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  • il y a 4 jours
Il avait une carrière toute tracée dans un grand groupe privé, mais sa passion pour la politique a fini par l'emporter. Guillaume Lepers siège aujourd'hui au sein du groupe Les Républicains à l'Assemblée.

Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !

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Transcription
00:00Il avait une carrière toute tracée dans le privé, mais sa passion pour la politique a fini par l'emporter.
00:07Mon invité siège aujourd'hui au sein du groupe Les Républicains à l'Assemblée.
00:23Bonjour Guillaume Le Perse.
00:25Bonjour, merci pour l'invitation.
00:26De rien. Alors une fois n'est pas coutume, j'avais envie de commencer l'émission en musique. On regarde.
00:32Voilà.
00:33J'aime ma boîte, j'aime ma boîte, et moi je l'insume.
00:37Ils aiment leur entreprise et n'hésitent pas à le faire savoir.
00:40À Villeneuve-sur-Lotte, les salariés d'une grande enseigne de hard discount ont fait un clip à la gloire de leur boîte et sans que personne ne les y oblige.
00:48Souvent on dit que c'est une grande famille, oui, parce qu'un PDG qui a aujourd'hui 4000 collaborateurs et qui connaît quasiment les prénoms de tout le monde, c'est plus qu'une entreprise.
00:56C'est ma chanson.
00:58Un patron attentionné qui a jugé bon de faire danser ses salariés sur son bureau et mettre un peu de bonne humeur dans les couloirs.
01:05Alors la boîte en question, c'est Jiffy. Le patron, c'était Philippe Ginesté.
01:11Et je crois que vous avez travaillé près de 20 ans dans cette entreprise.
01:14On vous a vu là dans ce reportage.
01:16Est-ce que vous avez participé au clip de la chanson ? Oui ?
01:19Oui, j'étais dans le clip. Ma femme était dans le clip.
01:23Non, c'est un peu d'émotion parce que c'était des années extraordinaires.
01:27Alors certains ont moqué un peu la chanson, etc.
01:29Mais c'était des années extraordinaires parce que Jiffy, c'est des valeurs que j'apprécie énormément.
01:35C'est la censure sociale.
01:36Vous savez, moi j'ai démarré en bas de l'échelle chez Jiffy.
01:38Et j'ai fini à directeur des achats du groupe.
01:41Alors en bas de l'échelle, vous étiez directeur de magasin.
01:42Directeur de magasin.
01:43Et ensuite, l'ascension, ensuite une arrivée sur la centrale et pour finir au comité de direction.
01:50Donc c'est une boîte, vous voyez, que j'affectionne énormément.
01:54Et aujourd'hui, avec un management qui est certes déroutant.
01:57C'est ce que j'allais vous dire.
01:58C'est quand même un peu particulier.
01:59C'est un peu une conception à l'ancienne, très paternaliste.
02:02Très paternaliste.
02:03Dans ce clip, on voit le patron Philippe Ginesté soulever dans ses bras des collaboratrices,
02:08les embrasser, les faire danser debout sur son bureau.
02:12Vous partagez cette conception-là de l'entreprise ?
02:15Moi franchement, j'ai passé des années extraordinaires.
02:18Et encore, moi je vous dis, tout ce que j'aime, c'est les valeurs.
02:20Ce que je porte aujourd'hui en politique.
02:22Les valeurs du travail, la réussite, l'ascension sociale.
02:26Moi j'ai connu, vous savez, des jeunes que j'ai embauchés réservistes.
02:30Et quand je suis parti, les dernières années, ils étaient devant moi lors des séminaires
02:33à être directeurs de magasins avec leur petite famille.
02:36Donc ça s'égifie.
02:37Après, l'extravagance, les danses, etc.
02:40Je ne juge pas.
02:41Moi j'ai passé des moments extravagants.
02:42J'étais dans le film.
02:43Donc ce n'est pas à moi de juger.
02:45Un mot de votre style en politique.
02:47Est-ce que vous le devez en partie à cette carrière dans le privé ?
02:49Je lisais un journaliste qui disait que vous aimez bien les entrées spectaculaires dans les meetings.
02:54Il faisait le parallèle avec votre passé.
02:56Mais tout est lié.
02:56Je pense que vous savez, les 20 ans, ça marque dans une entreprise.
03:00Vous êtes quand même marqué par 20 ans d'entreprise.
03:02Ça marque aussi tous les jours dans la façon de décider, d'aller vite dans les projets,
03:06d'avoir des idées permanentes, de dire la vérité et d'être transparent.
03:09Ça des fois c'est ce qui peut être différent du monde politique.
03:13Après je pense bien sûr que toutes les expériences que j'ai pu avoir jouent aujourd'hui.
03:18Après les meetings, je pense que vous devez faire référence aux meetings des municipales
03:22où c'est vrai qu'on a mis un peu de mise en scène.
03:24Mais j'en avais besoin aussi parce que je vous rappelle qu'au départ des municipales,
03:27j'étais annoncé dernier.
03:28Et qu'à un moment donné, il fallait aussi marquer les esprits et montrer sa différence.
03:31Alors on va parler politique à présent.
03:32Vous vous êtes engagé au sein de la droite dès votre arrivée à Villeneuve-sur-Lotte en 2007.
03:37Mais je crois que la politique, elle remonte à plus loin chez vous.
03:39Elle remonte à l'adolescence, à un homme et une date précise, 1995, la présidentielle.
03:45Je vois que vous êtes bien en scène.
03:46Et oui, et cette image que vous voyez là, Jacques Chirac.
03:50Alors ça a démarré très tôt.
03:53Si vous croyez que quelqu'un de ma famille et mes amis vous diront que depuis la tendre enfance,
03:56je parle de politique.
03:58Pourquoi ? J'en sais rien.
03:58Je n'étais pas dans une famille qui parlait énormément politique.
04:01Je pense que depuis l'âge de 6 ans, je devais répéter à tout le monde que je voulais être président de la République.
04:05Je pense que je l'ai fait d'ailleurs jusqu'à mon DESS.
04:08J'ai dû le marquer dans Qu'est-ce que vous ferez plus tard de la politique ?
04:10Et ensuite, il y a eu cet homme.
04:12Voilà, c'est une révélation.
04:14Un homme que j'ai suivi toute sa campagne.
04:16J'avais, je me rappelle, les boudets de champagne, Jacques Chirac en la chambre, les affiches, etc.
04:21Un homme qui m'a plu parce que c'est la droite que j'aime, la droite populaire,
04:24qui parle à tout le monde, à toutes les glaces sociales.
04:27Et puis quelqu'un qui est proche du peuple.
04:29Et voilà, après, il y a eu plein de choses après qui ont été un petit peu moins bien.
04:32Mais je garde cette image de l'ado qui, au fond, c'est lui qui m'a fait aimer la politique.
04:37Souvent, je dis que je suis un bébé Chirac.
04:38Je l'assume parce qu'il m'a fait aimer beaucoup de choses dans la politique et toutes les valeurs qu'il porte.
04:44Alors, en politique, vous avez franchi les paliers, un par un, jusqu'à devenir maire de Villeneuve-sur-Lotte en 2020.
04:51Mais vous saviez qu'à un moment, il faudrait choisir entre votre carrière et votre engagement politique ?
04:56Ça, c'est très dur.
04:57Je veux dire, c'est très dur parce que, toujours passionné de politique,
05:00mais une fois que je m'engage dans quelque chose, je m'engage à 100%.
05:03En fait, moi, ce n'est pas forcément la passion de la politique.
05:05Si je suis arrivé dans une ville que je ne connaissais pas, où aujourd'hui, j'ai ma femme,
05:08mes enfants, etc.
05:10Et pour lequel, moi, je suis totalement tombé en rue.
05:12Quand j'ai vu cette ville, cette carte postale magnifique,
05:14et une ville qui s'endormait, une ville pas très propre, pas très sécurisée,
05:18alors qu'il y a un potentiel énorme, que les gens ne voyaient pas d'ailleurs sur place.
05:22Et vous voyez, ça vous ronge parce que vous êtes entre eux.
05:25Vous avez fait ce choix, et vous avez été élu maire en 2020.
05:28Mais qu'on soit maire de Villeneuve ou député de cette circonscription,
05:32GIFI, c'est le premier employeur.
05:34Oui.
05:34Plus de 800 salariés, je crois, à peu près.
05:37Comment vous faites quand vous devez gérer un dossier lié à GIFI
05:39et éviter toute forme de conflit d'intérêts ?
05:41Alors, j'ai fait une chose très simple, c'est que j'ai signé des arrêtés contre moi en arrivant.
05:46C'est-à-dire, je n'ai pas le droit de participer, je n'avais parce que je ne suis plus maire,
05:49je n'avais pas le droit de participer à aucune décision qui concerne les GIFI.
05:51Donc, je ne participais à aucune réunion qui concerne les GIFI et la maison mère.
05:56En tant que député, je voyais une question que vous posiez à l'Assemblée
05:59sur l'avenir de nos grandes enseignes commerciales menacées par la concurrence plus que déloyale
06:03des géants de l'e-commerce asiatique.
06:05En gros, vous étiez en train de dire que Temu et Cheyenne étaient en train de tuer GIFI.
06:10Enfin, pas...
06:10C'était un peu ça, quand on écoutait votre question.
06:12GIFI n'est pas le plus concerné, les magasins de textile sont davantage concernés.
06:17Mais ça, c'est un sujet sur lequel je vais me battre et je vais continuer à me battre.
06:20Parce que ce n'est pas normal qu'aujourd'hui, on ait des enseignes qui tombent une par une
06:24parce qu'il y a une délinquance déloyale entre ce qu'on impose aujourd'hui
06:31à nos entreprises françaises en termes de droits de douane, de contrôle de la marchandise, etc.
06:36Et aujourd'hui, vous voyez des colis pas contrôlés sur les normes, etc.
06:39Directement dans les fouilles français, sans droits de douane,
06:41je pense qu'on a un petit problème.
06:43Mais c'est un sujet sur lequel je vais continuer à bosser et à pousser au niveau de l'Assemblée nationale.
06:48Quand vous êtes devenu député, vous avez dû renoncer à votre mandat de maire,
06:51c'est la loi sur le non-cumul des mandats.
06:52Vous avez dit qu'en tant que député, vous vous battriez contre cette loi.
06:55Et en même temps, vous expliquez avoir quitté GIFI
06:58parce que vous estimiez qu'on ne peut pas être un maire à moitié.
07:02On peut être un député à moitié en étant maire à la fois.
07:05Enfin, j'ai du mal à suivre votre raisonnement, là.
07:06Aujourd'hui, pourquoi on se retrouve avec des députés qui sont parfois un petit peu écartés de la réalité du terrain à l'Assemblée ?
07:13C'est parce que ce rôle de maire, vous savez, il vous change tout.
07:15Moi, maire, il m'a énormément changé.
07:17Vous êtes un peu démago sur ci, sur ça, quand vous êtes militant.
07:20Quand vous devenez maire, que vous êtes président du CCAS,
07:24que vous occupez de la culture, de l'économie, des transports,
07:27vous changez totalement votre...
07:29Vous êtes obligé de comprendre...
07:30Vous êtes encore passionné par ce mandat, les municipales approchent.
07:32Oui, oui, mais passionné, mais j'aimerais bien aussi que beaucoup de députés soient reconnectés.
07:40Et le moyen de se connecter, c'est d'être maire.
07:44Alors, vous allez le redevenir ? Vous souhaitez le redevenir ?
07:47Vous allez vous présenter à un municipal ?
07:48C'est un peu tôt, tout ça, mais...
07:50Qu'est-ce qui déterminera votre choix ?
07:52Parce que c'est tôt, c'est dans quelques mois.
07:54Vous savez, ce qui a déterminé mon choix des législatives,
07:56c'était aussi d'avoir quelqu'un qui me représente au niveau du territoire.
07:59J'avais une députée RN sortante
08:01qui, je trouvais, n'était pas à la hauteur pour défendre les projets du territoire.
08:04J'avais à côté des candidats LFI et le retour de Jérôme Coyzac.
08:08Donc, je me suis engagé aussi pour amender que le territoire puisse avancer.
08:12Et je pense, en un an de députés, avoir apporté quand même pas mal.
08:15Là, c'est pareil.
08:16La configuration, on verra dans quelques semaines,
08:19mais si je me retrouve dans les mêmes configurations,
08:20c'est-à-dire que l'éventualité que ma ville bascule LFI ou RN ou des anciens,
08:27et que je vois que toute la dynamique était...
08:29Parce que Villeneuve sur l'autre, vous savez,
08:31c'est une magnifique petite bastide fluviale du Sud-Ouest.
08:34Elle est extraordinaire, mais elle mérite encore quelques belles années de travail
08:38pour encore augmenter l'attractivité.
08:40Donc, je serai très vigilant pour que tout ce projet
08:43qui a été lancé depuis cinq ans, il ne tombe pas.
08:45Il y a l'attractivité et puis il y a la sécurité.
08:47Vous n'êtes pas prêts d'oublier la dernière fête de la musique.
08:50On va comprendre pourquoi, en revoyant Yael Brown-Pivet,
08:52vous donnez la parole dans l'hémicycle, il y a quelques semaines de cela.
08:57La parole est à présent à M. Guillaume Lepers pour le groupe droite républicaine.
09:02Merci, Madame la Présidente.
09:05Monsieur le Premier ministre, samedi dernier, comme vous le voyez,
09:17j'ai été frappé alors que je tentais de protéger un jeune homme agressé
09:20par trois individus en marge de la fête de la musique.
09:24Alors, on a arrêté là parce qu'après vous partiez sur la question des moyens
09:26donnés au ministère de l'Intérieur.
09:27Mais bon, dans sa réponse, le ministre de l'Intérieur a salué votre courage.
09:31On a vu ce pansement que vous portiez sur l'arcade sourcillaire.
09:33Vous avez été blessé sérieusement ?
09:35Huit points de suture.
09:36Huit points de suture, quand même.
09:37Huit points de suture, je le vois encore tous les matins.
09:40Mais ce n'est pas en tant que député que vous avez été ciblé ?
09:42Non, c'est ça que j'ai essayé de préciser en permanence,
09:45qu'il y a eu un petit emballement médiatique.
09:47Moi, j'étais simplement à la fête de la musique avec ma femme
09:50et on tombe à l'instant sur une bagarre de trois gamins contre un.
09:54Et là, il y a le réflexe de papa, mais de n'importe quel citoyen,
09:57de dire je vais aller aider ces jeunes parce qu'il est enceinte,
09:59se faire massacrer.
10:00Avec toutes les conséquences que ça a, on le retire, etc.
10:02Ma femme était dedans.
10:04Et à la fin, en essayant de les écarter, l'autre arrive par derrière.
10:07Et 11 mots pour lui que c'était par derrière.
10:09Et je prends un point assez violent.
10:11Comment vous vivez ça ?
10:12Parce que vous avez été élu maire sur la promesse de rendre cette ville plus sûre.
10:15Et là, vous voyez que quelques années après, vous êtes vous-même victime de ça.
10:19Dans votre question à Bruno Retailleau ce jour-là,
10:20vous avez dit que les maires se sentent souvent bien seuls sur ces questions de sécurité.
10:23Oui, parce qu'aujourd'hui, vous savez, moi, quand je suis devenu maire,
10:26j'ai tout fait pour la sécurité.
10:27J'ai doublé la police municipale.
10:28On a créé des brigades de nuit, on a renforcé les caméras, on les a armés.
10:32Dire qu'on est une police municipale, je ne peux pas faire plus.
10:34Il y a besoin aussi que l'État joue son rôle pour mettre fin à cette insécurité du quotidien,
10:39ce que les gens nous réclament.
10:40Ce que d'ailleurs, M. Bruno Retailleau a fait,
10:43puisqu'il a répondu positivement et les effectifs ont augmenté sur Villeneuve.
10:46On va conclure l'émission avec notre quiz habituel.
10:50Je vais vous proposer des phrases, des débuts de phrases.
10:52Je crains le pire.
10:52Vous allez devoir les compléter.
10:54Julien Leperce et moi.
10:57Je vous y attendais à celle-là.
10:58Celle-là, je m'y attendais.
11:00Parce que son fils s'appelle Guillaume Leperce.
11:01Et oui.
11:02Et des fois, c'est très handicapant, parce que même pendant la campagne,
11:05j'avais des...
11:05surtout des petites mamies qui venaient me dire
11:08« Mais si, vous êtes le fils de Julien Leperce,
11:10qu'il s'appelle Guillaume Leperce. »
11:11Et l'anecdote...
11:11Mais ça peut vous rapporter des voix, peut-être.
11:13Non.
11:13Non, mais l'anecdote, c'est même qu'en le croisant,
11:16au Salon des Mères, je lui dis « Bonjour, je m'appelle Guillaume Leperce. »
11:19Il me dit « Vous, vous êtes le maire de Villeneuve-sur-Lotte. »
11:21Je dis « Comment vous pouvez savoir ça, monsieur Julien Leperce ? »
11:23Il me dit « Parce que j'ai mis des alertes Google
11:26et chaque fois que je vois savoir comment va mon fils,
11:29j'ai votre tête avec la Bastide Enchantée. »
11:31Il vous en voulait un peu, quoi.
11:32Il m'en voulait un peu.
11:33Mais oui, effectivement, régulièrement, on m'en parle.
11:36Ma dernière idée de génie...
11:38Ma dernière idée de génie...
11:41Oh là là, il y en a plein.
11:42Non, ma dernière idée de génie, elle est plutôt sur la partie législative.
11:45C'est-à-dire la PPRE que je propose...
11:49Proposition de résolution.
11:50Proposition européenne.
11:52Et la PPRE pour rééquilibrer ce qui s'est passé
11:55avec la loi du plomb et l'acétamipride.
11:58Enfin, boxer face à Samir Ziani...
12:00Vous savez tout, vous.
12:01Bah, on connaît un peu.
12:02C'est pour ça que je vous dis que, heureusement,
12:04pendant la fête de la musique,
12:05que la personne m'a frappé de dos et pas de face,
12:07parce que sinon, ça aurait pu se passer différemment.
12:09Bah voilà, c'est un boxeur reconnu,
12:13qui est aussi une personne que j'ai rencontrée chez Jiffy.
12:16Ah d'accord.
12:17Parce que c'était un homme qui travaillait chez Jiffy.
12:19Et que vous avez fait rentrer au conseil municipal ?
12:21Voilà, une personne qui a un grand cœur
12:23et qui, voilà, continue à me préparer à la boxe.
12:27Vous vous boxez de temps en temps avec lui ?
12:29Toutes les semaines.
12:30Toutes les semaines ?
12:30Toutes les semaines.
12:31Ça fait partie des sports que j'ai repris.
12:33Donc il valait mieux vous attaquer par derrière que de fois ?
12:34Ah, il valait mieux.
12:37Il valait mieux.
12:37Merci beaucoup, Guillaume Lepers,
12:39d'être venu dans La Politique et moi.
12:40Merci.
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