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Avec Tom Benoît, essayiste, entrepreneur et directeur de la rédaction de Géostratégie magazine

Retrouvez La France dans tous ses états du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
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##LE_FACE_A_FACE-2025-11-05##

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News
Transcription
00:00Bonjour Tom Benoît.
00:02Bonjour Péricault Légas.
00:04Vous êtes merci d'être avec nous.
00:07La France fout-elle son pognon par la fenêtre ?
00:10Est-ce que nos gouvernants sont de piètres économistes ?
00:14Est-ce que les finances publiques sont gérées par des gens qui ne sont pas compétents ?
00:18J'allais dire des branquignoles.
00:19Vos mots sont quelquefois sévères.
00:21Vous êtes devenu la coqueluche des médias.
00:24Vous êtes un peu insupportable parce que vous avez réponse à tout.
00:26Vous avez des idées nouvelles surtout.
00:28Vous avez une voix de stentor, vous imposez sur les plateaux.
00:31Et puis vous bousculez quand même le landerneau avec des théories nouvelles,
00:35des idées novatrices, courageuses, audacieuses, quelquefois un peu téméraires.
00:38On va essayer d'y voir un petit peu plus clair parce qu'on est en train de discuter
00:42aujourd'hui à l'Assemblée nationale, au Parlement du budget.
00:45Les Français n'y comprennent pas grand-chose.
00:46On sait qu'il y a 3300 milliards de dettes,
00:49que le remboursement de la dette engendre des déficits publics gigantesques.
00:55La France est une grande puissance économique.
00:57Elle le reste encore même si elle n'est pas ce qu'elle a été.
01:00On se dit est-ce qu'il y aurait moyen de mieux gérer cet argent
01:03si on avait tout simplement un comptable, un épicier qui dirait
01:06voilà il y a la charge, il y a les produits.
01:09Tu ne peux pas dépenser ce que disait Marcel Dassault à son petit-fils Olivier.
01:12Tu ne peux pas dépenser puisque tu ne gagnes.
01:14Est-ce qu'aujourd'hui la France ait géré les finances publiques de ce pays
01:19malgré qu'on ait des économistes remarquables, des experts, des énarques ?
01:23Est-ce que c'est géré en dépit du bon sens ?
01:25Alors oui c'est géré en dépit du bon sens.
01:27Je vous remercie Péricault-Legas pour cette entrée en matière élogieuse si je puis dire.
01:33Des économistes remarquables, il n'y en a pas tant que ça très sincèrement
01:36à ce que je pourrais qualifier comme étant les postes clés
01:39qui sont les postes qui permettent de mettre en application des politiques.
01:43Et ces postes-là sont même parfois bien plus profonds.
01:48Je crois que c'est le cas de le dire que le simple fauteuil du ministère des Finances
01:52c'est Bruno Le Maire il y a quelques heures, quelques jours avec François Langlais
01:56qui déclarait que lui-même lorsqu'il prévoyait des dépenses
02:00et Dieu sait, je dis ça tout à fait pieusement
02:03mais chacun sait que je n'ai pas une admiration sans borne
02:05pour la politique qui a été menée par M. Le Maire
02:07mais ce que dit Bruno Le Maire c'est même lorsque je prévois des dépenses
02:12le Premier ministre, en l'occurrence Elisabeth Borne à l'époque
02:16prévoit d'augmenter le nombre, la dotation de fonctionnaires
02:19et là vous avez un milliard, deux milliards de dépenses publiques supplémentaires.
02:26Donc il y a deux problématiques.
02:28Il y a cette problématique qui est interne
02:30qui est que personne ne veut faire d'économie.
02:33Ça c'est au niveau national.
02:34Donc ça veut dire que les collectivités veulent les impôts sur les productions
02:38pour financer.
02:40Quand on parle des collectivités d'ailleurs
02:41on est très éloigné du concept de territorialité, de Deleuze
02:47c'est beaucoup plus de la bureaucratie, ce sont des grands bureaux
02:50ce qu'on appelle les régions, les métropoles, les départements
02:53qui sont devenus...
02:55Le millefeuille, le millefeuille administratif français.
02:58Le millefeuille administratif
03:00et de l'autre côté on a une Union Européenne également
03:02qui s'impose de plus en plus finalement
03:04comme un architecte
03:07à la fois sauveur, nécessaire, évident, obligatoire
03:12et un petit peu volontaire
03:13parce que cette Europe c'est une construction avant tout
03:16où il faut quand même...
03:17C'est pas...
03:18Je veux dire, je dévoile rien
03:20c'est une ambition qui date des années 80
03:23parfois même partagée par des personnes
03:25que je croise régulièrement
03:27dans Paris ou ailleurs
03:28et qui sont tout à fait bien intentionnées
03:31tout à fait sympathiques dans leurs intentions initiales
03:34mais ce que je vois c'est qu'on a d'un côté une France
03:36qui est ingouvernable au niveau national
03:38pour les raisons que j'évoquais
03:39et de l'autre côté une Europe qui par nature
03:41devrait être plus capitaliste
03:44elle l'est pas à mon sens
03:46elle est devenue libérale
03:47mais devrait l'être
03:47et s'impose de plus en plus finalement
03:49comme ce sauveur nécessaire
03:51qui va mettre sous son cocon
03:52la France, les déficits publics
03:54la situation publique
03:55qui va y matriculer des entreprises
03:57qui va fiscaliser les entreprises également
04:00à échelle européenne
04:01parce que c'est pas possible
04:02Péricole et Gasse
04:03on peut pas avoir des impôts qui...
04:06Aujourd'hui si vous me faites un don
04:08On est très fiers de payer des impôts pour la République
04:11On est très fiers de payer des impôts pour la République
04:14mais on arrive à des taux
04:16je veux dire là où
04:16vous me...
04:18mettons que vous preniez la décision généreuse
04:21de me donner 100 000 euros
04:22de particulier à particulier
04:23sur mon compte personnel
04:24vous me versez 100 000 euros
04:25Un virement
04:26Je vous fais un virement de 100 000 euros
04:27Un virement absolument
04:28Je vais être fiscalisé à 66%
04:31Parce qu'on n'est pas de la même famille
04:33Voilà
04:33Parce que vous n'êtes pas mon fils
04:34Vous n'êtes pas mon...
04:35On n'est pas de la même famille absolument
04:36Et si vous analysez un petit peu
04:41la fiscalité de l'entreprise aujourd'hui en France
04:43et que vous la comparez à des pays
04:44beaucoup moins fiscalisés
04:45donc je parle même pas des Émirats Arabes Unis
04:48Dubaï
04:48qui est régulièrement sur le sujet aujourd'hui
04:51Mais même des pays un petit peu plus...
04:54Les Etats-Unis par exemple
04:55Où il y a des tax returns
04:57Je vous donne 100 000 dollars
04:58Je vous donne 100 000 dollars
04:59Combien je donne à l'Etat ?
05:00Aux Etats-Unis
05:01Je vous fais un virement de 100 000 dollars
05:02parce que vous êtes très gentil avec moi
05:03Combien je donne à l'Etat américain ?
05:05Je ne vais pas vous donner une réponse imprécise
05:07mais ce que je veux dire
05:08c'est que si...
05:09En gros
05:09Le sujet, ce que je voulais mettre en avant
05:12c'est que si vous travaillez
05:14en tant qu'entrepreneur en France
05:16et bien finalement vous êtes fiscalisé
05:17Donc si je vous donne 100 000 francs
05:19100 000 euros
05:21j'en donne 66 000 à l'Etat
05:23et il y en a 34 000 pour vous ?
05:24Absolument
05:25Et si vous êtes entrepreneur
05:26entre la TVA
05:27toute taxe confondue
05:29les redressements fiscaux
05:30qui arrivent
05:30c'est une réalité également
05:31les frais de comptabilité
05:32qui sont de plus en plus élevés
05:34de fiscalistes
05:35parce que s'il y a bien des secteurs d'activité
05:37qui sont florissants aujourd'hui
05:38ce sont les avocats fiscalistes
05:39qui vont avoir davantage le travail
05:42durant les temps qui viennent
05:43parce qu'il va y avoir
05:44pléthore de requalifications
05:45sur toutes sortes de sociétés
05:47toutes les prestations intellectuelles
05:50qui sont facturées par exemple
05:51depuis l'étranger
05:52ou à l'étranger pour la France
05:53tout ceci va être requalifié
05:55et les fiscalistes vont avoir
05:56pour le fait du pain sur la planche
05:58Ce que vous m'expliquez
06:00ce que vous m'expliquez Tom Benoît
06:01c'est que si je crée une entreprise
06:02en France aujourd'hui
06:03il y a une entité
06:04qui s'appelle l'Etat
06:05qui vient me dire
06:05bonjour
06:06je suis ton associé
06:07je vais te prendre
06:08la moitié de tes bénéfices
06:09je ne vais pas t'aider
06:10si t'es dans la merde
06:11je te foutrai en tôle
06:13et c'est toi qui paye
06:14pour l'instant
06:15la création de ton entreprise
06:16Ce qui est quand même très dangereux
06:17c'est une question d'état d'esprit
06:18c'est qu'on se retrouve aujourd'hui
06:20avec toutes sortes d'économistes
06:21c'est ce que vous démontriez précédemment
06:23en me disant des énarques
06:24qui sont économistes
06:25mais qui ne sont absolument pas businessmen
06:27ils ont été économistes de formation
06:28ce sont des personnes qui ont
06:30et j'ai posté
06:31puisque vous parlez
06:32des réseaux sociaux
06:33une vidéo il y a quelques jours
06:34en Surix
06:35qui a été commentée
06:36par Gérard Filoche
06:37ancien cadre de la CGT
06:39socialiste un peu plus tard
06:40transquiste
06:41dans laquelle
06:43cette vidéo
06:44je dénonçais une absurdité
06:46qui me paraît assez évidente
06:47c'est qu'on considère désormais
06:49je ne sais pas si ça passera au final
06:51mais ça a été voté en tout cas
06:52l'impôt sur la fortune
06:53improductive
06:54on considère que la dette de l'état
06:56qui est détenue dans des assurances vie
06:58est improductive
07:00et qu'on va la fiscaliser
07:01et Gérard Filoche répond
07:04à ce tweet
07:04avec un tableau
07:06qui est
07:06les 500 personnes
07:07qui se sont enrichies
07:08depuis 5 ans
07:09en France
07:10et voilà
07:11les jets
07:12les yachts
07:13tout pour le fric
07:14et il y a toujours des riches
07:15pour défendre leur fric
07:16et vous vous retrouvez
07:17avec des personnalités
07:18comme ça
07:19qui ont quand même
07:2040 ans
07:20il y a 80 ans
07:21quasiment
07:22Gérard Filoche
07:2240 ans de vie politique
07:23derrière eux
07:24et on leur explique des choses
07:25même pas à eux
07:26précisément
07:27mais ils tombent par hasard
07:28finalement dans cet entonnoir
07:29d'explications
07:30qui sont assez évidentes
07:32on leur dit
07:33mais regardez
07:33vous avez d'un côté
07:34la dette de l'état
07:35et l'état lui-même
07:36qui est en train
07:37de démotiver finalement
07:38les épargnants français
07:40à orienter leur épargne
07:41vers la dette d'état
07:42en leur disant
07:43mais si vous prêtez à l'état
07:44par l'assurance vie
07:45on va vous taxer
07:46parce que c'est improductif
07:47et ces gens là
07:48n'ont qu'une seule idée
07:49en tête
07:49c'est de dire
07:50non non mais surtout
07:51ne défendez pas
07:52ne justifiez pas
07:54ce qui est logique
07:54nous avons un but
07:56une idée fixe
07:57c'est de taxer un maximum
07:58et de violer
07:59tout sens
08:00de la propriété privée
08:01c'est ça qui est terrible
08:02aujourd'hui
08:02Tom Benoit
08:03du temps du général de Gaulle
08:04l'économie était planifiée
08:06est-ce que la planification
08:07ça veut dire
08:07qu'on laisse une marge
08:09à l'entreprise
08:10pour créer des richesses
08:11et que l'état
08:12est là pour s'assurer
08:13que ces entreprises
08:14aient toutes les facilités
08:15pour progresser
08:16qu'on crée des parts de marché
08:17et en même temps
08:18assurer une espèce
08:19d'équilibre fiscal et social
08:20pour que les richesses
08:21soient justement réparties
08:22est-ce que la planification
08:23est quelque chose
08:23qui vous choque
08:24ou au contraire
08:25on en manque ?
08:26Oui c'est quelque chose
08:28qui me choque
08:28alors après malheureusement
08:29ce qu'il faut observer
08:30c'est que l'histoire
08:30on a tendance
08:31à se rappeler
08:31des dernières décennies
08:33comme si elles avaient fait partie
08:34des derniers siècles finalement
08:36et comme si les 30 dernières années
08:37étaient représentatives
08:38des derniers siècles
08:39on a l'impression
08:40que la stabilité monétaire
08:41l'ancrage monétaire
08:43la sécurité sociale
08:44par exemple
08:44les systèmes de retraite
08:45les entreprises
08:47l'imposition
08:49tout ceci
08:50aurait fait partie
08:51dans notre imaginaire collectif
08:52finalement
08:53de la société
08:54depuis la nuit des temps
08:55et en réalité
08:56c'est pas du tout le cas
08:58on s'aperçoit bien
08:58que l'ancrage monétaire
08:59ça a été finalement
09:00une période
09:01un peu post-Bretton Woods
09:02depuis les années 40
09:04à peu près
09:04jusqu'aux années 90
09:05où il y avait
09:06cette fameuse
09:07libre entreprise
09:08que vous décriviez précédemment
09:09qui était encadrée
09:10de loin
09:11mais de très loin
09:12par l'État
09:12qui était disposée
09:15dans une forme
09:16de position sacrée
09:17parce que l'État
09:17doit être sacré
09:18normalement
09:19il faut qu'il y ait une forme
09:19et c'est pour ça
09:20qu'il n'y avait pas autant
09:21de jeunisme précédemment
09:22et je dis ça
09:23en toute objectivité
09:24parce que j'ai 30 ans
09:24voilà
09:25mais je veux dire
09:25le jeunisme également
09:26dans toute la classe politique
09:29et toute la classe dirigente
09:30emmène une forme
09:31de conflit d'intérêts
09:32évident
09:33qui est que vous avez
09:33des personnes
09:34qui sont en train
09:34de faire carrière
09:35et qui pourtant
09:36sont sur le perchoir
09:37qui devraient
09:38distribuer non pas
09:40des coupons
09:40finalement
09:41de rationnement
09:42en disant
09:42vous vous avez droit à ça
09:43vous avez un crédit
09:44d'impôt recherche
09:45parce que vous avez monté
09:46tel dossier
09:46donc on va vous donner
09:47tant d'argent
09:48par le biais de la BPI
09:50on va distribuer
09:51100 millions
09:52à telle société
09:52parce qu'on pense
09:53qu'elle est bonne
09:54et qu'elle va être prospère
09:55et que finalement
09:55elle ne l'est pas du tout
09:56on s'en aperçut
09:57avec Nordvolt par exemple
09:58Nordvolt
09:58c'est 200 millions
10:00incompressibles
10:01d'argent public
10:02par la BPI
10:03qui a été distribué
10:04et qui ne seront
10:05jamais remboursés
10:05il y a des prêts
10:06qui vont être remboursés
10:08sur Nordvolt
10:09mais vous avez au minimum
10:10200 millions
10:11d'argent public
10:11qui sont partis
10:12en fumée littéralement
10:13l'argent du contribuable
10:14une petite pause
10:16surtout
10:16vous nous appelez
10:17au 0 826 300 300
10:18vous avez des questions
10:19à poser à Tom Benoit
10:20parce que ça concerne
10:21vos finances
10:21et votre argent public
10:22et on se retrouve
10:23dans quelques instants
10:24Sud Radio
10:26Parlons Vrai
10:27Parlons Vrai
10:28Sud Radio
10:29Parlons Vrai
10:29Sud Radio
10:30La France dans tous ses états
10:33Conversation passionnante
10:34avec Tom Benoit
10:35qui est en visio
10:37vous êtes en terre provençale
10:39je crois
10:39de là où vous nous parlez
10:41Tom Benoit
10:41Vous êtes économiste
10:45vous êtes libéral
10:47souverainiste
10:48directeur de la rédaction
10:50de Géostratégie
10:51j'ai une question
10:51un peu fondamentale
10:52à vous poser
10:53Tom Benoit
10:53le vrai libéralisme
10:55est-il pas réservé
10:56aux gens bien élevés
10:57dotés de valeurs
10:58respectueux de principes
10:59nous savons que le socialisme
11:01aux mains d'idéologues
11:02bornés conduit au goulag
11:03quant au libéralisme
11:05aux mains de financiers
11:06dogmatiques
11:06qui conduit à des inégalités
11:07mortelles
11:08l'échec du tout état
11:10l'échec du tout argent
11:11est-ce qu'il y a un juste milieu
11:13où on peut associer
11:14un bon libéralisme
11:15respectueux
11:16de la concurrence
11:17loyale et non faussée
11:18celui de Tocqueville
11:19quelque part
11:19et malgré tout
11:20l'intérêt de l'état
11:21je crois qu'on est encore
11:23un peu trop intellectuel
11:24dans cette catégorie
11:25de raisonnement
11:26finalement
11:26il ne faut pas avoir peur
11:28de parler de capitalisme
11:29et pas forcément
11:30de libéralisme
11:30vous savez que si vous allez
11:31aux Etats-Unis
11:32le libéralisme
11:34aux Etats-Unis
11:34c'est la gauche
11:36ce sont les démocrates
11:38et essentiellement
11:40les démocrates de gauche
11:41et je crois que
11:43on le voit bien
11:44avec l'Amérique
11:44de New York
11:45qui est reprise également
11:46par un démocrate
11:48des plus à gauche
11:50on le traite de socialiste
11:51dans les médias
11:52on le qualifie de socialiste
11:53dans les médias
11:54non mais il se qualifie
11:54lui-même de socialiste
11:56comme Emmanuel Macron
11:57s'était qualifié
11:57de socialiste également
11:58il a regardé
11:59le parti socialiste
12:01et quelques années plus tard
12:02il a déclaré
12:03que la sincérité
12:03le forçait à avouer
12:06qu'il n'était pas socialiste
12:07j'ai envie de dire
12:08qu'aujourd'hui
12:08on se pose la question
12:09et qu'on se demande
12:10finalement si Emmanuel Macron
12:11est socialiste
12:12démocrate, libéral, capitaliste
12:14ou européen
12:16je n'en doute pas
12:17et quoi d'autre encore
12:18mais en tout cas
12:19le maire de New York
12:20se qualifie lui-même
12:21comme socialiste
12:22comme musulman également
12:23et on voit
12:23qu'il y a tout ce bord
12:25aujourd'hui
12:25qui met en avant
12:28une forme de libéralisme
12:29dans la pire des situations
12:31de leur point de vue
12:32mais surtout pas de capitalisme
12:34et je crois
12:34qu'il ne faut pas avoir peur
12:35finalement de rappeler
12:36que l'échelle de la valeur
12:38c'est quand même
12:38on la mesure à l'argent
12:40dans le monde
12:41de l'entreprise
12:42en tout cas
12:42et qu'au final
12:43on la mesure
12:44toujours finalement
12:45avec une unité monétaire
12:46et c'est pour ça
12:48qu'on a toujours dit
12:48que la bonne monnaie
12:50chasse la mauvaise
12:51et qu'on voit apparaître
12:52lorsqu'il y a trop
12:52d'impression monétaire
12:53justement des concepts
12:54monétaires nouveaux
12:55parfois plus libertariens
12:56parfois parallèles
12:57parfois dans d'autres états
12:58il y a quand même un capitalisme
13:00ton benoît
13:01il y a quand même
13:01un capitalisme libéral
13:03et un capitalisme néolibéral
13:04et on sait qu'aujourd'hui
13:05ce ne sont pas les mêmes valeurs
13:06et ce qu'on appelle
13:07le capitalisme néolibéral
13:09c'est le capitalisme
13:10évidemment
13:10qui est dirigé
13:11finalement
13:12mais qui s'éloigne
13:12totalement du capitalisme
13:14puisque ça n'est pas
13:14l'économie de marché
13:15mais là on est dans une dimension
13:17assez philosophique
13:18pour ainsi dire
13:19c'est la nuance
13:19entre le libre-échange
13:20le libre-échangisme
13:21et l'économie de marché
13:22le libre-échangisme
13:24c'est encore autre chose
13:24à la rigueur
13:25pourquoi pas
13:25je veux dire
13:25dans une société
13:26qui est interconnectée
13:27on peut libre-échanger
13:28on peut échanger
13:29alors là après
13:29il y a des concepts écologiques
13:30aussi qui entrent
13:31en ligne de compte
13:32on se dit
13:32est-ce que ça vaut le coup
13:33finalement d'importer
13:35de réexporter
13:36de transformer
13:37dans différentes parties
13:38du monde
13:38mais ça c'est encore
13:39un autre sujet
13:39c'est pas fondamentalement
13:40anticapitaliste
13:42ce qui est anticapitaliste
13:43évidemment
13:44c'est la mainmise
13:44surdimensionnée
13:46de l'état
13:46dans les paiements
13:48tout simplement
13:48on va appeler ça
13:49d'une façon très claire
13:50dans les paiements
13:50c'est-à-dire
13:51dans les échanges de valeurs
13:52voulus par les entreprises
13:53par les populations
13:55citoyens ou entreprises
13:56Tom Benoît
13:56nous avons Chantal
13:57qui nous appelle
13:58de Bastia
13:59bonjour Chantal
14:00bonjour
14:01vous allez bien ?
14:02ça va
14:02vous vous intéressez
14:03à l'économie aujourd'hui ?
14:05oui
14:05je m'intéresse
14:06à beaucoup de choses
14:07mais entre autres
14:07en plus
14:08j'ai écouté une vidéo
14:09de monsieur Tom Benoît
14:10bonjour monsieur Benoît
14:11bonjour Chantal
14:12donc sur l'urgence
14:15justement
14:16comment sauver la France
14:17c'était donc
14:19une vidéo
14:20alors écoutez
14:22la dette publique
14:24puisque c'est ça
14:25dont on parle
14:26alors moi je me suis amusé
14:28à regarder les pays
14:28qui étaient hors
14:29Européenne
14:30comme la Norvège
14:32l'Islande
14:33la Suisse
14:34en regardant
14:36donc leur
14:37dette publique
14:38qui est vraiment
14:39minimaliste
14:41et après j'ai regardé
14:43les pays
14:43qui étaient dans
14:44l'Union Européenne
14:45mais qui étaient
14:46hors
14:46euro
14:47la Suède
14:49la Bulgarie
14:50qui a la dette publique
14:52la plus basse
14:52de l'Union Européenne
14:5324%
14:54alors
14:55je pense que
14:58en économie
14:59on s'est complètement
14:59planté avec l'euro
15:00puisque l'euro
15:01était trop fort
15:01puisqu'il était adoucé
15:02au déchmark
15:03quand il a été fait
15:04et que pour être compétitif
15:06c'est un peu compliqué
15:07quand on ne maîtrise pas
15:08sa monnaie
15:09ça c'est le premier point
15:10et le deuxième point
15:11je pense qu'à un moment donné
15:14il y a les dépenses
15:14certes
15:15mais bon des fonctionnaires
15:16moi je suis fonctionnaire
15:16je travaille dans la santé
15:18je suis personnel de santé
15:19et j'ai entendu justement
15:21M. Benoît parle souvent
15:22des administratifs
15:23dans les hôpitaux
15:25et je peux vous dire
15:26qu'heureusement
15:26pendant le Covid
15:27ils étaient là
15:27parce qu'ils étaient
15:28sur le pont que nous
15:29pour gérer tous les stocks
15:31toute la logistique
15:32à démonter
15:33à remonter les services
15:35et heureusement
15:36qu'ils étaient là
15:36donc je leur tire
15:37quand même un grand coup de chapeau
15:38après
15:39je veux dire
15:40à un moment donné
15:40si on veut faire
15:41une vraie économie
15:42qui soit compétitive
15:43il faudrait peut-être
15:45penser à l'énergie
15:46quand on voit
15:47que nos parents
15:48et nos grands-parents
15:48se sont sacrifiés
15:49sur les centrales nucléaires
15:51sur tout ce qui était
15:53hydroélectrique
15:54pour qu'on ait une énergie
15:55la moins chère d'Europe
15:56et qu'on exportait à l'époque
15:57et qu'aujourd'hui
15:58avec le marché
16:00de l'électricité
16:01le marché européen
16:02de l'électricité
16:03qui nous ruine
16:04et qui ruine
16:05les entreprises
16:05aussi
16:06parce qu'il est très difficile
16:08pour les artisans
16:08on a vu
16:09les factures
16:09comme je dis
16:10par 4, par 5
16:11on n'a jamais eu
16:12autant d'entreprises
16:12qu'enfermées
16:13donc je crois que l'économie
16:15dites-moi M. Benoît
16:16si je me trompe
16:16c'est un tout
16:17il faut que les entreprises
16:19puissent prospérer
16:20que ce soit
16:21les petites et moyennes entreprises
16:22qui sont le tissu
16:23de l'économie en France
16:24et il faut donc
16:26que notre énergie
16:27on retrouve
16:28notre souveraineté énergétique
16:30et qu'on enlève
16:31vous parlez du plan
16:32le haut commissaire au plan
16:34où M. Bayrou
16:35est resté 4 ans
16:366 mois
16:37et 2 jours
16:38dans le haut commissaire
16:41il était haut commissaire
16:41du plan
16:42moi je ne sais pas
16:42ce qu'il a fait
16:43après il disait
16:43que nous on ne travaillait pas assez
16:44il fallait nous enlever que 2 jours
16:45Chantal
16:46il y avait un ministère du plan
16:47du temps
16:47le dernier c'était
16:48Michel Rancard
16:49en 88 ou 87
16:51voyez un petit peu après
16:53il y avait même
16:54un ministère du temps libre
16:55oui
16:56non non mais je parle
16:56la planification
16:57on en parlait avec Tom Benoît
16:58tout à l'heure
16:58Tom Benoît
16:59est-ce que la planification
17:00voilà Chantal
17:02vous fait des suggestions
17:02qu'est-ce que vous en pensez ?
17:04écoutez alors déjà
17:05par rapport à l'euro
17:06ce que souligne Chantal
17:07est tout à fait juste
17:08la Bulgarie va intégrer
17:10la zone euro
17:11aura l'euro
17:12donc comme monnaie
17:13qui remplace
17:14donc qui était une petite monnaie indépendante
17:16la monnaie bulgare
17:17il y a le Danemark
17:19qui ne fait pas partie aujourd'hui
17:20de la zone euro
17:21et on s'aperçoit en effet
17:22que l'euro a été
17:24mal
17:25non pas mal pensé finalement
17:27mais mal exploité
17:28que ça aurait pu être une monnaie forte
17:30qui aurait été une monnaie intéressante
17:31et qu'au lieu de ça
17:32ça a été un parapluie simplement
17:34qui a servi à tous les pays
17:35d'Europe de l'Ouest essentiellement
17:37vous dites d'ailleurs que c'est fini ça
17:38que l'espoir est terminé
17:39de se surendetter
17:40écoutez
17:42c'est jamais fini finalement
17:43mais quoi qu'il en soit
17:44l'euro n'est pas fini
17:45puisqu'on ne va pas sortir de l'euro
17:46vraisemblablement
17:47non mais l'espoir
17:47que ce soit une grande monnaie
17:48comme le dollar
17:49c'est fini
17:49pour vous
17:50non mais oui
17:51l'espoir que ce soit une monnaie
17:53qui puisse rivaliser avec le dollar
17:54mais ça ça n'a jamais été
17:55l'euro n'a jamais été pro sérieux
17:57dans le commerce international
17:58comme une monnaie
17:59comme le dollar
17:59comme une devise internationale
18:01les échanges en euros
18:02que ce soit dans les secteurs
18:03comme l'import-export
18:07qui est un pays de la zone euro
18:08qui est mêlé
18:08ce qui n'est pas le cas pour le dollar
18:09pendant des années
18:10encore aujourd'hui
18:11vous avez eu jusqu'à 90%
18:13des transactions internationales
18:14qui étaient faites en dollars
18:15c'était la monnaie de tout le monde
18:17entre la Chine
18:18l'Arabie Saoudite
18:18tout passait en dollars
18:19ce n'était pas le cas avec l'euro
18:21mais l'euro aurait pu être cette monnaie
18:23qui finalement
18:24au-delà
18:25je vais vous dire sur le concept
18:26par rapport à la difficulté
18:28que ça amène
18:28par rapport à la liberté
18:31on va dire
18:31de pilotage d'un pays
18:33c'est une problématique
18:34idéologique
18:34parce qu'évidemment
18:35que si on n'a plus d'impression monétaire
18:37et si on n'a plus de banque centrale
18:38on n'est plus un pays souverain
18:39on ne peut pas rester un pays souverain
18:40pour un pays comme la France
18:42c'est regrettable
18:42mais au-delà de ça
18:44ce que je veux dire
18:45c'est que l'euro aurait pu être
18:46dans son application
18:47gérée comme une monnaie forte
18:49parce qu'elle est forte
18:50étant donné
18:51qu'elle associe
18:52on va dire
18:52une dizaine
18:54une quinzaine de pays
18:55au départ une dizaine
18:56une quinzaine de pays
18:57et de plus en plus ensuite
18:58ce qui permet donc
18:59de rivaliser
19:00par rapport au dollar
19:00aujourd'hui vous avez un euro
19:02plus fort que le dollar
19:02selon moi ça ne durera pas
19:04parce qu'il est tenu aujourd'hui
19:05par des achats de dettes
19:07plus que par un commerce
19:08qui serait en bonne santé
19:09comme ça va être le cas
19:10dans d'autres zones monétaires
19:11notamment les Etats-Unis
19:12mais nous n'avons même pas
19:14finalement profité
19:15de cet avantage là
19:16Est-ce que c'est pas un cadeau
19:17Tom Benoit
19:18qu'on a fait à l'Allemagne
19:18qu'en fait l'euro
19:19c'est du Dutchmark déguisé ?
19:21Non mais ça
19:22c'est même pas la problématique
19:23c'est un cadeau
19:23qu'on a fait au socialisme surtout
19:25et aux socialistes
19:26qui dirigent l'Europe
19:27et qui voulaient finalement
19:28avoir un outil monétaire
19:29Les sociodémocrates
19:30oui d'accord
19:31Vous parlez de Jacques Delors
19:33vous faites allusion à Jacques Delors
19:34Oui Jacques Delors absolument
19:36qui a été le grand
19:36l'un des premiers architectes
19:38celui qui a posé
19:39les premières pierres
19:40de ce socialisme
19:42mais il ne faut pas parler
19:43de social-démocratie
19:44je veux dire
19:44c'est un euphémisme
19:45on essaie d'enjoliver
19:46un petit peu le socialisme
19:47aujourd'hui
19:47en l'associant à la démocratie
19:50mais c'est plutôt à la démagogie
19:51il faudrait parler
19:51de social-démagogie
19:52Parce que les vrais socialistes
19:53ne se reconnaissent pas
19:54dans ce socialisme là
19:55dans cette social-démocratie libérale
19:57qui a tout vendu au marché
19:58Les vrais socialistes ne se reconnaissent pas
19:59mais je veux dire
19:59à la rigueur
20:00ils ont de quoi se reconnaître
20:01quand même
20:01parce qu'aujourd'hui
20:02on est dans une ère
20:02qui est totalement
20:03la pire des choses
20:04vous savez
20:04le pire ennemi de l'Occident
20:05c'est pas la Russie
20:06c'est pas la Chine
20:07c'est pas Trump aux Etats-Unis
20:08c'est
20:10ce sont les socialistes
20:11qui sortent des grandes écoles
20:13que ce soit aux Etats-Unis
20:14en France ou ailleurs
20:15et qui arrivent
20:17dans la vie active
20:17avec une doxa
20:18qui est trotskiste
20:20et qui est celle
20:21d'empêcher l'entreprise
20:22et de distribuer les richesses
20:24c'est ça le pire ennemi de l'Occident
20:26il n'y en a pas d'autres
20:27et cette doxa
20:28elle est socialiste
20:29elle n'est pas démocratique
20:30elle le devient finalement
20:31parce qu'après
20:32que vaut la démocratie
20:34également dans une période
20:35de l'histoire
20:35où vous avez de plus en plus
20:36d'immigration de part et d'autre
20:38pas seulement en France
20:39il y a quand même
20:39beaucoup plus de flux
20:40moi je vois beaucoup de français
20:41par exemple à l'étranger
20:43entrepreneurs
20:44ou intellectuels
20:45ou entrepreneurs
20:46qui se sont exilés
20:47aux Etats-Unis
20:48aux Émirats Arabes Unis
20:50parfois en Europe du Sud
20:51en Italie
20:51en Espagne
20:52chez les Britanniques
20:54également en Angleterre
20:55bon ils participent
20:56à quelle démocratie
20:57à la démocratie française
20:58à la démocratie américaine
21:00ils ne votent même plus
21:01en France parfois
21:01ils ne se déplacent pas
21:02pour venir voter en France
21:03ils ne font pas de procuration
21:04et vous retrouvez en France
21:06dans le sens inverse
21:07avec quand même
21:08400 000 personnes
21:09qui arrivent chaque année
21:09qui ne sont pas français
21:10au départ
21:11donc est-ce qu'on peut
21:12continuer à gérer
21:13d'une façon démocratique
21:14des Etats
21:15premièrement
21:16qui ont des pouvoirs
21:17assez autocratiques
21:18par ailleurs
21:18et supranationaux
21:19comme l'Union Européenne
21:20et d'autre part
21:21énormément d'immigration
21:23au sein
21:24de leur territoire
21:25démocratique
21:25on y répond
21:26dans quelques instants
21:26vous restez tous avec nous
21:28vous nous appelez
21:28au 0826 300 300
21:30et on continue
21:30ce débat passionnant
21:31avec Tom Benoît
21:32à tout de suite
21:32nous sommes avec Tom Benoît
21:47économiste directeur
21:49de la rédaction
21:49des géostratégies
21:50alors Tom Benoît
21:51là il bouscule tout
21:52il chamboule tout
21:53il casse tous les codes
21:54mais c'est peut-être
21:55comme ça qu'il faut y arriver
21:56pour sortir un peu
21:58du maras dans lequel
21:59on se trouve
21:59Tom Benoît
22:00la France aujourd'hui
22:01le déficit de la France
22:02s'élève au deuxième trimestre 2025
22:04à 3416 milliards
22:06et quelques
22:06c'est-à-dire 115%
22:08du produit intérieur brut
22:09on entend dire
22:11qu'on ne remboursera jamais
22:12cette dette
22:13c'est un leurre
22:13c'est un mensonge
22:14par contre
22:14ça pèse sur les intérêts
22:16de la dette
22:17les taux de remboursement
22:18annuels
22:19qui sont très lourds
22:20est-ce qu'effectivement
22:21on ne la remboursera pas
22:22ces 3416 milliards
22:24on ne les remboursera pas
22:25mais il faut rembourser
22:26les intérêts de la dette
22:26ça c'est important
22:27c'est tout à fait résumé
22:29alors ce qu'il faut noter
22:30au passage
22:31c'est que
22:31évidemment qu'on ne va pas
22:32rembourser la dette
22:33dans son intégralité
22:33par contre
22:34vous avez deux différences
22:36fondamentales
22:36une différence majeure
22:37entre un état
22:38qui va être en détail
22:40essentiellement
22:40à l'intérieur
22:41c'est-à-dire auprès
22:42de ses épargnants
22:43parfois français
22:44et qui n'a pas
22:45de sortie de capitaux
22:46lorsqu'il rembourse sa dette
22:47et par ailleurs
22:48un état comme la France
22:49qui voit
22:49d'autant plus
22:50ses acquisitions
22:52de titres obligataires
22:52donc de dette
22:53cette proportion
22:55d'achat
22:56par des étrangers
22:57augmentait
22:58d'année en année
22:58c'est-à-dire qu'il y a
22:59beaucoup plus
23:00en 2025
23:01d'étrangers
23:01qui nous ont prêté
23:02que ce qu'il y avait
23:03d'étrangers
23:03donc des Qataris
23:04des Chinois
23:05un peu des Américains
23:06précédemment
23:07c'était des Russes
23:08maintenant je pense
23:08qu'il n'y a plus
23:09beaucoup de Russes
23:09vu que les savoirs
23:10ont déjeuner
23:11et n'ont plus la main
23:12sur les titres
23:13qu'ils avaient achetés
23:14il y a un pays
23:14qui se distingue d'ailleurs
23:15il y a un pays
23:16qui se distingue
23:17j'en ai parlé régulièrement
23:18il n'y a aucun Audi
23:19qui est réalisé
23:20sur l'origine
23:20de ces prêteurs
23:21ce qui est d'autant
23:22plus dramatique
23:22ça veut dire
23:23que c'est le terrain
23:24propice à toute forme
23:27de corruption passive
23:28et d'appauvrissement
23:29du pays
23:29et d'opacité
23:31ce sont des choses
23:32qui peuvent se décider
23:33dans l'obscurité
23:34dans l'ombre
23:35en aparté
23:37entre certains
23:38grands patrons
23:38de fonds
23:39par exemple
23:39Qataris
23:40qui pourraient réclamer
23:41auprès de politiques
23:41français ou européens
23:42parce qu'il y a également
23:43dans d'autres pays
23:44des avantages fiscaux
23:45par exemple
23:46pour installer des sociétés
23:48ou acheter de l'immobilier
23:49en France
23:50en échange
23:51l'acquisition de titres obligataires
23:52donc on est en train
23:53effectivement
23:54notamment par le fait
23:55qu'on ne puisse pas avoir
23:56nous en quelque sorte
23:57français
23:58dans notre entier
23:59de droit de regard
24:01sur nos prêteurs
24:02sur les créanciers
24:03de la France
24:03ceux qui financent
24:04le train de vie
24:05aujourd'hui
24:06démesuré
24:07de l'état français
24:08on se met dans une position
24:10effectivement
24:11extrêmement dangereuse
24:12parce qu'on a
24:13d'ici à 2025
24:14le premier poste de l'état
24:15dans deux ans
24:16le premier poste de dépense
24:17qui est le refinancement
24:18de la dette
24:19les intérêts
24:19la charge d'intérêt
24:20de la dette
24:20c'est-à-dire que le premier
24:21poste de l'état
24:22devant l'éducation nationale
24:24devant tout le reste
24:25je parle même pas
24:26des économies
24:27qui auraient à faire
24:27dans tout ça
24:28ça devient le remboursement
24:29et en moitié
24:30donc des sorties de capitaux
24:32ça veut dire que
24:33à horizon
24:34je fais des calculs
24:34approximatifs
24:35mais de 2027
24:36vous avez une pompe
24:37qui est amorcée
24:37avec 30 ou 40 milliards
24:38qui part chaque année
24:40vers l'extérieur
24:42ça veut dire
24:43ça veut dire que la France
24:44la France ne travaille pour elle
24:46qu'à partir du mois de juillet
24:47ou du mois d'août quoi
24:47si c'est pas plus
24:49est-ce que
24:50Tom Benoît
24:51est-ce que
24:52vous êtes très sceptique
24:53sur l'euro
24:53et vous n'êtes pas le seul
24:55mais vous le dites
24:55avec des mots très précis
24:56qui sont vos mots à vous
24:57est-ce que la solution
24:58alors c'est à la fois
25:00ce qui aurait pu être
25:01monnaie unique
25:01monnaie commune
25:03est-ce qu'il faut repenser
25:04l'euro dans le sens
25:04d'une monnaie commune
25:06ou on reste sur une monnaie unique
25:07ou est-ce qu'on peut
25:08leur penser différemment
25:09ou ne faut-il plus
25:10ça serait obligatoire
25:11ou ne faut-il plus
25:12malheureusement
25:13moi je vais vous faire une prédiction
25:14c'est que l'euro va courir
25:15dans une catastrophe
25:17qui est une catastrophe socialiste
25:18c'est évident
25:19et ça passera par l'euro numérique
25:20également
25:20le seul bloc libéral
25:22aujourd'hui
25:23qui devrait l'être
25:23c'est-à-dire l'Europe
25:24qui est en train de diviser
25:26sa structure monétaire
25:27pour émettre un euro numérique
25:29sans être trop technique
25:30mais qui est tout simplement
25:31une seconde monnaie
25:33banque centrale
25:33qui ne passera pas
25:34par les banques commerciales
25:36c'est pas un bitcoin quand même
25:37c'est pas un bitcoin européen
25:38que vous nous prédisez
25:39c'est pas un bitcoin
25:40non justement
25:41c'est pas du tout un bitcoin
25:41c'est une monnaie numérique
25:42de banque centrale
25:43mais je veux dire
25:43ça sera à la rigueur
25:45un euro scriptural
25:46c'est-à-dire l'argent
25:47que vous Perico Légas
25:48avez à la BNP
25:49par exemple au Crédit Mutuel
25:50je ne sais pas dans quelle banque
25:51vous êtes
25:51mais si vous vous connectez
25:53sur votre application bancaire
25:54vous voyez
25:55100 000 euros
25:5610 000 euros
25:57300 000
25:58le montant de vos économies
25:59sur votre compte courant
25:59ou sur d'autres comptes
26:00ça c'est la monnaie scriptural
26:01je vous signale
26:01vous n'étiez pas née
26:02c'était ce que devait être l'écu
26:03le projet de l'écu
26:04c'était un petit peu ça
26:05absolument
26:05mais non mais l'écu
26:06était l'ancêtre de l'euro
26:07mais pas de l'euro numérique
26:08l'écu était l'ancêtre
26:09c'était ce serpent monétaire
26:11qui servait justement
26:12à quelques entreprises
26:13justement dans les années 70
26:14monnaie commune
26:15monnaie commune
26:15pas monnaie unique
26:16monnaie commune
26:18absolument
26:18monnaie commune
26:19mais qui n'était pas
26:19une monnaie d'usage
26:20personne ne payait un écu
26:21c'est des entreprises
26:22qui pouvaient échanger un écu
26:24mais entre temps
26:25l'euro a été créé
26:26et ce à quoi on assiste
26:27aujourd'hui
26:27c'est une division
26:29même de l'euro
26:30avec un projet
26:31d'euro numérique
26:31qui avance de plus en plus vite
26:33et qui est là encore
26:35le bras armé
26:35de politique sociale
26:36parce que quand on aura compris
26:37justement
26:38et je pense que
26:39les deals politiques
26:40au sein de la banque centrale
26:41européenne également
26:42et son lapsus de dire politique
26:43parce qu'il ne devrait pas l'être
26:44normalement
26:46a compris
26:46qu'il n'allait pas pouvoir
26:48distribuer des chèques
26:49et mener des politiques
26:49de chèques
26:50et des politiques sociales
26:51je dirais impunément
26:53pendant des années
26:54sans faire perdre
26:55toute forme
26:56de crédibilité
26:57de compétitivité
26:58à l'euro
26:59comme monnaie
26:59et qu'il allait falloir
27:00créer donc un euro numérique
27:01qui allait servir
27:02justement à financer
27:03par un autre biais
27:05sans abîmer trop l'euro
27:06les politiques sociales
27:08donc évidemment
27:08qu'il faudrait une refonte
27:09elle ne se fera certainement pas
27:11et ce qui est le plus dramatique
27:13aujourd'hui
27:13Pourquoi vous pensez
27:14qu'elle ne se fera pas ?
27:15Parce que ça n'est pas
27:16comme je vous le disais
27:17il y a une dimension
27:17aujourd'hui
27:18il y a un problème
27:18qui est au-delà
27:20des sujets économiques
27:20de logiciel
27:21c'est que les politiques
27:22européennes aujourd'hui
27:23ou français
27:23ne veulent pas
27:24de société capitaliste
27:25donc ils ne vous mettront
27:26pas à disposition
27:27un système opératoire
27:29un appareil monétaire
27:31parce que la monnaie
27:31c'est une machine-outil
27:33c'est l'architecture
27:34de tout ça
27:34c'est pas le conducteur
27:36de la machine
27:36c'est le moteur
27:37c'est l'architecture
27:38c'est le système
27:39c'est les cieux
27:39ils ne vous mettront pas
27:41à disposition
27:41une monnaie qui permet
27:42de faire du business
27:44Tom Benoît
27:45c'est hallucinant
27:46ce que vous nous racontez
27:47tous les experts de gauche
27:48nous expliquent
27:49qu'on est dans un capitalisme
27:50sauvage et barbare
27:52avec des lois néolibérales
27:53qui détruisent l'économie
27:53et vous nous expliquez
27:55non si ça va si mal
27:56c'est parce qu'on est encore
27:56trop dans une formule socialiste
27:58c'est surréaliste
27:59absolument
27:59absolument
28:00mais on y va
28:02de plus en plus
28:02je veux dire
28:03ce ne sont pas
28:05des élucubrations
28:06la part de l'Etat
28:07a pris une proportion
28:08phénoménale
28:09qui s'est accrue
28:10depuis ces dernières années
28:12combien
28:13si vous coupez aujourd'hui
28:14tous les crédits d'impôt
28:15que ce soit recherche
28:16les crédits d'impôt
28:16médias également
28:17à la culture
28:18à la formation
28:20la formation
28:20c'est 50 milliards
28:21par an
28:22de crédits d'impôt
28:22parfois qui passent
28:24d'ailleurs simplement
28:24au-delà du crédit
28:25en subvention
28:26si vous coupez
28:27toutes ces subventions
28:28vous avez la moitié
28:29des sociétés françaises
28:30qui partent en faillite
28:31aujourd'hui
28:32donc je veux dire
28:33c'est bien la preuve
28:34formelle
28:35que la société française
28:36aujourd'hui
28:37n'est plus une société
28:37capitaliste
28:38mais qu'elle est une société
28:39socialiste
28:41dirigée
28:42si vous voulez sauver
28:42la France
28:43c'est pas compliqué
28:43je vais vous dire
28:44au-delà de l'euro
28:45on vous écoute
28:46on vous écoute
28:47avec toute jouie
28:48vous coupez
28:49toutes les aides
28:50crédits d'impôt recherche
28:51aux entreprises
28:5380%
28:54vous faites progressivement
28:55vous montez une commission
28:56de 10 experts
28:56qui analysent
28:57les quelques aides
28:58qui ne pourraient pas
28:59te supprimer
28:59et celles qui s'inscrivent
29:00dans de la complaisance
29:01en contrepartie
29:02vous abaissez
29:03pour toutes les sociétés
29:03l'impôt sur les sociétés
29:04à 15%
29:06c'est la Norvège
29:07c'est pas les Émirats
29:08unis c'est zéro
29:09la Norvège c'est 15
29:10c'est pas
29:10voilà
29:11vous abaissez la TVA
29:12avec un forfait unique
29:14à 15% également
29:16standard
29:16vous la rehaussez même
29:17pour certains
29:18pour ceux qui aient des taux réduits
29:19vous les mettez à 15%
29:20mais ils auront seulement
29:2115% d'impôt sur les sociétés
29:23vous faites entrer
29:24dans la constitution
29:25une loi
29:26de non-possibilité
29:27comment dirais-je
29:28de modification
29:29du schéma d'imposition
29:30pendant 10 ans
29:31pour rassurer
29:32parce qu'on a besoin
29:33de rassurer aujourd'hui
29:34les investisseurs étrangers
29:35ceux qui sont partis
29:37ceux qui ont envie de revenir
29:38mais qui veulent pas revenir
29:39en France
29:39parce qu'ils voient
29:40que le terrain n'est pas propice
29:41justement à faire des affaires
29:42à y construire sa vie
29:4410 ans
29:45de garantie
29:45de non-modification fiscale
29:47vous mettez en place
29:49une amnistie également
29:50sur
29:51beaucoup de
29:53de réglementations
29:54qui ont été mises
29:55en
29:56en vigueur
29:57comme l'exit tax
29:58justement
29:58qui sont supprimées
29:59remises en fonction
30:00là on va la remettre
30:01avec des
30:01des délais allongés
30:03à 15 ans
30:04durant lesquels
30:05vous ne pourrez plus
30:05avoir de sursis
30:07si vous quittez
30:09un pays de la communauté européenne
30:11pour payer des impôts
30:12sur des plus-values
30:12que vous n'avez pas encore réalisées
30:14Benoît pendant qu'on y est
30:15si je vous propose
30:16qu'on supprime
30:16le brut et le net
30:18la somme brute
30:19c'est la somme nette
30:20le salarié touche tout
30:21et il se débrouille après
30:22est-ce que c'est aussi
30:23une vision
30:23que vous envisagez ?
30:25Alors ce qui est corollaire
30:26à ce que vous dites
30:26en tout cas en lien
30:27c'est qu'il y a une réalité
30:28c'est qu'on ne peut pas admettre
30:29qu'il y a des personnes
30:30aujourd'hui qui touchent
30:31je crois qu'il y a
30:311,8 million de personnes
30:33qui sont au RSA
30:34il y en avait 400 000 au départ
30:35quand le RMI a été créé
30:36le RMI
30:37sous recart
30:38c'était un minimum
30:39qui avait été créé
30:40pour ne pas laisser
30:41ceux qui n'avaient pas
30:42le choix finalement
30:43sur le bas côté
30:44aujourd'hui on s'aperçoit
30:45les derniers de cordée
30:46c'était pour les derniers de cordée
30:47et aujourd'hui on s'aperçoit
30:48qu'il y a des familles
30:49qui vivent avec ça
30:50et qui ont un petit peu
30:50d'aide au logement
30:51un petit peu d'APL
30:52un petit peu de chômage
30:53pour une compagne
30:54un RSA pour un mari
30:55c'est plus possible
30:56alors de l'autre côté
30:57si vous leur coupez ça
30:59là où je suis d'accord
31:00avec les socialistes
31:01à la rigueur
31:01c'est le fait de dire
31:02bon on va défiscaliser
31:03un petit peu
31:04vous voyez
31:04on va défiscaliser un petit peu
31:09les charges sur les petits salaires
31:10moi très sincèrement
31:11je préférerais que des personnes
31:12qui gagnent
31:131600 euros en travaillant
31:15coûtent seulement
31:16200 euros
31:17aux patrons qui les emploient
31:18plutôt que ces personnes-là
31:20ne travaillent pas
31:21et soient à la charge
31:22de l'État
31:23donc indirectement
31:24de patrons
31:25surfiscalisés
31:26de l'autre côté
31:27qui ne peuvent pas
31:28financer également
31:29des salaires
31:29et des investissements
31:31et qui touchent
31:33aux alentours
31:34de 1400 ou 1500 euros
31:35sans travailler
31:36Raymond Barr
31:37aurait été ravi
31:38de vous connaître
31:39vous avez un écart
31:40de génération
31:40mais il est à peu près
31:42sur cette ligne-là
31:43avec quelques nuances
31:44plus étatistes
31:44bien sûr
31:45mais il y avait des gens
31:46qui ont pensé ça en France
31:47il y avait beaucoup
31:48mais il y en a de moins
31:49en moins aujourd'hui
31:50ou alors ils ont 80 ans
31:51c'est Alain Madelin
31:52le dernier
31:52qui est peu connu
31:54on va dire
31:54peu exposé
31:55mais qui passe régulièrement
31:56pour une chronique
31:57sur LCI
31:57et qui est à peu près
31:59sur cette ligne
32:00en tout cas
32:00qui comprend un petit peu
32:01le fonctionnement
32:02de l'entreprise
32:02mais donc
32:04ce que je suis en train
32:05de vous expliquer
32:05c'est que les méthodes
32:06elles existent
32:08et elles sont pas si savantes
32:09que ça
32:09parce que vous savez
32:10le réel vous éteint
32:11aussi vite
32:12que ce qui vous rattrape
32:13ou ce qui peut vous sauver
32:14quand vous avez un principe
32:15de surimposition
32:16et d'asphyxie de l'économie
32:17qu'est-ce que vous faites ?
32:19Vous créez de nouvelles taxes
32:19comme le fait
32:20le Rassembleur National
32:21aujourd'hui
32:21c'est quand même dramatique
32:22parti d'extrême droite
32:24moi à la rigueur
32:25je me considérerais
32:26ouvertement
32:26je ne sais pas
32:28comment on peut appeler ça
32:28ultra-droite
32:29ou extrême droite
32:30je n'aurais même pas peur
32:30de dire le mot
32:31parce que l'extrême droite
32:32ce n'est pas le nazisme
32:34on l'a associé à tout ça
32:36c'est finalement
32:37ça devrait être
32:38l'ultra-capitalisme
32:39c'est tout
32:40il n'y a rien de plus dramatique
32:41On poursuit cet échange
32:42dans quelques instants
32:43vous restez avec nous
32:44vous nous appelez
32:45chers auditeurs
32:46au 0826-300-300
32:48et on va essayer
32:49de conclure
32:49avec une note positive
32:51sur les projets
32:52sur la définition
32:53et sur le diagnostic terrible
32:55que nous fait Tom Benoit
32:55à tout de suite
32:56Sud Radio
32:57Sud Radio
32:58Parlons Vrai
32:58Parlons Vrai
32:59Sud Radio
33:00Parlons Vrai
33:00Midi 14h
33:02Sud Radio
33:03La France dans tous ses états
33:05Il y a tout au long
33:07des marchés de Provence
33:09qui sentent le matin
33:11la mer et le midi
33:14Le matin au marché
33:20Voici pour 100 francs
33:26du thym de la garigue
33:27un peu de safran
33:28et un kilo de figues
33:30voulez-vous pas vrai
33:31un beau plateau de pêche
33:32ou bien d'abricots
33:34Voici l'estragon
33:36et la belle échalote
33:37le joli poisson
33:38de la Marie-Charlotte
33:39voulez-vous pas vrai
33:40un bouquet de lavande
33:42ou bien quelques œillets
33:44Tom Benoit
33:45je me suis permis
33:45de vous faire écouter
33:46cette magnifique chanson
33:47de Gilbert Becaud
33:48qui vante
33:49j'allais dire
33:50les parfums
33:50l'âme de la Provence
33:51des marchés provençaux
33:52parce que je sais
33:53que vous êtes attaché
33:54à la Provence
33:55qui a une histoire
33:56qui a une culture
33:56qui a un passé
33:57c'est peut-être
33:58une petite nation
33:58est-ce que l'avenir
34:00finalement n'est pas
34:00une forme de décentralisation
34:02que les territoires
34:03s'assument
34:04que l'on crée
34:05des économies locales
34:06que l'on crée
34:06des marchés locaux
34:07et que finalement
34:08cette globalisation
34:09nous mène à la barbarie
34:10et qu'il faut revenir
34:11à des liens plus humains
34:12plus proches
34:13de la réalité
34:14écoutez oui sûrement
34:17alors après
34:17vous savez attaché
34:18à la Provence
34:18oui je l'ai été longtemps
34:20j'aime cette Provence
34:21dans laquelle je suis né
34:22et qui est un territoire
34:23assez particulier
34:24on va dire
34:24mais je pense
34:26qu'il y a des personnes
34:26qui sont beaucoup plus
34:27attachées que moi
34:28puisque moi j'envisage
34:29beaucoup plus ma vie
34:29ailleurs aujourd'hui
34:30et plutôt à l'étranger
34:32d'ailleurs
34:32par rapport à la France
34:33et par rapport à ce
34:34qui est devenu la France
34:35donc je pense que
34:36au même titre
34:37que l'honnêteté
34:38poussait Emmanuel Macron
34:39à dire qu'il n'était
34:40pas socialiste
34:41la sincérité
34:41moi aussi
34:42me pousse à dire
34:42que finalement
34:43je n'aime plus vraiment
34:45la France
34:45vous n'allez pas émigrer
34:46vous n'allez pas émigrer
34:47quand même
34:47vous n'allez pas émigrer
34:49si vous vous posez la question
34:50et pourquoi pas
34:51Péricoleil
34:52je vous pose la question
34:53voilà
34:53non mais moi
34:54je vous réponds
34:54très sincèrement
34:55la question
34:55c'est même pas
34:56le parlement a dit
34:57que ce n'est même pas moi
34:58c'est qu'aujourd'hui
34:58vous avez déjà
34:59énormément de Français
35:00qui émigrent
35:00combien de Français
35:02sont partis
35:02combien depuis le théâtre
35:04dramatique
35:06qui est présenté aux Français
35:09à partir de la première
35:10démission de Le Cornu
35:11et de nos budgets
35:122026
35:13combien d'argent est parti
35:14en Suisse
35:15à Luxembourg
35:15en épargnant
35:16qui n'ont peut-être
35:17encore émigré
35:18mais finalement
35:18qui ont sorti leur cage
35:19de leur assurance vie ici
35:20pour les faire partir
35:21déjà toujours dans l'UE
35:22ou dans l'Europe
35:23mais dans des pays
35:24un petit peu plus sûrs
35:25combien d'entrepreneurs
35:26sont allés tenter leur chance
35:27aux Etats-Unis
35:28qu'est-ce qu'on a ici
35:29alors je vais vous répondre
35:30Tom Benoît
35:30demain s'ouvre le salon
35:32du Made in France
35:33vous allez me dire
35:33c'est une anecdote
35:34il y a encore des entrepreneurs
35:35il y a encore des investisseurs français
35:37il y a encore des patrons
35:38qui y croient
35:38qui sont patriotes
35:39voilà
35:40qui non
35:41c'est quoi ces gens-là
35:43ils se trompent ?
35:44non mais c'est pas
35:45qu'ils se trompent
35:45c'est que c'est une mascarade
35:46des entrées de capitaux
35:47vous savez les start-up
35:48qui sont financées aux Etats-Unis
35:50vous avez 10 fois plus
35:50d'investissements bancaires
35:51pour les start-up américaines
35:53qu'il n'y en a en France
35:54vous avez 70%
35:56de la création industrielle
35:57aux Etats-Unis
35:57qui est financée
35:58par des sociétés américaines
36:00ça veut dire
36:00que l'innovation industrielle
36:02aux Etats-Unis
36:02appartient aux américains
36:03quand ici
36:04vous avez seulement 15%
36:06de la création industrielle
36:07en France
36:08qui est détenue
36:09par des français
36:10donc le salon
36:11Made in France
36:11Choose France
36:12ou la partie française
36:13de Choose France
36:14oui je le dis très clairement
36:15il s'agit d'une mascarade
36:17parce que les entrées
36:18de capitaux que vous avez
36:19et qui sont présentées
36:20d'une année sur l'autre
36:21qui plus est pour grossir
36:22et pour surdimensionner
36:23des chiffres qui seraient positifs
36:24sont en réalité
36:25des entrées de capitaux
36:26qui ne contribuent pas
36:28à financer des appareils
36:29de productifs français
36:30mais à posséder
36:31des parts de marché
36:32à l'intérieur du pays
36:33et c'est la même chose
36:35en Angleterre
36:35quand vous avez des patrons
36:36comme celui de Revolut
36:37par exemple
36:38qui partent d'Angleterre
36:41pour aller s'installer
36:42à Dubaï
36:42bon ils s'installent
36:43pour quoi ?
36:44privé perso
36:46société et résidence fiscale
36:48à Dubaï
36:48évidemment à la fois
36:49pour la fiscalité
36:50mais aussi pour le climat
36:51des affaires
36:52et pour la possibilité
36:53de faire évoluer son business
36:54de faire évoluer ses affaires
36:55et aujourd'hui
36:56vous avez de plus en plus
36:57de patrons
36:58d'entrepreneurs
36:59d'individus
36:59qui quittent le territoire
37:01parce qu'il est devenu
37:02au-delà des difficultés
37:04qu'il y a
37:04en étant entrepreneur
37:05c'est déjà suffisamment compliqué
37:07d'être entrepreneur
37:07il faut avoir des idées
37:09il faut les mettre en place
37:09il faut être concentré
37:11sur des opérations
37:12qu'il faut mener à leur terme
37:13il faut parfois faire ancrer
37:14des investisseurs
37:15c'est vrai
37:15vous avez un état
37:16qui devient votre ennemi
37:18et vous vous apercevez
37:19en voyageant un peu
37:20que vous avez d'autres états
37:21qui ne sont pas
37:22les ennemis des entrepreneurs
37:23et qui au contraire
37:25ont compris
37:25qu'ils allaient pouvoir
37:26pour générer de l'activité
37:27faire prospérer le territoire
37:28qu'ils avaient tout intérêt
37:30à accueillir des entrepreneurs
37:31ou à prendre soin des leurs
37:33ceux qui font partie
37:34de leur nation
37:34donc ce que vous avez
37:36donc vous considérez
37:37que l'arrivée de Chine
37:38est une bonne nouvelle
37:39quelque part
37:39ou c'est une fatalité
37:40mais ça va dans l'ordre des choses
37:42selon votre vision du monde
37:43on ne peut pas
37:45on ne peut pas réduire le débat
37:46à des situations
37:48très précises
37:48qui sont
37:49est-ce qu'on est d'accord
37:49pour que telle société
37:51ou telle société
37:52vous n'aime pas
37:52parce qu'il y a une poupée gonflable
37:53qui a été
37:54vous voyez ce que je veux dire
37:54c'est que
37:55c'est pas que ça
37:56comme Benoît
37:57non mais moi je veux dire
37:58très sincèrement
37:59vous ne faites pas plus intelligent
37:59que vous n'êtes
38:00mais vous faites pas plus intelligent
38:01que vous n'êtes
38:01mais je veux dire
38:02ce qui me dérange beaucoup
38:04avec la concurrence chinoise
38:05c'est que pendant
38:0520 ans
38:07c'est-à-dire
38:07de la fin des années 90
38:09à aujourd'hui
38:09on a eu un marché
38:10manufacturé
38:11qui a été inondé
38:13par des produits chinois
38:14à bas coût
38:14et de mauvaise qualité
38:15oui
38:16et qu'aujourd'hui
38:17c'est pas les socialistes
38:18qui l'ont décidé
38:18ça c'est les libéraux
38:19je vous signale
38:20je ne sais pas
38:21mais c'était sous la politique
38:22de François Mitterrand
38:23durant les années 90
38:24oui
38:24ils étaient libéraux
38:25ils n'étaient pas socialistes
38:26ils étaient libéraux
38:27François Mitterrand
38:30qui est quand même socialiste
38:31ancien membre
38:32de la SFIO
38:32candidat SFIO
38:33fondateur du parti socialiste
38:35l'idée était socialiste
38:36l'idée est très contestée
38:37l'idée est très contestée
38:38enfin c'est pas Léon Blum
38:39et tout cela était socialiste
38:41mais ce que je suis en train
38:42de vous dire
38:42c'est que vous avez aujourd'hui
38:43des chinois
38:44qui parviennent à faire
38:44des produits de très haute qualité
38:45on le voit avec Xiaomi
38:46par exemple
38:47j'avais fait une émission
38:48sur le sujet
38:49une Xiaomi
38:50qui ressemble
38:51comme deux gouttes d'eau
38:52à un Ferrari
38:52purosangoué
38:53et qui coûte
38:53dix fois moins cher
38:5440 000 euros
38:5540 000 dollars
38:56au lieu de 500 000 euros
38:57chez Ferrari
38:58et là vous avez aujourd'hui
38:59des droits de douane
39:00des tarifs
39:01contre le prétendument
39:02dumping chinois
39:03c'est-à-dire
39:03la concurrence éloyale
39:04des chinois
39:05donc ce que je suis en train
39:06d'observer
39:06pour élever un petit peu
39:08le débat par rapport
39:08à Chine
39:09et le sujet chinois
39:10c'est qu'on se retrouve
39:12finalement
39:12en une période de l'histoire
39:13où on a désindustrialisé
39:14nos territoires européens
39:16la France notamment
39:17s'appelle l'ouest
39:18de l'Union Européenne
39:19pour être inondé
39:22de produits
39:22de mauvaise qualité
39:23mais qui étaient devenus
39:24incontournables
39:25et en provenance de Chine
39:26et à l'heure
39:27la Chine devient
39:28et pas chère
39:29à bas coût
39:29à l'heure à laquelle
39:30la Chine devient
39:31une forme d'Eldorado
39:32c'est-à-dire d'États-Unis
39:33si vous allez à Shanghai
39:34aujourd'hui
39:34à Shenzhen
39:35vous avez autant d'idées
39:36qui vous viennent en tête
39:37d'importation
39:37d'exportation
39:38de transposition
39:39de schémas industriels
39:40et entrepreneuriaux
39:41comme France et Anavé
39:43lorsqu'ils se rendaient
39:43en Californie
39:45dans les années 80
39:46ou à New York
39:47dans les années 70
39:47et à cette période-là
39:49de l'histoire
39:50où il y a une Chine
39:50triomphante
39:51on devient inéluctablement
39:53finalement coupé
39:54de cette Chine triomphante
39:55en tant qu'Européen
39:56mais dans l'intervalle
39:57on a toujours une industrie
39:58qui est paralysée
39:59coût de l'énergie
40:00comme le soulignait
40:00votre auditrice précédemment
40:02évidemment
40:02et perte de capacité
40:04de schémas fiscaux
40:06et autres
40:06pour avoir une industrie
40:08concurrentielle
40:09c'est ça le vrai problème
40:10de l'Europe aujourd'hui
40:11c'est que l'Europe
40:12n'est pas dans la course industrielle
40:14c'est pas le fait
40:15de se dire
40:15on ne va pas accueillir
40:16telle société chinoise
40:17ou on va le décider
40:18au cas par cas
40:18avec des polémiques
40:19sur une poupée gonflable
40:20même si sur le fond
40:21je suis d'accord
40:22mais c'est pas le sujet
40:23c'est pas le problème
40:24alors quel message
40:25Tom Benoît
40:25vous envoyez à la jeunesse
40:26aujourd'hui en France
40:27qui veut entreprendre
40:28qui veut rester ici
40:29est-ce qu'il y a une marge
40:30d'espoir
40:31je ne forcerai pas
40:32je veux vous répondre
40:33je sais qu'il faut être
40:34un petit peu positif
40:36non mais faites-moi du réel
40:37faites-moi du réalisme
40:39moi je pense que
40:40je n'envoie pas de message
40:41à la jeunesse
40:42en leur disant
40:42restez ici
40:43j'envoie un message
40:44aux politiques surtout
40:45et à la jeunesse
40:46qui voudrait s'engager
40:47fermement en politique
40:48et je vais même vous dire
40:49mieux que ça
40:49je vais envoyer un message
40:50plutôt à des gens
40:52qui ont aujourd'hui
40:53un attachement profond
40:54à la France
40:54parce qu'ils ne sont pas
40:55en phase de démarrage
40:56mais qu'ils sont déjà
40:57en phase d'accomplissement
40:59et qui pourraient avoir envie
41:01de sauver
41:01ce qu'il y a à sauver
41:02sur le territoire
41:03c'est ça surtout
41:04parce que sinon
41:04il sera absolument impossible
41:06demain d'entreprendre en France
41:07je ne vais pas faire
41:08de fausses promesses
41:08à une jeunesse
41:09à peine plus jeune que moi
41:11ou des gens de ma génération
41:12qui pourraient espérer encore
41:14que sur l'autoroute
41:16sur laquelle nous sommes
41:17avec des députés à la fille
41:18qui annoncent
41:19des surfiscalisations
41:20de tous bords
41:21un rassemblement national
41:22qui est devenu socialiste
41:23des LR qui sont amorphes
41:25qu'il va être possible
41:27d'entreprendre en France
41:28non malheureusement
41:29ça ne sera pas possible
41:30donc soit la classe politique
41:31est littéralement
41:32renouvelée
41:33Péricault Légas
41:34et vous avez des personnalités
41:36devant lesquelles
41:37je ne suis pas
41:38en admiration totale
41:40et loin de là
41:41comme il peut y avoir
41:42des Saracnafo
41:43des David Lysnard
41:44des Bord
41:45justement
41:46plutôt pas droite
41:47mais qui font preuve
41:48d'un petit peu plus
41:49de bon sens
41:49finalement
41:50à quoi sur le MEDEF
41:51Tom Benoît
41:52est-ce que le MEDEF
41:53c'est quelque chose
41:54même sujet
41:55je ne vais pas leur jeter
41:56la pierre individuellement
41:57mais je veux dire
41:57j'ai beaucoup d'amis
41:58au MEDEF
41:59qui eux-mêmes
42:00ne s'inscrivent pas du tout
42:01sur les lignes du MEDEF
42:02pourquoi ?
42:02parce que le MEDEF
42:03est devenu une organisation
42:05socialo-étatique également
42:08c'est donc
42:09ça en aperçoit tous
42:10je veux dire
42:10le vrai MEDEF
42:12aujourd'hui
42:12le vrai mouvement
42:13de l'entrepreneuriat
42:14ce n'est pas le MEDEF
42:15ce n'est pas un collectif
42:16que vous allez voir
42:18représenté
42:19dans les petits salons
42:19de Bercy
42:20lorsqu'on se pose
42:21quelques questions
42:21ce sont des gens
42:22qui ont réellement
42:23des business
42:23ce sont des patrons
42:24de supermarchés
42:26par exemple
42:27qui ont
42:27trois Leclerc
42:28deux casinos
42:29ce sont des petits
42:30entrepreneurs
42:31de TI
42:31ce sont parfois
42:32également des très
42:34grands patrons
42:34qui ont eu des réussites
42:35totalement capitalistes
42:37sans soutien de l'Etat
42:38ou qui ont su magnifier
42:39ensuite un soutien de l'Etat
42:40et qui ont fait
42:41on dénigue régulièrement
42:42Bernard Arnault
42:43là c'est pareil
42:43je ne suis pas d'admiration
42:44sans bande devant Bernard Arnault
42:46mais Bernard Arnault
42:47ou LVMH
42:48ce n'est pas à peu près
42:494 milliards
42:50d'empreintes fiscales
42:51Tom Benoît
42:52le pavé dans la mare
42:54il est bien tombé dans la mare
42:55il a éclavossé tout le monde
42:56et si les députés
42:58nous ont écouté
42:58je pense qu'ils vont aller
42:59à la buvette
42:59pour s'enmonter le moral
43:00on se retrouve bientôt
43:01parce que je pense
43:02que l'aventure va continuer
43:03merci d'avoir été
43:04sur Sud Radio aujourd'hui
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