Le Corbillard de Jules est un film 1982

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00:00:00C'est parti !

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00:57:46Enfoirés, demain à 11h, tu m'apportes le bloc.

00:57:48T'as compris ?

00:57:50Et je t'en vais neuf avec, je veux tout.

00:57:51Maintenant, tire-toi, je t'ai assez vu.

00:57:53Et n'oublie pas demain à 11h.

00:57:54Mais comment veux-tu que je fasse le pognon ? Je ne l'ai pas.

00:57:57Démerde-toi. J'ai dit 11h.

00:57:59Si tu oublies, je ne t'oublierai pas.

00:58:00Passe-toi par la cour. Tiens plus droit par là.

00:58:03Monsieur Rébourdoir vient d'arriver.

00:58:05Oh, ce con.

00:58:07Il manquait plus que lui.

00:58:12Salut, Gaston.

00:58:13J'ai appris la nouvelle merde.

00:58:14C'est une drôle de tuile, hein ?

00:58:17Tu ne méritais pas ça.

00:58:19Ben oui.

00:58:21C'est un coup dur, hein ?

00:58:23Tiens, je te présente les copains de Jules.

00:58:26Salut, les gars.

00:58:27C'est eux qui me l'ont amené des lignes allemandes.

00:58:30Ils m'escortent jusqu'à Alençon pour l'enterrement.

00:58:33Et je suppose que tu veux les récompenser un peu ?

00:58:37Ben oui, j'étais venu pour ça aussi.

00:58:40Tu prépares la table 3, Bado ?

00:58:42Mais c'est réservé, la 3.

00:58:44Eh ben, justement, c'est réservé aux amis.

00:58:48Passe devant, Gaston, tu connais le chemin.

00:58:57Voilà.

00:58:57Depuis 4 années, j'avais jamais vu autant de nourriture rassemblée.

00:59:15D'un seul coup, j'étais dans la caverne d'Ali Baba du marché noir.

00:59:19Les oranges, les bananes, les dates, les ananas.

00:59:21Depuis 1940, j'en avais perdu le goût.

00:59:32Tous ces gens qui n'avaient jamais connu de privation, ça vous donnait à réfléchir.

00:59:37On se battait donc pour ça, dans les trous le long de la Moselle.

00:59:41Pour tous ces repus du marché noir, tous bourrés de fric à craquer.

00:59:44Ah, j'en avais entendu parler, ça, bien sûr.

00:59:46Mais les voir, là, comme ça, réunis, c'était extraordinaire.

00:59:51Le père de Jules devait ravitailler tout ce joli monde en biftec, romsstec, gigot de toutes sortes.

00:59:57Et parmi tous ces types, combien avaient joué le double, le triple ou le quadruple jeu

01:00:02entre les Allemands, le maréchal Pétain et la Résistance ?

01:00:06Certains avaient peut-être même été compromis avec la Gestapo.

01:00:10Nous étions là à nous empiffrer,

01:00:12tandis que la guerre faisait partout rage en Europe.

01:00:14L'Italie, c'est une formage qui s'appelle la gongorzola.

01:00:18C'est un peu comme l'Europe forte.

01:00:21Mais ça pique plus.

01:00:23Mais à quoi bon ?

01:00:25Ça aurait servi à quoi que je me prive ?

01:00:28Alors, je profitais de l'aubaine.

01:00:30Non, c'est pas mal, c'est pas mal.

01:00:32Comment ?

01:00:33C'est là, c'est pas mal en plus.

01:00:34C'est là, c'est pas mal.

01:00:41Aldo, à son habitude, avait d'autres préoccupations.

01:00:48Fou le roi.

01:00:50Fou l'osasse.

01:01:01Messieurs, je vous ai donné une heure pour vous refaire.

01:01:03Je ne peux pas continuer les prolongations plus longtemps.

01:01:06Vous m'excusez.

01:01:12Et dis-moi, Lucien,

01:01:13pour l'essence avec les Américaines, ça marche toujours ?

01:01:15Bien sûr.

01:01:16Seulement, je ne peux pas garantir que ce sera au même prix.

01:01:19Ces fumiers-là deviennent de plus en plus exigeants.

01:01:22Je vais te dire, il n'y a plus de moralité.

01:01:24Même dans l'armée américaine.

01:01:25Attention !

01:01:29Je vois que ta gâte était petit soldat, Gaston.

01:01:44Ah ben, il est, il le mérite, hein ?

01:01:47Ah oui, ça c'est...

01:01:48Ils auraient amené Juju des lignes allemandes ?

01:01:50Ah, t'en aurais peut-être pourfait autant, toi ?

01:01:52Ah, sûrement pas.

01:01:54Alors, Madot, porte-nous du champagne.

01:01:56Ah, là, c'est ma tournée, hein ?

01:01:57Non, non, c'est pour moi.

01:01:58Non, d'abord, t'es chez moi ici,

01:02:00et puis ça me fait plaisir d'offrir un boire à l'héron.

01:02:02Oui ?

01:02:04À santé, Général Le Gaulle !

01:02:06Ah, là, Gaston, tu te dépasses, chapeau.

01:02:10Prozit, Harry Bourdois.

01:02:13Prozit !

01:02:14Prozit.

01:02:16Qu'est-ce que ça voulait dire, toi ?

01:02:19J'ai dit, prozit, Harry Bourdois.

01:02:22Eh ben, tu dis rien, Arsène, tu t'écrases,

01:02:24et comme ça, tout le monde sera content, tu vas voir.

01:02:27Bah, te fâche pas, Lucien, quoi, je disais ça,

01:02:29histoire de rigoler un peu.

01:02:30Eh ben, si tu veux rigoler, t'achètes l'almanac, vers moi.

01:02:33Eh bien, alors, Arsène, t'en as pas croqué avec les Allemands, toi ?

01:02:35Dis, hein ?

01:02:37Bien sûr qu'il en a croqué, il y a plein dedans.

01:02:39Il a même repassé l'aubeur fureur diétrice de Trois-Briques.

01:02:42Pauvre, Arsène.

01:02:42Et alors ?

01:02:44Ça te ferait s'appeler un acte de résistance,

01:02:45si on avait un peu de bon sens.

01:02:47Ben, voyons.

01:02:48Et un fils mort au champ d'honneur ?

01:02:50C'est pas de la résistance, ça ?

01:02:52Qu'est-ce que c'est, alors ?

01:02:54Hein ?

01:02:55Mon pauvre Juju.

01:02:56C'est un pot de prix, hein, fils mort au champ d'honneur ?

01:03:00Bois un coup, Gaston, la vie continue.

01:03:02Ouais.

01:03:04Eh, ta santé, là.

01:03:06Pas prosite !

01:03:09Eh, tiens, et tiens, on est entre Français, là.

01:03:12Entre bons Français.

01:03:16Et les gigots, ça l'est, les gigots ?

01:03:18Tu les as bien tous reçus ?

01:03:19Sans problème.

01:03:21Tout le monde était content.

01:03:22D'ailleurs...

01:03:25Eh, je compte pas...

01:03:27La confiance raye, entre nous.

01:03:42Mon Dieu, la Sainte Vierge !

01:03:45La sœur, où c'est qu'on couche ?

01:03:50Ne faites pas tant de bruit.

01:03:52Je vais vous conduire.

01:03:53Eh, oh, les gars !

01:03:55La sœur, il va nous dire où c'est qu'on vous pille.

01:03:59Vous avez envoyé les enfants.

01:04:01Ouais, d'accord.

01:04:04Oh, oh, oh, oh, oh !

01:04:06Chut !

01:04:07Oh, oh, oh !

01:04:10Oh, oh, oh !

01:04:11Oh, oh, oh, oh !

01:04:12Oh, oh, oh, oh !

01:04:13Oh, oh, oh, oh, oh !

01:04:14Tenez, ma sœur, c'est pour vos petites filles.

01:04:23Il n'y en a pas pour toutes, mais je ne pouvais pas faire plus.

01:04:28Merci pour elle.

01:04:31Attends, Alfonso, on va aller faire une petite prière pour Jules.

01:04:35Eh, eh, venez là !

01:04:37On va dire, je vous salue, Marie.

01:04:41Deux avais.

01:04:43Le tien et le maire.

01:04:44Et comme on voit double, ça fera quatre.

01:04:48Il va être content, Jules, parce qu'il est sûrement déjà au ciel.

01:04:52Mais quatre, quatre, je vous salue, Marie, ça fait toujours plaisir à mordre.

01:04:57Vous n'avez pas honte.

01:05:06Ma sœur, ma mère, il ne faut pas lui en vouloir.

01:05:11C'est un héros.

01:05:12Elle revient du front.

01:05:13Elle est allée chercher Jules dans les lignes allemandes.

01:05:15Elle mérite un peu d'indulgence.

01:05:19Ma mère.

01:05:20Monsieur, vous n'avez même pas le respect de votre fils mort.

01:05:27Allez-vous coucher.

01:05:28Vous n'êtes pas en état de rester dans cette chapelle.

01:05:30Moi, ça n'est pas en état, mais je tiens la bouteille, moi.

01:05:33Je suis encore que ça peut-être de prier, hein.

01:05:37Non, non, je veux aller tout seul.

01:05:39Tout seul, bois de mon petit juge.

01:05:42Mon petit juge.

01:05:47Notre Père, qui êtes aux cieux.

01:05:50Dieu, Jésus, le fruit de vos entrées, soit sanctifié.

01:05:59Donnez-nous aujourd'hui nos offenses de chaque jour.

01:06:05Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour.

01:06:09Pardonnez-nous nos offenses.

01:06:10Nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

01:06:15Ne nous laissez pas succomber à la tentation,

01:06:18mais délivrez-nous du mal.

01:06:19Avez-vous du mal, soit-il.

01:06:36Inimaginable.

01:06:37Dans la chapelle,

01:06:40devant le corps de votre fils,

01:06:42et la statue de la Sainte Vierge dans la cour que vous avez brisée,

01:06:45vous vous rendez compte, monsieur Réboudoir.

01:06:49Vous pouvez vous asseoir.

01:06:53Tout péché miséricorde, ma mère.

01:06:56On a été invités à boire.

01:06:58Je me suis un peu laissé aller avec ces petits soldats.

01:07:01Vous savez, j'ai pas tellement l'habitude, moi.

01:07:04Je pense à toutes mes petites pensionnaires que vous avez réveillées,

01:07:06qui ont tout entendu.

01:07:10Malheur à celui...

01:07:11Parti, le scandale arrive.

01:07:12Bah oui.

01:07:14Ouais, je sais bien, ma mère.

01:07:16Mais vous savez, moi je suis prêt à réparer.

01:07:21Tenez.

01:07:21Ça, c'est...

01:07:24Pour vos bonnes oeuvres.

01:07:27Puis, déjà, hier soir, j'ai demandé à mes amis

01:07:29de vous envoyer du ravitaillement

01:07:31pour les enfants.

01:07:33Vous n'aurez pas à payer, bien sûr.

01:07:36En attendant...

01:07:37Tenez.

01:07:40Ça, c'était...

01:07:42nos provisions

01:07:43pour la route.

01:07:46Ça, c'est...

01:07:50Je me les laisse.

01:07:54Monsieur Réboudoir,

01:07:57il vous sera beaucoup pardonné

01:07:58parce que vous êtes généreux.

01:08:02Oh, j'irai quand même me confesser.

01:08:03C'est plus prudent.

01:08:07C'est plus prudent.

01:08:26...

01:08:26Tout le monde s'en avoir un peu marre.

01:08:35Moi, je voudrais bien qu'on arrive à Alençon.

01:08:37Eh, les gars, regardez ça.

01:08:43C'est pas plus bon qu'un cocher de soleil à Capri ?

01:08:45Il y a le paquet, hein ?

01:08:47Ah oui.

01:08:48Alphonse, des occasions pareilles, ça se présente pas tous les jours, hein ?

01:08:52C'est pas à nous.

01:08:54Eh bien, maintenant, c'est à nous.

01:08:56T'es fou, c'est du vol, ni plus ni moins.

01:08:58Et lui, c'est pas un bouleur ?

01:09:00Un salaud qui l'a trafiqué avec les Allemands ?

01:09:02Mais il va l'apercevoir tout de suite et...

01:09:04Il va gueuler, hein ?

01:09:05Ne t'inquiète pas, si il raltre, je sais de quoi les calmer.

01:09:07Non, non, non, moi, je marche pas, rien à faire, je suis pas d'accord, hein ?

01:09:10T'es obligé, hein ? Tu vas pas me balancer, hein, Jean-Paul ?

01:09:13Mais il est dingue, Alphonse dit quelque chose, on va voir les pires emmerdements.

01:09:18Ah, allez, non.

01:09:19Ça fait du bien quand ça dégage, hein ?

01:09:21Allez, en route pour la dernière étape.

01:09:24Alors, c'est bon, Alençon ?

01:09:25Ah, ça, pour une belle ville, c'est une belle ville.

01:09:27Et les femmes ?

01:09:28Elles sont belles, hein ?

01:09:29Oh, ben, y a tout, hein ?

01:09:31Y en a des belles, y en a des moches, c'est comme partout.

01:09:33Y a même quelques jolies putains.

01:09:35Ah, les putes, vous savez, il y a partout, hein.

01:09:38Les jours des jugements derniers, ils racoleront les angels.

01:09:41Allez, on y va ?

01:09:42Allez, on y va !

01:09:44T'es marrant, on y va.

01:09:46On y va !

01:09:49Eh, les gars, on partage tout de suite ?

01:09:51Mais t'es fou, quoi, arrange ça vite, hein !

01:09:53Non, moi, je partage rien, je suis pas complice, j'ai rien vu, j'ai rien entendu.

01:09:56T'as peur, moi ?

01:09:57Je suis pas un voleur, c'est tout.

01:09:58Ah, juste.

01:09:59Je suis pas un voleur, j'ai rien vu, j'ai rien vu.

01:10:29J'ai rien vu, j'ai rien vu.

01:10:42Alors, sois courageuse, Marguerite, Marguerite.

01:11:10On était tout de même arrivés, mais ça n'en était pas plus lié pour ça.

01:11:15Je ne connaissais pas assez Jules pour partager la peine de la famille.

01:11:18Et puis, j'étais tout de même inquiet à cause du portefeuille de Gaston Ribourdoir.

01:11:27Et puis, j'ai un peu honte de l'avouer, mais je regardais Thérèse et je la trouvais jolie malgré ses larmes.

01:11:40Assieds-toi, Thérèse.

01:11:54Je ne voulais pas y croire.

01:11:56Moi non plus, je ne voulais pas y croire quand j'ai entendu l'explosion.

01:11:58C'est moi qui l'ai recueilli dans mes bras.

01:12:05Alors ça, c'est une journée, on ne l'oubliera pas.

01:12:07Le commandant Robert nous avait dit, en avant.

01:12:09Alors tous les trois, on est sortis de la tranchée.

01:12:11Et en face, les Boches, ils tiraient, ils tiraient.

01:12:13Et Jules, il partait en premier toujours.

01:12:15Il était courageux.

01:12:16Et alors Aldo, il a lui cri, couche-toi, Jules, couche-toi.

01:12:19Et bien, il s'est couché parce qu'il avait reçu une balle en plein cœur.

01:12:21Deux balles.

01:12:23Et moi, à travers toutes les balles, j'ai été le chercher.

01:12:26Arrête, Alphonse, il ne faut pas passer.

01:12:27Je l'ai recueilli dans mes bras.

01:12:28Arrête, Arrête, Alphonse.

01:12:31L'électricité s'arrête au cinquième étage.

01:12:33Vous serez bien quand même.

01:12:34Vous devez être fatigué ?

01:12:36Un peu, oui.

01:12:37Le voyage a été long et puis en campagne, il ne fait pas très chaud.

01:12:40Il n'y a pas de chauffage.

01:12:42Alors, si vous voulez découvrir.

01:12:44Oh, ça ira bien comme ça, vous n'en faites pas.

01:12:47L'eau est sur le paillet.

01:12:49Le WC aussi, je suppose.

01:12:50À gauche, au fond.

01:12:52Merci.

01:12:56J'aurais mieux aimé faire votre connaissance en d'autres circonstances.

01:13:00Bien sûr.

01:13:02Quand la guerre sera finie, je reviendrai à Alençon.

01:13:08Vous avez de la famille par ici ?

01:13:10Non, mais je reviendrai pour voir Jean-Paul.

01:13:13Ou pour vous voir vous.

01:13:17Je vous parlerai de votre frère.

01:13:20Pour repartir à la guerre ?

01:13:23Oui, pour venger Jules.

01:13:27Ça ne fait pas revenir ?

01:13:28Bien sûr, non.

01:13:31De toute façon, il faut que je rejoigne mes copains.

01:13:36Bonne nuit.

01:13:36Attendez, je vous éclairerai jusqu'à l'escalier.

01:13:51Bonne nuit quand même, Thérèse.

01:13:53Quand vous seriez à la guerre,

01:13:56il y a des gens que Paul ne fera pas où faire-t-il.

01:13:59Ça serait trop bête.

01:13:59Non, non.

01:14:03Ça va bientôt être fini.

01:14:16Ça marche bien, dis-donc, pour toi, hein ?

01:14:18Si on veut.

01:14:19N'hésitez pas.

01:14:24Mangez ce que vous voulez.

01:14:26Merci, Alain.

01:14:28Laisse-nous, Marguerite.

01:14:30Il est temps d'aller te préparer.

01:14:37Bonjour, monsieur les bordeaux.

01:14:38Bonjour.

01:14:45Dites-donc, je ne retrouve plus mon portefeuille.

01:14:47Vous ne l'avez pas vu par hasard.

01:14:50Si on l'aurait vu, on vous l'aurait dit.

01:14:53Toi, Alphonse, tu n'as rien vu, toi ?

01:14:55Ah, non, non.

01:14:57Il n'est pas dans le camion ?

01:14:58J'ai regardé, vous pensez bien.

01:15:00C'est surtout bête pour vos papiers, je suppose.

01:15:04Pour vos cartes d'alimentation.

01:15:05Ben oui, mais j'avais aussi de l'argent

01:15:09que je devais remettre au comité d'épuration.

01:15:13Pour le bonheur, bonheur, voilà.

01:15:18Et Jean-Paul ?

01:15:19Et voilà, Jean-Paul ?

01:15:20Ben, vous savez bien, il est allé dormir chez ses parents.

01:15:24Il ne tardera pas, hein.

01:15:31Tiens, papa.

01:15:33Ils ont passé l'article de M. Larousse.

01:15:35Ah.

01:15:38Eh ben, ça.

01:15:40Ça, il y en a quelques-uns qui savent accouler le bec.

01:15:43C'est le Duclos des partis communistes ?

01:15:45Oui, le Duclos, oui.

01:15:47Il est même du comité central, ça, c'est un vrai patriote.

01:15:50Ah.

01:15:50Et vous aussi, vous êtes communiste ?

01:15:53Ben non, je suis seulement sympathisant.

01:15:56Mais c'est grâce à l'intervention du commandant régional des FTP,

01:15:59qui est un ami, que Duclos sera là.

01:16:00Dans votre salon, il faudrait mettre la portée de Staline,

01:16:05à côté des crucifix.

01:16:06Qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux ?

01:16:14C'est de la teinture à ma mère, elle ne voulait pas que je reste en blanc.

01:16:17Eh, eh, Aldo, où il est ?

01:16:18Ah, je ne sais pas.

01:16:19Comment ça, tu ne sais pas où il est ?

01:16:21Il s'est barré avec le fric ?

01:16:22Je ne sais pas, je ne sais rien.

01:16:24Le vieux, il a râlé tout à l'heure.

01:16:25Après ça, Aldo est parti.

01:16:27Je crois qu'il était dans la chambre.

01:16:28Eh, je ne suis pas sa nourrice, hein.

01:16:29Alors, comme ça, c'est nous qui allons avoir tous les emmerdements, hein.

01:16:54Présenté !

01:16:55Hop !

01:17:24Hop !

01:17:25Maintenant, avec Jean-Paul et Aldo,

01:17:54il ne nous restait plus qu'à repartir à la guerre.

01:17:57Et qui sait ?

01:17:59Avec un peu de chance,

01:18:01je reviendrai peut-être voir Thérèse.

01:18:02Sous-titrage Société Radio-Canada

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