ce qu'il se passe aujourd'hui au Soudan nous rappelle aux pires heures de la guerre du Darfour il y a 20 ans.
05:01Et vous avez raison, c'est notre humanité qui est engagée au moment où deux tiers de la population soudanaise est en situation d'insécurité alimentaire,
05:11où 13 millions de personnes ont été déplacées, dont 4 millions d'enfants, et où les Soudanaises et les Soudanais vivent depuis deux ans et demi un calvaire sans fin.
05:20En revanche, et comme je l'ai dit hier à votre collègue Abomangoli, non, la France n'est pas spectatrice,
05:27parce que la France n'a pas de double standard, elle ne fait pas de deux poids deux mesures.
05:31Et c'est donc à Paris qu'un an après la reprise de cette guerre au Soudan que la communauté internationale s'est rassemblée
05:41pour que 2 milliards d'euros puissent être levés au profit des populations du Soudan.
05:46Mais apporter l'aide humanitaire indispensable ne suffit pas, il faut savoir pointer les responsabilités.
05:52Et quelques jours après la chute de la ville d'El Facher, après les assauts des forces de soutien rapide,
05:59nous avons condamné les atrocités à caractère ethnique auxquelles ces forces se sont livrées.
06:04Nous les avons appelées à interrompre immédiatement leur offensive au nord d'Arfour.
06:08Nous avons appelé toutes les parties tierces, tous les Etats externes qui soutiennent les belligérants à cesser de le faire.
06:15Et nous avons appelé au respect du droit international et du droit international humanitaire.
06:19Les embargos en particulier, ceux des Nations Unies, ceux de l'Union Européenne, doivent être respectés par tous et en toutes circonstances.
06:27Merci beaucoup, monsieur le ministre.
06:30La parole est à présent à monsieur Hubert Hoth pour le groupe Démocrate.
06:39Merci, madame la présidente.
06:41Monsieur le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères,
06:431277 jours d'emprisonnement arbitraire en Iran, dans des conditions inhumaines, privées de leurs libertés les plus fondamentales.
06:52Aujourd'hui, c'est un immense soulagement.
06:54Cécile Collère et Jacques Paris sont en sécurité à la résidence de France à Téhéran.
06:58Je veux d'abord avoir une pensée pour eux, qui viennent de passer leur première nuit hors de prison.
07:05Ensuite, une pensée particulièrement émue pour leur famille et toutes celles et ceux qui ont lutté pour toujours continuer d'espérer.
07:11La dignité de leur combat durant plus de trois années m'a profondément marqué.
07:16Je pense évidemment aux parents de Cécile, Mireille et Pascal, et sa soeur et à ses frères.
07:22Pas un jour ne s'est écoulé sans mobilisation.
07:29Collectif Liberté pour Cécile, l'association Collectivité Citoyens et Parlementaires, partout en France et au-delà,
07:35ils ont rappelé inlassablement que Cécile et Jacques étaient là et qu'ils comptaient sur la France.
07:40Monsieur le ministre, leur libération est le fruit d'un engagement sans relâche.
07:43Celui du président de la République, celui de notre diplomatie placée sous votre autorité.
07:47Une diplomatie toujours fidèle à ce que notre pays a de plus noble, la constance, le courage et l'honneur de servir la France et ses ressortissants.
07:54Nous les attendons maintenant ici, tout particulièrement en Alsace, chez Cécile, où chacun depuis hier soir est sous le coup d'une immense émotion.
08:01Monsieur le ministre, quels ont été les efforts déployés pour parvenir à cette première étape
08:04et comment obtenir désormais ce retour tant attendu de Cécile et Jacques en France ?
08:09Merci beaucoup, monsieur le député. La parole est à Jean-Noël Barraud, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
08:16Madame la Présidente, mesdames et messieurs, les députés, monsieur le député Hubert Roth.
08:22J'ai échangé ce matin avec Cécile Colleur et Jacques Paris.
08:26Je leur exprimais la joie qui était la mienne de pouvoir échanger avec eux, de les trouver en bonne forme
08:33et je leur ai fait part de l'immense élan de solidarité qui, à travers le pays, les a portés dans l'épreuve pendant ces trois ans et demi de captivité.
08:42Ils m'ont en retour chargé, avant de pouvoir le faire eux-mêmes et de vive voix,
08:48de transmettre leur remerciement à toutes celles et ceux qui ont, d'une manière ou d'une autre, contribué à obtenir ce résultat si positif.
08:56A commencer par les agents du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, dont je veux saluer le dévouement et l'excellence dans l'exercice de leur mission,
09:05mais plus largement les services de l'Etat placés sous l'autorité du Premier ministre,
09:10les collectifs, associations qui, partout sur le territoire national, ont porté les visages de Jacques et Cécile,
09:16et enfin les parlementaires dont vous êtes, les parlementaires alsaciens, la présidente de l'Assemblée nationale
09:21et plus généralement toute la représentation nationale qui n'ont jamais baissé les bras.
09:27Alors oui, c'est une très bonne nouvelle qu'ils puissent être aujourd'hui en sécurité à la résidence de France
09:33au regard des conditions indicibles de leur captivité jusqu'alors,
09:38mais ça n'est qu'une première étape, une première étape sur le chemin qui doit nous conduire jusqu'à leur libération définitive
09:44et jusqu'à leur rémission morale, car l'épreuve qu'ils ont traversée laissera évidemment des séquelles.
09:51Pourquoi nous avons envoyé, dès hier, une équipe de renfort qui, aux côtés de l'équipe de l'ambassade,
09:57les accompagnera dans les premiers jours et dans les premières semaines,
10:00et c'est pourquoi nous les accompagnerons à chaque étape de ce nouveau chemin sur lequel ils sont engagés.
10:06Merci à toutes et tous pour votre mobilisation.
10:08Merci beaucoup, monsieur le ministre. Monsieur le député ?
10:11Merci, monsieur le ministre. Notre diplomatie agit dans un combat intense mais silencieux.
10:19Aujourd'hui, je veux saluer tous les agents diplomatiques qui, partout dans le monde,
10:23par leur engagement et leur détermination, font la grandeur de la France.
10:27Je tiens enfin à souligner et à témoigner de votre implication personnelle dans la durée, monsieur le ministre,
10:32auprès des autorités iraniennes, mais aussi auprès de la famille de Cécile et de Jacques.
10:36Par vos actes et votre attention, vous avez montré que l'Etat n'a jamais cessé d'agir,
10:42jamais cessé de se mobiliser, jour après jour, pour qu'il puisse retrouver cette liberté.
10:48Merci beaucoup, monsieur le député.
10:51La parole est à monsieur Salvatore Castiglione pour le groupe Liot.
10:55Merci, madame la présidente.
10:57Qu'il me le soit permis, au nom du groupe Liot, d'avoir une pensée pour ses passants,
11:01fauchés à Oléron ce matin, et particulièrement pour la collaboratrice de notre collègue.
11:04Ma question s'adresse à madame la ministre de la Santé.
11:13A quelques jours de la journée mondiale du diabète, je souhaite rappeler l'urgence de renforcer nos politiques publiques de santé
11:18face à une épidémie silencieuse, le diabète de type 2.
11:22Le diabète de type 2 est une bombe à retardement pour notre système de santé.
11:26D'après les données de l'assurance maladie, plus de 4 millions de Français ont été soignés pour cette pathologie en 2023,
11:31pour un coût estimé à près de 11 milliards d'euros.
11:35D'ici 2027, c'est plus de 500 000 personnes supplémentaires qui devraient être diagnostiquées selon la CPAM.
11:42Depuis plus d'un an, je mène des travaux dans le cadre d'un tour de France du diabète,
11:46dans la continuité de notre ancienne collègue Béatrice Descamps.
11:48Ces travaux m'ont conduit un peu partout sur le territoire national.
11:51Cela m'a permis de rencontrer de nombreux acteurs de terrain et a nourri la rédaction d'un rapport
11:56formulant une dizaine de propositions pour améliorer la prise en charge de cette pathologie.
12:01Outre la France métropolitaine, mon travail s'est concentré sur la Corse et sur la Guadeloupe,
12:06où près de 12% de la population est diabétique, un taux trois fois supérieur à la moyenne nationale.
12:12Le constat est le même partout.
12:14Le diabète de type 2 souffre de trop nombreux retards de diagnostic,
12:18de ruptures dans les parcours de soins et d'inégalités territoriales qui ont des conséquences importantes,
12:23à la fois pour les patients, mais aussi pour notre système de santé et de son financement.
12:28De ces échanges est née une conviction partagée.
12:30Les premiers mois suivant le diagnostic sont décisifs pour éviter la dégradation de l'état de santé,
12:35prévenir les complications et permettre aux patients de connaître et de maîtriser l'évolution de sa maladie.
12:40C'est pourquoi le rapport propose notamment la création d'un programme national des 10 000 premiers jours de diabète
12:46qui assurerait dès le diagnostic un suivi renforcé et pluridisciplinaire.
12:51Madame la Ministre, à l'heure où je quitte cette Assemblée et remets mes travaux réalisés à mes collègues du groupe LIOT,
12:57comment le gouvernement entend-il renforcer la préservation et l'accompagnement des personnes vivant avec un diabète de type 2
13:02pour améliorer durablement à la fois leur qualité de vie et l'efficacité de notre système de santé ?
13:08Je vous remercie.
13:09Merci monsieur le député. La parole est à madame Stéphane Iris, ministre en charge de la Santé.
13:18Merci madame la Présidente. Merci et je m'associe à vos remarques pour les événements de ce matin à Oléron
13:26et dire aussi tout mon soutien aux équipes soignantes de La Rochelle et de Poitiers qui prennent en charge actuellement les blessés.
13:32Merci monsieur le député Castiglione et permettez-moi de vous remercier pour l'année qui vient de s'écouler et de votre travail réalisé en plus du travail sur le diabète.
13:45Vous le dites clairement, il y a 3,8 millions de personnes en France qui sont diabétiques.
13:54Cette question est donc importante. 90% de ces diabétiques sont des diabètes de type 2 dont est le sujet de votre rapport.
14:03Vous posez la question en fait de la prévention, de la prévention et de la prise en charge ensuite des patients.
14:10Il y a sur la prévention, vous le savez, un gros travail à faire et nous l'avons commencé à le mettre en place,
14:18notamment au travers de mon bilan prévention.
14:21Vous savez, ces questionnaires qu'on reçoit aux âges clés de la vie et qui permettront de détecter, de repérer les personnes sur lesquelles nous allons devoir travailler avec eux
14:32pour qu'ils évitent de rentrer en diabète de type 2.
14:34C'est aussi une des mesures du budget de la sécurité sociale que nous sommes en train d'examiner à travers la diminution des gens qui vont rentrer en ALD
14:43grâce à cette prise en charge du parcours de soins avant les préventions.
14:46Ensuite, sur le parcours, vous l'avez dit, nous devons avoir un parcours de prise en charge tout au long de la maladie.
14:54D'une part, avec l'ensemble des professionnels soignants.
14:57Il y a des expérimentations dans trois régions dans notre pays sur ce sujet.
15:02Mais il y a aussi la prise en charge avec, je dirais, le numérique, les objets connectés, la télésurveillance qui permettent un suivi rapproché.
15:10Et je vous remercie pour ce rapport que je vais regarder avec beaucoup d'attention, ne l'ayant pas encore.
15:17Merci.
15:18Merci beaucoup, Madame la Ministre.
15:21La parole est à présent à Monsieur Xavier Lacombe pour le groupe Horizon.
15:24Merci, Madame la Présidente.
15:30Mesdames et Messieurs les ministres, chers collègues.
15:33Permettez-moi tout d'abord de me joindre à mes collègues et d'avoir une pensée émue pour les victimes de l'attaque survenue il y a quelques heures à Oléron.
15:44Ma question s'adresse à Madame la Ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation.
15:48Le plan de transformation et d'investissement pour la Corse PTIC lancé en 2021 et doté de 500 millions d'euros devait être le levier concret de développement pour l'île en accompagnant des projets structurants.
16:05Modernisation des routes, des réseaux d'énergie, sécurisation de la ressource en eau, lutte contre les inondations ou encore revitalisation des zones rurales.
16:15Financé par l'Etat, il doit irriguer à parité la collectivité de Corse et le bloc communal afin de soutenir à la fois les projets structurants du territoire et les initiatives de proximité portées par les communes et les intercommunalités.
16:33Pourtant, près de la moitié des crédits, environ 250 millions d'euros, restent aujourd'hui non mobilisés.
16:40De plus, le projet de loi de finances 2026 ne traduit pas l'ambition nécessaire.
16:47Les crédits du PTIC stagnent alors que des projets finalisés, je fais allusion à certains projets, Madame la Ministre, très importants pour le rattrapage de l'île, sont en attente de validation.
17:00Madame la Ministre, les élus locaux en première ligne sont les acteurs pour porter ces projets et ont besoin de visibilité et de soutien.
17:10Comment le gouvernement entend-il dès lors relancer la mise en oeuvre du PTIC, lever les blocages et garantir son exécution intégrale, quitte à le prolonger au-delà de 2027 ?
17:24Je vous remercie.
17:24Merci beaucoup, Monsieur le député. La parole est à Madame Françoise Gattel, ministre en charge des Collectivités territoriales.
17:33Merci Madame la Présidente. Monsieur le député Xavier Lacombe, Mesdames et Messieurs les députés, je vous remercie, Monsieur le député, de votre question qui me permet de saluer le travail important que vous avez également conduit ici, dans cette assemblée, ces derniers mois.
17:49Et enfin, cela me permet de vous dire que nous partageons avec le Premier ministre un intérêt extrêmement attentif et bienveillant pour la Corse et ses habitants,
18:03qui savent et qui doivent pouvoir compter sur le soutien massif de l'Etat, notamment dans le plan de transformation, d'innovation et d'investissement pour la Corse que vous avez mentionné dans votre question.
18:16Je rappelle que ce plan qui court jusqu'en 2027 est le successeur d'un programme exceptionnel d'investissement qui a permis de financer plus de 730 opérations.
18:29Le fameux PTIC qui a été lancé en 2021 concerne tout à la fois, vous l'avez dit, l'assemblée de Corse, mais aussi et notamment l'ensemble des collectivités.
18:41Je pense notamment aux communes et il vient en complément des 114 millions des fonds européens pour lesquels nous devons activer la consommation.
18:52L'Etat s'est engagé à hauteur de 500 millions d'euros jusqu'en 2027.
18:57A ce jour, nous sommes à peu près 50% de contractualisation, soit 250 millions d'euros.
19:03Les résultats sont déjà là. Le PLF 2025 prévoit une majoration d'autorisation d'engagement de 2 millions, soit 42 millions d'euros.
19:15Et je veux vous le redire ici, devant la représentation nationale, l'Etat reste et sera pleinement engagé dans ce plan.
19:23Il honorera ses engagements et ensemble nous le suivrons pour qu'en transparence,
19:27chaque euro permet le développement de votre île aux côtés des maires et de la collectivité de Corse.
19:35J'ai des discussions régulières avec monsieur le préfet pour nous assurer que les choses avancent en concertation.
19:41Merci beaucoup. Non, non, madame la ministre.
19:43Merci beaucoup. Quatre secondes, monsieur le député.
19:47Merci, madame la ministre. Mes chers collègues, j'en profite pour vous dire au revoir.
19:50Et oui, votre mandat prend fin ce soir, monsieur le député.
20:00La parole est à présent à monsieur Frédéric Maillot pour le groupe GDR.
20:04Merci, madame la présidente.
20:05Monsieur le ministre du Travail, les missions locales sont inquiètes et elles tirent la sonnette d'alarme.
20:10Et notamment celle des pays d'outre-mer.
20:12Cette inquiétude est légitime, vous le savez, et au vu de ce qui est annoncé, qui est bien puissant que ce qui a été impacté sur le dernier budget, celui de l'année dernière.
20:21Petit rappel des indicateurs sociaux en ce qui concerne les pays, la jeunesse des pays d'outre-mer.
20:26En Guadeloupe, c'est 27% de Nitz.
20:29Le taux de chômage en Martinique, c'est 20%.
20:31La jeunesse pauvre en Guyane, c'est 53%.
20:34Le taux d'insertion à Mayotte, c'est 13%.
20:38Et la Réunion n'échappe pas à ces indicateurs.
20:40Voilà la réalité que vous tentez d'ignorer pour justifier votre politique qui est animée par un seul mot et que vous adressez toujours eux-mêmes.
20:47Les précaires, les modestes, la classe moyenne et maintenant la jeunesse.
20:51Ce mot, c'est économie.
20:52Un pays qui a de l'estime pour lui-même ne fait pas d'économie sur le dos de la jeunesse.
20:57Au contraire, elle le favorise.
20:58Les missions locales, la jeunesse en a besoin.
21:0113% d'économie sur eux, c'est 5300 jeunes réunionnais qui ne pourront pas être suivis par des conseillers.
21:07C'est 44 postes de conseillers supprimés, plus les 25 de ceux de l'année dernière.
21:12Des dispositifs vont disparaître, comme la stratégie pauvreté, comme l'enveloppe passé à diminution des engagements jeunes.
21:19Je me fais ici chambre d'écho et caisse de résonance des missions locales et de la jeunesse des Outre-mer.
21:24Nous avons encore le moyen de rectifier le rabotage funeste qui signeront la mise à mort sociale de 157% des jeunes,
21:32qui ont besoin de la mission locale pour trouver un emploi, financer leur permis ou encore devenir indépendant.
21:38Quel message envoyez-vous en mettant au chômage ceux qui aident nos jeunes à ne pas être au chômage ?
21:44Madame la ministre, faites évoluer votre triptyque.
21:46Ce triptyque qui est économie, économie, économie.
21:49Nous vous en proposons un autre. Jeunesse, émancipation, réussite.
21:54Entre les milliardaires et la jeunesse, vous avez choisi les milliardaires.
21:58Madame la ministre, monsieur les ministres, persistez-vous dans la voie de l'économie, quitte à condamner la jeunesse.
22:06Merci monsieur le député.
22:08Merci monsieur le député.
22:10La parole est à monsieur Farandou, ministre du Travail et des Solidarités.
22:14Madame la Présidente, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Frédéric Maillot,
22:18Votre question me permet de réaffirmer tout le soutien que nous apportons au réseau des missions locales.
22:23Elles sont 400 sur le territoire, 6800 points de contact.
22:27Elles accueillent 1 million de jeunes par an sur l'ensemble du pays, y compris bien sûr dans les territoires que vous avez plus particulièrement mentionnés.
22:33Elles j'hésitent depuis 40 ans.
22:35Leur maillage est précieux.
22:37Je veux rendre hommage d'ailleurs aux élus locaux qui assument souvent la présidence de ces associations,
22:41les conseillers qui sont là, les bénévoles qui aident à faire fonctionner tous ces éléments.
22:45Elles sont présentes dans les quartiers prioritaires et dans les territoires plus difficiles.
22:52Excusez-moi.
22:53Le contexte budgétaire malheureusement est là.
22:55Dans ce contexte budgétaire, nous sommes amenés en version 1, et le débat aura lieu, il a déjà commencé.
23:00Nous sommes amenés effectivement à ajuster les crédits de fonctionnement à hauteur de 13%.
23:04Le budget reste quand même à hauteur de plus d'un demi-milliard d'euros.
23:08Donc on parle quand même de chiffres très conséquents.
23:10Rappelez aussi que par rapport à 2019, on est à plus de 48% en matière d'argent public engagé.
23:16Donc on peut mesurer quand même l'effort fait par le gouvernement sur ces sujets-là.
23:21Je veux vous dire aussi que ces missions-là servent à passer des contrats d'engagement jeune.
23:26Nous avons prévu d'en passer 270 000 l'an prochain.
23:29Donc c'est un effort tout à fait conséquent.
23:30Je veux vous dire aussi que ce que vous remontez, mais remontez aussi par d'autres canaux.
23:34Et je rencontrerai le président de l'Union nationale des missions locales, M. Valli, jeudi.
23:39Donc c'est très bientôt.
23:40Nous parlerons bien sûr de ces sujets-là.
23:41Je lui parlerai aussi de la qualité des prestations et de l'accompagnement qui est conduit dans ces missions.
23:47Le taux d'emploi des jeunes reste insuffisant dans notre pays.
23:50Vous avez raison quand on se compare.
23:52Comptez sur mon action au ministère du Travail pour relever ce taux d'emploi des jeunes.
23:56Merci beaucoup. Je vous remercie.
23:57Merci beaucoup, M. le ministre.
23:59La parole est à présent à Mme Anane Montsoury pour le groupe UDR.
24:05Merci, Mme la présidente.
24:07M. le Premier ministre, ce week-end à Lille, Matisse, 19 ans, a perdu la vie.
24:12Renversé par un multirécidiviste sous l'emprise de gaz hilarant, lancé à une vitesse folle en plein centre-ville après un refus d'obtempérer.
24:20Matisse est mort parce qu'un homme déjà connu des services de police n'a pas été condamné à temps.
24:25Il est la victime d'un système qui relâche, qui excuse, qui banalise.
24:30Il est mort du laxisme politique et judiciaire qui laisse sur nos routes, dans nos rues, des individus qu'on savait dangereux.
24:36Et pendant que les coupables récidivent, les victimes, elles, ne reviennent jamais.
24:41Nos forces de l'ordre, elles aussi, payent le prix de cette démission.
24:44Des armées, paralysées par la peur de mal faire, jugées avant même d'agir, écrasées par cette épée de Damoclès que la gauche a suspendue au-dessus de leur tête.
24:54A force de les suspecter, de les exposer, de les accuser, vous les empêchez d'agir avec confiance pour notre sécurité.
25:01Ce désarmement samedi a encore coûté une vie.
25:05Dans quel pays mettons des bâtons dans les roues à ceux qui nous protègent ?
25:08Cet auto-sabotage doit cesser.
25:10Mathis est mort dans l'indifférence de l'Etat parce qu'il n'était pas Naël.
25:14La gauche, si prompte à s'indigner et à défendre les coupables, mais silencieuse quand il s'agit de défendre les victimes.
25:22Où est le président de la République ?
25:23Rapide pour jeter en pâture un policier et sa famille, mais muet face au meurtre de jeunes Français.
25:29Quand Naël devient un symbole, Mathis, lui, rejoint la longue liste des oubliés.
25:34Monsieur le ministre de l'Intérieur, Nunez me déclarait la semaine passée.
25:38Il me déclarait en commission qu'il n'existait pas un seul endroit en France où les Français ne sont pas en sécurité.
25:45Il n'est malheureusement pas présent aujourd'hui pour répondre de son mensonge, dépêché sur l'île d'Oléron, pour voir de ses propres yeux à quel point la sécurité est partout en France.
25:55Ma question est simple. Ma génération aura-t-elle le droit de connaître une France en sécurité ? Devant nous, vous suppliez.
26:03Monsieur le Premier ministre, ma question, je le sais, restera sans réponse.
26:07Alors je laisse la place à votre ministre qui défendra encore une fois l'indéfendable.
26:11Merci beaucoup, madame la députée. La parole est à madame Marie-Pierre Védrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur.
26:21Merci, madame la présidente. Mesdames, messieurs les députés, madame la députée.
26:26Oui, la mœur du jeune Baptiste, fauchée par un jeune fauchard dans les rues de Lille le week-end dernier, est un drame absolu.
26:33Et aucun mot prononcé dans cet hémicycle ne pourra malheureusement nous consoler.
26:38Et j'ai une pensée encore très émue pour sa famille et ses proches, parce que Mathis aurait fêté ses 20 ans demain.
26:46Mais les faits les voici. Dans la nuit de vendredi à samedi, un équipage décide de procéder au contrôle d'une voiture circulant à vive allure.
26:55A son niveau, les policiers aperçoivent le conducteur consommant du protoxyde d'azote, refusant de se soumettre une première fois au contrôle.
27:04Et l'individu redémarre et prend la fuite.
27:07Un équipage de police secours, prévenu sur les ondes radio de ce refus d'attempérer, répère le véhicule à vive allure.
27:15Mesdames, messieurs, je pense que comme vous l'avez souligné, le drame est assez important.
27:20Donc je pense qu'il est important de s'écouter.
27:22Et vous le savez, le ministre de l'Intérieur est très clair sur les refus d'attempérer.
27:28Et nous serons toujours très clairs sur ces questions.
27:33Merci beaucoup, madame la ministre.
27:37Allez, un peu de silence. La parole est à monsieur Sébastien Chenu pour le Rassemblement National.
27:45Merci, madame la présidente. Monsieur le Premier ministre, c'est avec beaucoup de gravité qu'au nom du groupe du Rassemblement National,
27:51et probablement au nombre de millions de Français qui sont choqués que je viens vous interpeller aujourd'hui.
27:57Ce matin, à 9h30, un individu a volontairement ciblé et renversé des passagers, des cyclistes, des piétons entre Dolus d'Oléron et Saint-Pierre d'Oléron,
28:08faisant dix victimes, dont deux grièvement blessés.
28:14Je veux penser évidemment à ces victimes.
28:16Beaucoup de nos collègues l'ont fait.
28:17Évidemment, mes pensées vont en particulier à Emma, cette jeune collaboratrice parlementaire de notre collègue Pascal Markowski,
28:23qui a 22 ans, qui est hospitalisée grièvement.
28:27L'interpellé, selon le procureur de la République, aurait crié à la Ouagbar.
28:33Hier, dans le Tarn-et-Garonne, sur fond d'islamisme, ce sont des gendarmes qui étaient menacés au couteau
28:38par une femme qui faisait l'apologie du terrorisme et de Ben Laden.
28:42Plus d'une seule commune, en réalité, plus d'un seul quartier dans notre pays ne se sent à l'abri de tels événements.
28:49Les constats, les chiffres, les paroles rassurantes n'ont évidemment plus lieu d'être.
28:55En tous les cas, il va falloir les dépasser.
28:57Afin de ne jamais être ambigu, il y a urgence à définir ce qu'est l'islamisme.
29:03Il y a urgence à identifier, à débusquer, à traquer, à combattre cet hydre islamiste
29:11dans chacun de ses relais, dans chacun de ses financements, dans chacun de ses discours,
29:17dans chacun de ses soutiens politiques.
29:21La menace islamiste sur notre pays n'a jamais été aussi forte.
29:24On verra ce qu'il advient de ce qui s'est passé ce matin.
29:28Mais c'est une guerre qu'il vous faut mener, ici et maintenant.
29:32Demain, il sera trop tard.
29:34Notre pays a déjà payé un trop lourd tribut à l'islamisme, il y a dix ans, le Bataclan.
29:39Monsieur le Premier ministre, que comptez-vous faire ?
29:42Merci beaucoup, monsieur le député.
29:46La parole est à madame Marie-Pierre Védrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur.
29:52Allez, s'il vous plaît, mes chers collègues.
29:54S'il vous plaît.
29:56Non mais...
29:58Non, non, non, non, vous n'avez pas honte.
30:01Mais elle n'a pas encore ouvert la bouche ?
30:05Eh bien, vous écoutez la réponse que le ministre va vous faire, s'il vous plaît.
30:08C'est votre attitude qui est honteuse.
30:16Soyez respectueux des membres du gouvernement et des femmes qui s'expriment dans cet hémicycle.
30:21Merci, madame la présidente.
30:29Mesdames, messieurs les députés, monsieur le député.
30:34Tout d'abord, mes premières pensées vont naturellement aux victimes d'un acte tragique et odieux que nous sommes censés tous condamner.
30:44Mes pensées vont également aux familles et aux proches.
30:47Et nous sommes tous solidaires, tout le gouvernement.
30:49A l'heure où nous nous parlons, deux victimes se trouvent dans un état grave, parmi lesquelles l'assistante d'un groupe politique.
30:59Non, mesdames, messieurs, ce n'est pas la revue de presse.
31:02Mesdames, messieurs, c'est l'avis des gens.
31:05Et nous sommes ici pour trouver des solutions pour défendre l'avis des gens.
31:08Et ce gouvernement est engagé.
31:10Non, a priori, effectivement, vous ne voulez pas entendre de réponse.
31:16Vous évoquez des faits, des faits dramatiques sur lesquels ce gouvernement est complètement engagé.
31:21L'auteur de ce matin a été interpellé et une enquête est bien sûr ouverte.
31:31Et c'est à la justice, à la justice seule, de faire son travail.
31:37Ce que, simplement, je veux vous dire, c'est que l'auteur est un âme âgé de 35 ans, de nationalité française, habitant l'île de l'Héron.
31:43Il est connu pour des faits de droit commun et inconnu de tous les services de renseignement.
31:48Il est actuellement entendu par les gendarmes dans le cadre de sa garde-vue.
31:52Et à la demande du Premier ministre, le ministre de l'Intérieur s'est aussitôt dépêché sur les lieux et est arrivé sur place à Oléron.
31:59Il se tient auprès des victimes, bien sûr, mais aussi auprès de toutes les forces de secours pour pouvoir pleinement être engagé.
32:07Et dans l'attente de tout événement complémentaire, je vous appelle à être chacun prudent.
32:13Je vous remercie.
32:14Merci beaucoup, Madame la Ministre.
32:17Monsieur le député.
32:20Madame la Ministre, avoir besoin d'une fiche pour anonner un tel constat, on dit long sur votre incapacité à lutter contre cette menace.
32:28C'est nul.
32:36Allez.
32:38La parole est à Monsieur Christophe Marion pour le groupe EPR.
32:43Merci, Madame la Présidente.
32:45Monsieur le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, à nouveau, je veux faire entendre dans cet hémicycle
32:50les cris des soudanaises qu'on viole, des civils qu'on massacre,
32:55des communautés du Darfour victimes d'un nettoyage ethnique qui s'intensifie depuis la chute d'El-Facher.
33:00L'horreur est documentée par les bourreaux eux-mêmes qui, dans une pulsion d'abjection, partagent les vidéos insoutenables de leurs crimes sur les réseaux sociaux.
33:09Safari humain, exécution sommaire au milieu des hurlements fanatisés et des jeunes jaouides.
33:14C'est un véritable génocide par balles auquel nous assistons, effarés.
33:19150 000 morts depuis avril 2023, 16 millions de déplacés et de réfugiés, la famine partout et l'horreur au quotidien.
33:25Il y a quelques jours, 500 innocents massacrés dans la maternité d'El-Facher.
33:29Aujourd'hui, j'apprends que les miliciens des FSR exigent des réfugiés du camp de Gorom, que j'avais rencontrés au Soudan il y a deux ans,
33:38et à qui je pense chaque jour des rançons de la honte pour libérer leurs proches retenus en otage.
33:47Les condamnations de la France et de l'ONU ne suffisent plus, monsieur le ministre.
33:51Le silence des chancelleries européennes face aux Émirats arabes unis qui arment le bras des tueurs n'est plus acceptable.
33:56L'indifférence non plus qui m'interroge sans cesse, l'indifférence des médias et des opinions publiques que j'observe impuissants depuis le début de la guerre.
34:06Chaque vie compte négliger les morts d'Afrique, saigner notre humanité commune.
34:11Les Soudanés nous demandent de faire vivre en acte l'exhortion de Desmond Tutu, s'il vous plaît.
34:17La seule chose que nous vous demandons, c'est de reconnaître que nous sommes humains, nous aussi.
34:22Alors, monsieur le ministre, je vous demande de leur dire ce que vous pouvez faire pour garantir la sécurité des civils
34:28ayant fui à Tawila pour échapper au massacre d'El Facher,
34:32pour faciliter la mise en place de corridors humanitaires afin de permettre la circulation de l'aide humanitaire,
34:38pour convaincre nos partenaires et singulièrement les Émirats arabes unis d'agir pour que cessent les livraisons d'armes,
34:44pour que cessent enfin les combats et s'ouvre un chemin pour la paix.
34:48Je vous remercie.
34:48Merci beaucoup, monsieur le député.
35:05La parole est à monsieur Jean-Noël Barraud, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
35:10Madame la Présidente, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Christophe Marion,
35:16je partage votre émotion.
35:19Je me suis moi-même rendu, il y a quelques mois, à la frontière entre le Soudan et le Tchad,
35:24à Hadré, où 300 000 Soudanais sont accueillis par les agences des Nations Unies
35:28après avoir fui les atrocités, la persécution et la guerre.
35:33Et j'ai lu dans les yeux noirs des femmes qui arrivaient au Tchad en franchissant la frontière,
35:40la terreur et les stigmates de cette guerre atroce qui ravage le pays depuis deux ans et demi.
35:47Et je partage votre indignation,
35:49indignation devant une forme d'indifférence de la communauté internationale,
35:53indignation aussi de constater que désormais des forces politiques s'élèvent lorsque la France,
36:00comme elle l'a fait jeudi dernier, se mobilise pour apporter des réponses humanitaires
36:04et des réponses politiques aux crises africaines.
36:06Ce qui se passe en Afrique, au Soudan ou dans la région des Grands Lacs,
36:12engage une part de notre humanité.
36:14Et si vous ne savez plus localiser votre humanité,
36:17alors soyez convaincus que l'incertitude, que l'insécurité,
36:21que ces guerres qui déchirent l'Afrique auront un moment ou un autre,
36:25si nous n'en prenons pas la mesure,
36:27des conséquences très lourdes et très concrètes sur l'Europe
36:30et sur la vie quotidienne de nos concitoyens.
36:32Et cela nous donne deux raisons, deux obligations d'agir en réponse à ces crises.
36:38C'est ce que nous avons fait l'année dernière pour une réponse humanitaire
36:40en accueillant à Paris, je le disais tout à l'heure,
36:42la première conférence internationale humanitaire.
36:44Nous l'avons fait cette année encore au Royaume-Uni
36:47où nous avons co-présidé la deuxième édition de cette conférence
36:50en espérant qu'il n'y ait pas de troisième conférence
36:52et pas de troisième anniversaire de cette guerre.
36:54Sur le plan politique, nous avons pris des sanctions
36:57à l'encontre des belligérants et des responsables
37:01des exactions et des atrocités au niveau européen
37:03comme au niveau des Nations Unies.
37:05Des médiations ont eu lieu récemment, menées par les Etats-Unis,
37:08que nous soutenons pour que les belligérants cessent le feu
37:11et pour que les parties externes au conflit cessent de les armer
37:14et d'alimenter ce désastre humanitaire et ce désastre sécuritaire au Soudan.
37:19Merci beaucoup, Monsieur le Ministre.
37:22La parole est à présent à Monsieur Aurélien Saint-Toulle
37:25pour le groupe La France Insoumise.
37:30Merci, Madame la Présidente.
37:32Merci, Madame la Présidente.
37:33Monsieur le Premier ministre,
37:34le macronisme a commencé avec la vente d'Alstom
37:36et le pacte de corruption dont parlait Olivier Marlex.
37:39Doit-il finir avec la liquidation de Novasco ?
37:42Dans une semaine, le tribunal de commerce doit se prononcer
37:44sur l'avenir de ce fleuron.
37:45D'ores et déjà, il apparaît que la dernière aciérie de Moselle à Agondange pourrait fermer.
37:51Des centaines de familles sont dans le désarroi.
37:53Comptez-vous laisser faire ?
37:54Ou peut-être pire, comptez-vous sous-traiter ce dossier au repreneur en série,
37:58Europlasma, comme les différents gouvernements macronistes l'ont laissé reprendre,
38:02Luxfer, Satma, les Forges de Tarbes, Val d'une et les Fonderies de Bretagne ?
38:05Dans toutes ces entreprises, le constat est le même.
38:09Les promesses n'ont pas été tenues, la production est sans cesse arrêtée,
38:12l'action effondrée a ruiné les petits actionnaires au bénéfice d'Alpha Blue Ocean,
38:16un fonds voyou domicilié dans un paradis fiscal.
38:19Le nouveau patron a vendu du vent et, M. le Premier ministre,
38:22vous l'y avez bien aidé lorsque vous étiez ministre des Armées.
38:25D'abord en confiant à un ancien DGA, membre de son conseil d'administration,
38:29un rapport sur l'avenir de la filière munitions.
38:31Ensuite, en le laissant affirmer contre toute vraisemblance
38:34que les entreprises qu'il reprenait pourraient raisonnablement produire et vendre des obus.
38:38Désormais, la bulle Europlasma qui est si près d'éclater
38:41se positionne pour reprendre Novasco et chacun comprend que c'est un jeu de dupe.
38:46A chaque rachat, les ministres ont pensé
38:48« Je laisse faire le marché, après moi le déluge ».
38:51Il n'est plus temps.
38:52Le marché se fiche pas mal de l'intérêt général.
38:55La souveraineté industrielle de la France, ça n'émeut pas la bourse.
38:58Engager la planification écologique, protéger les savoir-faire et les emplois,
39:02ce ne sont pas des décisions qui se prennent en conseil d'administration,
39:05mais en conseil des ministres.
39:06Alors a-t-on en France la hauteur de vue et le volontarisme suffisant
39:10pour non pas seulement protéger l'industrie,
39:13mais pour la relancer, la mettre au service de l'intérêt général ?
39:16Monsieur le Premier ministre, laisserez-vous liquider Novasco et la métallurgie française
39:20en remettant sans cesse au lendemain l'ardente obligation de planification
39:24qui est le moyen et la fin de son sauvetage ?
39:26Merci beaucoup, monsieur le député.
39:28La parole est à monsieur Roland Lesqueux, ministre de l'Economie et des Finances.
39:32Merci madame la présidente, mesdames, messieurs les députés, monsieur le député,
39:37vous tombez mal parce qu'après moi, ce n'est pas le déluge, après moi, c'est moi.
39:43J'étais ministre de l'Industrie quand l'ensemble des salariés du groupe,
39:48à l'époque qui s'appelait Ascométal, a été repris,
39:51et je suis aujourd'hui ministre de l'Economie et des Finances
39:53et je suivrai ce dossier de très près avec Sébastien Martin
39:57qui, à mes côtés, s'occupe de l'industrie.
39:59Je voudrais rappeler quand même qu'à l'époque,
40:01300 salariés à Fosse-sur-Mer ont été sauvés par un groupe italien,
40:05Marse Gaglia, qui va développer le site de Fosse
40:08et qui va permettre, avec cette reprise,
40:10de continuer à accompagner le développement de cette grande base industrielle.
40:16Pour le reste, vous l'avez dit aujourd'hui,
40:17le fonds Greboul, qui avait repris les activités des sites d'Agondange,
40:22de Dune, de Custine et du Marès, 700 salariés au total,
40:25nous a littéralement fait défaut.
40:28Il n'a pas respecté ses engagements
40:29et je me réserve le droit de suivre toutes les procédures
40:32qui permettront de s'assurer de comprendre pourquoi.
40:35Mais aujourd'hui, la priorité, c'est les salariés,
40:38c'est les sites Agondange et les hôtes
40:39et vous le savez, deux offres de reprise ont été déposées
40:43et c'est le tribunal, évidemment, qui décidera,
40:45je pense que c'est le 12 novembre, du meilleur repreneur des deux.
40:48Je voudrais quand même terminer, monsieur le député,
40:50par vous dire que c'est bien beau de critiquer
40:52les entreprises et les entrepreneurs
40:54qui s'investissent dans l'industrie française.
40:57Europlasma, vous l'avez dit, il a repris Valdum,
40:59heureusement qu'il était là pour reprendre Valdum.
41:01Donc moi, je ne préempe en aucun cas les décisions du tribunal,
41:04mais je voudrais qu'ensemble,
41:06quand des repreneurs industriels sont prêts à faire le boulot,
41:09qu'on s'en félicite, surtout quand ils sont français,
41:11plutôt qu'on fasse comme vous le faites,
41:13toujours critiquer, critiquer, critiquer.
41:17Merci beaucoup, monsieur le ministre.
41:20Il vous reste trois secondes.
41:21Europlasma, monsieur le ministre,
41:22c'est une fraude qui a ruiné des actionnaires
41:24et tous les salariés aujourd'hui le savent.
41:26Quel est l'avenir du site d'Agondange ?
41:27Est-ce qu'il va fermer ces 400 salariés qui sont nos ministres ?
41:30Merci beaucoup, monsieur le député.
41:32Monsieur le ministre.
41:33Vraiment, sur ces sujets-là,
41:39on devrait tous se retrouver et pas polémiquer.
41:41Vraiment.
41:42Aujourd'hui, on a des entreprises françaises
41:44qui s'engagent dans la relance industrielle.
41:46On s'assure de leur viabilité,
41:48mais oui, on les accompagne.
41:49Vous, vous les condamnez.
41:51Merci, monsieur le ministre.
41:53La parole est à présent à monsieur Pierrick Courbon
41:55pour le groupe socialiste.
42:00Merci, madame la présidente.
42:02Le groupe socialiste apporte naturellement tout son soutien
42:05aux victimes du drame de l'île d'Oléron.
42:09Ma question s'adresse à monsieur le ministre de l'Industrie.
42:12Monsieur le ministre,
42:12la holding du groupe industriel ACI,
42:15actif dans les domaines de la sous-traitance,
42:17dans les secteurs de la défense, de l'aéronautique et du nucléaire,
42:20a été placée en redressement judiciaire.
42:22En six ans, à force de rachats à un rythme effréné,
42:25souvent avec le soutien de la puissance publique,
42:27l'ACI a atteint les 1 600 salariés,
42:29répartis dans plus de 30 filiales.
42:31L'aventure ACI dont les dirigeants se présentaient
42:34comme de nouveaux capitaines d'industrie,
42:35sauveurs d'entreprises,
42:36se termine dans une atmosphère de scandales financiers,
42:39de gestions calamiteuses et de risques de casse sociale
42:41avec la crainte de voir les entreprises
42:43chuter les unes après les autres par effet domino,
42:46plongeant des centaines de salariés dans le chômage.
42:49Les entités les plus fragiles,
42:51comme Roche-Mécatec à Roche-la-Molière,
42:53près de Saint-Etienne,
42:53sont en grande difficulté.
42:55Certaines viennent d'être liquidées,
42:56d'autres placent en redressement.
42:57Dans certains cas,
42:58les salaires ne sont même plus versés.
43:00Sur le terrain,
43:01les signes avant-coureurs de la catastrophe
43:03se sont multipliés
43:04et comme toujours,
43:04vous n'avez rien fait malgré les alertes.
43:07Des montages financiers destructeurs
43:09basés pour ACI sur le surendettement
43:11et financés par l'assèchement des trésoreries,
43:14des sites de production
43:14façon pyramide de Ponzi,
43:16des aides publiques non conditionnées,
43:18détournées de leurs objets,
43:19des promesses d'investissement privés
43:21jamais honorées dans le silence
43:22voire la complaisance des pouvoirs publics.
43:24Voilà le vrai bilan de votre politique industrielle.
43:28Arceleur Mittal,
43:29Novasco,
43:29ACI,
43:30le vrai visage du macronisme industriel,
43:32ce n'est pas celui
43:32du redressement
43:34au service de nos territoires,
43:36mais celui de l'ouverture
43:37de notre économie
43:38aux braconniers,
43:39prédateurs d'aides publiques
43:40qui viennent chasser
43:41du profit financier immédiat
43:42plutôt que de consentir
43:44de vrais investissements
43:45dans l'appareil productif
43:46et pour l'emploi.
43:47Monsieur le ministre,
43:48que dites-vous aux salariés
43:49du groupe ACI,
43:50ceux de Rochelamolière
43:50et d'ailleurs
43:51qui sont dans l'angoisse,
43:52quel accompagnement proposez-vous
43:53pour les sites en redressement
43:54et garantissez-vous
43:55à minima
43:56le versement
43:56des arriérés de salaires ?
43:58Merci beaucoup,
43:59monsieur le député.
44:00La parole est à monsieur Roland Lesquieu,
44:02ministre de l'Economie
44:03et des Finances.
44:05Merci, madame la présidente,
44:06mesdames, messieurs les députés,
44:07monsieur le député
44:08Pierrick Courbon.
44:10C'est une histoire
44:10extrêmement difficile
44:11que vous venez
44:12de nous raconter
44:13et à laquelle je vais tenter
44:14de vous apporter des réponses,
44:15mais je partage avec vous
44:16un constat réel
44:17et évidemment derrière vous,
44:19c'est aux salariés
44:19que je m'adresse.
44:20La manière dont
44:22cette holding
44:23a été mise
44:23en redressement judiciaire
44:25et les conditions
44:26qui l'ont amenée
44:27méritent qu'on s'y intéresse
44:28de très près.
44:29J'ai demandé
44:29un audit
44:30à nos services
44:31et cette audit
44:32on l'aura
44:32et cette audit
44:33on le partagera.
44:34Cela dit aujourd'hui,
44:35non, c'est pas trop tard,
44:36monsieur le député,
44:37c'est jamais trop tard.
44:38On se bat jusqu'au bout
44:39et je vous remercie
44:40de vous battre
44:41pour les salariés
44:41de l'entreprise
44:42de la filiale
44:43qui vous concernent.
44:45Il y a 1650 salariés
44:47aujourd'hui partout en France
44:48qui sont concernés
44:49et vous l'avez dit,
44:50ce sont dans des secteurs
44:50extrêmement importants,
44:51l'énergie,
44:52l'aéronautique
44:52et d'autres.
44:54Et donc,
44:54un,
44:55on va s'engager
44:55à ce que les arriérés
44:56de salaire soient versés
44:57parce qu'évidemment,
44:58vous le savez,
44:59c'est la priorité des priorités
45:00et elle doit être respectée.
45:02Deux,
45:02on va s'intéresser
45:03à toutes les filiales
45:04les unes après les autres.
45:05Certaines vont bien,
45:06d'autres,
45:06vous l'avez dit,
45:07vont moins bien
45:07de manière à ce qu'on puisse
45:08sur toutes ces filiales
45:09faire ce qu'on fait d'habitude,
45:11tenter de trouver des repreneurs.
45:12Certains sont de qualité,
45:13arrêtons de les passer
45:15au crible tous et toutes
45:17et certains n'en sont moins
45:18et nous devons être
45:19extrêmement prudents
45:20sur ce sujet.
45:21Et nous allons nous assurer
45:22qu'on peut trouver
45:22des offres de reprise crédibles,
45:24qu'on peut évidemment
45:25relancer les territoires
45:26et qu'on peut s'occuper
45:27en premier,
45:28mais aussi en dernier lieu,
45:29malgré tout,
45:31quand les procédures
45:31ne sont pas possibles,
45:32de reprise aux salariés
45:34qui ne doivent pas
45:34être les victimes
45:35de comportements de ce type.
45:37On est dans des secteurs
45:38industriels extrêmement importants
45:40et on va s'y atteler,
45:41Monsieur le député,
45:42avec évidemment
45:43mon collègue Sébastien Martin
45:44qui est à mes côtés.
45:46Merci beaucoup,
45:46Monsieur le ministre.
45:47Monsieur le député ?
45:48Monsieur le ministre,
45:49quand les golden boys
45:50de la finance
45:51restent sourds
45:51à la colère des bleus de travail,
45:52c'est la souveraineté industrielle
45:54de notre pays
45:54qui est mise à mal.
45:56Je vous remercie,
45:57Monsieur le ministre.
45:59Non mais,
46:00Monsieur le député,
46:01vraiment,
46:01on peut rejouer
46:02la lutte des classes
46:03à tous les coups.
46:05Moi, ce qui m'intéresse,
46:06c'est l'appareil industriel
46:07de la France.
46:08Je vous rappelle
46:08que depuis 7 ans,
46:10il y a 500 sites industriels
46:11de plus
46:12qui ont été ouverts en France
46:13par rapport à ceux
46:14qui étaient fermés.
46:15Ça faisait des décennies
46:16qu'on n'avait pas vu ça,
46:17y compris sur des gouvernements
46:18que vous connaissez bien.
46:19Je ne vais pas dire
46:20que tout va bien dans l'industrie,
46:21mais on a fait beaucoup de choses.
46:22On a réindustrialisé.
46:24La France est la pays
46:24le plus attractif d'Europe.
46:26C'est quand même
46:26très largement grâce à eux
46:27et un peu moins grâce à vous.
46:28Merci beaucoup,
46:29Monsieur le ministre.
46:30La parole est à Monsieur Antoine
46:32Verborrel-Marques
46:33pour le groupe Droite Républicaine.
46:36Merci, Madame la Présidente.
46:40Je voudrais tout d'abord
46:41apporter tout le soutien
46:42de mon groupe
46:43aux victimes d'Oléron
46:44et leurs proches
46:45et leur dire
46:46toutes nos pensées.
46:47Ma question s'adresse
46:48au ministre
46:49en charge du Commerce.
46:51Monsieur le ministre,
46:52depuis des mois,
46:53sur cet hémicycle,
46:55de nombreux parlementaires
46:56s'engagent
46:56contre la fast fashion
46:57et la concurrence déloyale.
46:59Un texte a été adopté
47:01par l'Assemblée nationale
47:02et par le Sénat.
47:03Une mission d'information
47:04transpartisane
47:05est en cours
47:05et ce matin,
47:06nous avons annoncé
47:07de nombreux groupes
47:08pour annoncer le dépôt
47:09d'une proposition
47:09de résolution européenne.
47:12Cette concurrence déloyale
47:13de l'ultra fast fashion
47:14est notamment celle
47:15de la plateforme principale
47:17Chine.
47:18Elle a été condamnée,
47:19cette plateforme,
47:20par la CNIL,
47:21par la DGCCRF,
47:22par l'OSODE
47:23et elle est condamnée
47:24par l'ensemble
47:25de nos entreprises
47:25et de nos commerçants
47:27qui sont concurrencés
47:28de manière déloyale
47:29par cette plateforme.
47:30Mais monsieur le ministre,
47:33un cap a été franchi.
47:35Nous sommes passés
47:36de la fast fashion
47:37au fast crime.
47:39Dimanche,
47:40des poupées
47:40pédopornographiques
47:41étaient vendues
47:42en libre accès
47:43sur cette plateforme
47:44qui, certes,
47:45les a retirées,
47:46mais s'est fait du bénéfice
47:47sur le dos
47:48de nos enfants
47:48en vendant des produits
47:50à des pédos criminels.
47:51Ce matin,
47:53je signalais
47:53au procureur
47:54de la République
47:55de Paris
47:55des armes
47:57de catégorie A
47:58dont la vente
47:59et la détention
48:00sont interdites
48:01en France
48:01et qui sont,
48:02à l'heure où je vous parle
48:03dans cet hémicycle,
48:05en vente
48:05sur cette plateforme.
48:06Pire encore,
48:07ces armes
48:08sont non seulement
48:09en vente
48:10mais avec une livraison
48:11gratuite
48:11et un black market
48:13en cours
48:14pour réduire
48:14le prix de ces armes.
48:16J'ai saisi
48:16la procureure
48:17de la République
48:18de Paris.
48:18Monsieur le ministre,
48:19ma question est simple.
48:20à Rouen,
48:21dans ma circonscription,
48:22si un commerçant
48:23vendait des poupées
48:24pédocriminelles
48:25ou des armes
48:25en libre accès,
48:26automatiquement,
48:27la préfète de la Loire
48:28prendrait un arrêté
48:29de fermeture.
48:30Alors,
48:30monsieur le ministre,
48:31comme vous le demandent,
48:32tous les groupes
48:33de cette Assemblée nationale
48:34et en particulier
48:35le mien,
48:36avec notre président
48:37Laurent Wauquiez
48:37qui depuis 48 heures
48:39vous demande
48:39la suspension
48:39de cette plateforme,
48:41allez-vous,
48:41oui ou non,
48:42suspendre Chine
48:43en France ?
48:44Merci beaucoup,
48:45monsieur le député.
48:46La parole est à monsieur
48:47Serge Papin,
48:49ministre des Petits
48:50et moyennes entreprises
48:51du commerce
48:51et de l'artisanat.
48:54Merci,
48:54madame la présidente,
48:56mesdames,
48:56messieurs les députés,
48:58monsieur le député
48:59Vermorel Marques,
49:01merci de votre question
49:02qui résonne
49:03avec celle de la députée Grégoire
49:06hier.
49:10Pardon.
49:11Écoutez,
49:12c'en est trop.
49:14Après les poupées
49:16pédopornographiques,
49:17maintenant les armes
49:18et en effet,
49:20en discutant d'ailleurs
49:21avec le ministre
49:23de l'Intérieur,
49:24Nunez,
49:25une des armes
49:26en vente
49:26sur ce site
49:28a servi,
49:30la même
49:31a servi
49:32à l'assassinat
49:33du jeune Elias
49:34le 26 janvier
49:35dans le 14e.
49:38Suite à votre courrier,
49:40suite à votre signalement,
49:41suite à votre vigilance
49:42et sur instruction
49:46du Premier ministre,
49:48le gouvernement
49:48engage
49:49la procédure
49:51de suspension
49:52de chêne.
50:19Merci.
50:19Au nom du gouvernement,
50:22merci.
50:22Le temps nécessaire
50:24pour que la plateforme
50:26démontre
50:27au pouvoir public
50:28que l'ensemble
50:28de ses contenus
50:29soit enfin conforme
50:31à nos lois,
50:32nos normes,
50:34nos règlements
50:35et un premier point
50:37d'étape
50:37va être fait
50:38très rapidement
50:39dans les 48 heures
50:41et avec mon collègue
50:43le ministre
50:43Lescure,
50:45nous allons être
50:45très vigilants
50:46et nous avons
50:47mobilisé
50:48tous les services
50:49de l'Etat
50:49sur cette question.
50:52Merci à vous.
50:53Merci beaucoup,
50:54monsieur le ministre.
50:55La séance
50:56des questions
50:56au gouvernement
50:57est terminée.
50:58La séance
50:58est suspendue.
50:59de l'Etat
50:59de l'Etat
51:00de l'Etat
51:00de l'Etat
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