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  • il y a 22 heures
La journaliste Charlotte d'Ornellas était l’invitée de L'Heure des Pros Week-End ce samedi 1er novembre sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet des vidéos qui révèlent l'insécurité :  «100% des gens qui prennent la parole dans le débat public sont menacés sur les réseaux sociaux»

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Transcription
00:00Emmanuel Macron n'est pas le premier et cette volonté, cette velléité, même le dépasse de loin,
00:05on voit à l'échelle internationale en Occident, en effet, une volonté de verrouiller ce qui apparaît
00:12ou ce qui s'offre sur les réseaux sociaux.
00:14Moi, ce qui je pense, il faut noter dans la déclaration d'Emmanuel Macron, c'est que, en effet,
00:21et ce n'est pas une précaution de langage, en effet, les réseaux sociaux posent de véritables problèmes
00:28sur la question de la pédocriminalité, mais même au-delà de ça, sur la question de l'engrenage absolument mortifère
00:34dans lequel tombent des gamins en raison des algorithmes même des réseaux sociaux.
00:39Reprenons l'exemple de TikTok, des gamins poussés au suicide par les vidéos qui leur sont proposées
00:43par l'algorithme même de TikTok, c'est un véritable sujet et franchement, il ne s'agit pas du tout de le minimiser.
00:51Ensuite, dans la sphère, on va dire, des adultes qui se servent des réseaux sociaux,
00:56c'est devenu un argument désormais dans la sphère politique de dire « je suis menacé ».
01:00100% des gens qui prennent la parole dans le débat public sont menacés sur les réseaux sociaux.
01:05Ce n'est pas une manière de minimiser les choses, c'est une manière de constater que certains s'en servent
01:09comme argument sur la scène politique, d'autres non.
01:12C'est très malheureux, mais là, c'est une question élémentaire d'éducation.
01:16Maintenant, Emmanuel Macron ne parle pas de tous ces sujets quand il parle de la volonté de réguler les réseaux sociaux,
01:21mais de l'international réactionnaire, il va donc lui-même uniquement sur le terrain politique à ce moment-là
01:27et il dit en premier lieu, le problème des réseaux sociaux, c'est qu'il ne sélectionne pas les faits
01:33comme le font les médias légitimes.
01:35Je ne sais pas le mot qu'il emploie.
01:37Bon, là, comment dire, entre guillemets, l'aveu est clair.
01:40C'est une question de sélection de faits.
01:43Donc, c'est une question de bataille de contrôle du récit qui doit être accessible ou non aux Français.
01:49Bien sûr qu'il y a un problème de vérification.
01:52Ce problème existe parfois dans les médias eux-mêmes, si je peux me permettre.
01:55Et par ailleurs, la question de l'intelligence artificielle et de ce qu'elle propose va appuyer, on va dire, cette question-là.
02:01Mais ce n'est pas d'abord le problème des réseaux sociaux, me semble-t-il,
02:05qui en effet ont permis aussi, et je pense que leur succès sur le terrain de l'information s'explique comme ça,
02:11par le verrouillage, par les médias traditionnels de certaines informations.
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