Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 4 jours
- Les élèves de la maternelle Fauriel ont retrouvé leur école à Saint-Étienne malgré une galerie fragilisée.

- Le Département de la Loire alerte sur une crise budgétaire majeure et appelle à la mobilisation des élus. georges Ziegler, le Président du Département est notre invité.

- La Banque de France de la Loire quitte la rue d'Arcole pour s'installer à Châteaucreux à Saint-Étienne.

- À la Toussaint, familles et fleuristes se mobilisent pour fleurir les tombes au cimetière du Crêt-de-Roch.

- Nouvelle défaite des Verts au Red Star 2-1, inquiétude avant le déplacement à Troyes en Ligue 2.

- À Estivareilles, le Train du Haut-Forez revient avec son terrifiant Omnibus Horror Show d'Halloween.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:00Le département de la Loire est-il en danger ?
00:18La question se pose et son président Georges Ziegler tire la sonnette d'alarme.
00:23Les recettes s'effondrent et les dépenses sociales explosent.
00:25La situation n'est plus tenable.
00:27Le président du département a lancé une pétition et demande la mobilisation des maires et collectivités.
00:33Il sera l'invité de ce JT.
00:35Nous reviendrons sur la fête de ce week-end.
00:37Ce samedi 1er novembre, on célébrait nos défunts pour la Toussaint.
00:40Une des plus grandes journées d'activité aussi pour les fleuristes.
00:44Nous sommes allés à leur rencontre au cimetière du Cré de Roque.
00:47Et puis on parlera de cette nouvelle défaite.
00:49En extérieur, des Verts, la Sainte-Etienne était en déplacement à Paris pour affronter le Red Star.
00:54Une défaite 2 à 1 et une crainte à l'approche de la rencontre face à Troyes, le leader de cette Ligue 2.
01:00Bienvenue dans votre journal.
01:03C'est un plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
01:07Les vacances scolaires sont terminées et les enfants ont pu faire leur rentrée dans toute la Loire,
01:12y compris les enfants de l'école maternelle Foriel.
01:15Ils ont pu retrouver leur établissement ce lundi matin.
01:18Une rentrée presque normale malgré le risque d'affaissement d'une galerie souterraine avant la Toussaint.
01:23Souvenez-vous, de nouvelles toilettes ont été installées et une décision devait être prise concernant la classe condamnée.
01:30Thibault Rivière était sur place ce matin.
01:33En attendant l'ouverture du portail, quelques curieux ce matin en arrivant devant l'école maternelle Foriel.
01:39Un rue du Furan est visible à l'air libre.
01:42Non, ce n'est pas tous les jours, c'est intéressant.
01:44Ils me demandaient comment ils font pour aller dans l'eau, j'expliquais les cuissardes.
01:47Il est intrigué, lui il adorait tout ce qui était chantier, tractopelle, etc.
01:52Tous les engins de chantier quand il était plus petit.
01:56Et là on voit que ça lui plaît de regarder ça, les personnes travaillaient.
02:00Attention, ce ne sont pas des égouts, mais bien un cours d'eau appelé le Chavannelet.
02:05Ce lundi, la rue des Francs-Massons est de nouveau ouverte aux voitures après des travaux importants la semaine dernière.
02:11Du côté de l'école, de nouvelles toilettes ont vu le jour à la place de la solution provisoire,
02:17mise en place avant les vacances.
02:19Un algéco loué 7000 euros pour 6 mois, une rentrée donc en toute sécurité.
02:25On a anticipé la rentrée, forcément on a un inspecteur en charge de la santé et de la sécurité
02:30qui s'est déplacé la première semaine des vacances pour faire un point sur la situation.
02:34Effectivement, il a été évoqué les odeurs.
02:36La collectivité a mis en place un test de l'air pour voir s'il y avait des problématiques
02:42et la collectivité nous informe qu'il n'y a aucune problématique par rapport à l'air.
02:45Il reste la question de la classe condamnée.
02:48Elle se trouve au-dessus du risque d'affaissement du cours d'eau.
02:51Une décision à prendre entre le corps enseignant et la collectivité.
02:56Ce soir, il y a une réunion entre enseignants et l'inspecteur d'académie pour bien parler de tout ça.
03:01Parce que nous, notre souhait aurait été que tout soit prêt pour la rentrée, que le déménagement ait lieu.
03:06Mais les enseignants étaient en vacances, on ne pouvait pas savoir ce qu'ils voulaient comme mobilier, etc.
03:09Donc, je viens de parler avec madame la directrice.
03:11Il y aura un communiqué qui sera fait.
03:13Ils vont évoquer plusieurs pistes.
03:15Celles qu'on a retenues, nous, c'est-à-dire déménager une classe sur l'alimentaire foriel où il n'y a pas de souci.
03:19Ou alors réorganiser l'école en interne, c'est-à-dire que les enfants seraient partis autrement dans les classes.
03:24La durée des travaux n'est pas encore connue.
03:26La mairie parle d'au moins plusieurs mois.
03:28C'est une crise budgétaire sans précédent pour le département de la Loire.
03:34Son président, Georges Ziegler, lance l'alerte.
03:36Si le gouvernement ne fait rien, dès 2026, l'action du département sera réduite à néant.
03:42Il appelle donc à la mobilisation des élus autour d'une pétition.
03:45Une pétition qui demande au gouvernement de prendre ses responsabilités.
03:49Georges Ziegler, vous êtes avec nous ce soir pour en parler.
03:51Alors, à quel point la situation est-elle grave ?
03:54Bonsoir.
03:55La situation, elle est grave parce qu'elle est inédite.
03:58Et c'est vrai qu'aujourd'hui, nous nous trouvons dans une situation où nous sommes avec des dépenses obligatoires,
04:07en particulier dans ce qui concerne le social, qui augmentent, et des recettes qui diminuent.
04:13Pourquoi elles diminuent nos recettes ?
04:15Premièrement, parce qu'il y a une cause originelle, c'est que nous n'avons pas d'impôts.
04:20Nous n'avons pas un lien direct avec le contribuable.
04:24Moi, j'ai toujours été pour une mesure sage d'augmentation des impôts,
04:27qui permettait effectivement de donner les moyens nécessaires et suffisants
04:32pour mener à bien les réalisations que nous voulons faire.
04:36Avec nos partenaires.
04:38Avec nos partenaires.
04:39C'est ça qui est important.
04:40Et aujourd'hui, nous n'avons pas d'impôts.
04:43Les DMTO, les droits de mutation à titre onéreux,
04:46c'est-à-dire les frais de notaire sur les ventes d'appartements, de maisons,
04:52nous touchons une partie.
04:54Mais ça ne couvre pas, loin de là, il n'y a pas d'augmentation.
04:59Nous avons eu même une baisse en 2022.
05:04Nous avons fait une année extraordinaire.
05:06Nous avions fait 124 millions de DMTO.
05:09L'année d'après, nous avons replongé à 86-87.
05:14Et cette année, nous allons être à peu près, dans ces eaux-là,
05:18environ 85, entre 85 et 90 millions.
05:22Ce qui n'est pas suffisant pour faire face à toutes nos augmentations.
05:29Ce n'est pas tenable, finalement, ce budget.
05:30Vous parlez d'un effet ciseau dramatique.
05:32Expliquez-nous un peu ce que c'est.
05:33Je vais vous expliquer.
05:35En 2011, le RSA, c'était 70 millions pour le département de la Loire.
05:42Ces 70 millions étaient financés par l'État, à hauteur de 49 millions,
05:47et par le département, à hauteur de 21 millions.
05:50Cette année, on va être à peu près à 120.
05:54Et l'État nous donne combien ?
05:5749 millions.
05:58Et nous, on est passé de 21 à 71.
06:04Finalement, vous n'avez plus de marge de manœuvre.
06:06Quel service pourrait être fragilisé d'ici le 2026, si on ne fait rien, finalement ?
06:09Vous savez, moi, de temps en temps, j'ai des réunions avec des gens,
06:12des hauts fonctionnaires, et ils me disent,
06:15mais vous avez un très bon budget.
06:18Il suffit d'arrêter l'aide hauteière.
06:20Vous savez ce que c'est que l'aide hauteière ?
06:22C'est notre vie.
06:24C'est la vie des communes.
06:25Nous avons fait, il y a quelques années, un sondage.
06:2884% des communes disaient que sans l'aide du département,
06:31elles n'auraient jamais pu réaliser ce qu'elles ont fait.
06:33Ça, c'est à méditer.
06:37Et vous savez, moi, je dis que c'est du social en amont qu'on fait, à la limite.
06:41Parce que les travaux, ils ne sont pas faits par des grands groupes internationaux.
06:45Ils sont faits par des artisans locaux,
06:47qui ont trois, quatre compagnons avec eux.
06:50Et ces gens, ils vivent sur place.
06:52Ils consomment sur place.
06:54Leurs enfants vont dans les écoles et dans les collèges.
06:56Et tout ça, ça permet la vie.
06:58La vie, et moi, c'est ce que je souhaite en étant élu,
07:02c'est de pouvoir favoriser la vie que veulent les gens quand ils vivent en ville ou quand ils vivent à la campagne.
07:08Nous sommes le partenaire des communes.
07:10D'autre part, il y a aussi tout ce que l'on mène comme action dans les secteurs qui ne sont pas le social.
07:17Le social, les collèges et les routes, ça, ce sont des compétences qui nous reviennent.
07:23On est d'accord.
07:24Mais à côté, on aide quand même l'agriculture, on aide la culture,
07:30on aide tout ce qui est, si vous voulez, l'écologie.
07:36On aide effectivement beaucoup, beaucoup de gens.
07:39Dans des domaines très divers et très divers,
07:41tout ce qui constitue la vie d'un département et la vie des femmes et des hommes qui y vivent.
07:46Alors, si demain, on me dit, ça, vous coupez,
07:49eh bien, je vous dis, franchement, la vie, elle sera moins jolie.
07:52C'est quoi le risque, finalement ?
07:53C'est de voir la Loire, premier département sous tutelle ?
07:57Non, non, parce qu'il y a 60 départements, sur les 101 départements français,
08:03qui sont en grande difficulté.
08:05Nous, on est effectivement parmi ceux qui sont en grande difficulté,
08:10mais on n'est pas les seuls.
08:12Vous savez, c'est difficile.
08:14On n'a pas été élu pour ça.
08:16Moi, j'ai été élu, quand je me suis lancé en politique,
08:19c'était pour faire des choses, pour réaliser des projets,
08:21pour se dire, je vais construire quelque chose avec nos partenaires.
08:25Nos partenaires, les communes, les EPCI,
08:27communauté de communes, avec l'État, avec la région.
08:31On travaille la main dans la main.
08:32Et c'est ensemble qu'on réussit.
08:34Mais là, on a l'impression qu'on nous met à l'écart.
08:37Si on veut simplement nous cantonner,
08:38comme il y a un certain rapport qui le laisse entendre,
08:41au rôle d'acteur du social,
08:43mais à ce moment-là, il n'y a même plus besoin de nous,
08:47est-ce que l'État veut véritablement qu'il y ait des départements actifs ?
08:52C'est pour ça que j'ai lancé la pétition avec les maires de la Loire,
08:57avec les conseillers départementaux, bien sûr,
09:00mais avec aussi les conseillers régionaux,
09:02avec tous ceux qui sont des acteurs.
09:04Il y a même la Chambre de commerce qui m'a dit qu'elle soutenait l'action,
09:08la Chambre de métier.
09:09C'est des gens qui me disent, oui, on est avec vous,
09:11parce qu'on sait l'importance de l'action du département.
09:13Oui, c'est montrer finalement que les départements existent aussi.
09:15Tout à fait.
09:16Qui ont de l'importance.
09:17Le département n'est pas un acteur de deuxième plan.
09:20C'est un acteur de premier rang.
09:22C'est un acteur qui est vraiment utile au bien-vivre dans la loi.
09:26Alors, dernière question, peut-être pour conclure.
09:28Vous êtes prêts à aller jusqu'à où dans ce combat, dans cette mission ?
09:32Dans ce combat, si vous voulez.
09:34D'abord, qui a été très, très bien reçu par les maires.
09:36Je le dis franchement, on a déjà énormément de signatures qui sont arrivées.
09:40À combien vous êtes, vous savez ?
09:41On doit être avoué entre 150 et 200.
09:44Mais je pense qu'il y en a qui...
09:45Il y avait des vacances aussi.
09:47Et les maires, ils ont...
09:47Juste sur la Loire, du coup ?
09:49Que sur la Loire, oui.
09:50Que sur la Loire.
09:51Est-ce que vous pensez l'étendre, peut-être ?
09:52Ah non, moi, ce n'est pas mon rôle.
09:54Moi, je sais qui je suis.
09:56Moi, je suis président d'un département qui s'appelle la Loire.
09:59Moi, mon champ d'action, c'est la Loire.
10:00Après, c'est bien évidemment qu'on va avoir des actions en direction du président
10:07de la République, du Premier ministre, de tout un tas de personnes.
10:10J'en ai parlé, effectivement, à tous mes amis qui sont dans d'autres départements.
10:15Alors, peut-être que certains se diront, bah tiens, nous aussi, on va faire ça.
10:18Et c'est très bien.
10:19Mais moi, je travaille pour la Loire.
10:22Je travaille parce que je dis que ce département, il a un certain nombre de qualités très fortes.
10:27l'innovation, la volonté de travailler, la volonté de s'en sortir,
10:32mais qu'il faut quand même lui donner les moyens nécessaires et suffisants
10:35pour mener à bien son travail d'aménagement du territoire
10:41et de valorisation de la vie du quotidien.
10:44On espère que le message va passer et on sera très attentifs aux suites de tout ça.
10:49Merci beaucoup, Georges Gilles, d'avoir répondu.
10:52Et on vous parle désormais de ce déménagement historique à Saint-Etienne.
10:57Après 138 ans passés rue d'Arcole, le siège de la Banque de France de la Loire
11:01a pris de nouveaux quartiers à Château-Creux.
11:03En 2022, l'institution a acté ce déménagement.
11:07Avec 5500 m2, le bâtiment datant de 1887 était jugé trop grand,
11:12avec des bureaux vieillissants.
11:14Depuis ce lundi, c'est au 22 avenue Antoine Durafour
11:17qu'il faut se rendre Philippe Kiel, directeur de la Banque de France de la Loire,
11:22détaille les conséquences de ce changement au micro.
11:24Tibor-Rivière, écoutez.
11:25En fait, pour les usagers, déjà, on est beaucoup plus visibles.
11:28On est en face de la gare de Château-Creux,
11:29donc très accessible avec des transports en commun,
11:32ultra moderne, accessible également aux personnes à mobilité réduite.
11:36Pour nos salariés, en fait, ce sera beaucoup plus confortable et ultra moderne.
11:39Depuis le Covid, nous sommes en télétravail massif.
11:42Les bureaux sont ultra modernes, avec la visioconférence,
11:45des salles partagées, des cabines.
11:48Donc, évidemment, pour l'intérieur, c'est tout à fait moderne.
11:50On passe du 19e au 21e siècle, en fait.
11:51De manière générale, c'est montrer l'exemple d'une institution de la République
11:54qui veut être exemplaire en matière de gestion budgétaire
11:57et donc qui se modernise également.
11:58Les anciens locaux ont fait actuellement dans une phase
12:01où on est en train d'évacuer un maximum de mobilier.
12:04Donc, on fait des donations de manière large.
12:06Et là, il y aura bientôt un comité de cession immobilière
12:08qui va décider du sort des locaux.
12:10Mais c'est trop tôt pour le dire,
12:12puisqu'il y a un certain nombre de projets qui se présentent.
12:14Donc, ça va arriver bientôt.
12:16Restez avec nous.
12:16Dans quelques instants, nous embarquerons dans le train
12:19du Haut-Foret à Estivareil.
12:20Après de nombreuses années d'inactivité,
12:22il a repris du service vendredi dernier
12:24à l'occasion de la fête d'Halloween.
12:26Un voyage drôle et effrayant en même temps.
12:28Vous le verrez.
12:30Mais d'abord, ce week-end à Saint-Etienne,
12:32famille et fleuristes ont été très actifs
12:34à l'occasion de la fête de la Toussaint.
12:36Dans les cintières, de nombreux stéphanois
12:38sont venus fleurir et entretenir les tombes de leurs proches.
12:41Tandis que les fleuristes ont vécu l'un des moments
12:44les plus intenses de l'année.
12:46Retour sur cette tradition entre souvenirs et émotions
12:48avec Alexandre Crouzet.
12:50Bouquets, chrysanthèmes et bougies.
12:53Ce week-end, les cimetières de Saint-Etienne
12:55ont été envahis par les familles
12:56venues honorer leurs proches.
12:57Entre émotions et traditions,
13:00la Toussaint a rythmé les allées de souvenirs et de couleurs.
13:03Je voulais venir un petit peu avant,
13:05mais aujourd'hui, finalement, il n'y a personne.
13:07Donc, c'est intéressant de venir.
13:09On peut se garer facilement.
13:11Et puis, le temps est clément.
13:14La température est douce.
13:15Je n'ai pas l'occasion de venir très, très souvent.
13:18Mais pour la Toussaint, quand même,
13:20je veux que la tombe soit correcte.
13:22C'est important ?
13:23C'est la moindre des choses.
13:24C'est quoi ?
13:25C'est une forme peut-être de respect, d'hommage ?
13:27Tout à fait, dommage.
13:28Dommage pour mes anciens qui sont ici
13:30et qui apprécient certainement
13:34que je vienne de temps en temps les voir.
13:37Parce que ça nous permet d'aller voir
13:38ceux qu'on a aimés et qui sont enterrés
13:41et de se recueillir sur leur tombe.
13:44Et puis même, sans que ce soit forcément notre famille,
13:46on peut aller voir aussi des amis
13:47ou d'autres personnes qui nous étaient chères.
13:50Donc, voilà, c'est assez important.
13:52La Toussaint célébrée le 1er novembre
13:54est une tradition qui rend hommage à tous les saints
13:56et aux défunts.
13:57À Saint-Etienne, cette journée est l'occasion
13:59pour de nombreuses familles de perpétuer un rituel
14:01de mémoire et de recueillement,
14:03parfois transmis, de génération en génération.
14:05Eh bien, c'est important de visiter les morts.
14:09C'est une manière de les faire vivre.
14:12Et puis, c'est une manière aussi de dire aux enfants
14:14que la mort, il ne faut pas en avoir peur,
14:17il faut l'honorer au contraire.
14:19Alors nous, on n'a personne ici,
14:21mais en tout cas, on vient visiter le cimetière du Cré-de-Roc
14:24qui est connu et je voulais leur montrer un peu
14:27les belles choses qu'il y a au cimetière
14:30et les familles qu'il peut y avoir ici.
14:32La Toussaint est également un moment clé pour les fleuristes
14:35qui voient leur activité culminer sur ces quelques jours.
14:38C'est la plus grosse période de l'année pour la vente de fleurs.
14:41Je vous dis, l'entretien des tombes,
14:43les gens nous confient le nettoyage, le fleurissement.
14:47Et puis cette année, on voit que les temps sont un peu difficiles
14:50parce que les gens recherchent vraiment les prix les plus bas.
14:54Pour faciliter l'accès au cimetière,
14:55la ville de Saint-Etienne a mis en place ce week-end
14:57des navettes gratuites en partenariat avec la Stas.
14:59Des départs, toutes les 20-30 minutes ont été organisées
15:03depuis la place Raspail, République ou Hôtel de Ville.
15:06Un dispositif qui a permis à de nombreuses familles
15:08de venir honorer leurs proches, même sans voiture.
15:11Entre bouquets déposés et souvenirs partagés,
15:13la Toussaint a une fois encore rythmé les cimetières stéphanois.
15:16Je vous le disais, dans les titres,
15:21c'est une deuxième défaite en extérieur en une semaine pour les Verts.
15:25Ce samedi, les joueurs d'Eric Horneland se sont inclinés 2 à 1
15:28face au Red Star.
15:29Les stéphanois sont menés dès les premières secondes du match
15:33et n'arriveront pas à remonter la pente.
15:35L'inquiétude plane désormais avant la rencontre face à trois leaders du championnat.
15:40ce samedi 8 novembre.
15:42Yanis Boitane revient sur ce match.
15:44Après le festival offensif face à Paule,
15:46il sait se lancer dans une série de matchs à enjeu.
15:49Un premier déplacement à l'extérieur dans le mythique stade Bauer de Saint-Ouen
15:52pour défier le Red Star 3e de Ligue 2.
15:55Mais dans le monde du football, il n'y a qu'une seule vérité,
15:57c'est celle du terrain.
15:58Et après seulement quelques secondes,
15:59les belles intentions stéphanoises vont voler en éclats.
16:02Joao Ferreira négocie mal ce ballon dans son dos
16:04et Damien Durand ne se fait pas prier pour mettre le feu à Bauer
16:07d'un superbe enroulé du pied droit.
16:09Avant le match, on est motivé, on a envie de bien faire.
16:12Au bout d'une minute, on se met déjà une balle dans le pied,
16:14on n'a pas le droit.
16:16Je pense que c'est complètement évitable ce but.
16:21Si les Verts essayent tant bien que mal de réagir,
16:23les Franciliens sont solides et suppléent même leur gardien
16:25lorsque celui-ci est battu.
16:27Par deux fois, Erwin Cardona est tout proche d'égalisé,
16:30mais manque d'efficacité dans le dernier geste.
16:32De l'autre côté, les attaques du Red Star sont tranchantes
16:34si la dépose de Michael Nadez grâce à sa vitesse
16:36et sert parfaitement Damien Durand qui vient inscrire son 7e but de la saison.
16:40Le calvaire stéphanois n'est pas encore terminé.
16:42Le Red Star surprend pour la énième fois les Verts dans leur dos.
16:45Michael Nadez s'arrête et offre un contre à 3 contre 2 pour les Odaniens.
16:49Jonathan Ikanga se joue de Maxime Bernauer et obtient un pénalty.
16:52Heureusement pour l'ICS, Gauthier Larssonneur part du bon côté
16:57et repousse une première fois le pénalty de Raoui.
17:00Les attaquants du Red Star sont plus attentifs
17:02et sur le second ballon pensent inscrire un 3e but.
17:05Raoui est finalement signalé en position de hors-jeu.
17:08Un sursis inespéré pour les Verts
17:09puisque le milieu offensif semble en position licite sur les ralentis.
17:13On connaissait leurs atouts offensifs,
17:16aussi leurs faiblesses parce qu'on analyse toujours les adversaires
17:19et je pense qu'on a bien exploité ça.
17:20L'ICS s'en remet donc au coup de pied arrêté pour revenir dans la partie.
17:24David Ajvili glisse astucieusement son coufranc sous le mur odonien.
17:27Une réaction malheureusement trop tardive.
17:29A moins d'une semaine du déplacement chez le leader Troyen,
17:32l'ICS doit se remettre la tête à l'endroit
17:33si elle ne veut pas les voir s'envoler en tête du classement.
17:38Allez comme promis, on va prendre un train pas comme les autres.
17:41A Estivareil, l'omnibus Aurore Show a embarqué petits et grands
17:45pour un voyage complètement fou.
17:47Un scénario qui fait peur.
17:48Des clowns farceurs surgissant de l'ombre.
17:51Des comédiens qui jouent avec chaque wagon.
17:54Et des frissons garantis à chaque virage.
17:56Depuis plus de 15 ans, ce train de l'horreur était attendu.
17:59Et le revoilà enfin.
18:00Alexandre Crouzet a suivi pour nous ce voyage de l'horreur.
18:03Dès que les roues ont commencé à tourner vendredi dernier, jour d'Halloween,
18:18le train du Haut-Foret s'est transformé en un voyage au cœur de la peur.
18:22Chaque wagon, décoré pour l'occasion, devenait un repère de fantômes, de sorcières et de créatures mystérieuses.
18:27Les ombres glissaient dans les coins, les clowns surgissaient de nulle part.
18:32Et les énigmes tordues attendaient les passagers, prêts à affronter leur frieur.
18:37Disons qu'on est bien dans l'ambiance avec le train, le bruit des roulements,
18:41le fait qu'il n'y ait pas de lumière, ça nous met bien dedans.
18:43Ça faisait peur, surtout quand on arrivait dans le tunnel.
18:46On ne savait pas ce qui s'est passé, un loup.
18:48Qu'est-ce qui s'est passé ?
18:50Il y a eu quoi qui a tapé contre les vitres, là ?
18:53Le clown.
18:54Je vais te donner un épisode, honnêtement, c'est de l'honnêteté.
18:56C'est flippant ça, c'est flippant.
19:00Non, il n'y a rien.
19:02Ça, ça fait un peu peur.
19:04On a la famille qui est ici et tous les ans, on vient faire Halloween ici.
19:08Donc là, c'est le beau frère qui a choisi ce train cette année.
19:12Et alors, c'est comment ?
19:13Pour l'instant, c'est pas mal, mais on verra à la suite.
19:16On n'a pas encore vu beaucoup de monstres, mais je pense qu'il va y en avoir quelques-uns.
19:20À bord, pas de répit.
19:21Les comédiens de l'Urban School et de l'association Chemin de Ferduo Forêt surgissaient des ténèbres plongeant chaque wagon dans une atmosphère oppressante et mystérieuse.
19:30Les énigmes devenaient des défis inquiétants et chaque virage faisait monter la pression, chaque passager ignorant ce qui pouvait surgir au tournant.
19:39Pour les organisateurs, le défi était simple, transformer un trajet en une expérience terrifiante,
19:44des clowns surgissant de l'ombre, des personnages inquiétants et un public happé par l'angoisse.
19:49Leur objectif, faire frissonner chaque passager.
19:52Après 15 ans d'absence, le train d'Halloween est de retour et il ne fait pas dans la demi-mesure.
19:57Alors aujourd'hui, on organise une soirée extrêmement originale, donc le train d'Halloween.
20:01Le but, c'est d'emmener tous nos passagers dans une destination inconnue.
20:04Ils vont être mis à profit pour résoudre des énigmes et tenter de revenir jusqu'à la gare d'Estivaray.
20:10Le train d'Halloween, le dernier, il a circulé en 2009.
20:12On a souhaité le remettre en marche, tout simplement parce qu'il y avait un succès fou pour ce type de train
20:17et qu'on a voulu satisfaire nos voyageurs.
20:20Bien sûr, nos autorails rouge et crème, on va dire la Michelin d'époque, rappellent beaucoup de bons souvenirs.
20:25Et c'est pour ça qu'on souhaite remettre en service et maintenir ce fabuleux témoin du passé.
20:30Chaque riz, chaque sursaut, chaque découverte emportaient les passagers plus profondément dans ce voyage d'horreur vivant.
20:36Dans le Haut-Forêt, personne n'avait jamais vécu un trajet aussi inquiétant et immersif.
20:42Et quand le train s'arrêtait, beaucoup redoutaient de devoir descendre.
20:45Le vendredi d'Halloween, le train a roulé dans l'ombre et la peur.
20:49Oserez-vous embarquer la prochaine fois ?
20:52Et c'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivi.
20:54Le journal revient mardi à 19h.
20:56Ce sera avec Thibaut Rivière.
20:57En attendant, l'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site internet.
21:01Merci de votre fidélité.
21:06Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations