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Dans cette vidéo, nous revenons sur le sacre de Jannik Sinner au Rolex Paris Masters 2025 contre Félix Auger-Aliassime.

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⏱️ CHAPITRAGE

00:00 - Introduction
00:45 - Notre coup de coeur littéraire
01:42 - Un nouveau lieu
03:04 - Une surface ralentie
03:45 - La déconvenue d'Alcaraz
08:42 - La confirmation de Vacherot
10:59 - Le parcours d'Auger-Aliassime
12:15 - Bublik retrouve de la constance
12:45 - La belle fin de saison de Medvedev
13:30 - Zverev brise la malédiction
14:15 - Sinner trop fort
16:00 - La finale

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Il vient de remporter son cinquième titre en Masters 1000, il redevient numéro 1 mondial, il écrit l'indoor depuis 2 ans, mais ce qui sidère ce n'est plus son palmarès mais la manière.
00:08Yannick Sinner n'a même pas besoin d'être à 100% pour dominer le circuit.
00:12Il gagne blessé, fatigué, à moitié strappé, il traverse les tableaux comme une évidence.
00:16Le tennis n'a peut-être jamais eu un champion aussi calme, aussi propre, aussi seul.
00:21Parce que sans Carlos Alqueraz, il n'y a personne pour lui répondre, personne pour le faire douter.
00:25L'Espagnol, lui, a quitté Paris par la petite porte dès le second tour contre Cameron Norris.
00:31Et une chose est claire, tant que ces deux-là ne se croisent pas, on ne joue pas au même sport.
00:44Avant de revenir sur les folies du Rolex Paris Masters, j'aimerais vous parler d'un véritable coup de cœur littéraire.
00:50Belle de match, le nouveau roman de Laurent Chiambréto, déjà l'auteur des très justes romans Arnaud Federer et Roger Foreller.
01:00Et ici, il frappe encore un grand coup.
01:03C'est drôle, tendre, touchant et furieusement tennis.
01:07On y suit Roger, oui oui, Roger et je n'ai pas dit Roger, même si on fait tout de suite le lien.
01:12Un kanka paumé, romantique et totalement largué sur un cours,
01:16qui décide de s'inscrire dans un club de tennis juste pour séduire une inconnue.
01:20Il ne sait pas jouer, il ne comprend rien au milieu, mais il persiste et franchement c'est hilarant.
01:25C'est un vrai roman feel good, parfait pour rigoler et croire à la deuxième chance, même quand on n'a plus 20 ans.
01:30Et si vous cherchez une idée cadeau pour les fêtes, ou un roman à glisser dans votre sac de tennis, c'est celui-là.
01:36Mais comme on est sympa, on vous le fait gagner cette semaine sur nos réseaux.
01:39Et vous pouvez aussi l'acheter pour vous ou pour un fan de tennis.
01:43En tout cas, croyez-moi, c'est un service gagnant.
01:45Bon, avant de parler du jeu, parlons du lieu.
01:49Parce que cette édition 2025 du Rolex Paris Masters a marqué un tournant.
01:53Après des décennies passées à Bercy, le tournoi a déménagé cette année à Paris la Défense Arena.
02:00Du côté de Nanterre, une salle immense, modulable, pensée pour accueillir plus de public et offrir une nouvelle expérience.
02:07Mais au fond, est-ce que ce changement fonctionne ?
02:10Côté joueurs, le ressenti est plutôt bon, malgré des conditions quand même assez lentes et des loges modernisées.
02:16Certains ont même salué l'ambiance concert, avec le public proche et une acoustique plus enveloppante.
02:22Mais côté spectateurs, le verdict est un petit peu plus mitigé.
02:26Sur les réseaux, les retours sont parfois durs.
02:27Bruit permanent entre les cours collés, rideaux mal isolés, manque de visibilité selon les places.
02:32Ambiance parfois froide et toujours un mont cruel d'organisation.
02:37Mais bon, on va dire qu'il faut laisser le temps au temps.
02:40Le tout dans une salle pensée pour le rugby ou les concerts.
02:43Pas forcément pour un sport aussi centré sur la concentration que le tennis.
02:48Alors oui, on a gagné en modernité, mais peut-être perdu un peu d'âme.
02:52Si tu as eu la chance de faire quelques journées là-bas, dis-nous en commentaire un petit peu ton ressenti.
02:57Est-ce que c'est mieux qu'avant ? Est-ce que c'est moins bien ? Qu'est-ce que tu en as pensé ?
03:00Parce que ce tournoi, il est à nous tous et son futur se joue également dans les tribunes.
03:05Et si ce n'était pas qu'un changement de lieu, mais également un changement d'identité.
03:09Car à Paris La Défense, il n'y a pas que le décor qui a changé, il y a aussi la surface.
03:13Cette année, le tournoi s'est joué sur un revêtement indoor particulièrement lent.
03:18Et ce n'est pas une impression, ça a été mesuré.
03:21Quand on regarde le CPI du cours central, on est descendu à 35,1.
03:25C'est le plus bas enregistré depuis au moins 2021.
03:28Pour vous donner une idée, c'est bien plus lent que l'année dernière.
03:30Où c'était à 46,6.
03:32Et même qu'en 2023, où c'était à 40,3.
03:35On reste en indoor, certes, mais avec une surface lente et une balle qui ne rebondit pas.
03:41Alexander Zverev l'a parfaitement résumé.
03:43La surface est bizarre, très lente, très peu de rebond.
03:46Mais mon coup ne vous récompense pas.
03:49Un lift lourd reste bas.
03:51Un coup rapide ralentit.
03:54C'est frustrant.
03:55On verra si ça avantage les têtes de série.
03:57Eh bien non.
03:58Car justement, Carlos Alcaraz, tête de série numéro 1, a pris la porte.
04:02Dès son premier match, c'était le deuxième tour contre Cameron Norrie, le britannique qui peut être toujours dangereux.
04:07Encore une fois, le prodigé espagnol est tombé prématurément à Paris dès le deuxième tour.
04:11Une défaite qui peut interpeller, mais qui ne surprend presque pas.
04:15Depuis 2021, Carlos Alcaraz n'a jamais atteint les demi-finales ici.
04:19Paris-Bercy, ou désormais Paris la Défense, reste son humble mort.
04:22Alors oui, il a eu un jour 100, 54 fautes directes, un chiffre qu'on ne voit jamais chez l'Espagnol.
04:28Mais ce jour 100 n'est pas arrivé par magie.
04:30Il s'est construit, et c'est vraiment ça qu'il faut analyser.
04:33D'abord les conditions.
04:35Si Carlos a semblé les apprécier quand il s'est entraîné durant le premier week-end,
04:40ça a été beaucoup plus compliqué quand il est rentré en compétition officielle.
04:44Le cours était lent, le rebond très bas, et c'est exactement le combo qu'il aime le moins.
04:48Pour que son jeu fasse mal, il a besoin de hauteur, de rebond, pas cette balle qui rase au niveau des chaussettes.
04:54Et cela fait écho un petit peu à l'amalgame qu'on a souvent fait avec Rafael Nadal,
04:58en disant que l'Espagnol n'appréciait pas la rapidité, qu'on les cours allait vite.
05:04Mais non, ce n'est pas ça les conditions qu'il n'apprécie pas.
05:06C'est vraiment quand il y a un rebond bas qu'il faut fléchir, d'autant plus par rapport à ses difficultés,
05:11au niveau des genoux, et que ses balles ne traversent pas le cours.
05:14Et c'est exactement ce qu'on a ressenti avec Carlos Alcaraz.
05:17Parce que pour compenser, l'Espagnol a dû redoubler d'agressivité.
05:20Il a voulu frapper plus fort, plus vite, et il a déraillé.
05:23Dans ce genre de match, où le temps supplémentaire offert par la lenteur de la surface,
05:27ça devient un faux ami.
05:29Tu peux plus cogiter, douter, et derrière, tu perds un petit peu le fil.
05:32Ensuite, il y a l'adversaire, et ce n'est pas un hasard,
05:34si Cameron Norris a quand même déjà glané trois victoires contre l'Ibérique.
05:38Avec son jeu métronomique, son revers à plat,
05:42ça fait extrêmement mal dans ses conditions lentes, avec un rebond bas.
05:46Ce qui fait que dans cette diagonale, par rapport au revers de Cameron Norris,
05:50sur le coup droit de Carlos Alcaraz,
05:53ça donnait une balle qui ne rebondissait pas du tout,
05:56et qui était compliquée à négocier.
05:57Parce que ce que l'Espagnol a essayé de faire, c'est de surjouer avec son coup droit,
06:00et ça n'a pas du tout fonctionné,
06:02étant donné que le Britannique l'enfermait dans cette diagonale
06:05qu'il arrivait très mal à négocier.
06:06Résultat, un Carlos Alcaraz qui sait s'aborder sur un terrain qu'il ne comprend pas pour le moment.
06:12Mais au fond, cette défaite n'est pas si grave,
06:14elle ne remet pas en cause son niveau.
06:16Elle rappelle juste qu'à Paris, Carlos Alcaraz n'a pas encore trouvé la clé,
06:19et que dans un circuit toujours plus exigeant,
06:22même les meilleurs peuvent avoir un jour sans,
06:25où du coup ils vont commettre plus de déchets,
06:27et derrière en face, avoir un adversaire qui va les faire déjouer.
06:30Et puis, soyons honnêtes, il y a quelque chose d'un peu fatigant à chaque fois qu'Alcaraz perd un match.
06:36Les réactions tombent comme des balles neuves.
06:38Il n'a pas progressé, il manque d'humilité, il faut qu'il se remette en question.
06:42Attention, on va partir dans la paranoïa, maintenant c'est la fin pour Carlos Alcaraz.
06:46Comme si une défaite, surtout en fin de saison, suffisait à tout remettre en cause.
06:50Alors, remettons un petit peu les choses dans leur contexte.
06:53Carlos Alcaraz, en 2025, jusqu'à cette défaite, c'était 51 victoires sur ses 53 derniers matchs,
06:58avec deux petites déconvenues,
07:02contre Sinner à Wimbledon et contre Elgeroen à Barcelone,
07:05où justement il était blessé dans cette finale à Barcelone.
07:08C'était 9 finales consécutives.
07:10On a vu en 2025 qu'il a vraiment progressé,
07:13notamment avec des ajustements techniques sur son service, sur son revers,
07:17qui lui ont permis de dompter n'importe quelle surface.
07:20Il a enchaîné les tournois, porté le circuit sur ses épaules durant une bonne partie de l'année.
07:24Et là, il tombe en indoor, dans des conditions qui sont moins naturelles,
07:28après 75 matchs disputés cette saison.
07:31Et on devrait s'inquiéter, pas du tout.
07:33Il a eu un jour sans, point.
07:35Et c'est même presque rassurant, j'ai envie de vous dire.
07:37Parce que ce n'est ni un effondrement, ni une alerte.
07:39Juste un petit rappel, que même les meilleurs joueurs du monde restent humains.
07:43Ce qui compte, ce n'est pas cette défaite, mais la manière dont il va rebondir.
07:47Et spoiler alert, il le fera, parce que c'est Carlos Alcaraz.
07:50Avant de parler du reste du tournoi, si tu ne nous connais pas,
07:53nous, c'est GameStandTalk, et on a les passionnés de tennis comme toi
07:56à décrypter l'actualité de la petite balle jaune.
07:58Et on aime te raconter des histoires fascinantes autour de ce sport qu'on affectionne,
08:03notamment avec le format des bangers, que Joris maîtrise à la perfection.
08:07Donc si c'est quelque chose qui t'intéresse,
08:09prends ta raquette, fais ton meilleur Joko's Match sur le bouton pour t'abonner,
08:13et active la petite cloche pour être notifié dès que nous sortons de nouvelles pastilles vidéo.
08:17Si tu souhaites nous soutenir à la hauteur des témoignants,
08:20on a lancé un Tipeee, le lien est en description.
08:23Et si sur cette fin d'année, tu souhaites acquérir du nouveau matériel tennis,
08:27des nouveaux habits,
08:29on a un partenariat avec Tennis Warehouse Europe,
08:33ou avec le code GST10,
08:35tu as 10% sur tes commandes,
08:37donc n'hésite pas à aller voir.
08:39D'ailleurs, ce polo très sympa de la collection Vionborg vient de chez eux.
08:43Et justement, derrière cette sortie prématurée d'Alcaraz,
08:46un autre joueur a illuminé cette fin de saison,
08:49un nom qu'on ne voyait pas venir,
08:51et qui a fini par s'imposer à force de constance,
08:53de calme et de talent,
08:55je parle bien évidemment de Valentin Machrao.
08:56En début de mois, il était encore 204ème mondial,
08:59et ça c'était avant son parcours incroyable,
09:02au Masters 1000 de Shanghai,
09:03où il est passé par les qualifications,
09:04et derrière il a pris le titre,
09:06en battant notamment Novak Djokovic en demi-finale,
09:08et Arthur Inderknech, son cousin en finale.
09:10Et là on se disait, c'est pas possible,
09:12c'est un trompe-l'œil, c'est un mirage,
09:13et après nous avoir bluffé en Chine,
09:16il a récidivé, cette fois-ci,
09:18en Europe, à Paris,
09:20sur le dernier Masters 1000 de la saison,
09:22où il a rallié les quarts de finale,
09:23avec des victoires quand même ultra intéressantes,
09:25contre Yirih Leitika,
09:27Arthur Inderknech encore,
09:28et Cameron Nori, le tombeur de Carlos Alcaraz,
09:31avant de flancher en 2-7,
09:33en quart de finale,
09:33contre Félix O'Gilgacim,
09:35le Canadien qui a été impressionnant,
09:37dans ces conditions indoor,
09:38où il a vraiment fait la différence,
09:39avec son service et son coup droit.
09:40Il sera 30ème mondial ce lundi,
09:42un bond incroyable,
09:44et même si la marche était trop haute face aux Canadiens,
09:46l'analyse de ce match,
09:47on dit long,
09:48Vachro a explosé pour deux raisons.
09:50D'abord,
09:51l'adversaire O'Gilgacim en indoor,
09:53on sait que c'est extrêmement solide,
09:55dès qu'on met un toit au-dessus de sa tête,
09:56ce n'est plus le même joueur.
09:57Service, coup droit,
09:58en mode rouleau-compresseur,
09:59revers très solide,
10:00quand même dans ce match,
10:01alors qu'on sait que c'est plutôt la force du monégasque.
10:03Et ensuite,
10:04il y a quand même le facteur fatigue,
10:06parce qu'après avoir autant enchaîné,
10:08des pensées,
10:09d'énergie,
10:10que ce soit dans les voyages,
10:11dans cette euphorie aussi,
10:12qui est tournée autour de ce phénomène,
10:13et de cette épopée,
10:14bah forcément,
10:15derrière,
10:16il y a quand même un petit peu de fatigue qui se peut ressentir.
10:18On l'a vu,
10:18moins de jus,
10:19moins tranchant,
10:20un coup droit qui s'effondre,
10:21même son revers habituellement stable n'a pas tenu.
10:23C'est la fin de son état de grâce,
10:25ce moment où un joueur surfe sur une vague de confiance,
10:28et en quart de finale,
10:29à Paris,
10:29cette vague de confiance a été rompue.
10:31Mais attention,
10:32ce n'est ni une rechute,
10:33ni un accident,
10:34c'est juste un retour temporaire à la réalité.
10:38Il ne jouera pas top 10 tous les jours,
10:39mais il a prouvé qu'il valait beaucoup plus
10:41que sa 204ème place mondiale,
10:43à lui,
10:43maintenant,
10:44de confirmer en 2026.
10:45Est-ce qu'on a assisté à un mirage,
10:47comme Alsan Teratsev,
10:48en 2025,
10:49qui était en état de grâce,
10:50ou à l'éclosion d'un vrai pilier du top 50 ?
10:52Réponse,
10:53dans les prochains mois,
10:54et je pense qu'on va tous cruter,
10:55les performances du Monegasque en 2026.
10:57Et son bourreau,
10:58Félix Ogeleassim,
10:58ne s'est pas arrêté là ?
11:00En demi-finale,
11:00le Canadien a encore haussé le ton
11:02pour se défaire d'Alexander Boublich en 2-7,
11:04après un premier set maîtrisé,
11:06notamment sur le service,
11:08où les deux joueurs se sont départagés au tie-break,
11:10ça a été plus compliqué,
11:10plus inconstant,
11:11dans le second set.
11:12Mais finalement,
11:14c'est vraiment le Canadien
11:15qui a su faire la différence
11:16dans les moments chauds,
11:17alors que les Kazakhstanais
11:18menaient 4-1 dans le second set.
11:20Parce que oui,
11:21en indoor,
11:21ça marche fort,
11:22parce qu'il y a ce service ultra performant,
11:25cette concentration chirurgicale,
11:26et surtout,
11:27ce petit supplément d'âme,
11:28avec la confiance qu'il a acquis
11:30depuis sa demi-finale à l'US Open.
11:31Car si cette fin de saison de Félix
11:33est impressionnante,
11:34c'est aussi parce qu'elle vient de loin.
11:36Le Canadien avait démarré 2025
11:38à la 29ème place mondiale,
11:40il avait commencé très fort
11:41avec un titre à Adelaide,
11:42un titre à Montpellier,
11:43une demi-à-doi,
11:44et une finale à Dubaï
11:45avant un trou noir.
11:46Un vrai tunnel,
11:47plus rien jusqu'à l'été,
11:49et ce quart à Cincinnati,
11:51avant de surprendre tout le monde
11:52à l'US Open
11:52et d'aller en demi-finale,
11:54où il a été loin d'être ridicule
11:55contre Yannick Siner.
11:56A ce moment-là,
11:57le 4 août,
11:58il est encore 20ème à la race,
11:59loin du top 8,
12:00et là, il aligne les performances,
12:02car à Shanghai,
12:03titre à Bruxelles,
12:04car à balles.
12:05Résultat,
12:05il prend la 8ème place
12:06à la race de Lorenzo Musetti,
12:09ce 1er novembre 2025.
12:11En face,
12:11Boublik,
12:12c'était l'autre éclaircie
12:13de cette saison 2025.
12:15En mars,
12:15il était tombé 82ème mondial,
12:17beaucoup l'avaient déjà rangé
12:18dans la case talent gâché,
12:20mais là encore,
12:20l'histoire a basculé,
12:21cette fois-ci à Roland-Garros,
12:22où il rallie les quarts de finale
12:23avec des performances maîtrisées,
12:25et ensuite,
12:26il va devenir une machine,
12:28le Kazakhstan,
12:29avec un titre à Halleux,
12:30Stade,
12:31Kitsboul,
12:31Angzou,
12:32et une demi-finale
12:33pour l'ex-Paris Masters,
12:34qui lui garantit une place
12:35dans le top 15
12:36à la fin de cette saison.
12:37Il a réussi à maintenir
12:38son style de jeu fantasque,
12:39tout en ajoutant un soupçon
12:41de régularité.
12:42Ce n'est plus le showman imprévisible,
12:44c'est un danger structurel
12:45sur toutes les surfaces.
12:46Et quel plaisir
12:47de le revoir jouer à ce niveau-là.
12:48De l'autre côté du tableau,
12:49Daniel Medvedev n'est pas allé
12:51aussi loin,
12:52même s'il s'arrête
12:53un tour avant
12:53en cas de finale
12:54contre Alexander Zverev.
12:56Le Russe,
12:56qui a été en difficulté
12:57toute cette saison
12:57où il a gagné seulement
12:58un match en majeur,
13:00c'est quand même fou.
13:01C'est trois tournois
13:02où il se fait miner
13:02au premier tour
13:03et derrière,
13:04il arrive juste
13:05à l'Open d'Australie
13:05à passer un tour.
13:06En plus,
13:07il va galérer
13:07contre un random
13:08au premier tour
13:09avant de flancher
13:10contre Lorne Artien
13:11dans un superbe combat.
13:13Et avec ce petit supplément
13:14de fraîcheur peut-être
13:16en fin de saison,
13:16ce changement de coach également,
13:18on a retrouvé
13:18un très bon
13:19de Daniel Medvedev
13:20qui pourraient consolider
13:21sur cette confiance
13:22de cette fin de saison
13:23pour 2026
13:24et retrouver une place
13:25qui est plus la sienne
13:26dans le tome 10.
13:27Parce qu'il fait quand même
13:28demi à Pékin,
13:29demi à Shanghai,
13:30titre Almaty
13:31et un quart de finale
13:32ici à Paris.
13:32Il avait remporté
13:33ses cinq derniers duels
13:34contre Alexander Zverev
13:35et il menait encore
13:36d'un set et d'un break
13:38en quart à Paris
13:39quand tout a basculé.
13:40Medvedev s'est effrité
13:41physiquement et mentalement.
13:42Zverev a haussé
13:44son niveau de jeu,
13:44sauvé deux balles de match
13:45et s'est imposé à l'usure
13:46dans un match aussi
13:47tranquille que frustrant
13:48pour Daniel.
13:49Il y avait la place,
13:50il le sait,
13:51mais cette fois,
13:52la bascule à tourner
13:53côté allemand.
13:53Et pour Zverev,
13:54cette victoire
13:55était presque symbolique
13:56étant donné qu'il met fin
13:57à une malédiction,
13:58cinq défaites de suite
13:59contre sa bête noire.
14:00Là, il peut repartir
14:01du mon pied,
14:03d'autant plus
14:03qu'il a eu pas mal
14:04d'inconstances
14:04dans cette saison,
14:05même s'il avait démarré
14:06avec ses finales
14:07à l'Open d'Australie
14:08et lui aussi
14:08a su retrouver
14:10petit à petit
14:10ce niveau de jeu
14:11qui fait quand même
14:12de lui un joueur
14:13extrêmement régulier,
14:14d'autant plus
14:14dans des conditions
14:15qu'il l'adore.
14:19a réussi à bousculer
14:20l'Italien
14:20en finale de Vienne
14:22et là,
14:22l'addition est très très salée,
14:246-0,
14:256-1.
14:26Alexander Zverev
14:27qui a concédé
14:27son 13ème bagueule
14:28en carrière,
14:29son premier depuis
14:30plus de deux ans,
14:31il revenait justement
14:31de cette blessure
14:32qu'il avait contractée
14:33à Roland-Gueros
14:33en 2022
14:34et là,
14:35on l'a senti impuissant,
14:37totalement rincé
14:37physiquement
14:38de son énorme combat
14:39contre sa bête noire
14:40Daniel Medveder
14:41avec une cheville enflée
14:42et derrière,
14:44l'Italien
14:44n'en demandait pas tant,
14:45il a fait complètement
14:46la différence
14:47en asphyxiant
14:47son adversaire
14:48à la relance
14:49quand même,
14:506 breaks
14:50parce qu'il faut quand même
14:51le faire,
14:51breakait 6 fois l'allemand
14:52et derrière,
14:53c'était irréprochable
14:54au niveau de ses engagements.
14:55Il faut quand même
14:55donner du crédit
14:56à Yannick Sinner
14:57ce qu'il a proposé,
14:58c'est vraiment une leçon
14:59de constance,
15:00de précision
15:00et le tout
15:01sans jamais forcer.
15:02En face,
15:03ça n'a tout simplement
15:04pas tenu.
15:05Ce qui fait qu'on l'a retrouvé
15:06en finale
15:06contre Phoenix
15:07Ogé-Aliassine
15:08et le pire
15:09dans tout ça,
15:10c'est que l'Italien,
15:11il ne semble pas
15:11à 100%
15:12depuis quelques tournois,
15:14depuis Cincinnati
15:15après son sac à Wimbledon,
15:16on a senti
15:17que c'était plus compliqué
15:18physiquement
15:18où il y a eu cet abandon
15:19en finale
15:20dans l'Ohio.
15:22Derrière
15:22à l'US Open,
15:23ce n'est pas évident
15:24et pourtant,
15:25les résultats sont là.
15:26Finale à Cincinnati,
15:27finale à l'US Open,
15:28titre à Pékin et Vienne
15:29et à Paris,
15:30il rallie quand même
15:30la finale
15:31sans concéder
15:31le moindre 7.
15:32C'est assez fou
15:33de se dire ça.
15:34Ce qui fait qu'on sent
15:35que même s'il y a eu
15:36cette coupure
15:37de 3 mois
15:38suite à cette suspension
15:40par négligence
15:41de son staff,
15:42il n'est pas ultra frais
15:43et c'est tout à fait normal
15:44par rapport au nombre
15:45de tournois
15:45qu'il a disputés
15:46et on sent
15:47avoir des couacs
15:48par-ci par-là,
15:49se toucher le dos,
15:50cramper.
15:51Ça rappelle un petit peu
15:51les Djokovic
15:52aimeraient des plus belles années
15:54qu'il y avait un body language
15:55très négatif.
15:56On disait
15:56ils sont mort de la rupture
15:57et pourtant derrière,
15:58ils allaient glaner
15:59des trophées à foison.
16:00Et dans cette finale
16:01contre le Canadien,
16:02l'Italia a continué
16:03sur sa lancée
16:04avec cette capacité
16:05à bien lire
16:06les services
16:06de son adversaire,
16:07à lui mettre la pression
16:09sur son côté revers
16:10qui est là
16:11où Félix
16:12peut le plus craquer
16:13même si derrière,
16:14il arrive à faire la différence
16:15avec son service plus 1
16:16quand il met en place
16:16son jeu offensif
16:17et l'Italia avait son destin
16:18en main,
16:19il allait chercher
16:19de nouveau
16:20cette première place mondiale
16:22pour la shipper
16:22à Carlos Alcaraz.
16:23Après,
16:24tout n'est pas encore joué
16:25étant donné qu'à la race,
16:26l'Espagnol a encore
16:271050 points d'avance
16:29sur l'Italien.
16:30Donc Turin sera clairement
16:31décisif.
16:32Là, on parle de son 23ème titre
16:33en carrière,
16:34son cinquième cette saison
16:35et son cinquième
16:35Masters 1000 également.
16:37Au-delà de ça,
16:37il y a cette série
16:38hallucinante
16:39où il n'a plus concédé
16:40la moindre défaite
16:41en indoor
16:41depuis la Coupe d'Evis
16:422023,
16:43une série de 26 victoires
16:45consécutives.
16:46Même s'il faudra
16:46scruter Metz
16:47et Athènes,
16:48la semaine prochaine
16:49les jeux sont quasiment faits
16:50pour les ATP Finals.
16:52Lorenzo Moussetis,
16:52il veut repasser
16:53devant Félix Ojeviacin
16:54et doit aller chercher
16:55le titre à Athènes.
16:56C'est loin d'être fait
16:57et surtout,
16:58il y a ce point d'interrogation
16:59sur Novak Djokovic,
16:59va-t-il disputer
17:00les ATP Finals ou non ?
17:02Une fois encore,
17:02ce Rolex Paris Masters
17:03aura peiné
17:04à nous faire vibrer,
17:05malgré son format compact
17:06sur une semaine.
17:07Il reste ce goût
17:08d'inachevé,
17:09cette impression
17:09que l'état sel
17:10n'a jamais pris.
17:11On espère que les ATP Finals
17:13relèveront le niveau,
17:14mais soyons honnêtes,
17:15on a quelques doutes.
17:16Et si tout ça
17:17était le reflet
17:18d'un malaise plus profond,
17:19d'un tennis qui,
17:20comme notre époque,
17:21a changé de visage ?
17:22Et on en parle
17:23dans cette vidéo
17:23juste ici.

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