La machine dépassera bientôt l’homme : derrière l'enthousiasme, les géants de la tech prévoient un "bain de sang chez les cols blancs" et un choc sociétal vertigineux.
Jusqu’à 50 % des emplois de bureau d’entrée de gamme pourraient disparaître en cinq ans, et le chômage grimper à 20 % si l'on ne prépare pas le choc, alerte Dario Amodei, patron d’Anthropic.
Pour Meredith Whittaker, présidente de la fondation Signal, l’IA actuelle est politique, née du modèle de surveillance et l’étend.
D’autres, comme Reid Hoffman, défendent une IA comme "amplificateur de capacité humaine" au service de tous, tout en prévenant : détruire les institutions au nom de l’efficacité, c’est ouvrir la porte au chaos autoritaire.
Enfin, en Afrique, des entrepreneures comme Pelonomi Moiloa et Kate Kallot refusent de devenir une "colonie numérique" en construisant leurs propres modèles adaptés aux langues et aux données locales.
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