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  • il y a 4 jours
Vendredi 31 octobre, les députés ont enfin abordé les amendements visant à instaurer une taxe "Zucman" ou "Zucman light". Ce dispositif de taxation, imaginé par l'économiste français Gabriel Zucman, vise à instaurer une taxe minimum de 2% sur les foyers dont le patrimoine excède les 100 millions d'euros. Au total, cette mesure pourrait concerner 1 800 foyers et son rendement, qui ne fait pas consensus, est estimé entre 5 et 25 millions d'euros par an. Ni la version initiale, ni la version allégée proposée par les socialistes n'a été adopté. Revivez les débats dans l'hémicycle.

La rédaction de LCP vous propose les morceaux choisis des séances publiques dans l'hémicycle et des séances de travaux ou des auditions en commissions.

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Transcription
00:00:00Générique
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'Assemblée Nationale.
00:00:10Le débat budgétaire se poursuit dans l'incertitude.
00:00:13Le temps est compté puisque le Parlement a jusqu'au 23 décembre minuit pour se prononcer sur ce budget 2026.
00:00:21Alors on va refaire le film de la séance.
00:00:23Nous sommes le 31 octobre, il est un peu moins de 16h en séance publique.
00:00:28La taxe Zuckman est en discussion.
00:00:31La taxe Zuckman du nom de l'économiste Gabriel Zuckman.
00:00:35Cette taxe est un impôt plancher de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.
00:00:41Plusieurs amendements ont été déposés en séance pour moduler cette taxe,
00:00:46ce qui a donné lieu à des débats très vifs.
00:00:48Plusieurs philosophies s'affrontent dans l'hémicycle.
00:00:52La séance est ouverte, retour sur une journée budgétaire marquante.
00:00:55Nous en venons maintenant aux amendements relatifs à la taxation des hauts patrimoines examinés par priorité.
00:01:04Des additionnels après l'article 3 et nous commençons une discussion commune qui va être longue.
00:01:11Le 639, M. Brun, M. Beaumel.
00:01:16Merci Mme la Présidente.
00:01:18Il s'agit d'une proposition tendant à instaurer un ISF climatique
00:01:23avec trois composantes classiques.
00:01:26Une composante socle à taux faibles, une composante chapeau avec des taux progressifs
00:01:31et une composante planchée insurant une imposition minimale des personnes ayant un patrimoine supérieur à 50 millions d'euros
00:01:40auquel s'ajoute un bonus-malus pour tenir compte de l'empreinte carbone des actifs.
00:01:46Je voudrais m'adresser au gouvernement et à mes collègues macronistes.
00:01:49Nous le savons à ce stade de la discussion, la poursuite même de cette législature
00:01:57tient désormais à la capacité du gouvernement et des groupes censés le soutenir
00:02:02de comprendre que le budget ne pourra être adopté
00:02:06que s'il cesse d'être le budget des seuls macronistes ou de l'ex-socle commun
00:02:11pour devenir le budget du pays tout entier.
00:02:14Et que ce budget ne peut devenir le budget du pays tout entier
00:02:18que s'il incorpore à un niveau substantiel
00:02:21l'exigence de justice fiscale portée par le tiers de cette Assemblée
00:02:26et plébiscitée par une majorité de Français.
00:02:32Chers collègues, vous n'aimez pas la taxe Zuckmann,
00:02:34vous n'aimez pas la flat tax, vous n'aimez pas la taxe sur les holdings, vous n'aimez rien.
00:02:39Mais il est temps de comprendre qu'une concession, ce n'est pas quelque chose que l'on aime.
00:02:42C'est quelque chose que l'on fait par responsabilité.
00:02:47Et si vous ne voulez pas dans quelques semaines devoir expliquer à vos électeurs
00:02:50que vous avez bloqué la vie politique de ce pays
00:02:53par refus obstiné d'accepter la moindre mise à contribution
00:02:58de ceux qui ont bénéficié depuis 8 ans de largesse exceptionnelle
00:03:02et ne payent pas leur juste dû à l'effort budgétaire de ce pays,
00:03:09alors je vous suggère de finir par aimer quelque chose.
00:03:12Merci M. Beaumel.
00:03:18Le 2378, Mme Feld.
00:03:23Merci Mme la Présidente.
00:03:26Alors moi je vais vous parler de la journée des polytocrates.
00:03:30Elle s'est tenue le 10 du mois de janvier 2025
00:03:34pour marquer l'épuisement par les 1% les plus riches du monde
00:03:37de leur quota carbone annuel mondial.
00:03:40Bernard Arnault est encore plus fort, il épuise son quota carbone annuel
00:03:44le 1er janvier à 2h15 du matin.
00:03:48En fait, on ne l'entend pas beaucoup ici,
00:03:50mais la dette la plus effroyable que nous sommes en train de laisser à nos enfants,
00:03:54c'est la dette climatique et elle est décuplée par la pollution inhérente au mode de vie des plus riches.
00:04:01Or les conséquences sont dramatiques.
00:04:03Le rapport du Lancet Countdown en collaboration avec l'OMS publié il y a deux jours
00:04:07nous montre que le taux de mortalité lié à la chaleur a augmenté de 23% depuis 30 ans
00:04:12avec plus de 550 000 morts par an.
00:04:15Les sécheresses et les vagues de chaleur ont eu pour effet de placer 124 millions de personnes
00:04:20en situation d'insécurité alimentaire en 2023.
00:04:24Nous en connaissons aussi les effets sur notre propre territoire,
00:04:26en particulier dans le domaine agricole
00:04:28qui subit les maladies, les épidémies, sécheresses, inondations, gels
00:04:32et autres calamités liées au réchauffement climatique
00:04:34n'en déplaise au Rassemblement national
00:04:37qui est très sceptique sur ces éléments
00:04:39et qui pourtant prétend défendre les agriculteurs.
00:04:43Ces conséquences représentent un coût extraordinaire pour les finances publiques
00:04:46en termes de moyens matériels et humains.
00:04:48Fort de ce constat, nous proposons de rétablir l'impôt de solidarité sur la fortune
00:04:53pour les foyers dont le patrimoine taxable net est supérieur à 1 million
00:04:56avec une composante climatique.
00:04:59Elle repose sur un mécanisme de bonus-malus
00:05:01qui ajuste l'imposition en fonction de l'empreinte carbone
00:05:03des actifs immobiliers et des placements financiers.
00:05:07Cette empreinte est déterminée par un score carbone
00:05:09calculé par l'administration fiscale
00:05:11qui prend en compte l'impact environnemental et social des investissements
00:05:14incitant ainsi les contribuables à réorienter leurs capitaux
00:05:17vers des projets plus durables et responsables.
00:05:19Vous qui nous bassinez du matin au soir avec la natalité,
00:05:22vous avez ici l'occasion de donner une véritable preuve d'amour à vos enfants
00:05:25en votant pour cette ISF climatique.
00:05:28Merci Madame la députée.
00:05:29Je vous annonce une série de scrutins publics dans cette discussion commune.
00:05:32le 639 demandé par le groupe socialiste de 2378 par le groupe LFINFP,
00:05:38le 127 par le groupe écologiste et social,
00:05:41le 2558 par le groupe LFINFP,
00:05:44le numéro 1 par le groupe écologiste et social
00:05:47et le 2574 par le groupe LFINFP.
00:05:50J'ai un rappel au règlement de M. Cazeneuve.
00:05:52Merci Madame la Présidente, M. le Premier ministre,
00:05:56Mme la ministre, M. le Président de la Commission,
00:05:58M. le rapporteur général.
00:05:59Un rappel au règlement sur le fondement de l'article 100 alinéa 7.
00:06:03On aborde un débat extrêmement important sur un sujet
00:06:06qui a été beaucoup débattu et discuté dans l'actualité
00:06:08sur notamment la taxe Juckman et autres dérivés.
00:06:13Et on va avoir en gros une trentaine de prises de parole
00:06:15de ceux qui défendent ce type de mécanisme.
00:06:17Et c'est très bien, c'est évidemment votre droit
00:06:19avec les amendements et les sous-amendements
00:06:20auxquels notre groupe et les autres groupes par ailleurs
00:06:23qui seront opposés n'auront qu'une seule prise de parole
00:06:25de deux minutes pour s'opposer.
00:06:28Et donc on aura un décalage très important
00:06:29sur un débat extrêmement fort
00:06:31sur lequel on n'aura que deux minutes pour s'exprimer.
00:06:33Et donc je souhaitais, avant d'avoir déroulé
00:06:35l'ensemble des amendements, vous demander s'il était possible
00:06:37sur ce débat extrêmement important à nouveau
00:06:40d'avoir un peu plus de prises de parole par groupe
00:06:42quand on aura les contres et les pours
00:06:45à la suite de cette série.
00:06:46Je vous remercie.
00:06:47Non, par groupe, il y aura une prise de parole.
00:06:50Par contre, je vais prendre évidemment
00:06:51les prises de parole de tous les groupes en réponse.
00:06:54Mais des 11 groupes pourront s'exprimer.
00:06:55Mais pas plusieurs prises de parole par groupe.
00:06:57Mais c'était une belle tentative.
00:06:59127. Madame Sasse.
00:07:02Merci Madame la Présidente.
00:07:04Comme mes collègues l'ont bien dit,
00:07:06cet amendement vise à créer un ISF climatique
00:07:09applicable au patrimoine supérieur à 1 million d'euros.
00:07:12Je voudrais rappeler à ce stade que depuis 1998,
00:07:15le patrimoine des 500 plus grandes fortunes
00:07:16a été multiplié par 8.
00:07:18Rappeler également que les milliardaires
00:07:20payent tout impôt confondu,
00:07:2227% d'impôt sur leurs revenus,
00:07:25contre 50% pour la moyenne des Français.
00:07:28Mais je voudrais surtout citer ici
00:07:30le Financial Times,
00:07:31qui dans son éditorial a dit
00:07:33« J'en suis venue à trouver la colère des Français
00:07:36particulièrement justifiée.
00:07:39La France aujourd'hui est une démocratie sociale
00:07:41sous-financée, croisée avec une oligarchie.
00:07:44Plus qu'ailleurs dans tous les pays occidentaux,
00:07:46les milliardaires payent très peu d'impôts. »
00:07:49Voilà ce que dit le Financial Times
00:07:51et j'espère que vous saurez vous en inspirer,
00:07:53chers collègues du Bloc central.
00:07:55Avec cet amendement,
00:07:56nous élargissons l'assiette de l'ISF,
00:07:58nous supprimons des exonérations,
00:08:00nous introduisons peut-être surtout
00:08:02une dimension climatique inédite
00:08:04avec un bonus-malus climatique
00:08:06en fonction de l'empreinte carbone
00:08:08du patrimoine taxable.
00:08:09Car je rappelle que sur leur seule consommation,
00:08:12un milliardaire émet 870 fois plus
00:08:15que la moyenne des Français,
00:08:16ce sans compter l'impact de leurs investissements.
00:08:19Nous avons donc besoin de responsabiliser
00:08:22cette minorité super et maîtrise
00:08:24et c'est le sens de la composante climatique
00:08:27de cet impôt sur la fortune.
00:08:28En somme, cet ISF climatique,
00:08:31c'est l'impôt du XXIe siècle,
00:08:32l'impôt de la justice fiscale
00:08:34et de la justice environnementale.
00:08:36Merci beaucoup.
00:08:38Le 2558,
00:08:41Madame Feld.
00:08:45Merci Madame la Présidente.
00:08:48Tout d'abord, pour remettre les pendules à l'heure,
00:08:51je voudrais simplement rappeler
00:08:52et me féliciter
00:08:53que ce débat crucial sur la taxe Zuckmann
00:08:56a été introduit à l'Assemblée
00:08:58par mon groupe,
00:08:59La France Insoumise,
00:09:01dès octobre 2024.
00:09:02Et je me réjouis que cette question si essentielle
00:09:06pour des millions de Français
00:09:07soit aujourd'hui au coeur de nos débats
00:09:09et au centre de l'attention médiatique.
00:09:13L'amendement que nous vous proposons
00:09:14part du principe énoncé dans l'article 13
00:09:16de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
00:09:18selon lequel l'impôt doit être également réparti
00:09:21entre tous les citoyens
00:09:22en raison de leur faculté.
00:09:25Il prévoit la mise en place
00:09:26d'une contribution différentielle
00:09:27sur les très hauts patrimoines
00:09:29de plus de 100 millions
00:09:30adossée à un taux plancher
00:09:31qui correspond à ce que les classes moyennes
00:09:33payent, elles, en impôts
00:09:34chaque année,
00:09:36rapportées à leur patrimoine.
00:09:38Aujourd'hui, le patrimoine médian en France
00:09:39est de 175 000 euros.
00:09:41Une personne qui touche le revenu médian,
00:09:43soit 32 000 euros bruts,
00:09:45s'acquittera en un an
00:09:45de 9 650 euros d'impôts
00:09:47sur le revenu CSG TVA.
00:09:50Ce montant correspond
00:09:51à plus de 5,5%
00:09:53de son patrimoine
00:09:54et encore à supposer
00:09:56que ce dernier ne soit pas assujetti
00:09:57à une taxe foncière.
00:09:59C'est cela la réalité
00:10:00de millions de travailleuses
00:10:02et travailleurs français
00:10:03qui s'acquitteront
00:10:05toute leur vie
00:10:06de cette contribution
00:10:07de 5,5%
00:10:09qui nous permet collectivement
00:10:11de bénéficier
00:10:12d'un système de protection sociale
00:10:13unique au monde.
00:10:15Et si ce système
00:10:16est aujourd'hui en danger,
00:10:17ce n'est pas à cause
00:10:18des étrangers en situation irrégulière
00:10:20ni à cause des classes moyennes
00:10:22et populaires,
00:10:23mais bien parce que
00:10:23les grandes fortunes
00:10:25de ce pays
00:10:25ne contribuent pas
00:10:27à hauteur de leurs moyens.
00:10:28S'ils payaient
00:10:29comme tous les Français,
00:10:30nous aurions environ
00:10:3160 milliards d'euros
00:10:33de recettes supplémentaires,
00:10:35plus du tiers
00:10:36du déficit budgétaire.
00:10:38Alors,
00:10:39mesdames et messieurs
00:10:39de droite et d'extrême droite,
00:10:41arrêtez de protéger
00:10:42les milliardaires
00:10:42en faisant de la vie
00:10:43des Français
00:10:44un enfer.
00:10:44informément.
00:10:46Merci,
00:10:46madame la députée.
00:10:47Le numéro 1,
00:10:48madame Sasse.
00:10:49Merci,
00:10:50madame la présidente.
00:10:51Nous voilà donc arrivés
00:10:52à la discussion
00:10:52sur la taxe Zuckman.
00:10:55Je voudrais d'abord
00:10:55rappeler trois choses.
00:10:57Premièrement,
00:10:58ça ne concerne que
00:10:59les patrimoines
00:10:59supérieurs à 100 millions d'euros.
00:11:01Nous ne parlons donc pas
00:11:02ici de la petite PME
00:11:04ou de petits gestionnaires
00:11:06d'entreprises.
00:11:07Deuxièmement,
00:11:08ça ne cible que
00:11:09ceux qui font
00:11:10de l'optimisation fiscale.
00:11:11Ceux qui n'en font pas
00:11:12payent déjà 2%
00:11:14de leur patrimoine
00:11:16en impôts.
00:11:16Ils ne sont donc pas
00:11:17concernés par ce dispositif
00:11:19anti-optimisation.
00:11:21Troisièmement,
00:11:21la taxe Zuckman,
00:11:23c'est la seule disposition
00:11:25qui permet d'éviter
00:11:26toute exonération
00:11:27et tout contournement
00:11:28de l'impôt.
00:11:29C'est la seule mesure
00:11:30efficace face aux armées
00:11:31d'avocats fiscalistes
00:11:32qu'utilisent
00:11:33les ultra-riches.
00:11:35J'ajoute que vous avez
00:11:36déployé des arguments
00:11:38qui sont tous tombés
00:11:39un par un.
00:11:41Des arguments pour protéger
00:11:42les ultra-riches.
00:11:43D'abord,
00:11:43l'exil fiscal.
00:11:44Il est marginal.
00:11:46La note du CAE
00:11:46de juillet l'a démontré.
00:11:48Les biens professionnels,
00:11:49vous voulez les exonérer,
00:11:51mais ces actions
00:11:51représentent jusqu'à 90%
00:11:53du patrimoine
00:11:54des milliardaires.
00:11:55Ne pas les intégrer,
00:11:57ce ne pas taxer
00:11:58les milliardaires.
00:11:59Dernière chose,
00:12:00les patrimoines illiquides
00:12:01des licornes.
00:12:02Nous prévoyons
00:12:02dans cet amendement
00:12:04un paiement en action.
00:12:06Malgré cela,
00:12:07vous continuez
00:12:07à vous obstiner
00:12:08et à refuser cette taxe
00:12:10qui est pourtant
00:12:11la seule façon efficace
00:12:12d'éviter le contournement
00:12:13de l'impôt.
00:12:14La justice fiscale
00:12:15n'est pas un luxe,
00:12:16c'est la condition
00:12:17de notre cohésion
00:12:18démocratique.
00:12:19Alors,
00:12:20avant de geler
00:12:20les retraites,
00:12:21de doubler
00:12:21les franchises médicales,
00:12:23commençons par taxer
00:12:24les riches
00:12:24pour qu'ils payent
00:12:25non pas plus,
00:12:26mais simplement
00:12:26autant que tous
00:12:28les Français.
00:12:29Nous verrons
00:12:29dans cet hémicycle
00:12:30qui est pour
00:12:31ou contre
00:12:32la justice fiscale
00:12:33dans ce pays.
00:12:34Merci beaucoup.
00:12:36Il y a des sous-amendements,
00:12:37les 3822 et 3821.
00:12:40Madame Arégui.
00:12:41Oui,
00:12:41merci Madame la Présidente.
00:12:43Alors,
00:12:43en fait,
00:12:44on est en train
00:12:44d'aborder
00:12:45deux débats différents.
00:12:46L'un,
00:12:46c'est l'ISF climatique,
00:12:47l'autre,
00:12:48c'est la taxe dite Zuckmane,
00:12:49tout ça dans un grand mélange.
00:12:51Donc,
00:12:51il faut bien être clair
00:12:53que là,
00:12:53nous sommes en train
00:12:53de parler de la taxe Zuckmane.
00:12:55Alors,
00:12:56moi,
00:12:56ce qui me frappe,
00:12:57c'est qu'en fait,
00:12:57en tant que salarié,
00:12:59les communes des mortels,
00:13:01ils sont imposés
00:13:02avant même qu'ils aient consommé,
00:13:03avant même qu'ils aient réinvesti.
00:13:05Et grâce à la retenue à la source,
00:13:08ils sont imposés
00:13:09même avant presque
00:13:10d'avoir perçu leur rémunération.
00:13:12Les milliardaires,
00:13:13par contre,
00:13:13ce n'est pas un problème.
00:13:14Ils bénéficient
00:13:15d'un droit d'exception
00:13:16et ce droit d'exception
00:13:18leur permet
00:13:18de ne pas être taxés
00:13:19lorsqu'ils réinvestissent
00:13:20parce qu'ils font tourner l'économie.
00:13:22Mais moi,
00:13:23quand je dépense
00:13:23pour m'acheter cette veste
00:13:25ou ces chaussures,
00:13:26eh bien,
00:13:26je fais tourner aussi l'économie
00:13:28et pourtant,
00:13:28je suis imposée.
00:13:30Donc,
00:13:30ils réinvestissent
00:13:31et alors,
00:13:31quand ils thésaurisent,
00:13:33encore mieux,
00:13:33parce que là,
00:13:34ils échappent à tout impôt
00:13:36parce qu'ils mettent ça
00:13:37dans des holdings.
00:13:38Et qu'est-ce que c'est
00:13:38qu'une holding ?
00:13:39En fait,
00:13:40la holding,
00:13:40c'est devenu
00:13:41le coffre-fort des riches.
00:13:43Et qu'est-ce qui se passe ensuite ?
00:13:44Quand il y a un décès
00:13:46ou une donation,
00:13:47ils transfèrent
00:13:49avec le pacte d'Utreil
00:13:50et ensuite,
00:13:51évidemment,
00:13:52quand ils ont transféré
00:13:53avec le pacte d'Utreil,
00:13:54eh bien,
00:13:55ils transfèrent
00:13:56le pacte d'Utreil
00:13:57ou ils transmettent
00:13:57par héritage
00:13:58et donc,
00:13:59tout ça en franchise d'impôts
00:14:00ou quasiment.
00:14:01Donc,
00:14:02vous avez en fait supprimé
00:14:03tous les dispositifs,
00:14:04tous les dispositifs
00:14:05qui permettaient
00:14:06de réguler le capital,
00:14:08tous les dispositifs
00:14:09qui permettaient
00:14:09de réguler l'accumulation.
00:14:11Et en fait,
00:14:12vous avez supprimé,
00:14:14Jean-Paul Maté,
00:14:14il y en a parlé ce matin,
00:14:15vous avez supprimé
00:14:16le précompte,
00:14:17vous avez supprimé
00:14:18et affaissé le PFU,
00:14:20vous avez supprimé
00:14:21l'ISF,
00:14:22vous avez supprimé
00:14:23l'exit tax,
00:14:24vous n'avez pas régulé
00:14:26le pacte d'Utreil,
00:14:27vous n'avez pas régulé
00:14:28la niche copée
00:14:29et donc,
00:14:29ce n'est pas un mystère,
00:14:31du coup,
00:14:31les 500 plus grandes fortunes
00:14:33ont été multipliées
00:14:34par 9,4,
00:14:35soit 844%
00:14:37entre 2003 et 2023.
00:14:40Mais les prix
00:14:40à la consommation,
00:14:42eux, n'ont évolué
00:14:43que de 39%.
00:14:44Alors,
00:14:45tout ça,
00:14:46à la limite,
00:14:46raisonnant par l'absurde,
00:14:48tout ça ne serait pas
00:14:49un problème.
00:14:50Après tout,
00:14:50il y en a qui s'enrichissent,
00:14:52ils ont plus
00:14:52qu'ils ne peuvent dépenser
00:14:53de toute leur vie
00:14:54et de cette génération,
00:14:55pourquoi pas ?
00:14:56Mais pendant ce temps,
00:14:57pendant ce temps,
00:14:58nous avons 10 millions
00:14:59de pauvres,
00:15:00nous avons un taux de pauvreté
00:15:01qui est complètement
00:15:02à la dérive,
00:15:04vous avez le PLFSS
00:15:05que vous nous proposez
00:15:06où ceux qui payent,
00:15:08ce sont les classes moyennes
00:15:09et les classes populaires
00:15:11et vous avez
00:15:12des plans de licenciement
00:15:13qui, partout,
00:15:14fusent dans tout le pays.
00:15:16Et donc,
00:15:16évidemment,
00:15:17qu'il faut réguler
00:15:18le capitalisme financier,
00:15:20évidemment qu'il faut
00:15:21contrôler la thésaurisation
00:15:23du capitalisme financier,
00:15:24c'est le dispositif
00:15:26très menu,
00:15:27très faible
00:15:27qui vient d'être adopté,
00:15:29mais bon,
00:15:29on verra ce que ça donnera.
00:15:31Et donc,
00:15:31il faut effectivement
00:15:32mettre en place
00:15:34la taxe Zuckman.
00:15:35La taxe Zuckman,
00:15:35c'est 2%
00:15:36d'équivalence patrimoine,
00:15:38on ne taxe pas
00:15:39le patrimoine,
00:15:41c'est pas un ISF,
00:15:42c'est 2%
00:15:43d'équivalence patrimoine
00:15:44pour qu'il paie
00:15:45les plus riches
00:15:46autant à proportion
00:15:48que les classes moyennes
00:15:49ou les classes populaires.
00:15:50Cet amendement,
00:15:51il y a deux amendements
00:15:52que je présente,
00:15:53c'est au cas
00:15:54où 2%,
00:15:55vous paraîtrez incongru,
00:15:57c'est un amendement
00:15:58de repli
00:15:59à 1%
00:16:00et un amendement
00:16:01de repli
00:16:01à 0,5%
00:16:04du équivalent
00:16:06patrimoine
00:16:07des plus riches.
00:16:08Donc,
00:16:08je pense que
00:16:09vous pouvez examiner
00:16:11ces amendements
00:16:11avec bienveillance.
00:16:13Merci,
00:16:13Madame la députée.
00:16:153881,
00:16:16Madame Fossillon.
00:16:17Toujours un sous-amendement.
00:16:19Oui,
00:16:19merci,
00:16:20Madame la Présidente.
00:16:22La colère
00:16:23dans notre pays
00:16:24du fait de la politique
00:16:26menée par Emmanuel Macron
00:16:27et ses 178 ministres
00:16:29depuis 8 ans
00:16:31n'a rien de light.
00:16:33Et l'aspiration
00:16:34à plus,
00:16:35voire même
00:16:36à juste
00:16:36de la justice fiscale
00:16:37dans notre pays
00:16:38n'a rien de light
00:16:39non plus.
00:16:40La taxe Zuckman
00:16:41est donc
00:16:42un minimum,
00:16:43Madame la Ministre.
00:16:44En 20 ans,
00:16:45le capital
00:16:46des 500 plus grandes fortunes
00:16:47a été multiplié
00:16:48par 7.
00:16:49Le patrimoine boursier
00:16:51des 5 familles
00:16:52les plus riches
00:16:52dans notre pays
00:16:53a progressé
00:16:54de 400%
00:16:57en seulement 6 ans.
00:16:59Et pendant ce temps,
00:16:59pendant que nous examinons
00:17:01le budget de la nation,
00:17:02d'autres collègues
00:17:02examinent le budget
00:17:04de la sécurité sociale.
00:17:06Et certains,
00:17:07dans cette autre salle,
00:17:08se demandent
00:17:08qui des apprentis,
00:17:09des malades,
00:17:10des handicapés,
00:17:11il faudrait ponctionner
00:17:12parce qu'eux ne peuvent pas
00:17:13brandir la menace
00:17:14de l'exil.
00:17:15Et ici,
00:17:16on nous explique
00:17:17qu'un impôt planché
00:17:18à 2%
00:17:19sur ceux
00:17:20dont le patrimoine
00:17:20est supérieur
00:17:21à 100 millions d'euros
00:17:22serait confiscatoire.
00:17:24Vos arguments
00:17:25sont aussi indécents
00:17:26que leur fortune.
00:17:28Au pays de l'égalité,
00:17:29cette fiscalité
00:17:30est infidèle
00:17:31à l'idéal républicain.
00:17:33Milliardaires
00:17:34et multinationales
00:17:35sont protégés
00:17:36par vos politiques.
00:17:37En revanche,
00:17:38les 10 millions de pauvres,
00:17:39les 15%
00:17:40de salariés
00:17:41au SMIC,
00:17:42les services publics
00:17:43exsangues,
00:17:44les classes
00:17:44sans profs,
00:17:45tout cela,
00:17:46qu'en faites-vous ?
00:17:47Il faudrait leur demander
00:17:48de répondre
00:17:49au récit du sacrifice
00:17:50sans broncher.
00:17:51C'est scandaleux.
00:17:52Collègues,
00:17:53nous sommes ici
00:17:53pour l'intérêt général,
00:17:55pas pour une minorité
00:17:56privilégiée.
00:17:58C'est même
00:17:58l'histoire
00:17:59de notre Assemblée nationale.
00:18:01Alors,
00:18:01je le redis,
00:18:02nous ne baisserons pas
00:18:03cette exigence
00:18:04qui pour nous
00:18:04est minimale
00:18:05et étant donné
00:18:06que c'est un argument
00:18:07de repli
00:18:07à 1,7%,
00:18:09je le redis,
00:18:10pas de light
00:18:11pour nous
00:18:11dans ce domaine.
00:18:12Donc,
00:18:12je retire
00:18:13ce sous-amendement.
00:18:14Si,
00:18:14madame la députée,
00:18:15il est retiré.
00:18:16Le 3904,
00:18:17monsieur Zitzenstuhl.
00:18:22Merci,
00:18:22madame la présidente.
00:18:23Mes chers collègues,
00:18:24c'est un sous-amendement
00:18:25pour un petit peu
00:18:26rééquilibrer
00:18:27les discussions
00:18:29qui visent
00:18:30à reporter
00:18:31au calendre grec
00:18:32la mise en place
00:18:33d'une éventuelle
00:18:34taxe Zoukman.
00:18:36Je voulais dire
00:18:37et mettre en garde
00:18:38nos collègues
00:18:39de gauche
00:18:40vis-à-vis
00:18:41de ce dispositif.
00:18:42dire que nous sommes
00:18:44persuadés
00:18:44de la très grande
00:18:45fragilité
00:18:46de la taxe Zoukman
00:18:47et de sa fragilité
00:18:49d'abord
00:18:50sur le plan juridique.
00:18:52En effet,
00:18:53les personnes
00:18:53qui suivent
00:18:54le débat public
00:18:54autour de ce sujet
00:18:55depuis plusieurs semaines
00:18:56doivent bien admettre
00:18:58que de nombreux juristes,
00:19:00de nombreux constitutionnalistes,
00:19:02de nombreux économistes
00:19:04venant d'ailleurs
00:19:05de sensibilités différentes
00:19:10ne cessent de rappeler
00:19:11que la taxe Zoukman
00:19:12est contraire
00:19:14aux principes
00:19:14les plus élémentaires
00:19:15de notre bloc
00:19:16de constitutionnalité.
00:19:18La taxe Zoukman
00:19:18est un mirage.
00:19:20Je me base
00:19:20notamment
00:19:21sur une tribune
00:19:21parue dans Le Monde
00:19:22en septembre 2025,
00:19:25tribune de sept économistes
00:19:27de renom
00:19:28menée par Philippe Aguillon
00:19:29devenu
00:19:30prix Nobel d'économie
00:19:32qui pointe
00:19:33trois limites
00:19:34à la taxe Zoukman.
00:19:35Première limite,
00:19:36des limites comportementales
00:19:38puisque les contribuables
00:19:39vont ajuster
00:19:40leur comportement
00:19:41face à cette fiscalité
00:19:42et ils ont conclu
00:19:44que la taxe Zoukman
00:19:45pourrait générer
00:19:45une réduction
00:19:46du déficit structurel
00:19:48seulement de 5 milliards d'euros
00:19:49et non pas
00:19:51de 20 milliards d'euros
00:19:52comme cela
00:19:53est souvent avancé
00:19:54par son promoteur
00:19:55ou par des députés
00:19:56de gauche.
00:19:57Deuxième limite,
00:19:58les incertitudes juridiques.
00:20:00La constitutionnalité
00:20:01d'une taxe patrimoniale
00:20:02au-delà de 0,5%
00:20:03est incertaine
00:20:05et il y a une jurisprudence
00:20:06du Conseil constitutionnel
00:20:07sur ce sujet.
00:20:08Troisième limite,
00:20:09l'inclusion des biens professionnels
00:20:11dans la base taxable
00:20:12là aussi
00:20:12est contraire
00:20:13à nos principes juridiques
00:20:14les plus élémentaires.
00:20:15Il faut repousser cette taxe.
00:20:17Merci, monsieur le député.
00:20:18Nouveaux amendements
00:20:20identiques,
00:20:22le 2359.
00:20:24Monsieur Boulou.
00:20:25Merci, madame la présidente.
00:20:28En mathématiques,
00:20:29il existe une formule
00:20:30d'une beauté rare.
00:20:32L'identité de l'air,
00:20:33E puissance Ipi plus 1
00:20:35égale 0.
00:20:36Elle relie 5 constantes fondamentales.
00:20:40Elle unit en une seule équation
00:20:41l'algèbre, la géométrie,
00:20:42l'arithmétique et l'analyse.
00:20:45Un équilibre parfait
00:20:46entre des domaines
00:20:47qu'on croyait séparés.
00:20:48Et bien notre système fiscal
00:20:49devrait plus ressembler
00:20:51à cette identité de l'air.
00:20:53Une structure élégante,
00:20:54équilibrée
00:20:55où chacun,
00:20:56chacune,
00:20:57contribue selon ses moyens
00:20:59et où la République
00:21:00retrouve son équilibre.
00:21:02Car cet équilibre,
00:21:03aujourd'hui,
00:21:03il est rompu.
00:21:04Les plus grandes fortunes
00:21:05de ce pays,
00:21:061800 foyers en France,
00:21:08ont su exploiter
00:21:09chaque faille,
00:21:10chaque montage
00:21:11pour payer proportionnellement
00:21:13moins d'impôts
00:21:14que les classes moyennes.
00:21:15Après Euler,
00:21:16je vais donc convoquer
00:21:17Gabriel Zuckmann
00:21:18et ses travaux de recherche
00:21:20qui inspirent cet amendement.
00:21:21L'amendement,
00:21:23on l'a déjà dit,
00:21:24propose un impôt plancher
00:21:25de 2%
00:21:26sur le patrimoine net
00:21:27supérieur à 100 millions d'euros.
00:21:29Devant l'état
00:21:29de nos finances publiques,
00:21:31son rendement attendu
00:21:32de 15 à 20 milliards d'euros
00:21:33par an
00:21:34permettrait de soustraire
00:21:35les classes populaires
00:21:36et moyennes
00:21:36à des contributions
00:21:37injustes
00:21:38demandées dans ce budget.
00:21:40Ce n'est pas un retour
00:21:41brut
00:21:42de l'impôt sur la fortune.
00:21:44C'est une contribution planchée
00:21:45prenant en compte
00:21:46les impôts déjà payés.
00:21:47Comme l'a dit
00:21:48ma collègue tout à l'heure,
00:21:49un contribuable
00:21:50qui n'essaie pas
00:21:51d'échapper à l'impôt
00:21:51ne paiera rien de plus
00:21:53avec cette mesure.
00:21:54Elle ne punit pas la réussite,
00:21:55elle rétablit la justice.
00:21:57A ceux qui craignent
00:21:58la fuite des capitaux,
00:21:59je réponds
00:22:00c'est la justice fiscale
00:22:01qu'il faut rapatrier.
00:22:03En outre,
00:22:04on prévoit ici
00:22:05des dispositifs
00:22:06anti-échappement.
00:22:07A ceux qui parlent
00:22:08d'inconstitutionnalité,
00:22:10je dis
00:22:10le vrai risque
00:22:11c'est de maintenir
00:22:12un système
00:22:12où les plus riches
00:22:13paient moins
00:22:14que leurs compatriotes.
00:22:15L'équité fiscale
00:22:16elle est aussi
00:22:17dans notre Constitution.
00:22:18Cet impôt flanché
00:22:19c'est une formule
00:22:20d'équilibre républicain
00:22:21claire, cohérente
00:22:22et juste.
00:22:23Cet impôt planché
00:22:24c'est un outil de justice,
00:22:25de stabilisation budgétaire
00:22:27et d'apaisement politique.
00:22:28Merci.
00:22:28Merci.
00:22:29Le 2574,
00:22:31Madame Feld,
00:22:35qui le défend.
00:22:39Non, les sous-as sont adossés
00:22:40aux identiques,
00:22:41donc d'abord
00:22:42on fait les identiques
00:22:43de 2574.
00:22:48Puis celui de M. Sansu
00:22:49qui est identique également
00:22:50et ensuite on fera
00:22:51les sous-amendements.
00:22:52M. Lecoq, Aurélien.
00:22:54Oui, il n'était pas dans le bon ordre.
00:22:58Merci Madame la Présidente.
00:23:02Je pensais que la société
00:23:03des privilèges
00:23:04était abolie.
00:23:05L'égalité
00:23:08devant l'impôt
00:23:09est consacrée
00:23:11par la déclaration
00:23:12des droits de 1789.
00:23:14Et pourtant,
00:23:15aujourd'hui,
00:23:17elle n'est restée
00:23:17qu'un concept.
00:23:19Elle n'a pas de matérialité.
00:23:21Tout le monde le reconnaît.
00:23:22Oui, M. le Premier ministre.
00:23:24Comment considérer
00:23:25quand les milliardaires
00:23:27de ce pays
00:23:28paient
00:23:29deux fois moins
00:23:30de prélèvements obligatoires
00:23:32en proportion
00:23:32que tout le reste
00:23:34de la population
00:23:35que nous ne sommes pas
00:23:37encore aujourd'hui
00:23:38dans une société
00:23:40de privilèges.
00:23:42C'est pour cela
00:23:43qu'existe aujourd'hui
00:23:44la taxe Zuckman,
00:23:46comme on le dit.
00:23:47Elle n'est pas
00:23:47un nouvel impôt.
00:23:49Elle n'est pas
00:23:49une surtaxe.
00:23:51Il y en a débattu
00:23:52dans ce budget.
00:23:53Non.
00:23:54Le mécanisme Zuckman
00:23:55est un impôt planché,
00:23:58un impôt garanti
00:23:58qui ne fait qu'une seule chose,
00:24:01que les milliardaires
00:24:021 800 personnes
00:24:04dont les patrimoines
00:24:05excèdent 100 millions d'euros.
00:24:08Je crois que
00:24:09peu de gens
00:24:10qui nous écoutent
00:24:11sont concernés.
00:24:13Paie
00:24:13à minima
00:24:15la même chose
00:24:16que les autres.
00:24:17La démonstration
00:24:17a été faite
00:24:18par ma collègue
00:24:19tout à l'heure.
00:24:20Lorsque l'on prend
00:24:21des ménages médians
00:24:24avec un revenu médian,
00:24:25un patrimoine médian,
00:24:26alors certains paient
00:24:27jusqu'à 5,5%
00:24:29de leur patrimoine
00:24:30en impôts.
00:24:31Demander aux plus riches
00:24:32de ce pays
00:24:33de ne payer
00:24:34que 2%
00:24:36de leur patrimoine
00:24:37en impôts,
00:24:39c'est loin
00:24:39d'être confiscatoire.
00:24:40C'est simplement
00:24:41leur demander
00:24:42de payer
00:24:43la même chose
00:24:44que l'ensemble
00:24:45des salariés,
00:24:46la même chose
00:24:47que l'ensemble
00:24:48des Françaises
00:24:49et des Français.
00:24:50Et puisque
00:24:50tout à l'heure
00:24:51nous avons posé
00:24:52des questions
00:24:53à Mme la Ministre
00:24:53sans avoir de réponse,
00:24:55puisque le taux
00:24:56d'effort moyen
00:24:56des Français
00:24:57est de 50%,
00:24:58alors que celui
00:24:58des milliardaires
00:24:59est de 25%.
00:25:00Avec la taxe
00:25:01du Kman,
00:25:01nous rétablissons
00:25:02l'égalité
00:25:03et arrivons
00:25:03à 56%.
00:25:04Merci.
00:25:05Le 3249.
00:25:07Monsieur Sansu.
00:25:09Merci Madame la Présidente,
00:25:10Monsieur le Premier ministre,
00:25:11Madame la Ministre.
00:25:12L'impôt planché
00:25:12pour les très hauts patrimoines
00:25:13ne concerne que 1800
00:25:15foyers fiscaux
00:25:15qui possèdent
00:25:17plus de 100 millions
00:25:17d'euros,
00:25:181800 foyers
00:25:19sur 40 millions
00:25:20de foyers fiscaux
00:25:21en France.
00:25:22Cet impôt planché
00:25:23dite taxe du Kman
00:25:24est appelé
00:25:24improprement taxe,
00:25:26car c'est en fait
00:25:26une contribution différentielle
00:25:28calculée après paiement
00:25:29de tous les impôts
00:25:30sur les revenus
00:25:31de ces contribuables
00:25:32centimillionnaires,
00:25:33impôts sur le revenu
00:25:34IFI,
00:25:34taxes foncières.
00:25:35Et si ce total d'impôt
00:25:36est inférieur à 2%
00:25:37du montant du patrimoine
00:25:38de ces personnes
00:25:39qui ont 100 millions
00:25:40d'euros ou plus
00:25:41jusqu'à plus de 170 milliards
00:25:43pour le patrimoine
00:25:44de Bernard Arnault,
00:25:45alors il y a un rattrapage.
00:25:46Pourquoi a-t-il dispositif ?
00:25:48Cela a été dit
00:25:49parce que les ultra-riches
00:25:50ne paient pas
00:25:51la même proportion d'impôts
00:25:52que les classes moyennes
00:25:53et modestes.
00:25:54Et de fait,
00:25:55la défaillance
00:25:56de taxation
00:25:57des très hauts patrimoines
00:25:58est en train
00:25:58de transformer
00:25:59notre société
00:26:00en une société
00:26:01de rentiers
00:26:01et d'héritiers.
00:26:03L'IPP a d'ailleurs
00:26:04documenté cette réalité
00:26:05puisque 60%
00:26:07des patrimoines
00:26:08viennent désormais
00:26:09des transmissions
00:26:09et non des revenus
00:26:11du travail.
00:26:12La seule solution
00:26:12pour être efficace
00:26:13et efficient,
00:26:14c'est d'avoir
00:26:15une assiette simple,
00:26:16sans aucune exemption,
00:26:18parce que toute exemption
00:26:19fait le bonheur
00:26:20des armées,
00:26:21des avocats fiscalistes.
00:26:22Et quand vous ouvrez
00:26:23une niche,
00:26:24Monsieur le Premier Ministre,
00:26:25cela finit toujours
00:26:26en chenille.
00:26:27Or, après avoir
00:26:28diminué l'impôt
00:26:29des grandes fortunes
00:26:30et des très grandes fortunes
00:26:31et des grandes entreprises
00:26:33depuis 2017,
00:26:34jusqu'à s'asseoir
00:26:35sur 60 milliards
00:26:36de ressources,
00:26:37ce sont maintenant
00:26:38les habitants
00:26:39de notre pays
00:26:39qui sont appelés
00:26:40à passer à la caisse.
00:26:41Le PLF
00:26:42comme le PLFSS
00:26:43en sont les vecteurs,
00:26:45au détriment
00:26:45des apprentis,
00:26:46des malades,
00:26:47des personnes en situation
00:26:48de handicap,
00:26:49des collectivités territoriales,
00:26:50des investissements
00:26:51dans la transition écologique,
00:26:53dans les hôpitaux,
00:26:53dans les écoles.
00:26:54Madame la Ministre,
00:26:55plus de 80%
00:26:56de nos concitoyens
00:26:57estiment que la contribution
00:26:58des très hauts patrimoines
00:27:00doit être appelée
00:27:01pour assurer
00:27:02le consentement
00:27:02à l'impôt.
00:27:03Nous avons la passion
00:27:04de l'égalité,
00:27:05nos concitoyens aussi.
00:27:07Merci beaucoup.
00:27:08Les sous-amendements,
00:27:09donc sur les amendements
00:27:10qui viennent d'être présentés,
00:27:11le 3878,
00:27:13Monsieur Morel.
00:27:16Merci Madame la Présidente.
00:27:19C'est un amendement
00:27:20de repli
00:27:21qui vise à convaincre
00:27:23les plus frileux
00:27:24d'entre vous.
00:27:26Et moi je sais
00:27:27qu'on peut vous convaincre
00:27:27parce qu'on vit
00:27:30un moment politique particulier
00:27:32où on a l'impression,
00:27:34et je sais que vous avez
00:27:35l'impression aussi,
00:27:37que tout d'un coup
00:27:38une idée
00:27:39est en train d'entrer
00:27:41en résonance
00:27:42avec l'esprit du temps.
00:27:45Et vous allez
00:27:46dans vos circonscriptions
00:27:47comme nous tous
00:27:48et vous vous rendez bien compte,
00:27:50je crois que vous vous rendez bien compte
00:27:51qu'il y a dans la société
00:27:53un sentiment de révolte
00:27:55par rapport à une situation
00:27:56qui heurte
00:27:57le sens élémentaire
00:27:59de la justice.
00:28:01Et en l'occurrence,
00:28:02le sens élémentaire
00:28:03de la justice fiscale.
00:28:05Parce que,
00:28:06quelle que soit
00:28:07la prédilection politique,
00:28:09l'appartenance politique
00:28:10des gens que nous rencontrons,
00:28:11ils sont tous d'accord
00:28:12sur un point,
00:28:13il n'est pas normal
00:28:15que des gens
00:28:16qui se sont
00:28:16considérablement
00:28:18enrichis
00:28:19ces dernières années
00:28:20au point de constituer
00:28:21des fortunes colossales
00:28:23payent proportionnellement
00:28:25moins d'impôts
00:28:26qu'un cadre moyen
00:28:27ou qu'un patron
00:28:28de PME.
00:28:30C'est aussi simple
00:28:31que ça.
00:28:31Et cette situation
00:28:32heurte le bon sens
00:28:33élémentaire,
00:28:35d'où cette proposition
00:28:36d'impôt planché.
00:28:37Ça n'est pas,
00:28:38contrairement à ce que j'ai entendu,
00:28:39un impôt sur l'outil
00:28:41de production.
00:28:42C'est un impôt
00:28:43sur le revenu personnel
00:28:45des détenteurs
00:28:46de l'outil de production.
00:28:48Et c'est complètement différent.
00:28:50C'est une vraie nuance.
00:28:52C'est une nuance de taille.
00:28:54Et moi, je pense,
00:28:55et je m'adresse aussi
00:28:55au Premier ministre,
00:28:56vous ne pouvez pas
00:28:57méconnaître
00:28:58cette aspiration
00:28:59à la justice fiscale.
00:29:01Et j'entends
00:29:02tous les arguments,
00:29:03y compris
00:29:03M. Ziltschunstoul
00:29:04avec son talent,
00:29:06qui nous explique
00:29:07qu'en gros,
00:29:07si on adapte
00:29:08la Tox-Zuchman,
00:29:09c'est les 4 cavaliers
00:29:11de l'époque Alipse
00:29:12et les 7 plaies d'Egypte.
00:29:13Mais vous verrez,
00:29:14ça se passera si bien
00:29:15que dans quelques années,
00:29:16la taxe Zuchman
00:29:17sera considérée
00:29:18comme aussi normale
00:29:19que l'impôt sur le revenu.
00:29:21Vous le verrez.
00:29:22Merci, M. le député.
00:29:24Le 3880,
00:29:26M. Peu.
00:29:29Allez-y, M. le député.
00:29:32Merci, Mme la Présidente.
00:29:34Mes chers collègues,
00:29:35il est des moments
00:29:36où l'intérêt du plus grand nombre,
00:29:37où la réponse
00:29:38aux immenses besoins
00:29:39du pays
00:29:40doivent primer
00:29:40sur le séparatisme fiscal
00:29:42qu'ont construit
00:29:43les puissances d'argent
00:29:44pour se défaire
00:29:45de la justice de l'impôt.
00:29:47Aujourd'hui,
00:29:48avec la taxe Zuchman,
00:29:50avec un minimum
00:29:51d'imposition
00:29:51de 2%
00:29:52sur les milliardaires,
00:29:54nous débattons
00:29:54d'une mesure
00:29:55attendue
00:29:55par une immense majorité
00:29:57des Français.
00:29:58D'une mesure
00:29:59qui ne bouleversera pas
00:30:01le capitalisme financier
00:30:02et son cortège
00:30:03d'inégalités.
00:30:04D'une mesure
00:30:05qui ouvre simplement
00:30:06la porte
00:30:07au rétablissement
00:30:08d'un minimum
00:30:09de justice
00:30:10devant l'impôt.
00:30:11Et pourtant,
00:30:12certains ici,
00:30:13dans cette Assemblée,
00:30:14préfèrent défendre
00:30:15les intérêts
00:30:16de cette infime
00:30:16minorité de privilégiés,
00:30:19de ces 1 800
00:30:20super-riches.
00:30:21Ils s'opposent
00:30:22à cette mesure
00:30:22en invoquant
00:30:23des arguments fallacieux,
00:30:25toujours les mêmes
00:30:26depuis des décennies.
00:30:27On nous dit
00:30:28que cette taxe
00:30:28est trop importante,
00:30:30qu'elle dissuaderait
00:30:31les investisseurs,
00:30:32qu'elle ferait
00:30:32fuir nos grandes fortunes,
00:30:34qu'elle nuirait
00:30:34à l'économie.
00:30:37Mais qu'en est-il
00:30:38de la misère
00:30:39qui touche
00:30:3910 millions
00:30:40de nos concitoyens ?
00:30:42Qu'en est-il
00:30:43de tous les travailleurs
00:30:44qui se saignent
00:30:45pour faire les courses,
00:30:46pour faire le plein
00:30:47chaque semaine
00:30:48pour aller au travail ?
00:30:49Ils payent leur TVA,
00:30:50ils payent leur taxe
00:30:51sur le carburant,
00:30:52ils payent leur impôt
00:30:53sur le revenu.
00:30:54Ils n'ont pas
00:30:55d'exonération,
00:30:56pas de dérogation,
00:30:57ils n'ont pas
00:30:58de mécanisme d'évasion
00:30:59à leur disposition
00:31:00et pas de conseillers patrimoniaux.
00:31:02Alors il est temps
00:31:03de rétablir
00:31:03un minimum
00:31:04de justice.
00:31:05Il est temps,
00:31:06plus que temps,
00:31:07de voter la taxe Zuckman.
00:31:09Merci.
00:31:10Le 3 893,
00:31:11M. Ruffin.
00:31:17Merci, Mme Présidente.
00:31:19M. le Premier ministre,
00:31:21vous avez
00:31:22sur ces bancs
00:31:24des responsables,
00:31:26des raisonnables,
00:31:27des modérés,
00:31:29des sociodémocrates,
00:31:30des réformistes,
00:31:32des mous.
00:31:33Des mous.
00:31:34Mais que se passe-t-il ?
00:31:36Quelle est la réalité ?
00:31:38En 8 ans
00:31:39de macronisme,
00:31:40les fortunes
00:31:41des 500 familles
00:31:43ont doublé.
00:31:44Plus 600 milliards d'euros,
00:31:47plus 100%.
00:31:48Et là-dessus,
00:31:50nous venons
00:31:50en réclamer 2%.
00:31:522 petits pourcents,
00:31:54mais nous sommes
00:31:55des mous.
00:31:56Réveillons-nous.
00:31:57Et c'est eux,
00:32:02c'est eux en face,
00:32:04ce sont les grands patrimoines
00:32:06qui crient
00:32:06comme si on venait
00:32:07les égorger,
00:32:08mais on a l'impression
00:32:08qu'ils n'ont pas compris.
00:32:10On vient leur prendre 2%,
00:32:12on ne vient pas
00:32:12leur laisser 2%,
00:32:14on leur en laisse 98%.
00:32:16Regardez combien
00:32:17nous sommes raisonnables.
00:32:20Mais ils crient,
00:32:21c'est macacette,
00:32:22c'est macacette,
00:32:23c'est macacette.
00:32:23C'est la même pièce
00:32:25qui est toujours répétée.
00:32:28Les extrémistes,
00:32:29ils sont sur ces bancs.
00:32:32Vous avez là
00:32:33des radicaux de l'argent.
00:32:35Et monsieur le Premier ministre,
00:32:37monsieur le Premier ministre,
00:32:38je vous dis moi,
00:32:39pensez à la France.
00:32:40Je ne vous dis même pas
00:32:41pensez au peuple.
00:32:42Je ne vous dis pas
00:32:43pensez aux 65 millions
00:32:44de Français.
00:32:45Je vous dis
00:32:45pensez à la France.
00:32:47Parce que le déficit public
00:32:48qui a été creusé,
00:32:49il a été creusé
00:32:50parce que vous avez fait
00:32:51des cadeaux fiscaux
00:32:52à ces plus riches-là.
00:32:55Et parce que si on continue
00:32:56sur ce chemin-là,
00:32:57c'est la France
00:32:57qui est en danger.
00:32:59Monsieur le Premier ministre,
00:33:00pensez davantage à la France,
00:33:02pensez un peu moins
00:33:03à la finance.
00:33:04Quand c'est le Financial Times
00:33:06qui vient vous dire,
00:33:08tout gouvernement français
00:33:09devra demander
00:33:10aux milliardaires
00:33:11de payer davantage.
00:33:12S'ils ne sont pas prêts
00:33:13à faire des sacrifices
00:33:14pour réduire le déficit,
00:33:16pourquoi les autres
00:33:17devraient-ils le faire ?
00:33:18Vous savez que c'est du bon sens,
00:33:20vous savez que c'est
00:33:21la naissance,
00:33:21pensez à la France.
00:33:24Merci monsieur le député.
00:33:26Le 3 894,
00:33:28toujours monsieur Ruffin.
00:33:30Il est défendu également.
00:33:33De nouveaux amendements
00:33:34sous-amendés.
00:33:34Le 3 480,
00:33:36madame Mercier.
00:33:39Merci madame la présidente.
00:33:40600 milliards d'euros.
00:33:45600 milliards d'euros,
00:33:46c'est le montant
00:33:47de la croissance
00:33:48des plus grosses fortunes
00:33:49entre 2017 et 2023.
00:33:52600 milliards d'euros,
00:33:54c'est trois fois
00:33:54notre déficit public.
00:33:56600 milliards d'euros
00:33:57qui globalement
00:33:58n'ont pas contribué
00:33:59à l'impôt.
00:34:00On fait l'objet
00:34:01de mécanismes
00:34:02d'optimisation fiscale.
00:34:04Pourquoi ?
00:34:05Parce que nous avons
00:34:06supprimé l'USF.
00:34:084 milliards d'euros
00:34:09de pertes d'ISF
00:34:10qui aujourd'hui
00:34:10représenterait
00:34:116,3 milliards d'euros.
00:34:13Aujourd'hui,
00:34:13le rendement actuel
00:34:14de l'IFI,
00:34:15c'est à peine
00:34:151,83 milliards.
00:34:17Parce que nous avons
00:34:18supprimé l'exit tax.
00:34:19Parce que vous avez
00:34:20mis en place,
00:34:21quand je dis nous,
00:34:21c'est vous,
00:34:22parce que vous avez
00:34:23mis en place
00:34:23la flat tax.
00:34:25Tout ça,
00:34:26cela a permis
00:34:26la croissance
00:34:27de ces patrimoines.
00:34:28Et pendant ce temps,
00:34:30l'accroissement
00:34:31de la pauvreté
00:34:32est spectaculaire.
00:34:33Plus 650 000 personnes
00:34:35qui sont entrées
00:34:35sous le seuil
00:34:36de pauvreté.
00:34:38Alors cet amendement,
00:34:40c'était une main tendue,
00:34:41chers collègues
00:34:41du Bloc central.
00:34:43C'était une main tendue
00:34:44qui visait
00:34:44à offrir
00:34:45des possibilités
00:34:46de compromis.
00:34:48Une variante
00:34:49de la taxe Zuckman
00:34:50qui disait
00:34:51on peut essayer
00:34:52de différencier
00:34:53les revenus actifs
00:34:54et les revenus passifs.
00:34:56On peut essayer
00:34:56de différencier
00:34:57les entreprises
00:34:58à capital familial.
00:34:59On peut essayer
00:35:00de différencier
00:35:01les entreprises innovantes
00:35:02et faire rentrer
00:35:03finalement dans l'assiette
00:35:04tous les biens professionnels
00:35:06sauf ces exemptions-là.
00:35:08Protéger les entreprises
00:35:09qui produisent
00:35:10mais pas protéger
00:35:11les holdings
00:35:12qui défiscalisent.
00:35:14Cela concernerait
00:35:1512 500 patrimoines
00:35:17avec un seuil
00:35:17de 10 millions d'euros
00:35:18et cela nous permettrait
00:35:21d'avoir un rendement
00:35:22autour de 7 milliards d'euros.
00:35:25Mais aujourd'hui,
00:35:26force est de constater
00:35:27qu'aucun amendement
00:35:28n'a été proposé
00:35:29de votre côté.
00:35:30Et moi,
00:35:30je ne comprends pas.
00:35:31Je ne comprends pas
00:35:32ce qui explique
00:35:32cette obstination
00:35:33à protéger
00:35:34quelques milliardaires.
00:35:35Merci.
00:35:36Chers collègues,
00:35:37ne sous-estimez pas
00:35:38le besoin de justice fiscale.
00:35:40Votre intransigeance
00:35:41aujourd'hui
00:35:42empêche
00:35:43tout...
00:35:43...
00:35:44...
00:35:45...
00:35:46...
00:35:46chèque.
00:35:47Merci,
00:35:47Madame la députée.
00:35:48Je vous informe
00:35:49que sur cet amendement,
00:35:50le 3480,
00:35:51il y a eu une demande
00:35:52de scrutin public
00:35:53par le groupe
00:35:53LFINFP.
00:35:54Sur des sous-amendements
00:35:55de la série,
00:35:55le 3895 et 3896,
00:36:00des scrutins publics
00:36:00également demandés
00:36:01par le groupe
00:36:01LFINFP,
00:36:02les scrutins sont annoncés
00:36:03dans l'ensemble
00:36:04de l'Assemblée nationale.
00:36:05Sous-amendement
00:36:05sur l'amendement
00:36:06que vient de présenter
00:36:06Madame Mercier,
00:36:07le 3895,
00:36:09Madame Lejeune.
00:36:10Merci Madame la Présidente.
00:36:15Les constats sont posés.
00:36:17Nous avons sous nos yeux
00:36:18la constitution
00:36:19d'une société d'héritiers.
00:36:21Nous avons sous nos yeux
00:36:22la reconstitution
00:36:23des privilèges
00:36:24et cela devrait heurter
00:36:26tous ceux qui ont encore
00:36:28un brin de républicanisme
00:36:29en eux
00:36:29parce que c'est un affront
00:36:30au principe fondamental
00:36:32d'égalité.
00:36:33Dans les 30 prochaines années,
00:36:35les 45 milliardaires français
00:36:37vont transmettre
00:36:38460 milliards
00:36:40à leurs héritiers.
00:36:42Cela fera un manque
00:36:42à gagner de 160 milliards
00:36:44pour l'État français
00:36:45si on garde
00:36:46les niches fiscales
00:36:47telles qu'elles sont
00:36:48aujourd'hui.
00:36:49Et nous avons face à cela
00:36:50une levée de bouclier
00:36:51allant des bancs
00:36:53du pseudo-centre
00:36:54à l'extrême droite
00:36:55qui refuse
00:36:56de manière définitive
00:36:58de même commencer
00:36:59à taxer un minimum
00:37:00les ultra-riches
00:37:02de ce pays.
00:37:03L'amendement
00:37:04qui nous est proposé
00:37:05par les socialistes
00:37:07ici
00:37:07est mal nommé
00:37:09je pense
00:37:10lorsque vous parlez
00:37:11de taxe Zuckman-Lite
00:37:12dans la mesure
00:37:13où en fait
00:37:13il revient
00:37:14à reproduire
00:37:15les travers
00:37:16que la taxe Zuckman
00:37:17se proposait
00:37:18justement
00:37:18de corriger.
00:37:20Vous proposez
00:37:21un seuil
00:37:22de déclenchement
00:37:22d'application
00:37:23à 10 millions
00:37:24mais vous appliquez
00:37:25des exemptions
00:37:26sur les biens
00:37:28professionnels
00:37:29familiaux
00:37:29qui risquent
00:37:30de faire
00:37:31un filet
00:37:33qui finalement
00:37:33laisse passer
00:37:34des baleines.
00:37:34première baleine
00:37:36Bolloré
00:37:3670% de parts
00:37:38donc pas concernées
00:37:39et nous avons appris
00:37:41que Bernard Arnault
00:37:42vient de racheter
00:37:43encore des parts
00:37:43et qu'il se rapproche
00:37:44du seuil
00:37:45de 50%
00:37:46c'est autre baleine
00:37:47que potentiellement
00:37:48nous laisserions
00:37:49échapper.
00:37:50nous devons tenir
00:37:51bon sur
00:37:52les leçons
00:37:54que nous ont enseignées
00:37:55les travaux
00:37:55sur ces questions
00:37:56l'importance
00:37:57d'une assiette
00:37:58large
00:37:58sans exception
00:38:00pour justement
00:38:01ne laisser passer
00:38:02aucun poisson
00:38:03et aucune baleine
00:38:04et c'est pour ça
00:38:04que nous vous proposons
00:38:05cet amendement
00:38:06qui vise justement
00:38:07à revenir
00:38:08sur l'exemption
00:38:09des biens
00:38:09professionnels
00:38:10familiaux
00:38:10et à rehausser
00:38:11le seuil
00:38:11à 100 millions.
00:38:12Merci Madame la députée.
00:38:143 896
00:38:15Madame Dufour.
00:38:17Madame la Présidente
00:38:20donc cet amendement
00:38:22vise à corriger
00:38:23en partie
00:38:23la proposition
00:38:25du groupe socialiste
00:38:26en passant
00:38:27le seuil d'exemption
00:38:28à 80%
00:38:29puisque ça a été
00:38:29expliqué par ma collègue
00:38:30on a un petit sujet
00:38:32quand on se rend compte
00:38:33que Bernard Arnaud
00:38:33détient déjà 48%
00:38:35des actions
00:38:36de sa holding familiale
00:38:37et on imagine mal
00:38:38monsieur Arnaud
00:38:39avec l'esprit patriotique
00:38:40qu'on lui connaît
00:38:41payer 3 milliards
00:38:42d'impôts par an
00:38:43bénévolement
00:38:44et ne pas tenter
00:38:44de racheter
00:38:45les quelques pourcents
00:38:46d'actions
00:38:46qui lui manquent
00:38:46pour échapper
00:38:47à la taxe.
00:38:49Je voudrais ensuite
00:38:49m'adresser
00:38:50aux macronistes
00:38:51et au Rassemblement
00:38:52National.
00:38:53Depuis ce matin
00:38:53vous n'avez fait
00:38:54que multiplier
00:38:54les exemptions
00:38:55donc en ignorant
00:38:56ce qu'on essaye
00:38:56de vous dire
00:38:57depuis des jours
00:38:58maintenant
00:38:58que justement
00:38:59la taxe Zuckman
00:39:01elle est là
00:39:01pour mettre fin
00:39:02à des décennies
00:39:03d'évasion fiscale
00:39:04qui sont permises
00:39:05par chaque brèche
00:39:07que tous les gouvernements
00:39:08successifs ont créés
00:39:09dans le droit fiscal
00:39:09et que ces stratégies
00:39:11celles des milliardaires
00:39:12et celles des multinationales
00:39:13nous coûtent
00:39:14environ 100 milliards
00:39:15par an
00:39:16100 milliards par an
00:39:17c'est-à-dire
00:39:17notre déficit annuel
00:39:18vous avez transformé
00:39:21la taxe sur les milliardaires
00:39:22en taxe de Schrödinger
00:39:23avec on imagine
00:39:24maintenant des services
00:39:25de contrôle fiscaux
00:39:26qui vont devoir savoir
00:39:27si monsieur Bolloré
00:39:28a fait une réunion
00:39:29d'affaires sur son yacht
00:39:30pour savoir
00:39:31s'il est imposable
00:39:32ou pas
00:39:32vous vous êtes rendu compte
00:39:33trop tard
00:39:34alors que vous aviez
00:39:34l'exemple sur les yeux
00:39:35qu'il suffit tout simplement
00:39:36aux milliardaires
00:39:37de louer
00:39:37leur propre yacht
00:39:38et de ne pas en être
00:39:39les propriétaires
00:39:40pour échapper
00:39:40à votre soi-disant
00:39:41de taxes
00:39:41quand vous allez faire
00:39:43les poches aux chômeurs
00:39:44aux retraités
00:39:44aux apprentis
00:39:45quand vous allez contrôler
00:39:47les comptes en banque
00:39:47des allocataires du RSA
00:39:49il n'y a pas un euro
00:39:50qui se perd
00:39:50mais là depuis ce matin
00:39:51on vous a vu créer
00:39:52une brèche béante
00:39:53dans votre soi-disant
00:39:55niche fiscale
00:39:56et c'est absolument scandaleux
00:39:58mais je voulais
00:39:58est-ce que vous pensez sérieusement
00:40:00que les français
00:40:00vous font confiance
00:40:01est-ce que vous pensez sérieusement
00:40:03qu'ils ont oublié
00:40:04que depuis des décennies
00:40:05vous laissez passer
00:40:063 milliards de fraude
00:40:07à la taxe
00:40:07sur les dividendes
00:40:08et que vous n'avez agi
00:40:09uniquement parce que
00:40:10les journalistes
00:40:11ont découvert le poteau rose
00:40:12et que l'ancien ministre
00:40:13des finances
00:40:13monsieur Lompard
00:40:14a saboté la loi
00:40:15est-ce que vous oubliez
00:40:16que pendant le Covid
00:40:16vous nous dites
00:40:17qu'il y a des milliards
00:40:18qui sont patiemment
00:40:19planqués dans des holdings
00:40:20en attendant d'être
00:40:21réinvestis dans l'économie réelle
00:40:22pendant le Covid
00:40:24qu'est-ce qu'elles ont fait
00:40:24les multinationales
00:40:25elles ont versé
00:40:26plus de dividendes
00:40:27que ce qu'elles ont fait
00:40:28de profit
00:40:28avec les aides de l'Etat
00:40:30voilà la réalité
00:40:31merci madame la députée
00:40:323879
00:40:34monsieur Sansu
00:40:35merci madame la présidente
00:40:39monsieur le premier ministre
00:40:40le sous-amendement
00:40:42que nous présentons
00:40:43à la taxe proposée
00:40:44par nos collègues socialistes
00:40:45vise à rendre
00:40:47plus opérante cette taxe
00:40:49et surtout
00:40:50et surtout à éviter
00:40:51tous les mécanismes
00:40:52d'évitement de l'impôt
00:40:53on se souvient
00:40:54que l'IPP
00:40:55avait fait
00:40:56l'IGF
00:40:57avait fait
00:40:57tous les deux
00:40:58un rapport
00:40:59sur l'impôt
00:41:01sur les grandes fortunes
00:41:01sur la fortune
00:41:02et où il était
00:41:04indiqué
00:41:05que c'était
00:41:06une taxe
00:41:06pour les millionnaires
00:41:07auxquelles
00:41:09les milliardaires
00:41:09échappaient
00:41:10et donc
00:41:11ce sujet
00:41:12doit aujourd'hui
00:41:13nous conduire
00:41:14à se dire
00:41:15oui il faut une taxe
00:41:16sur les très hauts patrimoines
00:41:17parce que c'est une question
00:41:18de consentement
00:41:19à l'impôt
00:41:19monsieur le premier ministre
00:41:20je vous assure
00:41:21ce qu'a dit
00:41:21Emmanuel Morel
00:41:23est tout à fait vrai
00:41:24nos compatriotes
00:41:25ne comprennent pas
00:41:26qu'on leur demande
00:41:27des efforts
00:41:27et que celles et ceux
00:41:29qui ont des centaines
00:41:30de millions d'euros
00:41:31de patrimoine
00:41:31ne fassent pas
00:41:32les efforts
00:41:33qu'il faut faire
00:41:34donc ce sujet
00:41:35de consentement
00:41:36à l'impôt
00:41:36nous souhaitons
00:41:37le porter
00:41:38et nous le porterons
00:41:39d'autant mieux
00:41:40que je crois
00:41:41pour ma part
00:41:42qu'il était plus utile
00:41:43de faire
00:41:44une taxe
00:41:45Zuckman
00:41:46avec un taux moindre
00:41:48comme cela avait été fait
00:41:49pour la taxe
00:41:50sur les transactions
00:41:51financières
00:41:51en son temps
00:41:52qui avait permis
00:41:53d'inscrire
00:41:53le dispositif
00:41:54dans la loi
00:41:55d'inscrire le dispositif
00:41:56dans notre
00:41:57architecture fiscal
00:41:58et ensuite
00:41:59de le développer
00:42:00donc le groupe GDR
00:42:01propose de monter
00:42:02la détention
00:42:04des participations
00:42:04à 75%
00:42:06au lieu de 51%
00:42:07et ainsi
00:42:08on sait que
00:42:09et M. Bolloré
00:42:10et M. Arnaud
00:42:11n'auront aucun moyen
00:42:13d'échapper
00:42:14à cette taxe
00:42:15c'est aussi
00:42:16comme cela
00:42:16qu'on réussira
00:42:17à faire en sorte
00:42:18qu'il y ait un rendement
00:42:19cohérent
00:42:20par rapport
00:42:21à ce qui est annoncé
00:42:22parce que si
00:42:23les premières fortunes
00:42:24de France
00:42:24échappent
00:42:25à la taxe
00:42:26qui est proposée
00:42:27ça veut dire
00:42:28qu'il n'y aura pas
00:42:28le rendement annoncé
00:42:29voilà l'objet
00:42:30de notre amendement
00:42:31et nous proposons
00:42:32de rester sur les
00:42:331800
00:42:34très grosses fortunes
00:42:35pour éviter
00:42:36les ETI
00:42:37les PME
00:42:38et les personnes
00:42:39qui aujourd'hui
00:42:40essayent aussi
00:42:41de temps en temps
00:42:42de s'en sortir
00:42:43avec des patrimoines
00:42:44importants
00:42:45mais pas au niveau
00:42:46de 100 millions d'euros
00:42:46merci beaucoup
00:42:47le 3892
00:42:50M. Lucas
00:42:51merci Mme la Présidente
00:42:54cela a été dit
00:42:55précédemment
00:42:55je n'y reviendrai pas
00:42:56mais nous nous considérons
00:42:57qu'il faut
00:42:58la taxe Zucma
00:42:59n'est pas une version
00:43:00dite allégée
00:43:01qui en réalité
00:43:01reprendrait
00:43:02et retrouverait
00:43:03les mêmes erreurs
00:43:04que celles
00:43:05qui ont conduit
00:43:06aux échecs
00:43:07de l'IGF
00:43:07en 1981
00:43:09au-delà de
00:43:09la question
00:43:10économique et fiscale
00:43:12je crois que nous sommes
00:43:13profondément au coeur
00:43:14d'un débat
00:43:14moral
00:43:15que l'enjeu
00:43:17auquel nous sommes
00:43:17confrontés
00:43:18c'est la question
00:43:19de notre contrat social
00:43:20cela a été dit aussi
00:43:21du consentement
00:43:22à l'impôt
00:43:23la question qui nous est posée
00:43:24c'est trouvons-nous juste
00:43:26et moral
00:43:26qu'une infime minorité
00:43:27de privilégiés
00:43:28accumule les richesses
00:43:30s'accapare les ressources
00:43:31reproduise les inégalités
00:43:33et les injustices
00:43:34du simple fait
00:43:34de l'héritage
00:43:35de la rente
00:43:36de l'optimisation fiscale
00:43:38qui lui permet
00:43:39d'échapper
00:43:39à sa juste part
00:43:40d'impôt
00:43:41et face à cette
00:43:43immoralité
00:43:44nous proposons
00:43:45la taxe Zucman
00:43:45qui je le dis
00:43:46est en réalité
00:43:47déjà une position
00:43:48de compromis
00:43:49une position
00:43:50de modération
00:43:51parce qu'elle ne suffira
00:43:52pas à réparer
00:43:53une décennie
00:43:54d'offrandes fiscales
00:43:55aux plus grandes fortunes
00:43:57aux très grandes entreprises
00:43:58décidées par monsieur Macron
00:43:59elle ne permettra pas
00:44:00de réparer
00:44:01ces dizaines de milliards
00:44:03d'euros en moins
00:44:04dans les caisses de l'Etat
00:44:05dizaines de milliards
00:44:06d'euros en moins
00:44:06pour la solidarité
00:44:07pour l'investissement
00:44:08dans la transition écologique
00:44:09pour la défense
00:44:10de nos services publics
00:44:11et donc elle nous apparaît
00:44:12comme un compromis
00:44:14modéré
00:44:14indispensable
00:44:15pour reconstruire
00:44:17la confiance
00:44:17dans nos finances publiques
00:44:18pour reconstruire
00:44:19la confiance
00:44:20dans la société
00:44:20dans notre contrat social
00:44:22et au final
00:44:22dans notre pacte républicain
00:44:24parce que oui
00:44:24il y a aujourd'hui
00:44:25besoin de remettre
00:44:26de la décence
00:44:27de la décence
00:44:28face à une ultra richesse
00:44:30qui a explosé
00:44:31ces dernières années
00:44:31face à des patrimoines
00:44:32des ultra riches
00:44:33qui ont explosé
00:44:34et qui feraient palir
00:44:35de jalousie
00:44:36les très riches
00:44:37d'il y a 50 ou 60 ans
00:44:38c'est tout simplement
00:44:39cela que nous vous demandons
00:44:40remettre de la décence
00:44:41remettre de la morale
00:44:42dans un débat fiscal
00:44:43et économique
00:44:44qui en manque cruellement
00:44:45Merci monsieur le député
00:44:473 889
00:44:48peut-être que vous pouvez
00:44:49nous présenter aussi
00:44:50le suivant madame Sass
00:44:513 890
00:44:52je ne présenterai pas
00:44:52le suivant
00:44:53je vais présenter
00:44:55le 3 890
00:44:56moi
00:44:57et bien ce n'est pas
00:44:58à vous alors
00:44:583 889
00:45:00qui le présente
00:45:00monsieur Amir Chahi
00:45:03merci madame la présidente
00:45:05on assiste depuis
00:45:06quelques jours
00:45:07et on l'a vu tout à l'heure
00:45:08à un mouvement de panique
00:45:09de la part du gouvernement
00:45:11et de quelques-uns
00:45:12de ses soutiens
00:45:12dont on voit que
00:45:14depuis le début
00:45:14il s'agit
00:45:15de multiplier
00:45:17les exemptions
00:45:18les exonérations
00:45:19les niches
00:45:21d'optimisation fiscale
00:45:23les exceptions faites
00:45:24à la règle
00:45:25de l'impôt
00:45:26pour une seule raison
00:45:27c'est pour échapper
00:45:28coûte que coûte
00:45:29à l'obligation
00:45:30qui est celle
00:45:30des plus grands fortunés
00:45:31de ce pays
00:45:32qui procède
00:45:32à un accaparement
00:45:34inadmissible
00:45:35des richesses
00:45:35pourtant produite
00:45:36par l'essentiel
00:45:37des salariés
00:45:38de ce pays
00:45:39et qui par tous les moyens
00:45:40trouve les subterfuges
00:45:41pour pouvoir échapper
00:45:42à ce qu'ils doivent pourtant
00:45:44au minimum
00:45:45c'est-à-dire
00:45:45une contribution juste
00:45:46à la fortune
00:45:47elle injustement acquise
00:45:49très souvent
00:45:49et sur laquelle
00:45:51ils assoient
00:45:52cultivent
00:45:53et veulent prolonger
00:45:54leurs privilèges
00:45:55la vérité
00:45:56c'est que
00:45:57cet amendement-là
00:45:58vise
00:45:59en tout cas
00:46:00pour ce qui nous concerne
00:46:01à contenir
00:46:02de façon presque
00:46:05désespérée
00:46:05votre logique
00:46:06et votre stratégie
00:46:07qui visent
00:46:08à vider
00:46:09de toute substance
00:46:10toutes les taxes
00:46:11qui sont pourtant
00:46:13légitimes
00:46:13lorsqu'elles mettent
00:46:15à contribution
00:46:16les grandes fortunes
00:46:17et en l'occurrence
00:46:18la taxe Zuckman
00:46:19que nous ne voulons pas
00:46:21alléger
00:46:22que nous voulons
00:46:23pleine et entière
00:46:24pour cette raison
00:46:26qu'elle ne va pas
00:46:28en vérité
00:46:29vous démunir
00:46:30elle ne va pas
00:46:31en vérité
00:46:32affaiblir
00:46:32le capital
00:46:33mais elle va au moins
00:46:34pouvoir contribuer
00:46:35à financer
00:46:36le minimum
00:46:37dont la société a besoin
00:46:37en termes de services publics
00:46:39le minimum
00:46:40dont la société a besoin
00:46:41pour ses écoles
00:46:42ses hôpitaux
00:46:42et pouvoir ensuite
00:46:43avoir un véritable plan
00:46:45de relance
00:46:46du pays
00:46:46qui en a tant besoin
00:46:48après ces 8 années
00:46:49dans lesquelles
00:46:49vous nous avez amenés
00:46:50donc je vous en conjure
00:46:52ne cédez pas
00:46:53aux injonctions
00:46:54du MEDEF
00:46:54ne cédez pas
00:46:55aux injonctions
00:46:56de ceux qui
00:46:56détenteurs des capitaux
00:46:57injustement acquis
00:46:58vous empêchent
00:47:00aujourd'hui
00:47:00de vouloir
00:47:01mettre en place
00:47:02des mesures
00:47:03de justice fiscale
00:47:04Merci monsieur le député
00:47:053890
00:47:06Madame Sasse
00:47:06Madame la Présidente
00:47:08je voudrais d'abord
00:47:09répondre à monsieur
00:47:10Susan Stuhl
00:47:10sur la constitutionnalité
00:47:12de la taxe Zuckman
00:47:13je l'ai déjà dit
00:47:14mais vous ne voulez pas
00:47:15l'entendre
00:47:16lors de la question
00:47:17prioritaire
00:47:18de constitutionnalité
00:47:19de février 2011
00:47:20le Conseil constitutionnel
00:47:22a jugé qu'il était
00:47:23constitutionnel
00:47:24de je cite
00:47:25limiter l'avantage
00:47:27tiré par les détenteurs
00:47:28du patrimoine
00:47:29du plafonnement
00:47:30de l'impôt
00:47:30par rapport
00:47:31aux revenus
00:47:32et qu'il était
00:47:33également constitutionnel
00:47:34je cite
00:47:35de faire obstacle
00:47:36à ce que ces contribuables
00:47:37n'aménagent leur situation
00:47:39en privilégiant
00:47:40la détention de biens
00:47:41qui ne procure
00:47:42aucun revenu imposable
00:47:44autrement dit
00:47:45l'Assemblée
00:47:45est fondée
00:47:46à voter des mesures
00:47:47qui évitent
00:47:48le contournement
00:47:49de l'impôt
00:47:50notamment des mesures
00:47:51qui évitent
00:47:52la minimisation
00:47:53des revenus
00:47:54la minimisation
00:47:55artificielle
00:47:56qui permet
00:47:56aux contribuables
00:47:57de ne pas payer
00:47:59l'impôt sur le revenu
00:48:00il y a donc
00:48:00toute chance
00:48:01pour que la taxe
00:48:02Zuckman
00:48:03soit constitutionnelle
00:48:04que vous le vouliez
00:48:04ou non
00:48:05vous ne voulez pas
00:48:05l'admettre
00:48:06mais je vous le redis
00:48:07j'en viens
00:48:09au sous-amendement
00:48:1038-90
00:48:11nous venons ici
00:48:12sous-amender
00:48:13l'amendement
00:48:14de nos collègues
00:48:14socialistes
00:48:14pour sécuriser
00:48:15le fait
00:48:16que seuls
00:48:16peuvent être exclus
00:48:17les biens professionnels
00:48:19et non
00:48:19les sociétés
00:48:20purement patrimoniales
00:48:22je veux quand même
00:48:22redire ici
00:48:23que nous sommes
00:48:23défavorables
00:48:24à l'exclusion
00:48:25des biens professionnels
00:48:26de l'assiette
00:48:27de la taxe
00:48:28Zuckman
00:48:28mais à tout le moins
00:48:29nous voulons au moins
00:48:30minimiser ces exonérations
00:48:32merci madame la députée
00:48:353891
00:48:36madame Autain
00:48:37madame Autain
00:48:39mes chers collègues
00:48:50la taxe Zuckman
00:48:52de 2%
00:48:54touchant le patrimoine
00:48:55de celles et ceux
00:48:56qui ont plus de
00:48:57100 millions d'euros
00:48:58et d'ailleurs
00:48:59en général
00:48:59ce sont ceux
00:49:00et pas celles
00:49:01incluant les malnommés
00:49:02biens professionnels
00:49:04c'est la seule façon
00:49:06de faire en sorte
00:49:07que les milliardaires
00:49:08contribuent autant
00:49:09à la solidarité nationale
00:49:11que toutes les autres
00:49:12catégories sociales
00:49:13nous avons entendu
00:49:14beaucoup d'arguments
00:49:16rabâchés
00:49:16et re-rabâchés
00:49:17pour empêcher
00:49:18qu'un mécanisme
00:49:19innommant
00:49:20permette tout simplement
00:49:21de faire vivre
00:49:22la justice sociale
00:49:23l'exil fiscal
00:49:24a été avancé
00:49:25on a pourtant une étude
00:49:26du conseil d'analyse économique
00:49:27qui nous dit
00:49:28très clairement
00:49:29que c'est marginal
00:49:30de l'ordre de 0,03%
00:49:33à 0,03%
00:49:36c'est rien
00:49:37les détenteurs
00:49:38de licornes
00:49:38les pauvres
00:49:39n'auraient pas
00:49:39de liquidité
00:49:40comme Mistral
00:49:41et bien il y a
00:49:42d'autres moyens
00:49:42de payer
00:49:43étalés dans le temps
00:49:44ou payés en nature
00:49:45on nous a encore dit
00:49:46que attention
00:49:47il ne fallait pas
00:49:48toucher aux biens professionnels
00:49:49alors que laisser le coeur
00:49:50du problème
00:49:50et que ces biens professionnels
00:49:52n'ont rien à voir
00:49:53avec le four du boulanger
00:49:54ou avec le tracteur du paysan
00:49:56il s'agit précisément
00:49:58du coeur
00:49:59de la façon dont se structure
00:50:00la fortune des milliardaires
00:50:02et donc si on ne touche pas à ça
00:50:03on est à côté
00:50:04on rate la cible
00:50:05alors il y a ici
00:50:07une proposition maintenant
00:50:07de taxe light
00:50:08mais exonérer les grandes fortunes
00:50:11qui possèdent plus de 51%
00:50:13des parts de leur entreprise
00:50:15c'est ouvrir la machine
00:50:16à optimisation fiscale
00:50:18que notre impôt plancher
00:50:19visait précisément
00:50:21à empêcher
00:50:21je donne un exemple
00:50:22Bernard Ardaud
00:50:23possède aujourd'hui
00:50:2448% de LVMH
00:50:26avec la taxe light
00:50:28il suffira qu'il rachète
00:50:293%
00:50:30de LVMH
00:50:31et il atteint le seuil
00:50:33de 51%
00:50:34et donc on a l'homme
00:50:34le plus riche de France
00:50:36qui peut avec la taxe light
00:50:37continuer à ne pas payer d'impôts
00:50:39et c'est pourquoi
00:50:40c'est pourquoi
00:50:41nous voudrions que cette taxe light
00:50:42ne soit pas light
00:50:43et qu'au moins
00:50:44les patrimoines
00:50:44d'une valeur supérieure
00:50:45à 500 millions d'euros
00:50:47et bien au dessus de ce seuil
00:50:48ne soient soumis
00:50:50à aucune exception
00:50:51exemption
00:50:52exonération
00:50:53merci madame la députée
00:50:54monsieur le rapporteur général
00:50:56Bozevs
00:50:58merci madame la présidente
00:51:01donc dans un premier temps
00:51:02je vais tenter
00:51:03de faire une analyse synthétique
00:51:04des riches amendements
00:51:06qui nous ont été proposés
00:51:07bon courage pour vous
00:51:10parce que vous allez devoir m'écouter
00:51:11alors pour les amendements
00:51:14639 à 127
00:51:17il s'agit en réalité
00:51:20d'un ISF
00:51:21climatique
00:51:24en trois composantes
00:51:25un socle applicable
00:51:26d'1 million d'euros
00:51:27taux de 0,5
00:51:28un chapeau
00:51:29avec un barème progressif
00:51:30appliqué
00:51:31à la fraction du patrimoine
00:51:32allant de 10 millions
00:51:33à 1 milliard d'euros
00:51:34et un plancher
00:51:35qui s'apparente
00:51:36à la taxe Zuckman
00:51:37on va y revenir
00:51:37en prévoyant une contribution
00:51:38minimale de 2%
00:51:39du patrimoine global
00:51:40pour les personnes
00:51:41dont le patrimoine
00:51:42dépasse 50 millions
00:51:43et 100 millions
00:51:44selon les amendements
00:51:45incluant les biens professionnels
00:51:47deuxièmement
00:51:48pour les amendements
00:51:4825-58
00:51:49à 32-49
00:51:51ils proposent tous
00:51:53des taxes Zuckman
00:51:54puisque c'est désormais
00:51:56un terme compris
00:51:57par tout le monde
00:51:57de 5,5%
00:51:59pour le premier
00:52:00et 2%
00:52:00pour les suivants
00:52:01sur les patrimoines
00:52:02de plus de 100 millions
00:52:03et ça fonctionne
00:52:04comme une contribution
00:52:05différentielle
00:52:06ça a été très bien expliqué
00:52:07par nos collègues
00:52:08avec des amendements
00:52:08de repli
00:52:09et enfin
00:52:10troisièmement
00:52:10l'amendement
00:52:1134-80
00:52:13est un peu différent
00:52:13lui nous propose
00:52:15une sorte de taxe Zuckman
00:52:16atténuée
00:52:16avec un taux de 3%
00:52:18appliqué au patrimoine
00:52:19de 10 millions d'euros
00:52:19et plus
00:52:21mais sur une assiette
00:52:23qui exclut
00:52:23les biens professionnels
00:52:24dits familiaux
00:52:25ou innovants
00:52:26là où les premières versions
00:52:28incluent
00:52:29tous les biens professionnels
00:52:30les commentaires
00:52:31d'abord
00:52:32la commission a donné
00:52:33un avis défavorable
00:52:34à ces amendements
00:52:35et je vais tenter
00:52:35de vous donner
00:52:36quelques arguments
00:52:36premier argument
00:52:37la France
00:52:39est le dernier
00:52:40des 35 pays
00:52:41dans le classement
00:52:42de la compétitivité fiscale
00:52:44des entreprises
00:52:45le dernier
00:52:45ce sont les chiffres
00:52:46de la tax foundation
00:52:47deuxièmement
00:52:50on entend que le patrimoine
00:52:58des très riches
00:52:59a explosé
00:53:00en fait
00:53:01ce n'est pas tout à fait vrai
00:53:03puisque la part
00:53:04du patrimoine
00:53:05détenu par les 1%
00:53:06les plus riches
00:53:07est passée
00:53:08de 25
00:53:08à 27%
00:53:10entre 96
00:53:12et 2023
00:53:13et ces chiffres
00:53:15ce sont les chiffres
00:53:17de la
00:53:17world inequality
00:53:20base
00:53:21dont
00:53:22le scientific
00:53:23advisor
00:53:24c'est
00:53:24Gabriel Zuckman
00:53:26trois points
00:53:29l'inclusion
00:53:31des revenus
00:53:31non distribués
00:53:32moi ma crainte
00:53:33c'est le qu'elle
00:53:35conduise
00:53:35à faire
00:53:36peser une charge
00:53:37fiscale
00:53:37sur un revenu
00:53:38incertain
00:53:39troisième point
00:53:41cette ponction
00:53:43sur de l'argent
00:53:44qui n'existe pas
00:53:44en tout cas
00:53:46qui n'existe pas encore
00:53:47et sans plafonnement
00:53:48c'est un sujet fondamental
00:53:50aura probablement
00:53:52un caractère confiscatoire
00:53:53qui sera jugé
00:53:54comme tel
00:53:55par le conseil constitutionnel
00:53:57l'absence de plafonnement
00:53:58conduit à cela
00:53:59quatrième point
00:54:00une société
00:54:02peut être
00:54:03très fortement valorisée
00:54:04tout simplement
00:54:05parce que le marché
00:54:05y croit
00:54:06et fait un pari dessus
00:54:07mais ne pas avoir
00:54:08de liquidité
00:54:09et dans ces cas là
00:54:10qu'est-ce qu'il faut faire
00:54:10pour payer la taxe
00:54:12vente des dividendes
00:54:14en réalité
00:54:14vente une partie
00:54:15de la société
00:54:15ou certains proposent
00:54:18de céder à l'état
00:54:19une partie de la société
00:54:20ce qui revient à faire
00:54:21de la nationalisation
00:54:22honnêtement
00:54:23je ne vois pas
00:54:24où ça a bien marché
00:54:25cette affaire
00:54:26de nationalisation
00:54:26la vraie question
00:54:29c'est
00:54:29est-ce que cette taxe
00:54:31aurait des effets
00:54:31sur l'économie
00:54:32parce que j'entends
00:54:33la recette fiscale
00:54:35qu'on en attend
00:54:35est-ce que ça a des effets
00:54:36sur l'économie
00:54:37ou est-ce que c'est neutre
00:54:38écoutez
00:54:39le
00:54:41rex et code
00:54:43montre
00:54:43qu'entre 82
00:54:45et 2017
00:54:46l'ancien ISF
00:54:47qui ne touchait pas
00:54:49les biens professionnels
00:54:50l'ISF
00:54:51aurait abouti
00:54:53à une perte
00:54:53de la base imposable
00:54:55de 70 milliards
00:54:56alors vous allez me dire
00:54:58en réalité
00:54:58la perte de la base imposable
00:55:01c'est pas très grave
00:55:01alors si c'est évidemment grave
00:55:03puisque vous faites disparaître
00:55:04ce sur quoi est assis
00:55:07la richesse du pays
00:55:08mais en fait
00:55:09quand vous lisez le livre
00:55:10de Gabriel Zuckman
00:55:11vous comprenez
00:55:12c'est assumé
00:55:13dans le triomphe
00:55:15de la justice
00:55:16je cite Gabriel Zuckman
00:55:18ouvrez les guillemets
00:55:19détruire une partie
00:55:21de l'assiette fiscale
00:55:22peut-être
00:55:23dans l'intérêt
00:55:23de la société
00:55:24donc en réalité
00:55:25la taxe
00:55:26elle a une recherche
00:55:27de rendement
00:55:28mais elle a aussi
00:55:29une recherche
00:55:30d'organisation
00:55:32différente de la société
00:55:33il faut
00:55:33il faut
00:55:34l'assumer
00:55:36vous assumez
00:55:38de détruire
00:55:39une base fiscale
00:55:40dites-le
00:55:41ensuite
00:55:43ensuite
00:55:44vous prétendez
00:55:46obtenir
00:55:4615, 20
00:55:47c'est pas trop
00:55:4825 milliards
00:55:49d'euros
00:55:50c'est-à-dire
00:55:515 fois plus
00:55:52que l'ISF
00:55:53tout en étant
00:55:54concentré
00:55:55tenez-vous bien
00:55:56sur 100 fois
00:55:57moins de contribuables
00:55:58moi j'ai un peu de mal
00:55:59très franchement
00:56:00à voir comment ça fonctionne
00:56:02enfin je terminerai
00:56:04là-dessus
00:56:04la hausse de la fiscalité
00:56:08quelle que soit
00:56:09celle-ci ou d'autre
00:56:10elle a toujours
00:56:11un effet
00:56:12sur l'économie
00:56:13toujours
00:56:14ça n'existe pas
00:56:15de hausse
00:56:16ou de baisse
00:56:16d'ailleurs
00:56:17de la fiscalité
00:56:18qui n'est pas
00:56:19d'effet
00:56:19sur l'économie réelle
00:56:20et je trouve
00:56:21que dans votre raisonnement
00:56:23c'est le grand
00:56:24à penser
00:56:24où elle est fait
00:56:26qu'attendez-vous
00:56:27comme effet
00:56:27que criez-vous
00:56:29comme effet
00:56:29qu'escomptez-vous
00:56:30comme effet
00:56:31sur la société
00:56:32réellement
00:56:32et je termine
00:56:33là-dessus
00:56:34moi je crains
00:56:35que votre loi
00:56:36consiste tout simplement
00:56:37pour les entreprises
00:56:38à devoir
00:56:40s'endetter
00:56:40ou à céder
00:56:43une partie
00:56:43de leur capital
00:56:44pour payer la taxe
00:56:45et pour toutes ces raisons
00:56:46je vous donne
00:56:47un avis défavorable
00:56:47Madame la Présidente
00:56:55je vais chercher
00:56:57à avoir un propos
00:56:58sur non pas
00:57:00chaque amendement
00:57:01mais sur
00:57:02au fond
00:57:03les principes
00:57:05qui ont été défendus
00:57:05et quelques éléments
00:57:07de départ
00:57:08d'abord je trouve
00:57:09qu'il est sain
00:57:09que ce débat
00:57:10ait lieu ici
00:57:10et non plus
00:57:12à travers
00:57:12de plateaux de télévision
00:57:14de journaux
00:57:15puisque à la fin
00:57:17l'impôt
00:57:17il est défini
00:57:18par les parlementaires
00:57:19et depuis 1789
00:57:21acquis de haute lutte
00:57:23c'est vous parlementaire
00:57:25qui définissez
00:57:25ce qu'est l'impôt
00:57:26comment il fonctionne
00:57:27et comment il est calculé
00:57:29c'est révolutionnaire
00:57:32effectivement
00:57:33de vous dire
00:57:33que c'est vous
00:57:33qui avez le pouvoir
00:57:34et non pas
00:57:35des débats
00:57:36d'économistes
00:57:37qui parfois
00:57:38sont un peu loin
00:57:38de la réalité politique
00:57:40deuxième élément
00:57:42de point de départ
00:57:43je veux ici
00:57:44très clairement
00:57:45m'opposer
00:57:46à la théorie
00:57:47selon laquelle
00:57:48je cite
00:57:49les plus pauvres
00:57:50de notre pays
00:57:51paieraient 50%
00:57:52d'impôts
00:57:53quand les plus riches
00:57:54n'en paieraient
00:57:54que 30%
00:57:55je veux ici
00:57:57expliquer très clairement
00:57:58que la manière
00:57:59dont le calcul
00:57:59a été fait
00:58:00était de considérer
00:58:02que les plus modestes
00:58:04français
00:58:05ne vivaient
00:58:06que de revenus
00:58:07et qu'ils ne toucheraient
00:58:09pas inversement
00:58:10des indemnités
00:58:11ou des allocations
00:58:11si on ajoute
00:58:13au calcul
00:58:14de monsieur Zuckman
00:58:14puisqu'il est question
00:58:15de monsieur Zuckman
00:58:16les allocations
00:58:18sociales
00:58:19les indemnités
00:58:20les revenus
00:58:21de remplacement
00:58:22évidemment
00:58:23que les plus pauvres
00:58:24de notre pays
00:58:24ne payent pas
00:58:2550% d'impôts
00:58:26évidemment que non
00:58:27puisque sinon
00:58:29vous imaginez bien
00:58:30comment
00:58:31dans notre pays
00:58:32depuis longtemps
00:58:33certains
00:58:34avant 2025
00:58:35se seraient rendu compte
00:58:35qu'il y avait
00:58:36un problème
00:58:37d'équité
00:58:38ce n'est donc
00:58:39pas la réalité
00:58:40et je crois d'ailleurs
00:58:41que monsieur Zuckman
00:58:42reconnaît lui-même
00:58:43qu'il a mis
00:58:44dans les impôts
00:58:44payés
00:58:45les impôts directs
00:58:46je rappelle
00:58:47que la moitié
00:58:47des français
00:58:48les plus modestes
00:58:49ne payent pas
00:58:49l'impôt sur le revenu
00:58:50la TVA
00:58:51les cotisations sociales
00:58:54mais n'a pas inclus
00:58:55dans les revenus
00:58:56les allocations
00:58:57les indemnités
00:58:58or je pense
00:58:59qu'il faudrait rapporter
00:59:00les impôts
00:59:01à l'ensemble
00:59:02de ce avec quoi
00:59:03on vit
00:59:03et si c'est une
00:59:04allocation sociale
00:59:06si c'est le RSA
00:59:07si c'est des allocations
00:59:09familiales
00:59:09je trouve étrange
00:59:10de calculer
00:59:11un taux de prélèvement
00:59:11obligatoire
00:59:12en retirant
00:59:13le fruit
00:59:14des transferts publics
00:59:15je pose ici
00:59:16le sujet
00:59:16à nouveau
00:59:17pour éclairer
00:59:18la compréhension
00:59:18de chacun
00:59:19sur la réalité
00:59:20des chiffres
00:59:20qui sont donnés
00:59:21dans l'hémicycle
00:59:21deuxième élément
00:59:23je veux le redire ici
00:59:24on entend dire aussi
00:59:25que les plus fortunés
00:59:28de notre pays
00:59:28auraient vu
00:59:29leur patrimoine
00:59:31comme cela a été dit
00:59:32qui est une équivalence
00:59:34de patrimoine
00:59:35je l'ai redit tout à l'heure
00:59:36c'est pas parce qu'il y a écrit
00:59:37que vous êtes actionnaire
00:59:37d'une entreprise
00:59:38qui est valorisée
00:59:39à 100 millions
00:59:40et que vous en détenez
00:59:4150%
00:59:42que vous avez
00:59:43sur votre compte en banque
00:59:4450 millions d'euros
00:59:45on parle bien
00:59:46d'une équivalence patrimoine
00:59:47c'est madame Harighi
00:59:48qui a cité cette expression
00:59:49mais je veux redire ici
00:59:51que si l'on reprend des données
00:59:54que les économistes
00:59:56eux-mêmes
00:59:56dans la World Inequality Database
00:59:59qui est une donnée
01:00:00que monsieur Zuckman
01:00:02et ses collègues
01:00:02utilisent
01:00:03et ont même construit
01:00:04en France
01:00:07les français
01:00:09qui représentent
01:00:09le pourcentage
01:00:10de 1%
01:00:11les plus aisés
01:00:12détenaient
01:00:1426%
01:00:15du patrimoine
01:00:15en 2015
01:00:16et 27%
01:00:18en 2023
01:00:19je veux bien
01:00:20qu'on m'explique
01:00:21qu'il y a eu
01:00:21des très fortes augmentations
01:00:23mais on ne peut pas dire
01:00:25que très récemment
01:00:26depuis 2017
01:00:26nous aurions eu
01:00:28une explosion
01:00:29des inégalités patrimoniales
01:00:31nous avons effectivement
01:00:33un élément
01:00:34qui fait que
01:00:35leur patrimoine
01:00:36a augmenté en valeur
01:00:37mais le PIB
01:00:38a lui aussi
01:00:39augmenté en valeur
01:00:40donc la proportion
01:00:42est restée stable
01:00:44troisième élément
01:00:46madame Sasse
01:00:48vous avez parlé
01:00:48de l'exil fiscal
01:00:49nous avions eu ce débat
01:00:50ensemble
01:00:51le 20 février dernier
01:00:52dans un débat
01:00:53qui avait duré
01:00:54toute la journée
01:00:54à l'époque
01:00:55je dois dire
01:00:56il était un peu moins
01:00:57médiatique
01:00:58de parler de cette taxe
01:00:59mais elle nous avait
01:00:59occupé toute la journée
01:01:00le 20 février
01:01:02et je voulais ici
01:01:03rappeler des données
01:01:04que j'ai déjà expliquées
01:01:05dans ce cadre là
01:01:06mais qui à mon avis
01:01:07sont utiles
01:01:08on parle beaucoup
01:01:09de la comparaison
01:01:10de l'exil fiscal
01:01:10de l'ISF
01:01:11et de l'exil fiscal
01:01:13si l'amendement
01:01:14de madame Sasse
01:01:14était voté
01:01:15si l'amendement
01:01:17d'Izucman
01:01:18était voté
01:01:19il concernerait
01:01:20175 fois moins
01:01:23de contribuables
01:01:24pas deux fois moins
01:01:25pas trois fois moins
01:01:26175 fois moins
01:01:28mais sa charge
01:01:30fiscale
01:01:31elle augmenterait
01:01:31de 875 fois plus
01:01:34donc vous auriez
01:01:36155 fois moins
01:01:38de gens
01:01:38qui paieraient
01:01:39ce petit nombre
01:01:41de personnes
01:01:41875 fois plus
01:01:43d'impôts
01:01:44et donc vous auriez
01:01:46monsieur
01:01:47le coq
01:01:48s'en réjouit
01:01:49mais quand le premier
01:01:50contribuable
01:01:51de cet impôt
01:01:52paierait plus de
01:01:541 milliard d'euros
01:01:55d'impôts
01:01:56qui pense
01:01:57que cette personne
01:01:58ne prendrait pas
01:01:59le TGV
01:02:00le Thalys
01:02:01l'Eurostar
01:02:02ou je ne sais
01:02:03quel moyen de transport
01:02:04pour juste
01:02:04s'installer
01:02:05de l'autre côté
01:02:06de la frontière
01:02:06si on vous demande
01:02:08de payer
01:02:08875 fois plus
01:02:11d'impôts
01:02:12que lorsqu'il y avait
01:02:13l'ISF
01:02:13qui pense
01:02:14que l'exil fiscal
01:02:16n'existe pas
01:02:17alors quand on compare
01:02:19des choses
01:02:19madame Sasse
01:02:20il faut comparer
01:02:22des choses
01:02:22comparables
01:02:23mais l'ISF
01:02:24je le redis
01:02:25175 fois moins
01:02:27de contribuables
01:02:27875 fois plus
01:02:30de charges fiscales
01:02:30ça ne peut pas
01:02:32être comparable
01:02:32enfin
01:02:34je terminerai
01:02:36sur un point
01:02:36de constitutionnalité
01:02:38monsieur de Courson
01:02:40j'imagine
01:02:41que vous prendrez
01:02:41la parole
01:02:42sur ce sujet
01:02:43vous êtes devenu
01:02:45la voix
01:02:46de l'état de droit
01:02:47constitutionnel fiscal
01:02:48depuis quelques jours
01:02:49et donc je voulais
01:02:51ici rappeler
01:02:51trois principes
01:02:52très rapidement
01:02:54notre état de droit
01:02:56la jurisprudence
01:02:57du conseil constitutionnel
01:02:58a posé trois principes
01:03:00la première
01:03:01c'est qu'elle a toujours dit
01:03:02que taxer
01:03:03les biens professionnels
01:03:04n'était pas de même nature
01:03:06que de taxer
01:03:06du patrimoine
01:03:07personnel
01:03:08et donc
01:03:09il faut bien voir
01:03:10que la seule période
01:03:11où dans notre pays
01:03:12il y aurait eu
01:03:13il y a eu
01:03:14un impôt
01:03:15sur les biens
01:03:15professionnels
01:03:16c'est entre
01:03:18le début
01:03:19de 1981
01:03:20et la fin
01:03:21de 1981
01:03:22puisque
01:03:23l'imposition
01:03:25des biens professionnels
01:03:26avait été proposée
01:03:27par François Mitterrand
01:03:28et a été retirée
01:03:30dès 1982
01:03:31par un amendement
01:03:33vu ce que ça a provoqué
01:03:35dans le pays
01:03:36comme choc économique
01:03:38donc notre pays
01:03:39n'a jamais
01:03:41taxé
01:03:42le stock
01:03:43de biens professionnels
01:03:44je dis bien
01:03:45jamais
01:03:45deuxième élément
01:03:47constitutionnel
01:03:49si vous avez
01:03:52notre jurisprudence
01:03:54pose très clairement
01:03:55un arbitrage
01:03:56si le taux d'impôt
01:03:58est élevé
01:03:58alors l'impôt
01:04:00est plafonné
01:04:01et s'il est plafonné
01:04:03il est en général
01:04:04plafonné
01:04:04sur les revenus
01:04:06et quand il est plafonné
01:04:07sur les revenus
01:04:08il est calculé
01:04:09sur les revenus
01:04:10distribués
01:04:11et donc
01:04:12ce que montrent
01:04:13les économistes
01:04:14c'est que les revenus
01:04:16dits non distribués
01:04:17ne seraient pas pris en compte
01:04:19dans le calcul
01:04:20du plafonnement
01:04:21des impôts
01:04:22ce qui veut dire
01:04:23que tous ceux d'entre vous
01:04:24qui imaginent des taux
01:04:25à 2%
01:04:253%
01:04:27et plus
01:04:28seraient rappelés
01:04:29par le conseil constitutionnel
01:04:30au devoir de le plafonner
01:04:32et quand on le plafonne
01:04:33on le plafonne en pourcentage
01:04:35du revenu fiscal
01:04:36de référence
01:04:37ce qui veut dire
01:04:38que le rendement
01:04:39s'en trouve très largement réduit
01:04:42et qu'à ce titre
01:04:43les 15 milliards
01:04:44dont vous parlez
01:04:46au mieux
01:04:46deviennent
01:04:472 à 3 milliards
01:04:49maximum
01:04:50soit alors
01:04:52deuxième approche
01:04:53vous en réduisez le taux
01:04:55et madame Harighi
01:04:57vous avez des sous-amendements
01:04:58qui réduisent le taux
01:04:59mais je le redis
01:05:00en réduisant
01:05:02dans votre amendement
01:05:02de repli
01:05:03le taux
01:05:03vous continuez
01:05:05de taxer
01:05:06les biens
01:05:06professionnels
01:05:08dont je rappelle
01:05:09qu'ils n'ont
01:05:10jamais été validés
01:05:12par le conseil constitutionnel
01:05:13et jamais
01:05:14été imposés
01:05:15donc en fait
01:05:16il y a 3 éléments
01:05:17de constitutionnalité
01:05:18et je terminerai là
01:05:18le taux
01:05:20le plafonnement
01:05:21et les biens professionnels
01:05:23aujourd'hui
01:05:24nous avons des députés
01:05:25qui veulent un taux élevé
01:05:26qui ne veulent pas
01:05:27de plafonnement
01:05:28et qui incluent
01:05:29les biens professionnels
01:05:30à ce titre
01:05:31je peux vous dire
01:05:32avec beaucoup
01:05:33de sérénité
01:05:33que le conseil constitutionnel
01:05:35ne validerait
01:05:36aucun
01:05:37de ces impôts
01:05:38je vous remercie
01:05:39merci madame la ministre
01:05:41monsieur le président Cochrane
01:05:42je voudrais pas oublier
01:05:48les amendements
01:05:49sur l'ISF climatique
01:05:51parce que si on peut dire
01:05:53que la richesse
01:05:54accumulée
01:05:55par quelques-uns
01:05:55s'est faite
01:05:57finalement
01:05:58sur le vol
01:05:58du temps
01:05:59des travailleurs
01:05:59à travers la plus-value
01:06:00c'est également vrai
01:06:02du gaspillage
01:06:03de l'air que nous respirons
01:06:04concentré
01:06:05et cumulé
01:06:06par exemple
01:06:07par les 1%
01:06:08des plus riches
01:06:09de ce monde
01:06:09qui possèdent
01:06:10l'équivalent
01:06:11des 15%
01:06:12les plus pauvres
01:06:13et l'ISF climatique
01:06:14a pour justement
01:06:15vocation
01:06:16à rétablir
01:06:17en partie
01:06:17cette inégalité
01:06:19devant la dette écologique
01:06:20où nous ne sommes
01:06:22évidemment pas tous
01:06:23de la même manière
01:06:24contributeurs
01:06:25sur la question
01:06:26de la taxe Zuckman
01:06:27Madame la Ministre
01:06:28on vous dit
01:06:300,001%
01:06:32et vous avez la finesse
01:06:33de nous répondre
01:06:341%
01:06:35nous parlons bien
01:06:36de quelques centaines
01:06:37de personnes
01:06:38et c'est ça
01:06:39la particularité
01:06:40d'autre époque
01:06:40c'est que nous sommes revenus
01:06:42quelque part
01:06:43aux mêmes inégalités
01:06:44qu'avant-guerre
01:06:45c'est-à-dire
01:06:45le capitalisme sauvage
01:06:47du 19e et 20e siècle
01:06:48qui a été obligé
01:06:50de faire des concessions
01:06:51et des compromis
01:06:52au moment du Conseil
01:06:53national de la résistance
01:06:54et de la libération
01:06:55oui il y a une accumulation
01:06:57du fait du processus
01:07:00que nous avons expliqué
01:07:01de mettre de côté
01:07:02les biens professionnels
01:07:03d'une richesse
01:07:04inégalée
01:07:05dans l'histoire
01:07:06très certainement
01:07:06de notre pays
01:07:07depuis la noblesse
01:07:09de l'ancien régime
01:07:11au service
01:07:12de quelques centaines
01:07:13de personnes
01:07:13parce que contrairement
01:07:14à ce que vous dites
01:07:15Madame la Ministre
01:07:16oui 500 personnes
01:07:17aujourd'hui
01:07:18ont un patrimoine
01:07:19qui correspond
01:07:20à 40% du PIB
01:07:22alors à partir de là
01:07:23la question qui nous est posée
01:07:25c'est ces 500 personnes
01:07:26qui ont un taux d'effort
01:07:28fiscal de 25%
01:07:29comment faire en sorte
01:07:31qu'elles aient un taux
01:07:31fiscal
01:07:33qui se rapproche
01:07:34justement
01:07:34des 0,1%
01:07:36les plus riches
01:07:37qui eux sont assujettis
01:07:38à l'impôt sur le revenu
01:07:39et la taxe Zuckman
01:07:40tape exactement pile
01:07:42là où il faut
01:07:43avec un palier
01:07:44de 2%
01:07:45dont je rappelle
01:07:46qu'il déduit
01:07:46tous les impôts physiques
01:07:48que payent ces personnes
01:07:49on ne peut donc pas dire
01:07:50qu'ils paieront
01:07:51deux fois l'impôt
01:07:52puisqu'ils le dédueront
01:07:53et qui permettent
01:07:54du coup
01:07:55effectivement
01:07:55de libérer
01:07:56des milliards d'euros
01:07:57Monsieur le rapporteur général
01:07:59vous nous disiez
01:08:00quel est l'effet
01:08:01de cette fiscalité
01:08:02et bien l'effet
01:08:03de ces fiscalités
01:08:04c'est de rapporter
01:08:04aux recettes de l'Etat
01:08:05environ 15 à 20 milliards d'euros
01:08:08et d'avoir 15 à 20 milliards d'euros
01:08:10de moins
01:08:10de coûts budgétaires
01:08:12que vous apprêtez
01:08:12à demander
01:08:13à tous les Français
01:08:14voilà l'intérêt
01:08:15de la taxe Zuckman
01:08:16elle est pensée
01:08:17elle est réfléchie
01:08:18elle est constitutionnelle
01:08:20et elle est égalitaire
01:08:21et elle fait payer
01:08:22tout simplement
01:08:23ceux qui depuis quelques années
01:08:25ont accumulé
01:08:26des richesses
01:08:27absolument indécentes
01:08:28Merci
01:08:31alors pour la bonne information
01:08:33de tous
01:08:34j'ai plusieurs inscrits
01:08:35à l'article
01:08:36pour le groupe EPR
01:08:38j'ai Monsieur Midi
01:08:39et Madame Yadant
01:08:40vous me direz
01:08:40qui prend la parole
01:08:41pour votre groupe
01:08:42c'est Monsieur Midi
01:08:43Monsieur Wauquiez
01:08:45Monsieur Vallaud
01:08:46Monsieur Lahaye
01:08:46Madame Trouvé
01:08:47Monsieur Tanguy
01:08:47Monsieur Matéi
01:08:48Monsieur Sansu
01:08:49et Monsieur De Courson
01:08:50que personne ne s'impatiente
01:08:52donc
01:08:53Monsieur Midi
01:08:54allez-y
01:08:54je vous en prie
01:08:55Merci
01:08:58Madame la Présidente
01:09:00bon
01:09:00la taxe Zuckman
01:09:01c'est
01:09:02une mauvaise taxe
01:09:04elle est mauvaise
01:09:05pour les biens professionnels
01:09:06donc elle est mauvaise
01:09:07pour l'économie
01:09:08donc elle est mauvaise
01:09:09pour l'emploi
01:09:09et donc
01:09:10elle est mauvaise
01:09:11pour les Françaises
01:09:12et les Français
01:09:12c'est aussi simple
01:09:14que ça
01:09:14il n'existe pas
01:09:17il n'existe pas
01:09:17de taxe magique
01:09:18je veux que
01:09:19toutes les Françaises
01:09:19et tous les Français
01:09:20qui nous écoutent
01:09:20se posent la question
01:09:22une taxe
01:09:23qui a un taux très faible
01:09:24qui ne touche personne
01:09:26qui n'est censée
01:09:27n'avoir aucun impact
01:09:28sur l'économie
01:09:29qui n'a été faite
01:09:30dans aucun pays
01:09:31qui n'a pas été faite
01:09:32en France
01:09:32sous Mitterrand
01:09:33en 1981
01:09:34est-ce que ça paraît
01:09:36être quelque chose
01:09:36de réel
01:09:37ou est-ce que ça paraît
01:09:38être une arnaque
01:09:39la taxe Zuckmann
01:09:40c'est un miroir
01:09:42aux alouettes
01:09:43nous nous battrons
01:09:46contre
01:09:48parce que nous nous battons
01:09:49contre toutes les hypocrisies
01:09:50contre tous les mensonges
01:09:52contre tous les populismes
01:09:55et même si c'est difficile
01:09:56et nous nous battons
01:09:58contre tous les populismes
01:09:59même quand ils se mettent ensemble
01:10:01la France Insoumise
01:10:02et le Rassemblement National
01:10:03pour voter 36 milliards d'euros
01:10:06de taxes supplémentaires
01:10:07sur nos entreprises
01:10:08alors oui
01:10:10nous entendons
01:10:11la volonté de certains
01:10:13de faire contribuer plus
01:10:14ceux qui contribuent
01:10:15déjà beaucoup
01:10:16et nous voulons
01:10:18faire le compromis
01:10:20c'est déjà voté
01:10:21c'est la CEHR Fillon
01:10:23c'est la CDHR Barnier
01:10:25c'est la taxe Holding
01:10:26c'est la surtaxe Alies
01:10:28donc nous serons
01:10:32et nous serons contre
01:10:38la taxe Zuckman
01:10:39mais nous serons aussi
01:10:40contre la taxe Zuckman
01:10:42dite light
01:10:43parce qu'elle n'est pas light
01:10:44c'est une taxe Zuckman
01:10:46à sucre ajouté
01:10:48le taux est plus fort
01:10:49la base est plus forte
01:10:51ça n'est pas 100 millions
01:10:52c'est 10 millions
01:10:53et les exceptions
01:10:54sur les biens professionnels
01:10:55sont anecdotiques
01:10:56cette taxe
01:10:57c'est 100% sucre ajouté
01:10:59c'est 0% croissance
01:11:01ça sera donc 100% non
01:11:02merci monsieur Midi
01:11:04monsieur Wauquiez
01:11:06monsieur le président Wauquiez
01:11:07cher collègue
01:11:18nous voici donc arrivés
01:11:20à ce moment du débat budgétaire
01:11:22qui est celui de ce débat fou
01:11:24sur la taxe Zuckman
01:11:25cela fait plusieurs jours
01:11:27que nous avons un débat budgétaire
01:11:29notre préoccupation à nous
01:11:31les députés de la droite républicaine
01:11:33c'était de ne pas augmenter
01:11:34l'impôt sur le revenu
01:11:35c'était d'éviter
01:11:37des mesures de refiscalisation
01:11:38c'était d'obtenir
01:11:40des mesures importantes pour nous
01:11:41comme la défiscalisation
01:11:42des heures supplémentaires
01:11:43ce sera de proposer
01:11:45des économies sur la dépense
01:11:46mais ici
01:11:47sur certains bancs
01:11:49dans un pays
01:11:50qui a pourtant déjà
01:11:51le record des prélèvements
01:11:52obligatoires
01:11:52le débat budgétaire
01:11:53c'est augmenter à nouveau
01:11:55des taxes et des impôts
01:11:56et quelqu'un qui viendrait
01:11:58de Sirius
01:11:59et nous regarderait
01:12:00n'arriverait même pas
01:12:01à comprendre
01:12:01comment un pays
01:12:02qui a déjà tellement d'impôts
01:12:03et de taxes
01:12:04trouve encore le moyen
01:12:06de se demander
01:12:07s'il n'y a pas par miracle
01:12:08un petit endroit
01:12:09qu'on aurait oublié
01:12:10de taxer dans notre pays
01:12:12alors pour les députés
01:12:14de la droite républicaine
01:12:15c'est très simple
01:12:15nous sommes contre
01:12:16la folie fiscale
01:12:17nous sommes contre
01:12:18la taxe mania
01:12:18et votre taxe Zuckman
01:12:21c'est juste
01:12:22de la taxe mania
01:12:23vous pensez
01:12:25monsieur le président
01:12:25de la commission des finances
01:12:26que vous allez avoir
01:12:27avec cela
01:12:28des rentrées fiscales
01:12:29supplémentaires
01:12:29mais vous n'aurez rien
01:12:31vous n'aurez rien
01:12:33vous n'aurez pas
01:12:33plus d'impôts
01:12:34vous aurez moins d'emplois
01:12:35vous aurez moins de salaire
01:12:36vous aurez moins de pouvoir d'achat
01:12:38vous aurez moins d'activité économique
01:12:40vous allez juste faire du mal
01:12:43à la croissance
01:12:44et la réalité
01:12:46c'est qu'à force de tout taxer
01:12:47vous n'aurez plus rien
01:12:48à taxer
01:12:49et que vous allez en plus
01:12:50écœurer
01:12:51la France qui travaille
01:12:52et la France
01:12:53qui entreprend
01:12:54et donc pour nous
01:12:58nous nous obstinerons
01:12:59vous nous trouverez en face
01:13:00sur ce chemin
01:13:01la seule voie
01:13:03pour le redressement
01:13:03de notre pays
01:13:04ça n'est pas
01:13:05l'augmentation d'impôts
01:13:07c'est la baisse
01:13:08de la dépense
01:13:08merci monsieur le président
01:13:10monsieur le président Vallaud
01:13:11madame la présidente
01:13:15peut-être répondre
01:13:16d'abord à notre collègue
01:13:17midi
01:13:18qui disait que
01:13:19nous avions toutes et tous
01:13:20à nous battre
01:13:20contre les populistes
01:13:22lui faire remarquer
01:13:24qu'il a été comme nous
01:13:25le témoin
01:13:25d'une révolte
01:13:27absolument
01:13:27aussi inédite
01:13:28qu'insensée
01:13:29des milliardaires
01:13:30par tous les moyens
01:13:31et notamment par leurs médias
01:13:32par leurs organisations
01:13:33professionnelles
01:13:35qui au fond
01:13:36se sont révoltés
01:13:38contre l'impôt
01:13:39et contre le consentement
01:13:40à l'impôt
01:13:41dans tous les pays
01:13:42où les milliardaires
01:13:43se mêlent de politique
01:13:44refusent
01:13:46de concourir
01:13:47à l'impôt
01:13:47contestent
01:13:49la souveraineté populaire
01:13:50à travers
01:13:51les parlements
01:13:52qui représentent
01:13:53les électeurs
01:13:53et bien
01:13:54ils finissent
01:13:55par sombrer
01:13:55dans ce que l'on appelle
01:13:57l'oligarchie
01:13:58comme on en a eu
01:13:59à reconnaître
01:14:00dans un certain nombre
01:14:01d'élections récentes
01:14:02et je pense
01:14:02aux oligarques
01:14:03de la tech
01:14:04qui ont porté
01:14:04au pouvoir
01:14:05Trump
01:14:05et derrière
01:14:06certains de nos milliardaires
01:14:07ont participé
01:14:08au financement
01:14:09de la campagne
01:14:10de semaine Trump
01:14:10ce sont les mêmes
01:14:11qui se révoltent
01:14:12aujourd'hui
01:14:13je constate
01:14:15aussi
01:14:16qu'un certain nombre
01:14:16de chefs d'entreprise
01:14:17de ceux
01:14:18dont nous disions
01:14:18que nous allions
01:14:19les sacrifier
01:14:20les entrepreneurs
01:14:21de la tech
01:14:21ont dit
01:14:22qu'ils étaient
01:14:23disposés
01:14:24et prêts
01:14:24à être assis
01:14:25jettis
01:14:26à la taxe
01:14:27Zuckman
01:14:27ceux-là
01:14:28au fond
01:14:29savent
01:14:29la valeur
01:14:30de la cohésion sociale
01:14:31d'une nation
01:14:31comme la nôtre
01:14:32savent
01:14:33la valeur
01:14:33de la justice sociale
01:14:34et de la justice fiscale
01:14:36savent
01:14:36la valeur économique
01:14:38de la décence commune
01:14:39dont parlait
01:14:40Orwell
01:14:41en réalité
01:14:42le triomphe
01:14:43de la justice
01:14:43c'est ce que
01:14:44tout républicain
01:14:45authentique
01:14:46devrait exiger
01:14:46je voudrais répondre
01:14:48à quelques questions
01:14:48de fond
01:14:49vous dites
01:14:50la folie fiscale
01:14:50mais la folie fiscale
01:14:51c'est quand les PME
01:14:52payent les impôts
01:14:53des multinationales
01:14:54qui ne les payent pas
01:14:54la folie fiscale
01:14:56c'est quand les classes moyennes
01:14:57les classes populaires
01:14:58payent les impôts
01:14:58des multinationales
01:14:59qui ne les payent pas
01:15:00et qui consolident
01:15:0140% de leurs résultats
01:15:02dans les paradis fiscaux
01:15:04et prissent chacun
01:15:05de nos états
01:15:05de nos services publics
01:15:06des françaises
01:15:07et des français
01:15:07de 20% de l'impôt
01:15:09sur les sociétés
01:15:10c'est ça
01:15:11monsieur Wauquiez
01:15:11la folie fiscale
01:15:12la folie fiscale
01:15:13c'est aussi
01:15:14d'oublier
01:15:15que la TVA
01:15:16annule
01:15:17un quart
01:15:18de l'effet redistributif
01:15:19de notre modèle social
01:15:19au Rassemblement National
01:15:20on pense qu'il y a
01:15:22une identité nationale
01:15:23et on pense aussi
01:15:24que cette identité nationale
01:15:25elle se traduit
01:15:26par une identité
01:15:27économique et sociale
01:15:28et on peut être fier
01:15:30et en tout cas
01:15:30nous nous sommes fiers
01:15:31que les françaises
01:15:32et français
01:15:32n'aient jamais accepté
01:15:33la mondialisation sauvage
01:15:34ils n'ont jamais accepté
01:15:35l'ouverture folle
01:15:36des frontières
01:15:37ses conséquences
01:15:38sur notre industrie
01:15:39ses conséquences
01:15:39sur notre agriculture
01:15:40ils n'ont jamais aussi
01:15:41accepté les conséquences
01:15:42sur les inégalités sociales
01:15:44nier la hausse
01:15:45des inégalités sociales
01:15:46les inégalités de patrimoine
01:15:48c'est une folie
01:15:48et je ne comprends pas
01:15:49pourquoi ce gouvernement
01:15:50le fait
01:15:51il devrait mieux écouter
01:15:52un des membres
01:15:52de sa coalition
01:15:53à savoir nos collègues
01:15:54du Modem
01:15:54qui ont toujours alerté
01:15:56sur la hausse
01:15:57des inégalités sociales
01:15:57et patrimoniales
01:15:58s'ils avaient écouté
01:15:59le Modem
01:16:00la France n'aurait pas
01:16:01connu des épisodes
01:16:01de division
01:16:02comme les gilets géon
01:16:03ils auraient dû aussi
01:16:04écouter le rassemblement
01:16:06national
01:16:06la taxe Huckman
01:16:07la taxe Huckman
01:16:07elle n'existe pas
01:16:08la taxe Huckman
01:16:09elle n'existe pas
01:16:10faire croire
01:16:10qu'il y a 15 milliards
01:16:12de poules aux œufs d'or
01:16:12dans les placards de Bercy
01:16:14c'est une absurdité
01:16:15et d'ailleurs
01:16:16même le conseil économique
01:16:17que vous aimez citer
01:16:18quand ça vous arrange
01:16:19dit que ces taxemans
01:16:20au mieux fracatent
01:16:21à 5 milliards
01:16:21d'efforts fiscales
01:16:22et évidemment
01:16:23il n'y aura jamais
01:16:24une dizaine de milliardaires
01:16:25une dizaine de milliardaires
01:16:26et qui acceptent
01:16:28de payer un petit chèque
01:16:28à Bercy
01:16:29de 500 millions
01:16:30à 2 milliards d'euros
01:16:31sans partir
01:16:31ils partiront
01:16:32et vous n'aurez rien
01:16:36les socialistes
01:16:37peut-être que
01:16:38les filles y croient
01:16:39mais vous les socialistes
01:16:40je suis sûr
01:16:40que vous ne croyez pas
01:16:42une seconde
01:16:42à ce mirage
01:16:43de la taxe Huckman
01:16:44vous avez agité
01:16:45la taxe Huckman
01:16:46pour justifier
01:16:47votre non-censure
01:16:47et aujourd'hui
01:16:48cette arnaque
01:16:49va se dévoiler
01:16:50et malheureusement
01:16:51c'est les honnêtes gens
01:16:52qui ont peut-être
01:16:52y ont cru
01:16:53parce qu'ils ressentent
01:16:54cette injustice
01:16:55qui vont être déçus
01:16:56la seule solution
01:16:57c'est un impôt
01:16:58sur la fortune financière
01:16:59ou peut-être
01:17:00un impôt sur la fortune
01:17:01improductive du modem
01:17:03Monsieur Decourson
01:17:04Mes chers collègues
01:17:09quel est le problème
01:17:11qui nous est posé
01:17:12comment peut-on faire
01:17:14davantage
01:17:15participer au financement
01:17:16des services publics
01:17:17de notre pays
01:17:18la petite minorité
01:17:20des 0,1%
01:17:21de nos concitoyens
01:17:22qui utilisent
01:17:23certaines failles
01:17:24de nos dispositifs fiscaux
01:17:25pour payer moins d'impôts
01:17:27que ceux qui gagnent
01:17:28moins qu'eux
01:17:29Mes chers collègues
01:17:31la taxe Huckman
01:17:32n'est pas la solution
01:17:33parce que c'est
01:17:34une triple impasse
01:17:35c'est une impasse
01:17:37juridique
01:17:38puisqu'il y a confusion
01:17:40mon collègue
01:17:41l'évoquait tout à l'heure
01:17:42entre le patrimoine
01:17:43des personnes physiques
01:17:44et le patrimoine
01:17:46des personnes morales
01:17:47qui d'ailleurs
01:17:48aboutit
01:17:49à créer une rupture
01:17:50d'égalité
01:17:50au sein des actionnaires
01:17:51d'une même société
01:17:52C'est une impasse économique
01:17:54puisque bien entendu
01:17:55si elle était mise en oeuvre
01:17:57les acteurs économiques
01:17:59s'adapteront
01:17:59et on voit bien
01:18:00la difficulté
01:18:01pour les holdings familiales
01:18:03situées à l'étranger
01:18:04mais c'est aussi
01:18:05une impasse constitutionnelle
01:18:06puisque le consécutionnel
01:18:09plafonne
01:18:09l'ensemble des impôts
01:18:10IR, plus IFI,
01:18:12TAG foncière,
01:18:12CG, CRDS
01:18:13à 70%
01:18:15du revenu disponible
01:18:16et non pas
01:18:17du revenu économique
01:18:19et donc
01:18:20avec un taux de 2%
01:18:22qu'est-ce que vous faites
01:18:24de tous ceux
01:18:24qui ont un patrimoine
01:18:25qui rapportent
01:18:26moins de 2% ?
01:18:27C'est confiscatoire
01:18:28alors on dit
01:18:29ils n'ont qu'à s'endetter
01:18:30pour payer leurs impôts
01:18:31ou faire des dations
01:18:32en paiement
01:18:33de leur patrimoine
01:18:35bien entendu
01:18:36le conseil constitutionnel
01:18:37dira que
01:18:38ceci est contraire
01:18:39à la défense
01:18:40du droit de propriété
01:18:41donc en conclusion
01:18:42je voudrais m'adresser
01:18:44à monsieur le premier ministre
01:18:45monsieur le premier ministre
01:18:48notre groupe
01:18:48il souhaite vous poser
01:18:49une question toute simple
01:18:50qu'est-ce que propose
01:18:53le gouvernement
01:18:54pour faire face
01:18:55à la question posée ?
01:18:57Merci
01:19:00monsieur Allégret-Pilot
01:19:02Merci madame la présidente
01:19:07on est dans une séquence
01:19:07totalement hallucinante
01:19:08montée de toute pièce
01:19:09pendant un mois
01:19:10où on enchaîne
01:19:11fake news sur fake news
01:19:12on a rappelé
01:19:13la quasi-stabilité
01:19:14du patrimoine
01:19:15des 1%
01:19:15c'est 1%
01:19:17qui inclut
01:19:17les 0,1%
01:19:18pour l'information
01:19:19évidemment qu'après
01:19:20deux mois de propagande
01:19:2180% des gens
01:19:22en sont gés
01:19:23y croient
01:19:23tous ces discours
01:19:25ont en réalité
01:19:25un relan totalitaire
01:19:27confiscatoire
01:19:28moralisateur
01:19:29mais chassez le bolchevik
01:19:30il revient au galop
01:19:30la stigmatisation
01:19:32ne fonctionnera pas
01:19:33vous parlez de 500 personnes
01:19:35ce ne sont que 500 personnes
01:19:36ça ne serait que 10
01:19:37que ça ne changerait rien
01:19:38au problème
01:19:38rappelons que les 10%
01:19:40des français les plus riches
01:19:41supportent 54%
01:19:42des impôts et cotisations
01:19:43les chiffres de Zuckman
01:19:45sont tous bidonnés
01:19:46cela a été démontré
01:19:47le CEA
01:19:49que vous citez
01:19:50parle d'une destruction
01:19:51de valeur
01:19:52de 6 milliards d'euros
01:19:53pour 4 milliards d'euros
01:19:54de recettes
01:19:54mais le projet Zuckman
01:19:56c'est ainsi qu'il faut l'appeler
01:19:57est assumé
01:19:58c'est celui de la collectivisation
01:20:00de l'économie française
01:20:01ou de sa prédation
01:20:02par des fonds étrangers
01:20:03on le sait
01:20:04vous le savez
01:20:05le communisme est donc
01:20:06un fléau
01:20:07qui revient quotidiennement
01:20:08et s'abat sur les esprits
01:20:10comme la nuit
01:20:10chasse le jour
01:20:11on devrait avoir
01:20:12la main qui tremble
01:20:13chers collègues
01:20:14pour prélever chaque euro
01:20:15supplémentaire
01:20:15dans la poche
01:20:16de celui qui crée
01:20:16plutôt que de donner
01:20:17des leçons de décence
01:20:18les français ne sont pas
01:20:19des cobayes
01:20:20pour vos expériences sociologiques
01:20:22vous ne voulez pas
01:20:22l'égalité
01:20:23vous voulez l'égalitarisme
01:20:24vous ne voulez pas
01:20:25aider les pauvres
01:20:26vous voulez punir les riches
01:20:27dans le pays le plus imposé
01:20:28au monde
01:20:28le plus redistributif
01:20:29au monde
01:20:30où tout le monde étouffe
01:20:31la pauvreté augmente
01:20:32quelle est votre solution ?
01:20:34ponctionnez ceux
01:20:35qui sont déjà exilés
01:20:36fiscaux à 50%
01:20:37rassurez-vous
01:20:38demain ils le seront tous
01:20:39j'entends même parler
01:20:41d'un ISF climatique
01:20:42pendant que l'Inde
01:20:44célèbre l'extraction
01:20:45d'un milliard de tonnes
01:20:46de charbon
01:20:46dans quel monde
01:20:47vivez-vous ?
01:20:49notre pays n'est-il pas
01:20:50assez paupérisé
01:20:50et humilié
01:20:51par 40 ans de socialisme
01:20:52certains se complaisent ici
01:20:54à citer la déclaration
01:20:55des droits de l'homme
01:20:56et du citoyen
01:20:57et bien permettez-moi
01:20:58de vous rappeler
01:20:59que l'article 13
01:20:59prévoit que l'impôt
01:21:00vise à l'entretien
01:21:01de la force publique
01:21:01et des dépenses
01:21:02d'administration
01:21:03pas à compenser
01:21:04l'indigence des socialistes
01:21:05couper dans l'impôt
01:21:06couper dans la dépense
01:21:07libérer les français
01:21:08Voilà débat très vif
01:21:10dans l'hémicycle
01:21:11sur cette taxe Zuckman
01:21:13vous avez vu
01:21:13plusieurs amendements
01:21:14ont été déposés
01:21:15pour tenter de moduler
01:21:17le périmètre
01:21:18de cette taxe
01:21:19proposée par la gauche
01:21:20alors qu'en est-il ?
01:21:22Est-ce que cette taxe
01:21:23sera votée ?
01:21:24Résultat tout de suite
01:21:25c'est l'heure du vote
01:21:26Nous allons donc passer
01:21:28au vote
01:21:29scrutin public
01:21:30sur le 639
01:21:32avec un double avis
01:21:33défavorable
01:21:34Le scrutin est ouvert
01:21:37Le scrutin est clos
01:21:41Résultat
01:21:44Votant 408
01:21:47exprimé 406
01:21:48majorité 204
01:21:50pour 173
01:21:51contre 233
01:21:52L'Assemblée n'a pas adopté
01:21:53Le suivant
01:21:54Le 2378
01:21:56scrutin public
01:21:57double avis défavorable
01:21:59Le scrutin est ouvert
01:22:00Le scrutin est clos
01:22:04Résultat du scrutin
01:22:09Votant 403
01:22:10exprimé 400
01:22:11majorité 201
01:22:12pour 168
01:22:13contre 232
01:22:14L'Assemblée n'a pas adopté
01:22:16Le suivant
01:22:17Le 127
01:22:18double avis défavorable
01:22:20scrutin public
01:22:21Le scrutin est ouvert
01:22:22Le scrutin est clos
01:22:27Résultat du scrutin
01:22:32Votant 404
01:22:33exprimé 400
01:22:34majorité 201
01:22:35pour 167
01:22:37contre 233
01:22:38L'Assemblée n'a pas adopté
01:22:39Le 2558
01:22:42scrutin public
01:22:42double avis défavorable
01:22:44Le scrutin est ouvert
01:22:45Le scrutin est clos
01:22:50Résultat du scrutin
01:22:55Résultat du scrutin
01:22:56votant 402
01:22:57exprimé 341
01:22:58majorité 176
01:23:00171
01:23:01pardon
01:23:02pour 106
01:23:03contre 235
01:23:04L'Assemblée n'a pas adopté
01:23:06Sur l'amendement de Mme Sasse
01:23:10nous commençons par voter
01:23:12les sous-amendements
01:23:13Le premier
01:23:14celui de Mme
01:23:15Arigui
01:23:17le 3822
01:23:19à main levée
01:23:20qui est pour
01:23:22qui est contre
01:23:23il est rejeté
01:23:25le 3821
01:23:27qui est pour
01:23:28qui est contre
01:23:29il est rejeté
01:23:32le 3904
01:23:34de M. Zitzenstuhl
01:23:36pardon
01:23:36qui est pour
01:23:37qui est contre
01:23:39il est rejeté
01:23:42l'amendement numéro 1
01:23:44donc de Mme Sasse
01:23:45qui n'a pas été sous-amendé
01:23:46par scrutin public
01:23:48s'il vous plaît
01:23:48double avis défavorable
01:23:50le scrutin est ouvert
01:23:51le scrutin est clos
01:23:56résultat du scrutin
01:24:01votant 404
01:24:02exprimé 399
01:24:03majorité 200
01:24:05pour 168
01:24:06contre 231
01:24:07l'Assemblée n'a pas adopté
01:24:08des amendements identiques
01:24:11le 2359
01:24:12de M. Vallaud
01:24:14à main levée
01:24:14double avis défavorable
01:24:16par scrutin
01:24:18excusez-moi
01:24:18il a été demandé
01:24:19sur l'identique
01:24:19de Mme Feld
01:24:20donc scrutin public
01:24:21pour l'ensemble
01:24:22des amendements identiques
01:24:23double avis défavorable
01:24:24le scrutin est ouvert
01:24:26le scrutin est clos
01:24:30résultat du scrutin
01:24:35votant 406
01:24:36exprimé 400
01:24:37majorité 201
01:24:38pour 172
01:24:39contre 228
01:24:40l'Assemblée n'a pas adopté
01:24:41l'amendement de Mme Mercier
01:24:44sur lequel nous commençons
01:24:45par voter
01:24:46les sous-amendements
01:24:47sous-amendements
01:24:483895
01:24:50par scrutin public
01:24:51double avis défavorable
01:24:53le scrutin est ouvert
01:24:54le scrutin est clos
01:24:58résultat
01:25:03votant 404
01:25:04exprimé 349
01:25:05majorité 175
01:25:06pour 113
01:25:07contre 236
01:25:08l'Assemblée n'a pas adopté
01:25:11sous-amendement
01:25:123896
01:25:143896
01:25:14double avis défavorable
01:25:16scrutin public
01:25:17le scrutin est ouvert
01:25:18le scrutin est clos
01:25:21résultat
01:25:24nombre de votants
01:25:25406
01:25:27exprimé 402
01:25:28majorité 202
01:25:29pour 168
01:25:30contre 234
01:25:31l'Assemblée n'a pas adopté
01:25:33sous-amendement
01:25:34à main levée
01:25:35celui de M. Sansu
01:25:36le 3879
01:25:37qui est pour
01:25:38qui est contre
01:25:40il est rejeté
01:25:42le 3892
01:25:44même avis
01:25:44même vote
01:25:45il est rejeté
01:25:463889
01:25:48même avis
01:25:49même vote
01:25:49il est rejeté
01:25:513890
01:25:52même avis
01:25:52même vote
01:25:53il est rejeté
01:25:543891
01:25:56même avis
01:25:56même vote
01:25:57il est rejeté
01:25:58l'amendement
01:25:59qui n'a pas été sous-amendé
01:26:01de Mme Mercier
01:26:02double avis défavorable
01:26:03et scrutin public
01:26:04le scrutin est ouvert
01:26:05le scrutin est clos
01:26:11résultat du scrutin
01:26:16votant 403
01:26:17exprimé 399
01:26:19majorité 200
01:26:20pour 171
01:26:21contre 228
01:26:23l'Assemblée n'a pas adopté
01:26:24et fin de parcours
01:26:27pour la taxe Zuckman
01:26:28à l'Assemblée nationale
01:26:29le texte initial
01:26:31et sa version remaniée
01:26:32ont tous deux
01:26:33été rejetés
01:26:34les députés ont voté
01:26:35contre l'instauration
01:26:37de cette taxe
01:26:38sur l'outil professionnel
01:26:39des plus riches
01:26:40à l'issue de débats
01:26:42vous l'avez vu
01:26:42très animés
01:26:43alors le vote solennel
01:26:45sur cette première partie
01:26:46du budget
01:26:46a été décalé
01:26:47il devait avoir lieu
01:26:49ce mardi 4 novembre
01:26:51mais les débats
01:26:51ont pris du retard
01:26:52on va continuer
01:26:53à suivre
01:26:54bien entendu
01:26:55sur LCP
01:26:55ce calendrier budgétaire
01:26:57très serré
01:26:58la séance est levée
01:26:59à très bientôt
01:27:00sur LCP
01:27:00LCP
01:27:01LCP
01:27:01l'inserté
01:27:01LCP
01:27:02l'inserté
01:27:02l'application
01:27:03l'inserté
01:27:03l'inserté
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