- il y a 3 jours
Ce mardi 4 novembre, Joffrey Célestin-Urbain, président du Campus Cyber, s'est penché sur la diversification du business model du Campus Cyber, les nouveaux objectifs du centre, et les défis de la cybersécurité, dans l'émission Tech&Co Business présentée par Frédéric Simottel. Tech&Co Business est à voir ou écouter le mardi sur BFM Business.
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00:00Tech & Co-Business, l'invité.
00:05Et notre invité, Geoffrey Célestin-Hurin, bonjour.
00:08Bonjour Frédéric.
00:09Merci d'être avec nous.
00:10Vous êtes le nouveau président, ça fait combien de temps ?
00:13Ça fait environ 4 mois, 4 mois et demi.
00:16Oui, 4 mois, c'est ça.
00:17Vous êtes arrivé.
00:18Et d'ailleurs, aujourd'hui arrive aussi la nouvelle directrice générale.
00:23Absolument, Farida Poulain.
00:24Voilà, accompagnée de Farida.
00:27Donc vous êtes, alors vous remplacez, alors quelqu'un qui était un peu l'emblème de ce Campus Cyber,
00:33parce qu'il l'avait lancé, il l'avait poussé, Michel Vandenberg, que l'on salue,
00:36qui est parti sous d'autres oscieux vers son univers entrepreneurial.
00:40Ma première question, alors je rappelle, quand même quelques chiffres clés du Campus Cyber,
00:44250 acteurs intégrés.
00:47Alors pour ceux qui ne connaissent pas le Campus Cyber à Paris, c'est un imbeuble,
00:50une grande tour au Niveau, ça n'avait que de pétales.
00:53Vous avez fait plusieurs reportages à l'époque quand ça se construisait.
00:57Donc 250 acteurs intégrés, 44 partenaires, 124 résidents,
01:03il y a des grands groupes industriels, il y a des ETI, des PME,
01:05et pas que des gens spécialisés en cyber.
01:07Enfin, on a des L'Oréal, des BNP, Paris-Bas, enfin des gens comme ça.
01:11Et puis évidemment des institutionnels, on a la gendarmerie,
01:14ça fait vraiment tout cet écosystème de la cyber présent sur ce lieu.
01:19Alors ma première question, Geoffroy Célestin, c'est qu'on sort un peu de cette gouvernance
01:26d'une personne, d'une personnalité emblématique, c'est vrai Michel Vandelberg.
01:32Vous voulez, quel nouvel élan vous voulez donner au Campus Cyber ?
01:35Parce qu'il y a toujours besoin de réalimenter la machine, de ne pas s'endormir.
01:39Oui, vous avez décrit le Campus Cyber en fait comme une tour,
01:42comme un espace immobilier, ça l'a été assez largement jusqu'à présent,
01:45c'est la phase 1 du projet en fait, il fallait ériger une tour,
01:48d'où l'appellation Campus, ça reste un Campus à la base.
01:51En fait le nouveau mandat, le nouvel objectif,
01:54c'est d'aller au-delà de cette dimension immobilière,
01:56et puis d'en faire véritablement un écosystème,
01:58une communauté beaucoup plus intégrée encore.
02:01Et pas juste une juste opposition, justement d'un hospital,
02:04qui se croise un peu au moment des pauses.
02:08Alors justement, le modèle économique, ça reposait évidemment sur l'immobilier,
02:12puisque chacun est locataire de son lieu.
02:15Vous aujourd'hui, vous réfléchissez à des nouveaux services,
02:17des nouveaux revenus, voire des nouvelles valeurs
02:20à apporter aux entreprises présentes,
02:22mais qui puissent ensuite irriguer vers d'autres entreprises
02:26qui n'ont pas forcément une présence sur le site.
02:28Oui, absolument, ça fait partie de ce que je vous disais tout à l'heure,
02:31effectivement, c'est de diversifier le business model du Campus,
02:34qui est essentiellement axé sur les revenus immobiliers,
02:37à hauteur de 80% aujourd'hui.
02:38Et l'idée, c'est de développer toute une nouvelle courge de services
02:41à l'écosystème dans son ensemble.
02:43Pour prendre un exemple de ça, typiquement,
02:45le Campus a un rôle d'agrégateur à jouer sur la directive NIS2,
02:49qui prévoit d'élargir le champ des entreprises,
02:51PME, collectivités, qui sont obligées de mettre en œuvre
02:54des mesures de cyberprotection.
02:56Donc notre objectif, c'est de faire venir ces acteurs-là sur le Campus,
02:59et de générer de nouveaux flux.
03:01Et ça, c'est l'occasion justement d'interfacer la demande
03:03avec l'offre qui est déjà présente sur le Campus.
03:06Ça, ça peut être générateur de nouveaux business.
03:07Parce qu'il y a eu des tentatives aussi d'offres pour les PME,
03:10de se dire, tiens, je prends tel locataire
03:13et ces deux autres locataires,
03:14puis on fait une offre un peu plus PME,
03:16parce qu'on sait qu'il faut que cette cyber
03:18soit davantage prise en compte par ces PME.
03:20Oui, PME, c'est un axe important,
03:22et on se rend compte que parmi les PME,
03:24il y a PME et PME.
03:25Il y a des PME au sens tissu économique très très large,
03:28et puis il y a déjà peut-être un premier cercle de PME à adresser,
03:32qui est les PME qui représentent les sous-traitants
03:34les plus importants de chaînes de valeur stratégiques
03:36comme l'aéronautique, le spatial, la défense, la santé.
03:39Et donc on a un travail intelligent à faire justement
03:41sur ce que j'appelle moi la massification de la cyber-résilience
03:44et de faire en sorte qu'on arrive via le Campus
03:47à accompagner la montée en puissance
03:50des PME les plus critiques pour nos chaînes de valeur
03:52à partir de l'offre qu'on a présente sur le Campus.
03:55C'est l'avantage du Campus, c'est d'avoir ces deux types d'acteurs.
03:57Alors à ce poste-là, il y a quelques semaines,
04:00oui il y a une semaine,
04:01c'était, oui il y a quinze jours,
04:03c'était le patron de Wallix,
04:05Jean-Nel de Galzin, qui est aussi le patron d'Exatrust,
04:08ils ont sorti un baromètre,
04:09ils se sont rendus compte que justement,
04:11en France souvent,
04:12les entreprises françaises ne savent pas
04:14qu'il y a une offre cyber,
04:16des non-spécialistes évidemment,
04:18qu'il y a une offre cyber importante d'acteurs français.
04:21Ça aussi c'est l'un des rôles du Campus cyber,
04:23c'est de porter un peu la voix de ces acteurs français.
04:25Oui, c'est de faire savoir, c'est de faire connaître,
04:27déjà l'idée maîtresse que beaucoup de monde ignore,
04:30qui est qu'on a un écosystème extrêmement riche
04:32et extrêmement diversifié d'offreurs de cybersécurité.
04:35Il n'y a pas uniquement des Américains
04:36ou des Israéliens ou des Chinois,
04:38il y a tout un tissu d'entrepreneurs
04:39et de boîtes françaises qui sont hyper compétitives
04:41sur des segments de marché,
04:43comme les firewalls,
04:47les EDR,
04:48la gestion sécurisée des identités,
04:50sur le cloud maintenant,
04:51donc on a toute cette richesse d'acteurs,
04:53et l'idée c'est justement que ces acteurs-là
04:55puissent vraiment bénéficier de cette demande
04:57qui commence à s'ouvrir
04:58sur l'effet de la directive européenne,
05:00et donc c'est d'organiser la rencontre entre les deux.
05:03On a une petite tendance au bashing aussi,
05:05côté français et côté européen,
05:06à dire on est à la ramasse,
05:07donc on n'a personne.
05:08En réalité, non, non, on n'est pas à la ramasse,
05:10on n'a pas personne.
05:11L'idée c'est vraiment de faire grossir
05:13cet écosystème côté offre.
05:14Oui, je regardais que 42% des organisations
05:16ne réalisent une veille que rarement,
05:18une fois par an au mieux,
05:19et donc ne se rendent pas compte
05:20que justement on a cette offre aussi riche en France,
05:25et qu'on a des labels même
05:26qui sortent dans ce domaine-là.
05:30Justement, vous, là de votre regard,
05:32donc vous êtes haut fonctionnaire,
05:34à la base de votre regard,
05:37comment vous jugez la maturité,
05:39je suppose qu'en plus cyber,
05:40voilà, vous connaissez bien,
05:42la maturité des...
05:43Alors je ne parle pas des reprises
05:44qui elles évidemment sont bien,
05:46ont des grands services de RSI,
05:48mais voilà,
05:50sur l'ensemble industriel,
05:51de PME.
05:52Le même paysage que sur celui
05:53de la séquemment hétérogène,
05:54et le niveau de moyens
05:55de cyberprotection,
05:56du tissu économique,
05:57est beaucoup plus faible
05:58que celui qu'on serait en droit d'attendre
06:00dans une nation qui est souveraine
06:02au plan cyber.
06:04Ça c'est un premier aspect,
06:05donc c'est l'aspect massification
06:06de la cybersécurité côté client.
06:09Et puis qui est très attaqué,
06:10il faut le rappeler,
06:11on ne va pas revenir sur l'ensemble
06:12des cyberattaques,
06:13mais on est un pays cible.
06:14Qui est très attaqué
06:15par des biais à la fois ultra technologiques,
06:17et puis par des biais,
06:18par des vecteurs d'action
06:19qui sont hyper basiques
06:20et qui sont toujours tout aussi efficaces
06:22par le facteur humain.
06:23Et après en face,
06:23vous avez un autre défi
06:24qui est justement de mettre en face
06:26de cette demande-là de cybersécurité,
06:28qui est là pour durer.
06:29On estime typiquement
06:30que le marché européen
06:30de la cybersécurité
06:31va passer de à peu près
06:3360 milliards de dollars aujourd'hui
06:35à à peu près 105 milliards de dollars
06:38en 2030.
06:39Donc là, ça va croître.
06:40Ça fait un gâteau plus important.
06:41L'idée, c'est que notre capacité industrielle
06:43en face, notre offre,
06:45suive le même mouvement.
06:47Et donc ça,
06:47pour revenir à vos questions
06:48sur la maturité,
06:49c'est peut-être ça qui aujourd'hui,
06:51non pas manque,
06:51mais on manque de taille,
06:53on manque d'entreprises, plateformes,
06:55et on manque justement
06:56de capacités d'actions conjointes
06:58et de technologies jumelées
06:59pour pouvoir justement concurrencer
07:01efficacement des grandes plateformes étrangères
07:03comme les plateformes américaines.
07:04Parce qu'on a 3-4 grands géants,
07:06mais voilà,
07:06qui sont plutôt dans le service,
07:07l'intégration,
07:08pas forcément dans le plateforme.
07:10On est très fort
07:10sur des verticals métiers,
07:12sur des verticals produits,
07:13sur des besoins de niches,
07:15mais là où on est moins fort,
07:16par définition,
07:17c'est sur la capacité
07:18à adresser de manière horizontale
07:19tous les besoins de cyberprotection
07:20d'une entreprise donnée.
07:21Et donc pour ça,
07:22il faut se regrouper,
07:23il faut faire des mariages,
07:24il faut travailler ensemble.
07:25Et c'est l'intérêt du campus cyber.
07:27Et selon vous,
07:28ce n'est pas uniquement
07:29une histoire d'argent.
07:30Enfin, ça demande des investissements,
07:31bien entendu,
07:32mais à l'heure où on entend
07:33tous ces investissements
07:34en intelligence artificielle
07:35aux Etats-Unis,
07:36on parle,
07:36c'est même plus en milliards,
07:37on parle en centaines,
07:38voire en milliards de milliards,
07:40en milliers de milliards.
07:42Aujourd'hui, oui,
07:43il faut investir,
07:44il faut qu'il y ait de l'argent
07:45qui fasse circuler
07:46pour notamment faire croître
07:48ces entreprises.
07:48Mais comme vous le dites,
07:49c'est aussi une façon
07:50de peut-être mieux se parler.
07:52Oui, mieux se parler.
07:52Et puis, objectivement,
07:53c'est une histoire d'argent.
07:54Et pas juste l'argent
07:55au sens subvention,
07:57fonds propres, etc.
07:58Mais une histoire d'argent
07:59au sens marché.
08:00C'est-à-dire que nos entreprises
08:01doivent pouvoir
08:02de renseignement en cybersécurité
08:03qui pour une large part
08:05est encore relativement virtuelle
08:06parce qu'elle est captée
08:07par des grands acteurs.
08:08Donc, la marge de progression
08:10du marché européen
08:11à laquelle je faisais référence
08:13tout à l'heure,
08:14de passer de 65 à à peu près
08:15105 milliards,
08:16il faut qu'une large partie
08:17de cette progression
08:18puisse être captée
08:19par des acteurs européens.
08:20Et l'argent, c'est ça aussi,
08:21c'est de pouvoir bénéficier
08:22de contrats et de bons de commande.
08:23Et ces contrats, normalement,
08:24l'idéal, c'est qu'il y ait
08:26une forme de préférence européenne
08:27qui se mette en place
08:28et pas une préférence européenne
08:29par charité.
08:31Une préférence européenne
08:32parce qu'il y a des acteurs
08:33compétitifs, de qualité,
08:35en Europe,
08:36auxquels on peut faire confiance.
08:37Et ça, c'est votre rôle.
08:38C'est dans les missions
08:41du campus cyber,
08:42c'est de porter
08:43toutes ces idées
08:44autour d'une souveraineté.
08:46Alors, pas stupide,
08:47comme vous le dites,
08:47c'est pas juste de dire
08:48qu'il faut qu'on achète
08:49européen pour être européen.
08:50Non, il y a des très bonnes solutions
08:52qui sont tout aussi bonnes
08:53que des Américaines
08:54ou que d'autres nations
08:56hors communautés européennes.
08:57Donc, c'est de pousser
08:58cette partie souveraineté.
09:00Et puis, c'est de dire aussi,
09:02peut-être lancer le mouvement,
09:03la puissance publique,
09:04et leur dire, écoutez,
09:05il y a un moment,
09:06voilà, on a des très belles solutions,
09:09il faut que vous poussiez la chose
09:10pour les rendre pérennes,
09:11pour donner confiance.
09:13Oui, c'est un effet
09:13d'entraînement d'ensemble,
09:14en fait,
09:15parce qu'il y a toujours
09:15un petit peu la tentation
09:16pour le privé de dire
09:18c'est à l'État
09:18de montrer l'exemple
09:19et puis l'État de dire
09:20écoutez, c'est à vous
09:20de faire confiance d'abord
09:21aux solutions cyber
09:22françaises et européennes.
09:24En réalité, notre objectif
09:25au campus,
09:25c'est d'être un peu agnostique
09:26par rapport à qui doit commencer
09:27et de monter le niveau
09:29de l'ensemble,
09:33reste économiquement marginale,
09:34mais elle a une valeur d'exemple
09:36qui est considérable.
09:37Donc il nous faut,
09:38à partir du campus cyber,
09:39comprendre pourquoi
09:40il n'y a pas une massification
09:41de la commande publique
09:43vers les solutions
09:43de cyber françaises et européennes.
09:45Et il y a aussi la question
09:46des grands groupes
09:46du CAC 40 aussi,
09:48où nous, notre job,
09:49le premier job,
09:50c'est de comprendre
09:51quels sont les verrous
09:51qui empêchent aujourd'hui
09:52un DSI, une DSI,
09:55un RSSI
09:55d'une grande direction,
09:57d'une grande entreprise
09:58française du CAC 40,
10:00côté demande,
10:00qu'est-ce qui les empêche
10:01fondamentalement
10:02d'aller acheter français
10:03et européen aujourd'hui ?
10:04Il y a sans doute
10:04des mauvaises raisons,
10:05mais il y a aussi
10:05de bonnes raisons
10:06auxquelles il faut s'attaquer.
10:07Parce que parfois,
10:07il y a le déploiement
10:08à l'international,
10:09mais on a quand même
10:09de belles ETI en cyber
10:11qui sont capables
10:12et qui sont déjà
10:13à l'international.
10:15Pour vous,
10:16les défis à relever
10:18pour que ces acteurs
10:21deviennent plus souverains,
10:23c'est ça,
10:23c'est aider ces entreprises
10:24aussi à aller davantage
10:25à l'international,
10:26parce que c'est ça
10:27quand on parlait
10:27des grands groupes,
10:28c'est de dire
10:28moi je suis un L'Oréal,
10:30j'ai besoin des solutions,
10:31je ne vais pas acheter
10:3110 solutions par pays.
10:33Si je peux en trouver
10:34une globale,
10:35alors en général,
10:35c'est plutôt
10:36les Américains
10:36qui se portent candidats,
10:37mais à nous aussi
10:38aux Français
10:40de pousser un peu
10:41en disant
10:41mais nous aussi
10:41on peut être là
10:42au niveau international.
10:43Complètement,
10:44absolument,
10:44et c'est le défi
10:45de la plateformisation
10:46en fait à l'échelle européenne
10:47parce qu'on peut évidemment
10:48faire ça au niveau français,
10:49mais derrière l'enjeu,
10:50vous savez,
10:51avec la géopolitique actuelle,
10:52ce qui se passe,
10:52c'est une forme
10:53de régionalisation
10:54des espaces économiques
10:55qui auparavant
10:55été largement interdépendants
10:57les uns des autres
10:57et le marché américain
10:59se régionalise,
11:00le marché chinois
11:00est régionalisé
11:01par excellence
11:02et donc l'idée,
11:03c'est que l'Europe émerge
11:04comme un pôle
11:05de marché régional
11:06au sein duquel
11:07s'organise
11:08une sorte de retour économique
11:09en fait
11:10de la demande vers l'offre
11:11et donc l'enjeu,
11:12c'est d'arriver
11:12à plateformiser
11:13des solutions européennes
11:14et en France,
11:15la chance qu'on a,
11:16on peut jouer un rôle
11:17de pionnier là-dedans
11:18parce qu'on a déjà
11:18un écosystème d'offreurs
11:20qui est universel
11:21d'une certaine manière,
11:22qui adresse
11:22toutes les verticales,
11:25c'est à partir de France,
11:26commencer à rapprocher
11:27des solutions françaises
11:29et en faciliter
11:29le déploiement
11:30déjà en Europe.
11:31Moi je préfère
11:31en international
11:32parler d'Europe,
11:33le premier international
11:34c'est Europe.
11:35Autour de nos frontières
11:36déjà et ça fait déjà
11:38pas mal de grands pays,
11:41eh bien,
11:41Célestine Urbain
11:41est revenue parler de tout ça,
11:42je rappelle,
11:43vous êtes président
11:43de Campus Cyber,
11:44donc avec cette mission,
11:45davantage de plateformes,
11:47les acteurs,
11:48on les a,
11:49on sait qu'ils ont la puissance,
11:50enfin qu'ils ont la capacité
11:51à se développer,
11:52les compétences,
11:53il en ferait toujours plus,
11:54il y a des écoles
11:55qui sont présentes
11:56au Campus Cyber,
11:57mais voilà,
11:58on a tout pour avoir
12:00des acteurs aussi puissants
12:01que d'autres
12:03outre-Atlantique.
12:04Merci d'être venu
12:05nous parler de tout ça.
12:06Geoffrey Célestine Urbain,
12:07président de Campus Cyber,
12:08on aura l'occasion évidemment
12:09de suivre toutes les missions,
12:10tous les grands axes
12:11que vous êtes donnés
12:13au cours des mois à venir.
12:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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