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  • il y a 1 jour
Le journaliste politique Denis Demonpion a critiqué l’instauration potentielle de la taxe Zucman souhaitée par la gauche. Il a également regretté le recours massif aux fonctionnaires en France, en prenant pour élément de comparaison l’Allemagne. 

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Transcription
00:00La place qu'il a pris dans les médias depuis que sa taxe a pris des couleurs.
00:06Mais effectivement, on voit qu'à travers lui, cette taxe, c'est une façon pour la gauche dans son ensemble et les socialistes
00:16d'essayer de maintenir une espèce de forme, sinon d'opposition, mais d'avoir un poids politique.
00:23Et c'est toujours, on l'a vu déjà dans le passé, sur ces questions-là, la richesse, les riches, qu'ils ont réussi à se faire entendre.
00:34Je ne dis pas qu'ils ont toujours réussi, puisqu'on se souvient quand François Hollande faisait sa campagne,
00:40il avait, lors de son discours au Bourget, attaqué les riches comme ça.
00:46Puis ensuite, on s'est aperçu qu'une fois aux affaires, il avait dû en rabattre pas mal.
00:53Pourquoi ? Parce qu'il était confronté au déficit aussi.
00:58Et il a été d'ailleurs un des présidents qui a beaucoup taxé lui aussi, qui a créé de nouveaux impôts,
01:06puisque on se souvient de la parole de son ministre de l'économie, Moscovici,
01:11qui avait dit qu'il assistait à un matraquage fiscal.
01:14Et on en est toujours dans la même situation, encore une fois, quitte à me répéter,
01:19je trouve qu'il devrait vraiment s'attaquer au mur de dépense qui est considérable et qui est structurel.
01:26Et d'ailleurs, quand on voit quinquennat après quinquennat, que le nombre de fonctionnaires a toujours augmenté.
01:33D'ailleurs, si on prend la population, on est 68 millions en France, il y en a 85 en Allemagne,
01:41et nous avons un million et demi de plus de fonctionnaires que les Allemands.
01:45Il y a donc quelque chose qui ne va pas.
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