À 94 ans, Suzanne tricote des prothèses mammaires pour les femmes touchées par le cancer du sein. Pour neo, elle raconte comment son passe-temps s’est transformé en un véritable engagement solidaire. 👵🏻🧶

neo

Transcript

00:00Du matin au soir, je tricote et je fais des prothèses.

00:04Ma mère, de toutes dimensions.

00:06Je fais ça, moi.

00:07Elle a des dames qui remplissent avec du noix.

00:10À la fin, ça donne ça.

00:12Depuis le 1er janvier, j'ai dû faire 400 prothèses avec 140 plottes de coton.

00:17J'ai une belle fille qui a le cancer du sein.

00:19Je sens qu'on peut rendre service.

00:21Ce n'est pas parce qu'on n'est pas atteint qu'il ne faut pas penser à ceux qui ont le mal.

00:26C'est mon atelier.

00:26C'est là que je tricote et c'est là que je passe les 90 % de ma journée.

00:33C'est une passion.

00:34Le tricot, ça m'aide à bien vieillir.

00:37Une occupation, ça fait du bien.

00:39Voilà mes prothèses terminées.

00:44Suzanne, oui, bien sûr, c'est celle qui m'en fait le plus puisqu'elle tricote 10 plottes à peu près en 15 jours.

00:50J'ai pas mal de femmes qui m'en demandent parce que justement, elles ont du mal à supporter les prothèses en silicone.

00:55Certaines me disent que c'est trop lourd, c'est trop chaud, c'est pas confortable.

00:59Et donc, les prothèses mamaires en tricot, c'est une alternative, un autre choix qui s'offre aux femmes.

01:05J'avais une cousine, une cousine qui aimait bien tricoter.

01:09Après l'école, j'allais jeudi passer ma journée avec elle pour tricoter.

01:12De temps en temps, le samedi, le dimanche, j'essayais de faire des choses pour moi, pour ma famille.

01:17Et puis, bon, mariée, il n'était plus question.

01:22Et quand j'ai pris la retraite, ben, n'ai des craintes, j'ai repris ma passion.

01:26Merci.

01:28Merci.

Category

Transcript

Be the first to comment

Recommended