- il y a 3 jours
Des play-offs du DP World Tour à la finale des cartes d'accès en passant par le PGA Tour, de nombreux Français, dont la pépite Martin Couvra, jouent leur avenir au plus haut niveau cette semaine. Tour d'horizon des états de forme.
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00:00:00Salut tout le monde, bienvenue dans Swing, le podcast de l'équipe .fr et de Journal du Golf TV, Arnaud, Journal du Golf TV sur toutes les box, on le rappelle, tu connais le nom, le numéro des box ?
00:00:21Je connais, celle de SFR c'est 128, celle de Orange c'est 172, Jeffrey c'est 187, et Eric Ponce à la réalisation 193.
00:00:34On a les 4 et on va parler, on ne va pas parler de boxe internet, je vous rassure, on va parler, beaucoup de joueurs français qui sont au cœur de l'actu cette semaine,
00:00:44que ce soit sur le PGA Tour avec la finale du DP World Tour, les playoffs plutôt du DP World Tour avec Abu Dhabi qui commence cette semaine suivi de la finale à Dubaï,
00:00:54on va avoir pas mal de protagonistes français à cette antenne et on aura Mathieu Santerre, l'un des meilleurs coachs français qui s'occupent de Romain Langasque,
00:01:02Martin Couvrat et d'Adrien Sadier et d'Antoine Rosner qui est sur le PGA Tour cette semaine.
00:01:09Des bleus au travail aussi au PQ2, on en a 7 qui sont sortis des PQ2 pour aller jouer les PQ3 et éventuellement attraper un des 20 tickets sur le DP World Tour 2025-2026.
00:01:22On parlera notamment avec Clément Charmasson qui monte sur le DP World Tour et on aura en fin d'émission, Arnaud figure-toi, on aura Julien Kienne le revenant après ces gros pépins de dos, ça va être chouette.
00:01:3545 ans et possiblement sur le DP World Tour l'année prochaine, ça va se jouer au PQ3 à partir de vendredi en Espagne.
00:01:45Ça sera en fin d'émission et pour l'instant on commence avec le DP World Tour, on va filer du côté du sud de la France, nous attend Mathieu Santerre, le coach d'Adrien Sadier,
00:01:54Martin Couvrat et du troisième, j'ai oublié nom, Romain Langasque et Antoine Rosner.
00:01:59Salut Mathieu, bon Mathieu, tu es de retour de Dubaï où tu as préparé les playoffs du DP World Tour avec tes joueurs, on le rappelle,
00:02:11Adrien Sadier, Romain Langasque et Martin Couvrat, tout bêtement, comment va ta petite bande là, ta sacrée bande de joueurs français qui est prête pour le sprint final ?
00:02:24Tout le monde va bien, tout le monde est chaud avec des actes de travail qui sont différents pour les uns et les autres.
00:02:34Mais voilà, les derniers tours de tournevis sont faits, donc ils partent prêts et chaud bouillants pour Abu Dhabi-Dubaï.
00:02:43Si on démarre par exemple avec Martin Couvrat qui, Arnaud on est d'accord, a le plus à jouer sur cette finale
00:02:51puisqu'il est à quelques centaines de points de gagner sa carte du PG Tour, il est sorti des clous, il est 14e, il est juste derrière Nakajima.
00:03:01Qu'est-ce que tu as travaillé avec Martin Couvrat qui va jouer cher à Abu Dhabi puis à Dubaï ces deux semaines qui arrivent ?
00:03:07On a beaucoup insisté sur le putting puisqu'en fait c'est ce qui a un peu pêché et qui a baissé son niveau de performance sur la deuxième partie de la saison
00:03:16où de janvier à juillet il a puté très correctement et là ça a été un petit peu moins bon à la reprise après le break estival.
00:03:25Donc on a beaucoup beaucoup puté cette semaine en plus du practice et un peu de parcours et toujours sur la même thématique aussi que j'avais évoqué avec vous sur l'intensité.
00:03:39L'intensité à l'entraînement pour avoir plus d'intensité en compétition, la soutenir plus longtemps et bien apprendre de tous les shots à l'entraînement.
00:03:49Donc ça l'aide à avoir de l'intensité aussi à ce que chaque coup ait beaucoup de qualité et on ne jette aucun coup à l'entraînement à la poubelle.
00:03:57Est-ce qu'on peut rentrer un peu dans la cuisine interne ? Quel exercice vous avez fait ?
00:04:02Vraiment rentrer avec précision sur ce que tu as pu travailler avec Martin sur les greens.
00:04:10Sur les greens.
00:04:11Donc depuis le mois d'août, on a réussi à faire monter sur le bateau Phil Canyon, qui est le cojou de putting de Scotty Schaeffler, Justin Rose, Tommy Fleetwood, Matt Fitzpatrick, etc.
00:04:26Et avec Phil, on avait surtout vu le travail sur la lecture qu'on a continué à faire cette semaine, où on l'a vu deux fois.
00:04:37Ça nous a permis même de faire neuf trous aussi avec Fleetwood à Jumeirah, c'était vraiment cool.
00:04:44Et donc là, ce qu'on a vu avec Phil, c'est surtout, puisque Martin, quand il y a quelque chose de nouveau, il a tendance à le faire beaucoup,
00:04:53il est très attentif et à vouloir être trop parfait.
00:04:56Et donc c'est peut-être ce qui lui a fait défaut là ces dernières semaines, c'est de ne pas être assez dans le jeu.
00:05:04Donc il était très focalisé sur mettre de la qualité sur sa lecture, être très précis.
00:05:09Et finalement, ça lui mettait un carcan plutôt que de le libérer sur un putt, sur une trajectoire.
00:05:17Donc là, on a essayé de passer plus sur du jeu, sur de l'instinctif, en faisant un gros volume, une centaine de putts en performance tous les jours.
00:05:29Et sur lesquels, par rapport à l'intensité, pour donner un exemple, il y a du grain là-bas à Dubaï.
00:05:36Donc sur chaque putt qui posait problème, on relisait le putt avec le niveau pour évaluer l'impact du grain sur le putt,
00:05:47s'il avait bien lu, si le grain avait pris le pas sur la pente.
00:05:52Donc pour répondre à toutes les questions qui peuvent se poser, on a fait aussi ce process, par exemple, au wedging, au chipping ou au grand jeu.
00:06:00Puisque Martin veut progresser vite et pour progresser vite, il faut apprendre à apprendre.
00:06:03Et pour ça, il faut que chaque coup ou chaque tournoi ou chaque tour soit débriefé avec qualité pour pouvoir tirer les bonnes conclusions et donner les bons axes de travail et d'ajustement.
00:06:17Mathieu, quand on regarde les statistiques de Martin, qui est l'un des meilleurs, qui est l'une des révélations européennes cette année.
00:06:24Donc on l'a dit, deux doigts de montée sur le PGA Tour, top 15 européens.
00:06:27Et pourtant, on regarde ces statistiques cruciales au putting, il est au-delà de la 120e place européenne.
00:06:34Il y avait, pardon de l'expression, il y avait état d'urgence de bosser sur le putting avec Martin ?
00:06:41Alors non, pas au moment où on a commencé à travailler avec Phil, puisqu'il était, je ne connais pas sa place exactement, puisque j'ai mon système de statistiques,
00:06:55mais il était à moins 0,3 au putting sur la première partie de la saison.
00:07:00Là, il est à moins 0,14.
00:07:01C'était catastrophique, oui, sur la saison.
00:07:08Mais c'était plutôt dans la perspective justement du PGA Tour, et de continuer à progresser vers vraiment l'élite mondiale.
00:07:16Donc, de par ce que j'ai expérimenté avec Antoine, sur les conditions du PGA Tour, sur le niveau des jeux moyens,
00:07:25Antoine Rosner, je sais que le grand jeu de Martin est très, très bon.
00:07:32Et donc, je sais que la marge de progression la plus grande, c'était sur le putting.
00:07:37Donc, je me suis dit que de contacter, d'essayer de travailler avec le meilleur coach de putting du monde,
00:07:43ça ne pouvait que aider Martin dans cette progression.
00:07:47En ayant en tête aussi que s'il va sur le PGA Tour, je serai présent sur des tournois, bien sûr,
00:07:52mais je ne serai pas présent toutes les semaines.
00:07:54Donc, il y a peut-être des semaines où Phil serait là et où moi, je ne serai pas là.
00:07:57Et donc, ça permettait aussi de faire un suivi, même quand je ne suis pas là.
00:08:02Parce que j'étais beaucoup là cette saison et je ne connais pas non plus la fréquence à laquelle je serai là
00:08:07s'il est sur le PGA Tour.
00:08:10Donc, c'était pour m'assurer aussi qu'il y ait un suivi.
00:08:14Arnaud.
00:08:15Mathieu, tu disais qu'il putait bien en début de saison et ça s'est déréglé.
00:08:19Mais c'est quoi ? C'est dû au bon résultat et du coup, il s'est mis un peu plus de pression
00:08:25et il a moins bien puté.
00:08:27Comment tu expliques cet écart entre…
00:08:28Parce qu'il avait joué jusqu'à l'Open d'Italie, il avait joué fantastique
00:08:32avec six top 10, une victoire et derrière, plus aucun top 10.
00:08:36Et c'est vraiment le putting qui s'est déréglé.
00:08:38Et comment tu expliques ce dérèglement au putting ?
00:08:40C'est trop d'attente, trop de résultat, trop de volonté de résultat, trop de pression ?
00:08:46Alors, c'est une super question dont je n'ai pas la réponse exacte.
00:08:52Alors oui, effectivement, il peut y avoir l'aspect psychologique des attentes
00:08:57puisque les attentes de Martin, elles sont toujours très hautes
00:09:00et de plus en plus hautes au fil de la saison avec l'horizon du PGA Tour qui se dessinait.
00:09:06Donc, oui, potentiellement.
00:09:08Alors après, dans les discussions avec lui, on n'a pas relevé les indices un peu
00:09:14qu'il peut y avoir sur trop d'attente sur le putting, avec la peur de rater le putt,
00:09:19avec trop d'envie, etc.
00:09:23Donc, peut-être globalement, après, ça ne s'est pas…
00:09:27Enfin, dans les discussions, comme je le dis, on n'a pas mis le doigt sur quelque chose
00:09:32qui était ressorti au niveau du mental, de ce point de vue-là.
00:09:36Après, ce qui est sûr, c'est qu'à partir du mois d'août,
00:09:39les greens ont beaucoup changé d'une semaine sur l'autre,
00:09:43avec des greens de bonne et de moins bonne qualité.
00:09:47Et donc, le facteur d'adaptation était vraiment important.
00:09:53Donc, là, on passe de l'Inde, où les greens n'étaient pas bons,
00:09:59à la Corée, où les greens étaient meilleurs,
00:10:01et là, à Abu Dhabi, où ce sont carrément les greens les meilleurs et les plus rapides de la saison.
00:10:06Donc, on a oscillé, là, semaine après semaine,
00:10:09avec des greens de texture et de vitesse très différentes.
00:10:13Et donc, c'est peut-être plus sur l'adaptation
00:10:15que Martin a eu du mal, là, sur cette deuxième partie de la saison.
00:10:20Mathieu, tu l'as dit, il avait bien putté en début de saison,
00:10:25pas plus, il avait quand même fait un début de saison,
00:10:28l'un des meilleurs de l'histoire du Tour européen, encore une fois,
00:10:30pas que français, quasiment tous pays confondus.
00:10:33Et c'était donc vraiment du Tio Green qu'il était stratosphérique,
00:10:37parce que le putting était bon, sans plus.
00:10:39Oui, exactement.
00:10:42Exactement.
00:10:42Son jeu de fer est vraiment top, top niveau.
00:10:46Son driving a progressé tout au long de la saison,
00:10:48là, pour être vraiment bon, là, aujourd'hui.
00:10:50Il est monté en puissance tout du long.
00:10:52Donc, vraiment, son grand jeu, il est extrêmement solide.
00:10:55Et effectivement, il a eu ses bons résultats,
00:10:57avec, sur la moyenne, quelque chose de moyen,
00:11:01voire très légèrement en dessous de la moyenne.
00:11:03Alors, effectivement, la semaine où il gagne, il a très bien putté.
00:11:05Et les semaines où il a fait des bonnes perfs,
00:11:06c'est aussi des semaines où il a bien putté.
00:11:08Mais après, sur le reste, c'était moyen.
00:11:13Donc, c'est aussi pour ça qu'on avait en tête d'essayer de passer des caps
00:11:19pour pouvoir être compétitif avec les meilleurs du monde le plus tôt possible.
00:11:26Et du coup, en commençant à discuter avec Phil Canyon,
00:11:30là, au Scottish et puis au British,
00:11:32pour voir dans quelle mesure il pourrait nous aider dans l'équipe.
00:11:36Mathieu, une dernière question sur Martin.
00:11:37François et son putting, tu as parlé d'exercice de performance sans putt
00:11:41avec objectif de performance.
00:11:43Pour le commun des mortels, pour tous ceux qui nous écoutent
00:11:45et qui veulent s'entraîner, ça consiste en quoi ?
00:11:47Est-ce que les joueurs amateurs peuvent le reproduire ?
00:11:52Oui, bien sûr.
00:11:53Alors, ce n'est pas un exercice de sans putt,
00:11:55mais c'est là, au total, sur une séance,
00:11:57ça fait une centaine de putt avec la routine,
00:12:00avec un objectif de performance.
00:12:01C'est décomposé en plusieurs exercices.
00:12:04J'aime bien découper des exercices de performance sur le putting court,
00:12:10par exemple, 3, 4, 5 feet, répéter 4 fois avec un minimum à rentrer.
00:12:15Donc là, pour eux, Martin et Romain, Adrien, Clément, etc.,
00:12:20c'est 12 sur 12.
00:12:21Donc, on recommence jusqu'à ce qu'on réussisse à en mettre 12 sur 12
00:12:23entre 3 et 5 feet.
00:12:24Ensuite, des putts intermédiaires,
00:12:29donc intermédiaires courts,
00:12:31ce qu'on va appeler en dessous d'une dizaine de feet,
00:12:34donc entre 5 et 12 feet.
00:12:38Après, il y a un million de variantes que je leur fais faire
00:12:40pour qu'ils ne se lassent pas.
00:12:43Et puis, après, de l'intermédiaire long et du lag.
00:12:46Donc, on essaye de couvrir toutes les distances
00:12:50avec un objectif de performance,
00:12:52avec, on va dire que le niveau de réussite de chaque exercice
00:12:57est à peu près plus un en strokes gain sur la fin de l'exercice.
00:13:01Donc, c'est d'avoir réussi à gagner un coup sur le champ du PJ Tour
00:13:04à la fin de la dizaine ou quinzaine de putts qu'on a réalisé.
00:13:09Ça, c'est pour valider.
00:13:11Et donc, ça leur met une barre à chaque fois à un objectif.
00:13:16Donc, forcément, ça monte l'intensité.
00:13:17Et puis, il y a l'agacement et la frustration qui viennent
00:13:20quand ils n'ont pas réussi au bout d'un certain nombre de séries
00:13:23chaque exercice.
00:13:25Donc, on essaye de reproduire comme on peut
00:13:28les situations de compétition à l'entraînement.
00:13:31Mathieu, pour conclure sur Martin Couvrin,
00:13:33avant de passer aux autres joueurs de ton écurie,
00:13:37comment tu le sens tout bêtement ?
00:13:39On va attaquer l'IAS Lynx, l'avant-dernière étape,
00:13:42à Abu Dhabi, avant d'enchaîner sur la finale de la race.
00:13:47Comment tu le sens tout bêtement ?
00:13:50Il est chaud bouillant.
00:13:54Il est tout le temps bouillant, mais là, il est vraiment bouillant.
00:13:57Il a très envie, il sent bien.
00:14:00Il a bien joué la semaine dernière.
00:14:03Donc, il est extrêmement motivé.
00:14:04Il sait mentalement aussi où il doit se placer
00:14:06pour ne pas se mettre en travers de son propre chemin
00:14:09sur les deux tournois qui restent.
00:14:12Il faut savoir aussi que ces deux tournois sont extrêmement dotés en points.
00:14:15en deux tournois, c'est l'équivalent de 7 tournois réguliers du DP World Tour.
00:14:22Oui, 9000 puis 12000 points.
00:14:25Mathieu, je te coupe et je te rends la parole.
00:14:269000 à Abu Dhabi, 12000 sur le DP World Tour.
00:14:29D'habitude, un tournoi classique, c'est 5000 points.
00:14:31Je te rends la parole.
00:14:32Exactement.
00:14:35Donc, il y a vraiment tout qui est à faire cette semaine.
00:14:39Il y a même des joueurs qui sont plus loin,
00:14:42qui peuvent rentrer.
00:14:45Ça a été le cas sur la fin de la saison
00:14:47de Mathieu Pavon, d'Antoine Rosener,
00:14:52plus récemment, qui ont très bien joué
00:14:54sur ces deux tournois-là pour remonter.
00:14:57Donc, il y a même des joueurs qui sont 50e,
00:15:00voire au-delà de la 50e place,
00:15:01qui peuvent se qualifier avec deux belles semaines.
00:15:04Donc, tout est à faire.
00:15:06Et ce n'est pas parce que Martin est sorti d'une place
00:15:09juste avant les deux tournois
00:15:10que c'est forcément terminé.
00:15:13Et malgré tout, ce qu'on s'était dit,
00:15:15comme l'année dernière sur le change-tour avant la finale,
00:15:18c'est qu'il est dans une meilleure position
00:15:22que 90% des joueurs qui sont derrière lui
00:15:26et il y a 90% des joueurs qui aimeraient être dans sa position.
00:15:30Donc, tout...
00:15:31Vous avez chiffré les performances à faire.
00:15:36Évidemment, tout dépend aussi de ce que font les adversaires,
00:15:39mais je ne sais pas, deux top 15, ça passe,
00:15:41deux top 10, on se dit que ça passe.
00:15:43Un top 5.
00:15:44Ou est-ce qu'on essaie de penser à ça ?
00:15:47Alors, on n'a pas vraiment chiffré.
00:15:49On avait en tête tout au long de la saison
00:15:50la marque de l'année dernière qui était autour de 2000 points
00:15:53pour le dernier qualifié.
00:15:56Ce sera vraisemblablement plus haut cette année.
00:15:58Donc, on ne l'a pas mis en termes de place
00:16:01pour ne pas non plus trop se contraindre
00:16:05et se mettre la pression sur le moment.
00:16:09Mais en tout cas, sincèrement, mentalement, il est bien.
00:16:12Il a bien positionné ses attentes et ce qu'il a à faire.
00:16:16Donc, il devrait faire deux belles semaines.
00:16:20OK.
00:16:21Donc, 1837 points, pour être précis,
00:16:24pour Martin Kouvra à deux tournois de la fin.
00:16:27On passe à Adrien Sadier.
00:16:30Un autre cas, puisque lui, il est cinquième, on va dire.
00:16:33Mathieu, on peut le dire.
00:16:34On peut quasiment l'affirmer.
00:16:35Il sera sur le pitch et tour l'an.
00:16:35On l'a déjà affirmé, donc.
00:16:37Ouais, affirmons-le encore.
00:16:38On martèle, il sera sur le pitch et tour l'an prochain.
00:16:40C'est quoi l'objectif ?
00:16:41Parce que Rory McIlroy est quand même assez loin.
00:16:43On vous fait un petit point classement.
00:16:442 400 points pour Adrien Sadier.
00:16:494 100 points pour Rory McIlroy, qui jouera les deux tournois finaux.
00:16:54C'est quoi l'objectif pour le haut Savoyard ?
00:16:56Là, quand on a discuté, effectivement, lui, il se dit que dans un scénario catastrophe,
00:17:05il pourrait être sorti des places du pitch et tour.
00:17:09Je lui ai dit, comme vous, que quand même,
00:17:11il fallait que les planètes s'alignent vraiment dans le mauvais sens.
00:17:16Mais effectivement, non, c'est surtout de faire de belles semaines avec,
00:17:21je pense, dans un coin de la tête, essayer d'aller chercher Rory.
00:17:24Mais c'est effectivement, surtout, deux belles semaines de golf.
00:17:30L'année dernière, il ne s'était pas qualifié pour la finale.
00:17:34Donc, il va faire la finale cette saison.
00:17:35Il va aussi profiter de ce beau tournoi
00:17:38où on célèbre les meilleurs joueurs du DP World Tour.
00:17:43Donc, c'est aussi passer deux belles semaines
00:17:47et continuer à mesurer son jeu avec les meilleurs joueurs du cirque européen.
00:17:53Et puis, là, certains des meilleurs joueurs du monde
00:17:55qui seront là à Abu Dhabi et à Dubaï.
00:17:58Arnaud, il y a eu un contre-coup de Wentworth pour Adrien, Mathieu ?
00:18:05Non, non.
00:18:07Sincèrement, dans les discussions, il était toujours à balle.
00:18:11Il a gardé sa rigueur, son sérieux à l'entraînement.
00:18:16Il n'a pas levé le pied, comme ça peut être le cas parfois.
00:18:22Non, mais plutôt d'être passé tout près d'une victoire fabuleuse.
00:18:28C'est plutôt ça, un contre-coup de déception après coup.
00:18:31Forcément, il était déçu après le play-off,
00:18:38mais ça n'a pas duré longtemps et ça n'a pas entaché la suite
00:18:45et les moyens qu'il mettait en place.
00:18:48Donc, ça l'a aussi, d'un certain côté, soulagé au niveau des points
00:18:53par rapport à la carte du PD Tour.
00:18:55Donc, il a réussi à avoir le bon côté de cette performance.
00:19:00Évidemment, c'est une défaite en play-off, mais c'est aussi une victoire.
00:19:04De finir deuxième à Wentworth, le tournoi phare du circuit européen.
00:19:10Donc, non, après 24 heures, il était très content de son résultat.
00:19:16Mathieu, pour Adrien Sadier, il reste sur 2-4 ratés et une 32e place également.
00:19:27Donc, évidemment, il n'avait pas eu de bol au Denis, il était tombé du mauvais côté du draw.
00:19:31Comment on remet 10 balles dans la machine pour repartir sur un cycle vertueux ?
00:19:37On le rappelle, une super saison pour Adrien Sadier.
00:19:40Mais comment on remet la machine en route après trois résultats décevants ?
00:19:45Le problème, c'est d'avoir le bon discours tout du long pour que le moteur ne cale pas.
00:19:51C'est-à-dire, réussir à prendre suffisamment de recul et de profiter de ce qu'il a pu construire tout au long de la saison
00:19:57avec un jeu qui était très solide et qui était vraiment au top niveau du circuit européen tout au long de l'année.
00:20:05et de ne pas faire en sorte qu'il y ait un grain de sable qui vienne dans le mécanisme
00:20:13parce que ça reste des grains de sable sur deux tournois qui sont très particuliers
00:20:18avec le Donny et les conditions et l'Inde où on ne pouvait pas taper le drive des 18 trous quasiment
00:20:28à part si on était très très offensif et le driving est l'une des forces d'Adrien cette saison.
00:20:36Et puis il fait un triple bogue et malheureux le deuxième tour qui fait qu'il se retrouve en dehors du truc et a raté le cut.
00:20:47Donc, non, c'est surtout de bien débriefer chacun des tournois et savoir quelle est leur place au sein d'une bonne saison
00:20:55et pas justement d'envigner la chose en se disant, oh là là, mais qu'est-ce qui se passe ?
00:21:00Il rate les cuts, il fait une trentième place, etc.
00:21:04Non, c'est aussi réussir à les positionner dans le contexte de chacun des tournois
00:21:09et de voir ce qu'on a bien fait et de remettre en question les choses qu'il y a besoin de se remettre.
00:21:14de remettre en question et surtout de ne pas remettre en question tout ce qui n'a pas besoin de l'être.
00:21:19Encore un petit mot sur Adrien Sadé avant d'aborder Romain Langasque
00:21:22et Antoine Rosner qui va jouer sur le PGA Tour cette semaine.
00:21:26C'est quoi l'objectif ? Pareil, même question que pour Martin Couvrat.
00:21:31C'est quoi l'objectif chiffré pour ces deux semaines ?
00:21:35On le rappelle, il est cinquième assez loin de McIlroy et plutôt au chaud, mais c'est une position très particulière.
00:21:41Alors, il n'y a pas d'objectif chiffré avec Adrien.
00:21:48C'est de manière assez naturelle, il n'aime pas se renfermer dans des trucs.
00:21:54En exemple, le concet, parce que je fais les stats d'Adrien, il y avait un tableau qui m'a demandé d'enlever dans les stats.
00:22:02C'était l'année dernière déjà, où en fait, il y a une progression entre le nombre de points qu'il avait,
00:22:09donc un pourcentage et entre l'objectif qu'il pouvait y avoir.
00:22:13Par exemple, d'arriver à la finale ou alors d'avoir la carte du PGA Tour ou de gagner le DP World Tour.
00:22:22Et donc, je dis n'importe quoi, par exemple, au mois d'août, il est à 70% des points par rapport à ce qu'il fallait l'année dernière pour aller à la finale de la race.
00:22:35Et en fait, il m'a dit non, on retire ce truc là. Moi, je n'aime pas ça. Il est dans le moment présent et dans la construction petit à petit et dans le process.
00:22:44Donc, il n'y a pas d'objectif chiffré avec Adrien. Il est la tête dans le guidon. Il fait son job. Il a des oeillères et il se les met volontairement sans regarder à côté.
00:22:57Et il voit à la fin ce que ça donne. On passe à Romain Langasque rapidement, qui est 62e de l'arrêt.
00:23:04Ce qui reste sur quatre cuts ratés sur ces cinq derniers tournois. Comment ça va du côté du Sud-East ?
00:23:12Pareil, il faut remettre la machine en route sur le sprint final.
00:23:17Donc, Romain, pour l'instant, il n'est qualifié que pour cette semaine. Il a besoin d'une bonne semaine et c'est l'objectif pour jouer la finale.
00:23:26D'un autre côté, ça ne changera rien à sa saison prochaine, qu'il accède à la finale ou pas.
00:23:32Les deux seules choses que ça peut changer, c'est de jouer à Sun City, le Net Bank.
00:23:39Et s'il joue bien les deux semaines, de réussir à rentrer dans les places qualificatives pour jouer le British Open.
00:23:45Mais en dehors de ça, ça ne changera rien à sa catégorie.
00:23:49Donc, il a joué sans pression cette semaine à Abu Dhabi.
00:23:54Et on a commencé à faire des modifications pour l'an prochain, à la suite de Madrid.
00:24:01Où ça fait quasiment deux saisons qu'il drive en fade.
00:24:06Donc, ça a commencé à cause d'une blessure au poignet.
00:24:09Et puis, ça a continué derrière pour différentes raisons.
00:24:14Et en fait, Romain, il joue depuis qu'il est tout petit.
00:24:17Et depuis qu'il est tout petit, il joue à Andro tous ses coups.
00:24:19Et clairement, le driving a été son tendon d'affil depuis un an et demi maintenant.
00:24:26Il n'arrivait pas bien.
00:24:27Il avait un très mauvais coup lâché à droite qui le pénalisait énormément.
00:24:32Donc, il n'était pas précis.
00:24:33Il avait perdu en longueur aussi de par cette trajectoire.
00:24:36Et donc là, depuis le week-end où il a raté le cut à Madrid, où il est rentré,
00:24:40on a travaillé avant qu'il parte en Inde.
00:24:44On a retapé Andro le driver.
00:24:47Et donc, il a pu le faire.
00:24:49Il a pu le faire les semaines suivantes.
00:24:51Alors, pas en Inde, bien sûr, puisqu'il n'y avait pas de drive à taper.
00:24:53Mais on l'a fait aussi toute cette semaine à l'entraînement.
00:24:56Et je ne l'ai pas vu driver comme ça depuis plus de deux ans.
00:25:01Donc, ça fait du bien.
00:25:04Et je ne serais pas surpris qu'il fasse une belle semaine justement.
00:25:09Et si ça s'arrête la saison après Abu Dhabi, ce n'est pas très grave.
00:25:15Parce qu'on part sur de bonnes bases pour la saison 2025-2026-2026.
00:25:21Un mot sur Antoine Rosner.
00:25:23Arnaud, on passe de l'autre côté de l'Atlantique avec un autre de tes élèves, Mathieu,
00:25:27qui est engagé dans les Fall Series.
00:25:29Il reste trois tournois.
00:25:31Il est 159e de cette série d'automne qui va lui permettre ou pas de garder sa carte sur le PGA Tour.
00:25:37Là, on va jouer pour ce cas-là pour garder son job aux USA, Mathieu.
00:25:45Comment il est, Antoine ?
00:25:47Il est bien.
00:25:49J'étais par message avec lui juste avant de vous avoir.
00:25:53Il se sent bien. Il joue bien.
00:25:55Il aime bien le parcours.
00:25:57Et donc effectivement, c'est pareil.
00:25:59C'est toujours la perspective et l'angle avec lequel on regarde les choses.
00:26:04Donc à la fois, on peut se dire, il ne reste que trois tournois pour faire le job.
00:26:09Et à la fois, on peut voir l'opportunité en se disant, c'est extra.
00:26:14C'est comme si on m'avait projeté l'année dernière ou n'importe quelle année,
00:26:18en me disant, tiens, tu as trois tournois à jouer.
00:26:20Et à la fin, si tu joues suffisamment bien, tu joues le PGA Tour.
00:26:23Donc, c'est de réussir à faire ce shift aussi sur le point de vue pour que les événements
00:26:31et ce qui se passe, on les voit plutôt en opportunité plutôt qu'en choses négatives.
00:26:38Et là, il arrive à voir.
00:26:41Il arrive à voir aussi les deux choses.
00:26:44C'est-à-dire qu'à la fois, s'il réussit à concrétiser sur ces trois tournois des super perfs,
00:26:53il va sur le PGA Tour l'an prochain.
00:26:56Et si jamais il n'y arrive pas, il reviendra sur le PGA Tour en ayant progressé,
00:27:03parce qu'il a progressé cette année.
00:27:05Il a pris l'expérience et aussi un heureux événement pour lui,
00:27:11puisqu'il va être papa au mois de mars prochain.
00:27:13Donc, ce sera aussi probablement plus simple d'un point de vue familial
00:27:20si jamais il ne garde pas sa carte,
00:27:23même si tous les cas de figure ont été envisagés avec sa femme et son entourage
00:27:30dans le cas où il gardait sa carte et il n'y avait aucun souci avec des venues qui sont prévues, etc.
00:27:37Donc, dans tous les cas, ce sera du positif.
00:27:41Et ce n'est pas non plus parce qu'il y a cet événement-là qui arrive qu'il veut rester sur le circuit européen.
00:27:50Il a très envie de rester sur le PGA Tour et de faire ce qu'il faut.
00:27:55Donc, on va dire que tous les scénarios sont positifs pour lui l'an prochain.
00:28:00Ok, impeccable. Mathieu, on va te libérer.
00:28:03Tu as un emploi du temps assez chargé avec tous ces joueurs sur différents circuits,
00:28:07différents fuseaux horaires.
00:28:09C'était passionnant une fois encore tes insights sur l'entraînement des meilleurs joueurs français.
00:28:16C'était un régal Mathieu.
00:28:18Avec plaisir.
00:28:19Et si vous voulez faire des trucs où vous rentrez un peu plus dans les détails,
00:28:23parce que ça vous intéresse ou ça intéresse votre audience.
00:28:26Et bien, tu sais quoi, Mathieu ?
00:28:27On fera un podcast spécial avec toi parce que c'est toujours un régal.
00:28:31Et en plus, ça nous sert à nous autres golfeurs du dimanche pour nos entraînements.
00:28:35À très vite, Mathieu.
00:28:36Merci, Mathieu.
00:28:37Ok.
00:28:38Parfait.
00:28:39Merci beaucoup.
00:28:40À très bientôt.
00:28:41Voilà, Arnaud, des joueurs français qui ont diverses carottes à jouer, diverses situations.
00:28:47Pas mal de joueurs français aussi qui sortent d'une petite série de cuts ratés.
00:28:52Donc, il faut remettre un petit peu d'essence dans la machine pour le sprint final.
00:28:56Ouais.
00:28:57Après, encore une fois, pour Adrien et pour Martin, Adrien Sadier et Martin Couvrat,
00:29:03la saison a quand même été fantastique.
00:29:05Donc, il y a un peu de baisse de résultats.
00:29:08Mathieu le dit très bien, il ne faut pas paniquer.
00:29:11De toute façon, la saison sera bonne.
00:29:12On n'attendait pas autant de Martin.
00:29:14C'est sûr qu'on attendait plus vu sa première moitié de saison.
00:29:17On y prend vite goût au top 5 et aux victoires.
00:29:19Et Adrien, évidemment, on ne l'avait pas vu venir à ce point-là.
00:29:22Donc, c'est fabuleux.
00:29:23Il sera sur le PGA Tour l'année prochaine.
00:29:25Enfin, encore une fois, sauf catastrophe stratosphérique.
00:29:28Donc, voilà.
00:29:29Après, effectivement, Romain, sa plus mauvaise saison de Romain Langas,
00:29:32sa plus mauvaise saison depuis trois ans.
00:29:35On a vu, il a été blessé.
00:29:36Problème de driving.
00:29:37Donc, espérons que lui aussi...
00:29:39Visiblement, c'est en train de se régler ce tendon d'Achille au niveau du poignet.
00:29:43Et après, on aurait aimé en savoir plus.
00:29:44Mais ce sera le cas sur Antoine Rosner, effectivement,
00:29:47sur ses progrès sur le PGA Tour.
00:29:49Et malgré ça, le fait qu'il est quand même, entre guillemets, assez loin,
00:29:52puisqu'il est 160e ou pas loin et que c'est les 100 premiers qui gardent leur carte.
00:29:56On le sait.
00:29:57En plus, jusque là, c'était les 125.
00:29:59Là, maintenant, c'est les 100.
00:30:00Donc, voilà.
00:30:01C'est le circuit le plus dur de la planète, de très loin.
00:30:04Là, il est devenu encore plus dur parce qu'il n'y a plus que 100 places.
00:30:07Donc, ça devient très, très, très compliqué.
00:30:09On leur souhaite tout ce bon sens.
00:30:10C'est notamment à Martin Couvrat qui joue sa carte sur le PGA Tour
00:30:14et Antoine Rosner qui joue sa carte également d'une autre façon sur le PGA Tour.
00:30:20C'est toujours important, cet Antoine Rosner, s'il pouvait garder sa carte.
00:30:24Parce que d'un point de vue logistique, de servir un peu de base arrière.
00:30:27Evidemment, ce n'est pas son job, mais de servir un peu d'aide
00:30:31pour les futurs Français sur le PGA Tour, c'est important aussi, Arnaud.
00:30:34Sur le Tour européen, c'est monté d'année en année.
00:30:37Je disais, à chaque fois qu'on regarde, en 95, je crois, ou 93, je ne sais plus,
00:30:43quand il y a la première victoire de Van de Velde.
00:30:44Enfin, ils sont un ou deux sur le Tour européen chaque année, quoi.
00:30:47Et puis, il y en a eu trois, puis cinq, puis dix, puis une victoire, puis deux.
00:30:51C'est pareil sur le PGA Tour, encore une fois.
00:30:54Il y a eu un petit peu Van de Velde, un petit peu Levey, un petit peu d'Ubisson,
00:30:58mais rien d'Ubisson.
00:31:00Les éclaireurs et qui ouvrent la porte pour les autres.
00:31:02Victor Perez est arrivé, puis Mathieu Pavon, puis Antoine Rosner.
00:31:06On espère Adrien Sadier et Martin Couvras.
00:31:08Et puis, dans quelques temps, il y aura dix joueurs français sur le PGA Tour
00:31:12et des victoires chaque année.
00:31:14Ok, Arnaud.
00:31:15Justement, on va accueillir un joueur français qui s'est extirpé du Challenge Tour
00:31:20et qui monte sur le DP World Tour.
00:31:22C'est le jeune Toulousain Clément Charmasson.
00:31:25Salut Clément !
00:31:26Bonjour !
00:31:27Clément, tu reviens tout juste d'Espagne.
00:31:30Tu viens même de faire tes courses, ce que tu nous disais.
00:31:33Le quotidien a repris et a repris pas.
00:31:36Est-ce que tu es revenu sur Terre ?
00:31:37Parce qu'on le rappelle, tu viens de monter.
00:31:39C'est officiel sur le DP World Tour 2025-2026.
00:31:42Félicitations, d'ailleurs.
00:31:43Merci beaucoup.
00:31:45Oui, retour à la réalité.
00:31:48Je suis encore chez mes parents, donc j'ai été missionné d'aller récupérer les courses.
00:31:52Et j'ai toujours les joies des bouchons, comme tout le monde.
00:31:56Donc non, il n'y a pas grand-chose qui a changé.
00:31:59Les nuits ont été courtes hier et avant-hier.
00:32:03Pas tant par la fête, mais par la redescente nerveuse et la tension.
00:32:09Mais oui, très heureux et hâte de commencer ce nouveau chapitre.
00:32:15Arnaud.
00:32:16Clément, tu étais 16ème à l'entame d'âme de cette finale.
00:32:20Tu as fini 19ème, mais il me semble que tu étais 19ème déjà vendredi dans les classements simulés.
00:32:26Tu as eu peur jusqu'au bout ?
00:32:28Ou à partir de quel moment tu t'es dit, c'est bon, je suis dans les 20 et je monte ?
00:32:32Peur.
00:32:35Tant que moi, mon tournoi de mon côté n'était pas terminé
00:32:38et que j'avais des trous entre guillemets devant moi,
00:32:41je me disais d'aller faire le plus de birdie possible ou de gratter tous les points possibles.
00:32:45Une fois que c'était fait vraiment, j'ai attendu pour être sûr entre guillemets
00:32:50que les deux joueurs qui pouvaient m'embêter jusqu'à la fin aient terminé
00:32:56pour être sûr que je ne puisse plus bouger.
00:32:58Ou au pire des cas, je pouvais être bougé 20ème en fonction de ce que faisait Albin à la fin.
00:33:04Après toute la semaine, honnêtement, j'ai fait un peu les calculs, les schémas,
00:33:09un peu les soirs, entre guillemets, des scénarios possibles.
00:33:14Après, j'ai vite arrêté parce que je me disais que de toute manière,
00:33:19si moi, je faisais un score bas et que j'allais chercher un top 10 ou un top 15,
00:33:23ça allait être dur de me pousser.
00:33:25Donc, j'avais plus ça en tête que vraiment avoir peur des autres, entre guillemets.
00:33:30Et comme je disais, surtout à la veille du dernier tour,
00:33:34j'étais OK avec les deux scénarios, pas que ce soit d'aller aux cartes ou quoi que ce soit,
00:33:38mais de me dire, moi, je pars sur le parcours, je vais faire le plus bas possible.
00:33:42Et si les choses tournent bien comme il faut pour moi et que moi, je fais un bon job,
00:33:47je serai récompensé.
00:33:48Et si quelqu'un fait des birdies et, entre guillemets, me prend ma place parce qu'il a mieux joué,
00:33:53bravo à lui.
00:33:54Donc, c'était plutôt cette philosophie-là que j'avais.
00:33:57Et Clément, est-ce que tu peux nous faire revivre un peu cette épreuve particulière de la finale du Challenge Tour ?
00:34:03Je ne pense pas qu'on soit dans l'état de tension des PQ3.
00:34:06Non, il ne faut pas exagérer.
00:34:07Il ne faut pas exagérer.
00:34:08Tout le monde ne joue pas sa carrière à la finale.
00:34:13Il y en a quelques-uns, oui, mais...
00:34:15Mais est-ce qu'on a quand même une tension ?
00:34:16Tu disais qu'on surveille un petit peu, on garde un œil sur votre voisin de ranking.
00:34:21Est-ce que tu peux nous faire vivre cette ambiance assez particulière ?
00:34:25Surtout sur les dernières heures.
00:34:27Oui, oui.
00:34:28Alors après, moi, pour ma part, je ne suis jamais allé encore au PQ3.
00:34:31Je ne me suis arrêté qu'au PQ2, donc je ne sais pas ce que ça a fait en termes de sensations
00:34:36à la semaine des PQ.
00:34:37Et je me doute que c'est différent de jouer pour sécuriser un droit de jeu pour l'année prochaine
00:34:43plus que d'aller chercher quelque chose.
00:34:45C'est vrai qu'entre guillemets, on joue, on a tout à gagner dans ma part cette semaine-là
00:34:49et pas grand-chose à perdre en termes de vision.
00:34:53Après, c'est vrai que pour moi, c'était la semaine la plus stressante que j'ai jamais jouée jusqu'à présent.
00:34:59Les deux semaines en Chine étaient très stressantes aussi, parce que c'est vrai que tu vais essayer
00:35:04de te mettre le mieux possible avant d'arriver à la finale.
00:35:08Après, non, très très stressant parce que par l'environnement, par la beauté du tournoi,
00:35:14c'est vrai que l'Hôtel Plein de Retour a fait et fait un super job pour nous, entre guillemets, chouchouter cette semaine-là,
00:35:20où l'organisation est vraiment top, style DP World Tour, avec un champ seulement de 45 joueurs.
00:35:25Donc c'est vrai qu'on est mis dans des conditions superbes.
00:35:31Donc ça te donne envie de performer et de faire partie de ces 20 à la fin de la semaine.
00:35:38Après, de l'intérieur, honnêtement, ça a quand même bien chauffé pour ma part,
00:35:46parce que c'est quelque chose de nouveau et je le voyais un petit peu comme si on te met une opportunité sur la table.
00:35:55Est-ce que tu es assez « clutch » pour la prendre tout de suite ?
00:36:00Et puis, tu as toujours cette petite pensée.
00:36:02Alors après, je ne peux pas parler pour les autres de nouveau, mais c'est pour ma part.
00:36:06Mais de se dire l'année où tu gagnes, essayer de capitaliser dessus,
00:36:10parce que c'est vrai que monter sans gagner, ça t'oblige à faire quand même énormément de perfs
00:36:14et d'être super régulier toute l'année.
00:36:17Donc c'était plutôt dans cette vision-là des choses que j'avais de me dire
00:36:21« Ok, bon, tu as gagné, ça serait quand même cool de pouvoir capitaliser dessus ».
00:36:26Mais après, encore une fois, j'étais OK avec les deux scénarios.
00:36:29Mais c'est vrai que toute la semaine, ça a été quand même très éprouvant.
00:36:33Et c'était top. Je pense que j'ai fait un super choix d'amener mes proches avec moi cette semaine-là,
00:36:38où les soirs, on a pu vraiment retourner à la vie normale comme j'étais un peu là.
00:36:43à faire à manger en famille.
00:36:46J'ai même pu samedi soir fêter l'anniversaire de ma petite sœur qui était là en famille.
00:36:51Donc ça faisait vraiment comme si on était à la maison et ça, c'était top.
00:36:54Donc très content d'avoir fait ces shows-là et je pense que ça m'a bien aidé cette semaine.
00:36:59Clément, je reviens à ce que tu disais.
00:37:01J'étais OK avec les deux scénarios, c'est-à-dire rester sur le Challenge Tour
00:37:05ou monter sur le DP World Tour, j'ai bien compris ?
00:37:07Non, c'était jouer les PQ3 ou...
00:37:09Ah, c'était pas ça ?
00:37:10Si, si, si, c'est ça, c'est ça justement.
00:37:12Si, si, j'étais complètement OK avec les...
00:37:14T'étais vraiment OK avec ça, c'est quand même pas pareil.
00:37:16C'est quand même pas le même job.
00:37:17Non, c'est sûr, mais mes proches m'ont rappelé qu'il y a un an et demi,
00:37:24je ne devais peut-être pas forcément monter déjà sur le Challenge Tour.
00:37:27Oui, tu étais sur le Pro Golf Tour, sur la troisième division européenne, on rappelle.
00:37:30Voilà, donc il y a quand même une belle concours de circonstances l'année dernière.
00:37:35Donc, et si on m'avait mis un an, un an et demi en arrière,
00:37:38on m'aurait mis dans cette position-là et on t'aurait dit,
00:37:41est-ce que tu signes pour avoir un dernier tour pour essayer de monter ?
00:37:44Et au pire, tu ne montes pas et tu restes quoi qu'il arrive sur le Challenge Tour.
00:37:48Pour être honnête, j'aurais dit oui, forcément, tu veux plus, tu veux aller chercher le DP,
00:37:52tu veux gagner sur le DP, enfin, on a tous des rêves grands et ambitieux, je suppose.
00:37:58Mais dans le moment présent, vraiment, c'était, je veux dire,
00:38:03remets-toi vraiment dans ta peau quand j'étais chez mon pote,
00:38:06parce que j'étais parti trois jours le voir pour essayer de me changer les idées
00:38:11en attendant de savoir le résultat des PQ3 avec mon ancien teammate
00:38:14qui se met dans le top 20 pour gagner la carte du DP et me faire monter sur le Challenge.
00:38:19C'était qui, pardon ?
00:38:21Tadea Stetak, qui était mon teammate et au colloque de FAC pendant trois ans et demi en Floride,
00:38:30qui m'avait gentiment envoyé un message en me disant, tu peux m'offrir une bouteille de champagne ?
00:38:34Quand il a dit que c'est lui qui m'avait fait monter.
00:38:36Mais non, quand je me rappelle tout ça et ces moments de stress
00:38:40où je n'avais aucun contrôle sur ce qui se passait,
00:38:43je me suis dit, attends, tu as quand même 18 trous, c'est toi qui joues.
00:38:47Donc, si tu fais une super carte,
00:38:49personne ne pourra t'enlever et te pousser ou te sortir du top 20.
00:38:54Et si tu ne joues pas assez bien, entre guillemets,
00:38:56et que quelqu'un va faire la carte qu'il faut pour passer, il mérite.
00:39:00C'est juste qu'il faudra retourner sur le Challenge et m'entraîner et devenir meilleur
00:39:04et essayer de le refaire l'année prochaine.
00:39:06Arnaud ?
00:39:08Clément, tu le disais l'année dernière, tu es passé par un trou de souris sur le Challenge Tour.
00:39:13à quel moment tu as senti que tu avais le niveau pour monter ?
00:39:18Et à quel moment tu as senti que tu progressais ?
00:39:21Parce que j'imagine que tu as dû quand même bien progresser cette année
00:39:24pour passer de Limit Challenge Tour à DP World Tour.
00:39:28Quand tu dis pour monter DP ou l'année d'avant ?
00:39:32Non, cette année.
00:39:34Cette année.
00:39:35À quel moment tu t'es senti légitime pour envisager la montée sur le DP ?
00:39:42Encore une fois, tu étais montée de justesse.
00:39:43Je ne sais pas si ça paraît prétentieux ou pas, mais dès le début de l'année,
00:39:47entre guillemets, mon jeu était bon.
00:39:49J'ai fait plusieurs fois des parties l'hiver dernier.
00:39:52J'ai eu la chance de retourner en Floride m'entraîner.
00:39:55J'ai pu partager des parties avec Mathieu Pavon.
00:39:58J'ai fait tous les pôles France avant, les équipes de France.
00:40:03Donc en termes de jeu, je ne me suis jamais senti à des années-lumière de tout le monde.
00:40:08Je pense qu'il fallait progresser sur me connaître.
00:40:11ce dont j'ai besoin pour être performant.
00:40:14Et je pense que le gros cap cette année, ou peut-être dans l'année et demie,
00:40:18ou depuis mon passage pro,
00:40:20c'est que je pense que j'ai fait énormément de progrès sur comment m'entourer,
00:40:24qu'est-ce que j'ai besoin moi pour être performant.
00:40:27C'est-à-dire quand je mets la performance globale,
00:40:30que ce soit j'ai besoin de passer du temps en famille, du temps avec mes potes,
00:40:34faire autre chose que jouer au golf, trouver cet équilibre-là,
00:40:38m'entourer des bonnes personnes qui me comprennent et qui comprennent mon système.
00:40:45Donc c'est là-dessus que je me suis trouvé légitime.
00:40:48C'est vrai que de gagner, ça te met un gros coup de boost et ça te met ta place.
00:40:52Mais c'est vrai que quand j'ai remis des perfs après avoir gagné,
00:40:56j'ai commencé à me sentir plus à l'aise.
00:41:00C'est vrai que la victoire, entre guillemets, c'était un peu la semaine de grâce.
00:41:05Je me mets tout de suite dans la course pour gagner.
00:41:08J'ai deux coups de chance le dernier tour qui me font faire la différence et je gagne.
00:41:12Donc c'est vrai que je n'ai pas eu l'impression d'apprendre énormément de choses cette semaine-là.
00:41:15Mais à l'inverse, par derrière, au Vaudreuil, j'étais dans la course dans les neuf derniers trous.
00:41:19Bon, je fais un mauvais retour, mais je fais quand même le perf.
00:41:22En Allemagne, dans l'été, je remets un top 10 par-dessus.
00:41:25Donc c'est là que ça m'a prouvé que j'étais capable d'enchaîner des perfs,
00:41:29de refaire des perfs par-dessus et de maintenir ma place.
00:41:31Et c'est vrai que depuis l'Espagne que j'ai gagné, je ne suis pas sorti du top 20.
00:41:35Donc c'est vrai que pour l'histoire, ça n'aurait pas été très cool d'être toute l'année dans le top 20.
00:41:41Et le dernier jour du dernier tour de la saison de sortir de 1, ça aurait été dur.
00:41:47Donc je dirais courant l'été après avoir gagné et quand j'ai pu remettre des perfs par-dessus
00:41:55pour consolider ma place dans le top 20.
00:41:57Tu disais que tu as besoin de tes proches près de toi.
00:42:01Tu as vu avec ton ami Antoine Bigot qui t'a cadeillé une bonne partie de la saison sur le challenge tour.
00:42:05Mais il y a aussi Thor. Comment il va Thor, ton chien qui était là pour ta victoire en Espagne ?
00:42:10Il est juste là, je le vois. Il dort et je récupère tout le monde.
00:42:15Et il était encore là avec ta famille pour ta montée sur le DP dimanche dernier en Espagne.
00:42:22Il était là ?
00:42:24Oui, il était là. Il a dû son nom donc il s'est réveillé là.
00:42:28Ouais, ouais, il était là. Bon, c'est vrai qu'après c'est difficile.
00:42:31Si comme il y a toute ma famille qui est venue, c'est difficile de le laisser à Toulouse tout seul.
00:42:35Donc on a pris le ferry et on a embarqué la mascotte.
00:42:39Mais ouais, non, non, c'était cool d'avoir mon chien et même mes sœurs qui n'aient pas pu venir me voir depuis un moment,
00:42:45qui ont fait l'effort de venir dans le week-end et d'avoir pu partager tout ça avec la famille au complet le dimanche.
00:42:53C'était exceptionnel.
00:42:55Pour finir, Clément, tu montes sur le DP World Tour.
00:42:59Tu as déjà eu un avant-goût du DP World Tour en passant le cut de l'Open de France à Saint-Denis la Bretèche il y a un mois.
00:43:06Il y a un gros mois de ça.
00:43:08Qu'est ce qui te fait vibrer à l'idée de monter sur le Tour ?
00:43:11Le Tour, c'est l'organisation un peu plus carré, les dotations un peu plus…
00:43:17Beaucoup plus.
00:43:18Oui, on va dire XXL par rapport au Challenge Tour, des parcours à un niveau au-dessus.
00:43:23Qu'est ce qui va te faire kiffer le plus à monter ?
00:43:27Je pense que c'est la compétition avec les grands joueurs.
00:43:33Parce que c'est vrai que je suis amoureux du golf depuis tout petit et les gens qui me connaissent, même certains joueurs.
00:43:39C'est vrai que tous mes week-ends, même quand je suis en tournoi, je passe mes week-ends à regarder le golf.
00:43:45Je suis très fan de foot aussi, mais c'est vrai que dès que je suis en dehors du parcours, c'est très foot et golf, que ce soit le PGA Tour, l'European Tour.
00:43:54Enfin, c'est quelque chose que je suis depuis tout petit.
00:43:57Donc, c'est vrai que de me dire que là, je ne serai pas dans le canapé et je serai à l'intérieur de la télé pour jouer.
00:44:03Donc, c'est ça qui me fait vraiment le plus vibrer et découvrir des parcours challenging et de pouvoir voir…
00:44:11Est-ce que tu en as un en particulier là ?
00:44:14Par exemple, Wentworth ou je ne sais pas ?
00:44:17Wentworth, j'ai eu déjà la chance de le jouer petit dans un tournoi de ligue qu'on avait fait.
00:44:21Et c'est vrai que c'était exceptionnel.
00:44:23On l'avait joué fin novembre.
00:44:24Donc, c'est vrai que si je peux le jouer en octobre, ce serait un peu plus sympa.
00:44:27Parce qu'on n'avait pas eu très chaud.
00:44:30Qui me fait rêver là comme ça.
00:44:32Ben ouais, il y a Wentworth.
00:44:33L'Open de France au Golf National, je pense que ça va être quelque chose aussi.
00:44:36Dès l'année prochaine.
00:44:37Même si j'ai adoré sa nom la bretèche, mais c'est vrai que le fait que ça soit iconique,
00:44:43qu'il soit au Golf National.
00:44:46Donc, ça va être top.
00:44:47J'ai hâte de découvrir Cran si je rentre.
00:44:49Mais normalement, je devrais rentrer.
00:44:51Le Belfry aussi.
00:44:52Enfin, c'est vrai que tous ces golfs anglais.
00:44:55Après, je ne pense pas rentrer dans les Rolex.
00:44:57Mais si j'arrive à bien jouer en début de saison et de me re-ranquer, peut-être découvrir le Genesis ou d'autres choses comme ça, ce serait exceptionnel.
00:45:06Arnaud, pour finir.
00:45:07Clément, pour t'imposer, en tout cas pour rester sur le Tour européen, qu'est-ce qu'il faut que tu fasses ?
00:45:15Qu'est-ce qu'il faut que tu travailles ? En quoi il faut que tu t'améliores ?
00:45:17Ou est-ce que tu penses que tu as d'ores et déjà le niveau pour rester sur le Tour des années prochaines ?
00:45:23On le rappelle, Pro Golf Tour, Challenge Tour, Tour européen, c'est quand même une ascension assez rapide.
00:45:29Oui, c'est rapide.
00:45:33S'améliorer, je pense qu'on peut toujours s'améliorer.
00:45:35J'ai des points d'amélioration, mais ça, ils n'ont pas changé depuis que j'ai passé pro sur le Pro Golf Tour.
00:45:42J'avais des objectifs d'amélioration dans plusieurs secteurs du jeu, mais sur du long terme.
00:45:48Donc, c'est essayer de les améliorer au fur et à mesure du temps.
00:45:52Après, je pense continuer à faire du clément, tout simplement, et voir où ça mène.
00:45:56Je pense que ça suffit, entre guillemets.
00:45:59Je ne sais pas où est la limite, on verra.
00:46:01Je vais continuer aussi à améliorer ces lignes de travail au fur et à mesure du temps.
00:46:07Et après, je pense que c'est la gestion des émotions.
00:46:11C'est le petit plus qui va m'aider l'année prochaine sur quelles sont mes capacités,
00:46:18qu'est-ce que bien identifier et être clair avec moi-même sur qu'est-ce que je fais bien,
00:46:22qu'est-ce que je fais un peu moins bien, m'appuyer sur mes forces
00:46:25et essayer d'améliorer un peu mes faiblesses.
00:46:28Mais je pense que ça reste la même lignée que je fais.
00:46:33Enfin, je fais la même chose depuis que je suis passé pro.
00:46:35Donc, c'est continuer à bien me connaître, gérer bien mes émotions.
00:46:39Et après, si je continue à faire du clément, je pense que ça devrait suffire.
00:46:44Du moins, j'espère.
00:46:45Écoute, c'est ce qu'on te souhaite, continuer de faire du clément.
00:46:48Juste pour terminer, ça va vite démarrer le Tour européen 2025-2026.
00:46:53Il y a deux tournois en Australie suivis et quasiment en même temps de trois tournois en Afrique.
00:46:59De deux tournois en Afrique du Sud et l'Île Maurice du 18 au 21 décembre.
00:47:03Où est-ce que tu vas lancer ta carrière sur le DP World Tour, Clément ?
00:47:08La décision n'est pas encore prise.
00:47:10C'est vrai que c'est la question Afrique du Sud et l'Île Maurice, j'irai quoi qu'il arrive.
00:47:15C'est la question de l'Australie.
00:47:17Je me suis laissé quelques jours là, un peu pour souffler et breaker un peu tout.
00:47:23Et je dois faire un point avec mon staff en fin de semaine pour savoir la décision Australie ou pas Australie.
00:47:31Ce n'est pas tant physiquement.
00:47:33Physiquement, je me trouve bien, mais c'est vrai que la saison a été éprouvante,
00:47:37notamment nerveusement et émotionnellement.
00:47:39Donc, c'est plutôt être sûr que je suis frais dans ma tête pour, dès le premier trou du tournoi,
00:47:46aller me bagarrer et essayer de faire le plus bas possible.
00:47:49Et c'est être sûr que si j'y vais, je suis dans cet état-là.
00:47:52Donc, je n'ai pas encore pris la décision pour l'Australie.
00:47:55Je ne me lèche qu'à la fin de la semaine pour prendre la décision avec mon staff.
00:47:59Juste pour te dire, on a eu Félix Maury il y a 15 jours.
00:48:03Lui, il était assuré de monter il y a 15 jours et il nous a dit…
00:48:05En tout cas, il y a 15 jours, il était au même niveau que toi.
00:48:08Il hésitait Australie.
00:48:10Oui, c'est vrai que c'est assez personnel.
00:48:14C'est vrai qu'on vient de sortir une grosse saison de Challenge Tour.
00:48:17C'est quand même éprouvant.
00:48:18Il y a moins… parce que là, j'ai un peu regardé le calendrier DP.
00:48:21C'est vrai que sur DP World Tour, il y a quelques semaines de break par-ci, pas là.
00:48:25Il y a des enchaînements de 2-3 semaines après un peu de break.
00:48:29Et c'est vrai qu'à l'inverse, le Challenge, comme on démarre plus tard entre guillemets,
00:48:32il y a pas mal de break au début.
00:48:33Et à partir de mai jusqu'à novembre, je crois que cette année, il n'y avait qu'une semaine off.
00:48:39Et quand c'est la course au point, il faut jouer toutes les semaines.
00:48:42Plus les playoffs en Chine et on a à peine une semaine de break et la finale à Mallorque.
00:48:46Pour un peu que c'était dans mon cas de figure, entre guillemets,
00:48:50où ça te prend beaucoup, beaucoup d'énergie comme semaine.
00:48:53C'est vrai que deux semaines et demie juste de break, ça peut faire un peu short,
00:48:57comme il faut anticiper le voyage, le décalage pour l'Australie.
00:49:00Donc non, honnêtement, je ne sais pas, c'est encore 50-50,
00:49:03parce qu'il y a une part de moi qui a envie de démarrer tout de suite,
00:49:06qui est super excitée.
00:49:08Il y a l'autre aussi qui me dit qu'il faut que je souffle un peu
00:49:11et que je prenne le temps de poser avec mon staff, travailler,
00:49:14revoir un peu le truc, voir mes proches, prendre du temps un peu à la maison aussi,
00:49:18pour bien recharger les batteries.
00:49:20Donc c'est 50-50.
00:49:21Fin de semaine, je prendrai la décision, mais là, je ne l'ai pas encore prise.
00:49:25Et tu prendras la décision avec Karine Mathieu, qu'on salue, qu'on a rencontré,
00:49:29enfin, que Jean-Philippe Rodenburger avait rencontré à Saint-Nord-la-Bretel,
00:49:32justement, quand elle était venue s'occuper de toi pour l'Open de France.
00:49:36Et donc, on lui passe le bonjour à Karine.
00:49:39Félicitations aussi à elle.
00:49:40Derrière un joueur, il y a toujours un staff.
00:49:42Un coach.
00:49:43Ok, merci.
00:49:44On te laisse avec ce dilemme, Clément, et puis on te félicite encore.
00:49:48Merci.
00:49:49Et bonjour à tort.
00:49:50Merci beaucoup.
00:49:51Salut Clément.
00:49:52Ah ben, ça s'en fait.
00:49:53Bonne soirée.
00:49:54Au revoir.
00:49:55Salut Clément.
00:49:56Arnaud, quiz en une seule question.
00:49:59Est-ce que tu peux me citer les 7 Français qui sont passés des PQ2 au PQ3 ?
00:50:05Tu as une seule chance.
00:50:06Non, Julien Ken.
00:50:07Oui.
00:50:08Grégory Bourdie dans les autres.
00:50:10Oui.
00:50:11Non, non, non.
00:50:12Les autres.
00:50:13Mais lui, en plus, je l'ai vu.
00:50:14Il y en a un qui sort d'une blessure à la main.
00:50:17Qui est résident tchèque.
00:50:19Ah oui, oui.
00:50:20Julien Brun, oui.
00:50:21Julien Brun, bien sûr.
00:50:22Un autre qui vient d'Osoir la faire hier, qui a eu des petits soucis de santé aussi,
00:50:25et qui revient.
00:50:27Les autres, je ne vais pas les avoir.
00:50:28Prénom Robin.
00:50:29Ah oui, oui.
00:50:30Robin Roussel, oui.
00:50:31J'ai vu passer en plus le dernier jour.
00:50:32Il a fait un bon dernier tour.
00:50:33Allez, et dernière question, il vient de Saint-Nom-la-Bretèche.
00:50:36Il a un nom composé, un nom de famille composé.
00:50:38C'est aussi gris, bien sûr.
00:50:39Robin aussi.
00:50:40Robin, c'est aussi gris.
00:50:41Il sera accompagné de la petite surprise.
00:50:42Quentin de Boves en pleine progression.
00:50:44Mais nous, pour l'instant, et quand Maxence Giboudo, un jeune qu'il faut surveiller.
00:50:48Qui a eu des résultats sur le Challenge Tour cette année, Maxence.
00:50:52À surveiller Maxence Giboudo, qu'on invitera bientôt sur ce podcast pour faire connaissance avec lui.
00:50:58Et pour l'instant, on ne va pas avoir un jeune de moins de 25 ans.
00:51:00On va avoir l'un des aînés tricolores, un joueur qui a gagné deux fois sur le circuit européen dans les années 2010.
00:51:05Un joueur qu'on apprécie particulièrement et qui donc s'est qualifié pour les PQ3 qui auront lieu vendredi prochain en Espagne.
00:51:13C'est Julien Ken et ça tombe bien, il est au bout du fil.
00:51:16Salut Julien.
00:51:17Bonjour à tous.
00:51:18Julien, il faut qu'on te le dise, c'est toujours un plaisir de t'avoir dans cette émission.
00:51:22On le rappelle, double vainqueur sur le Tour européen.
00:51:26Un jeu de fer, un jeu de fer incroyable, une mentalité au top.
00:51:31Tu es vraiment l'un de nos joueurs favoris.
00:51:33Puis ses soucis au dos, la carte perdue.
00:51:36Tu étais même au-delà de la millième place mondiale.
00:51:40Et avec grand plaisir cette saison, on te revoit d'abord sur le Challenge Tour, puis ensuite performé sur cette deuxième division européenne avec quelques bons top 5.
00:51:50Et là, te voilà à la finale des qualifying schools au PQ3 qui vont démarrer vendredi en Espagne.
00:51:59Comment ça va Julien ?
00:52:01Ça va très bien. Je suis très heureux d'être là.
00:52:04Très heureux d'être là et très heureux d'avoir la chance de récupérer mes droits de jeu à la fin de la finale.
00:52:13Julien, c'est quoi ton état d'esprit là ?
00:52:19C'est du bonus quoi qu'il arrive ou non ?
00:52:23Ou tu n'as rien fait et ça ne te servira à rien si tu ne passes pas le cut ?
00:52:27Alors moi, j'ai déjà assuré une carte pleine sur le Challenge Tour l'année prochaine avec ma cinquantième place final au ranking du Challenge Tour.
00:52:38Et là, pour améliorer ma catégorie, de toute façon, il faut que je fasse top 20 de la finale.
00:52:43Et du coup, ce qui me permettra d'avoir une petite catégorie sur le Tour européen l'année prochaine.
00:52:48L'objectif façon, c'est clairement ça depuis le début de saison, c'est de retrouver des droits de jeu sur le Tour européen.
00:52:54Peu importe le biais, j'ai essayé par le Challenge Tour un peu en commençant la saison au mois de juillet avec les Challenge Tour en France.
00:53:03J'ai fait une bonne saison sur le Challenge Tour, enfin une bonne demi-saison sur le Challenge Tour parce que j'ai dû jouer peut-être 12 tournois je crois.
00:53:09Et bon, j'ai pas réussi à me qualifier par le top 20, mais il me reste encore une cartouche avec la finale.
00:53:16Julien, on t'avait pas vu sur les circuits pendant 5 ans, t'avais perdu ta carte en 2017.
00:53:22Dernière saison quasiment pleine sur le Challenge Tour, c'est 2019.
00:53:26Là, ça va ? Tu n'as plus aucun souci de santé ? T'es à nouveau à 100% un joueur de golf en pleine santé, Julien ?
00:53:35Je m'entraîne tous les jours avec les douleurs d'un homme de 45 ans.
00:53:41Les problèmes que j'avais au dos sont entre guillemets derrière moi maintenant depuis que j'ai fait une arthrodèse il y a deux ans maintenant ou trois ans, je ne sais plus.
00:53:53Ça a mis un an à ce que la convalescence se fasse correctement et là depuis une grosse année et demie, ça va beaucoup mieux.
00:54:03Du coup, Julien, tu as 40 ans dans ta tête, tu as 35 ans, tu te sens jeune et plein d'enthousiasme ?
00:54:11Dans ma tête, je suis plein d'enthousiasme, mais je ne me sens pas très jeune, non.
00:54:16Je ne me sens pas jeune parce qu'aujourd'hui, je joue qu'avec des gamins.
00:54:20Je joue qu'avec des gamins, je fais partie des doyens tous les temps où je joue et je prends entre 20 et 30 mètres par la majorité des joueurs.
00:54:30Je me bats avec mes armes et j'ai toujours la foi, j'ai toujours l'envie d'aller faire des belles places.
00:54:38Julien, depuis les années 2010 sur le DP World Tour, tu n'étais pas déjà dans les plus longs joueurs, dans les plus longs frappeurs.
00:54:46Comment tu gères cette distance en moins par rapport aux jeunes joueurs et sur des parcours qui sont de plus en plus exigeants et souvent de plus en plus longs ?
00:54:58Quel regard tu portes là-dessus ?
00:55:02Je prends un malin plaisir à rendre une meilleure carte de score que les mecs qui mettent 30 mètres toute la journée.
00:55:09Je compose avec mon jeu, avec mes forces et ses faiblesses.
00:55:15Aujourd'hui, j'ai un carry au drive sur une bonne qui doit être autour de 255-260 mètres si tout se passe bien.
00:55:24La majorité des joueurs aujourd'hui carry autour de 280-285.
00:55:30Quand je dis la majorité, c'est un bon 80% je pense.
00:55:34Il reste encore quelques joueurs qui tapent un peu moins fort.
00:55:38Globalement, on ne joue pas du tout les mêmes parcours.
00:55:40J'adapte ma stratégie et j'y vais avec mes forces.
00:55:46J'essaie d'avoir la meilleure attitude possible, d'être malin sur un parcours de golf, de me laisser les distances que j'aime bien sur des parcs 5.
00:55:56Et voilà.
00:55:58Julien, je continue là-dessus d'être cette position d'aîné de joueur qui a gagné, on le rappelle, en Andalousie et l'Open d'Italie dans les années 2014.
00:56:09Ce rôle d'aîné, ce rôle aussi d'affronter une nouvelle génération de golfeurs que parfois on appelle le Robo Golf,
00:56:16qui tape très fort, qui est très analytique sur ses reconnaissances de parcours avec le Aimpoint, tout ça.
00:56:23Pareil, quel regard tu portes sur ce golf qui a quand même pas mal changé en 15 ans ?
00:56:31Tu as pris l'exemple de Aimpoint, j'ai beaucoup de mal avec ça parce que je trouve que ça ralentit le jeu énormément
00:56:39et que les mecs qui marchent sur les lignes de putt à un mètre du trou et tout, je trouve ça un peu ridicule.
00:56:47Après, ça fait un peu vieux crouton de dire ça, mais j'aime pas du tout cette mode de Aimpoint là.
00:56:54Et après, pour ce qui est de la distance et tout, le golf a pris une dimension physique qu'il n'y avait pas il y a encore une dizaine ou une quinzaine d'années.
00:57:03Et le truc, c'est qu'aujourd'hui, les joueurs apprennent à taper fort de plus en plus jeunes.
00:57:10Et en fait, ils arrivent sur les circuits professionnels, ils tapent déjà très très fort.
00:57:16C'est plus une culture en fait, c'est une culture de la distance depuis tout jeune que moi je n'ai pas eu personnellement.
00:57:22Julien, c'est quoi l'avenir ? De toute façon, l'année prochaine, tu joues sur le Challenge Tour ou sur le DP World Tour et tu te projettes encore les années d'après ou alors c'est juste l'année prochaine ?
00:57:38C'est quoi ton futur ?
00:57:40Mon futur, c'est tant que je me sens compétitif, je continuerai à jouer et à essayer de vivre de ma passion parce que j'ai envie de pousser le plus loin possible.
00:57:52J'adore la compétition. C'est pas facile tous les jours parce que j'ai des douleurs au genou de temps en temps, j'ai des douleurs au dos de temps en temps, j'ai des douleurs aux épaules.
00:58:05Mais je me sens encore compétitif et j'essaye de faire les choses intelligemment pour durer le plus longtemps possible et essayer de vivre de ma passion.
00:58:15Julien, il y a une dimension physique qui est assez impactante, qu'il faut noter pour ces PQ3 qui arrivent, ça va se jouer sur 6 tours si ça se passe bien.
00:58:25Donc, cut après 4 tours et encore 2 tours plein de stress pour éventuellement accrocher un des 20 tickets pour le DP World Tour.
00:58:32Est-ce que tu es prêt à envoyer 6 tours de golf ?
00:58:36Après les 4 que tu viens de faire ?
00:58:38Oui, après qu'on sort des PQ2.
00:58:41Je suis prêt et j'attends que ça.
00:58:46Moi, je m'entraîne tous les jours et je fais partie de ceux encore même à 45 ans qui quittent le practice dans les derniers jeux.
00:58:55Donc voilà, ça ne m'a jamais fait peur.
00:58:58Je suis quelqu'un de résilient, de courageux et non, les 6 tours ne me font pas peur.
00:59:04Au contraire, je trouve que c'est un avantage pour moi.
00:59:08Julien, on t'avait eu après ta victoire à l'Omnium de la Riviera, je crois, au mois d'avril.
00:59:15Tu nous disais que tu picorais un peu à droite à gauche pour ton swing.
00:59:19Tu en es où de ton staff, de ton encadrement, de ta façon de travailler ?
00:59:23J'ai deux personnes qui m'aident pas mal, c'est Patrick Talon et Mathieu Varnov, que je consulte quasiment quotidiennement.
00:59:38Après, le swing ne bouge pas trop.
00:59:42J'ai toujours les mêmes défauts avec un gros changement de plan en retour et je lutte contre ça depuis toujours.
00:59:48Avec les problèmes physiques, c'est un peu pire qu'avant.
00:59:54Donc j'essaye de garder ça dans une limite raisonnable.
00:59:57Mais je pense que je ne vais pas arriver à changer mon swing aujourd'hui.
01:00:01Les PQ3 à cet endroit-là, tu les as déjà joués, Julien ?
01:00:06À Tarragon.
01:00:07Ou tu découvres ?
01:00:08Je les ai joués en 2019, oui.
01:00:11En faisant ma valise hier, je suis allé chercher mes vieux cadres de parcours et j'ai trouvé ça en 2019.
01:00:17Donc je les ai joués en 2019, oui.
01:00:20Et alors, tu es à l'aise sur les parcours proposés ?
01:00:24Alors, j'avais un mauvais souvenir.
01:00:27Là, j'ai fait la première roco aujourd'hui et j'aime bien.
01:00:31Le parcours, il y a deux parcours.
01:00:34Il y a un parcours très plat, assez long avec des grands greens et des fairways assez larges
01:00:42qui ne va pas forcément me correspondre le plus.
01:00:44C'est celui où on joue quatre tours.
01:00:46Après, il y en a un autre qui est un peu plus dans les pins où c'est un peu plus serré, je pense.
01:00:53Celui-là va mieux convenir à mon jeu, je pense.
01:00:56Mais bon, après, j'aime bien.
01:00:58Honnêtement, j'aime bien.
01:00:59J'aime bien les greens.
01:01:01Je me sens à l'aise sur ces greens.
01:01:04Donc ça, c'est le point le plus positif.
01:01:06Julien en parlait il y a quelques instants avec Clément Charmasson
01:01:09qui lui est sorti de la finale du challenge tour pour se qualifier une extremis à une place près.
01:01:15Tu as déjà vécu les PQ et notamment cette finale sur six tours qui est physiquement demande,
01:01:22mais qui également, mentalement, c'est une vraie torture.
01:01:26On appelle ça une torture mentale aussi.
01:01:27Oui, c'est un western.
01:01:28Un western.
01:01:29C'est une ambiance incroyable.
01:01:30Pareil, est-ce que tu peux nous faire rentrer ?
01:01:32Ça n'a pas encore démarré là, mais tu l'as déjà vécu.
01:01:34Est-ce que tu peux faire rentrer dans cette ambiance si spécifique de la finale des cartes
01:01:38où on sent, ça sent, désolé, ça sent la sueur, ça sent le stress ?
01:01:42Ça sent le stress, ça sent tout.
01:01:45C'est une semaine compliquée, nerveusement, parce qu'il y a beaucoup de joueurs qui arrivent ici
01:01:51en ayant perdu leur droit de jeu sur le tour européen,
01:01:54donc qui espèrent se raccrocher aux branches et retrouver une catégorie l'année d'après.
01:02:00Moi, j'ai l'avantage de mon expérience.
01:02:03J'ai l'avantage aussi où je suis parti en début de saison avec rien du tout.
01:02:07J'étais aux cartes françaises.
01:02:09J'ai assuré des droits de jeu déjà pour le challenge tour l'année prochaine.
01:02:12Donc, j'arrive dans un état d'esprit où j'ai clairement envie d'accrocher ce top 20.
01:02:17Mais bon, quelque part, il y a deux ans, quand j'étais sur mon lit d'hôpital
01:02:23à me faire souder les vertèbres, j'aurais signé pour être là où je suis aujourd'hui.
01:02:27Donc, je suis heureux aussi de ça et j'essaye de profiter un maximum de ça.
01:02:32Tu es en mode…
01:02:33C'est plus…
01:02:34On en revient…
01:02:35J'en reviens à la question physique.
01:02:37Mais physiquement, la plupart des joueurs qui sont ici,
01:02:39ils ont l'habitude de jouer et de s'entraîner tous les jours.
01:02:41Donc, ce n'est pas tellement physique.
01:02:43C'est surtout nerveusement que c'est épuisant, en fait.
01:02:46Parce que chaque coup compte.
01:02:48Les points sont chers et à la fin, il n'y a que 20 places.
01:02:51Donc, ça ne fait pas beaucoup.
01:02:53Si tu dois comparer…
01:02:55Je me souviens notamment de ta victoire en Italie
01:02:58avec ses deux coups de fer au drapeau et des potes pleins de nerfs pour l'emporter.
01:03:02Si tu dois comparer le stress de jouer la gagne sur le Tour européen
01:03:06et de se sortir des PQ3, comment tu comparerais ces deux stress,
01:03:12ces deux épreuves bien à part ?
01:03:15C'est kiff-kiff.
01:03:17De toute façon, moi, tous les tournois, personnellement,
01:03:21je me mets une pression de dingue.
01:03:23Donc, j'ai la même pression peu importe les semaines.
01:03:27Après, j'ai envie de dire…
01:03:31Les PQ3, c'est la façon dont on les aborde et complètement différente.
01:03:35Si on arrive avec déjà des droits de jeu assurés pour l'année d'après
01:03:40et où on se dit que c'est du bonus,
01:03:43on arrivera peut-être un peu plus facilement à jouer avec un peu moins de tension.
01:03:48Mais il y a énormément de stress parce qu'il y a une ambiance où on sent bien
01:03:55que tous les joueurs sont là pour trouver un job l'année d'après.
01:04:00Il y en a beaucoup qui vont perdre leur job à la fin de la semaine
01:04:03et qui vont peut-être même arrêter à mettre fin à leur carrière.
01:04:09J'ai eu la chance d'y aller il y a une vingtaine d'années.
01:04:13Les deux derniers jours et notamment le dernier jour,
01:04:15c'est vraiment le fameux « on entend une mouche voler », c'est ça.
01:04:18On a l'impression que tout le monde retient son souffle partout.
01:04:21C'est hallucinant comme ambiance.
01:04:23Julien ?
01:04:24Oui, c'est très pesant.
01:04:27C'est très pesant.
01:04:28Et c'est là où l'expérience de toute ma carrière fera peut-être la différence à la fin.
01:04:35Moi, je vais essayer de faire les choses le plus calmement possible,
01:04:38le plus sereinement possible et faire des choses simples
01:04:42et accepter les mauvais passages, les mauvais tours, les mauvais coups.
01:04:46En tout cas, on te sent calme et serein, Julien, pour cette épreuve qui arrive.
01:04:53On sent que toute ton expérience va peser face aux jeunes loups européens
01:04:57et pas que, tu l'as très bien dit.
01:04:59On te souhaite, on croise les doigts pour toi.
01:05:02C'est déjà super de t'avoir vu jouer la gang très récemment en Écosse sur le Challenge Tour,
01:05:08maintenant de voir à 6 tours, de remonter sur le DP World Tour.
01:05:10Comme l'avait fait ton ami JB Gonnet il y a quelques années dans un autre cas de figure.
01:05:16Mais vraiment, on te souhaite de remonter, Julien, très vite.
01:05:20C'est gentil, je vais tout faire pour.
01:05:23On espère t'avoir la semaine prochaine au même endroit,
01:05:26quasiment à la LME, enfin un jour après, avec le sésame en poche.
01:05:31Inchallah.
01:05:33Allez, si c'est Dieu du golf, le veut le bien.
01:05:36Le veut le bien.
01:05:38Merci Julien.
01:05:39Merci Julien, bonne chance.
01:05:41Bonne soirée.
01:05:43Arnaud, ça fait plaisir de voir Julien.
01:05:46On aime bien les joueurs français en général, mais on a toujours des petits…
01:05:50Encore une fois, les gens qui ont été blessés, quelque part c'est injuste.
01:05:54Perdre sa carte, parce qu'on a perdu sa carte pour plein de raisons,
01:05:57mais vraiment la blessure, on le sait que ça fait partie de la vie du sportif de niveau,
01:06:00mais que l'absence de blessure peut changer une carrière.
01:06:02Enfin, une blessure peut la changer, mais si on n'est jamais blessé, c'est quand même plus facile.
01:06:07Là, vraiment, ça fait cinq ans qu'il ne jouait plus.
01:06:09Quand on a vu ressurgir son nom sur les leaderboards, déjà dans les tournois français cette année,
01:06:14ça a fait plaisir.
01:06:16On a commencé à le suivre et là, de voir qu'il est encore, qu'il est à six tours de remonter tout en haut du tour européen.
01:06:22Ouais, ça fait plaisir. Et puis encore une fois, il est sympa, il parle bien.
01:06:25Donc ouais, ça fait très plaisir.
01:06:26C'est intéressant Julien Kien.
01:06:27Ouais, je suis content parce que j'ai enfin trouvé un joueur qui est d'accord avec moi sur M-Point.
01:06:32Je trouve qu'aller cochonner les lignes, les futures lignes de putt de ton partenaire en faisant M-Point.
01:06:37M-Point, pourquoi pas pour ceux qui veulent, mais le M-Point à un mètre, un mètre du trou.
01:06:41Et puis surtout que le pire, c'est quand le mec rate quoi.
01:06:44Enfin, tout ça pour ça, mais rate-le tout de suite ton putt quoi.
01:06:48Enfin, prendre deux minutes pour rater un putt d'un mètre.
01:06:50Moi, je...
01:06:52De toute façon, aller faire M-Point à un mètre, c'est ridicule.
01:06:54De toute façon, ça c'est certain.
01:06:55On devrait l'interdire, tiens, on devrait mesurer en dessous de mettre interdit.
01:06:58Une méthode de putting basée sur la pression des pieds.
01:07:01On sert aussi des doigts pour, pas pour viser, mais pour évaluer la pente.
01:07:05On en est longtemps parlé avec Robin Koch dans cette émission la semaine dernière.
01:07:10Mais voilà, on ne va pas s'égarer plus que ça, mais c'est un sujet où on pourrait faire une heure là-dessus.
01:07:13Il faudra faire une émission là-dessus.
01:07:15Donc Arnaud, je te propose qu'on se laisse ici pour cette semaine, qu'on se dise au revoir.
01:07:19Oui, salut.
01:07:21Oui, c'était encore très sympa.
01:07:22Merci aux joueurs français et à Mathieu Santerre pour leur temps.
01:07:25Merci à Éric Ponce à la réalisation.
01:07:28Et on se retrouve dans Swing la semaine prochaine, le podcast de l'équipe et Journal du Golfe TV.
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