Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
C'est un homme qui a accepté de se livrer que l'on a vu hier soir dans "Sept à Huit" sur TF1. Michel Sardou a en effet accepté d'évoquer tous les sujets face à Audrey Crespo-Mara dans son tête à tête. La star de la chanson a accepté de parler de politique, des femmes, de son âge, de son métier. Même si parfois on l'a senti un peu agacé par la pertinence des questions, il a pris un malin plaisir à répondre franchement au risque parfois de déranger.

Michel Sardou qui semble d'ailleurs assez peu optimiste, sur la paix sociale en France :

"Je suis rebelle. Je le suis toujours, c’est pour ça que je suis tout seul ici. Le peuple est aussi rebelle. Il ne dit rien, mais attendez… Je vois à la télévision, tout le monde est mécontent de tout. Ça va mal finir. Il faut se méfier, un jour il va y avoir une goutte de plus dans le mécontentement…"

Michel Sardou, un homme de fidélité et de parole, comme il l'a montré hier soir en faisant part de sa fidélité à Nicolas Sarkozy aujourd'hui emprisonné. Michel Sardou a confié avoir téléphoné à l'ancien président avant son incarcération:

"J’ai eu un homme qui voulait se battre. Je peux vous faire un aveu ? Ça ne m’a pas plu du tout qu’on mette en prison le président de la République. Ça ne se fait pas. Il y en a eu deux avant lui : Louis XVI et Pétain. C’est le troisième. La justice fait son boulot mais intérieurement, ça m’a gêné et cela m’a fait de la peine. On est mal barré si on commence à mettre les présidents en prison…"

Quand Audrey Crespo-Mara l'interroge sur les critiques des féministes sur son côté machiste, voire sexiste, son ton se fait plus tranchant :

"Elles ont toujours tort, les féministes. Je trouve qu'il y a un dérapage du féminisme "rousseauiste" (Cf : Sandrine Rousseau]. Ça écarte la vie, ça la coupe en deux. Une femme, c'est ravissant, mais c'est aussi une amie, ce ne sont pas uniquement ses fesses qui m'intéressent.

Je dis une chose sur scène, mais c'est comme une pièce de théâtre, je joue un rôle. Je ne suis pas exactement ce que je dis. Pour moi, chanteur c'est un métier de menteur. Je peux dire une chose dans une chanson, puis dire le contraire dans la chanson qui suit. Les féministes qui prennent ça au pied de la lettre sont des connes."

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Vous avez beaucoup chanté l'amour, l'acte d'amour.
00:04Les féministes disent qu'elles vous trouvent sexistes, machistes.
00:08Est-ce qu'elles ont tort ?
00:10Oui, elles ont toujours tort, les féministes.
00:12Ah vous ?
00:12Je dis une chose sur scène, mais c'est comme une pièce de théâtre, je joue un rôle.
00:18Je ne suis pas exactement ce que je suis, je ne dis pas qui je suis.
00:23Je peux avoir une position dans une chanson, puis le contraire dans la chanson qui suit.
00:27C'est pas, pour moi c'est un métier de menteur en fait.
00:32Les féministes qui prennent ça au pied de la lettre sont des connes.
00:36Carrément ?
00:37Ah oui, carrément.
00:38L'an dernier, à la Défense Arena, sur scène, vous avez lâché un jeune homme qui pose sa main sans son consentement.
00:46Sur la main d'une femme, c'est garde à vue directe.
00:49S'il a l'audace de vouloir poser sa main ailleurs, là c'est fleurie Mérogis.
00:54Oui.
00:54Est-ce qu'on peut rire du consentement en public quand on est un chanteur populaire ?
01:00On peut rire de tout.
01:01Même de ça ?
01:02De tout.
01:03Là ce qui m'est venu à l'esprit, c'est que je trouve qu'il y a un dérapage du féminisme rousseau.
01:11C'est Sandrine Rousseau.
01:11Oui, qui m'énerve.
01:14Je trouve que ça écarte la vie, ça la coupe en deux.
01:19Moi une femme, c'est ravissant, c'est tout ce que vous voulez, mais c'est aussi un copain, c'est aussi une amie, c'est pas uniquement ses fesses qui m'intéressent.
01:30C'est tout. Ses yeux. Comprenez ? Donc je...
01:36Je ris de ça parce qu'en fait je me moque de Sandrine Rousseau. Je m'énerve particulièrement.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations