- il y a 3 semaines
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Éric Nolot, La République, c'est lui donc aux éditions Fayard Allé, intéressante, cette phrase n'est plus de gauche.
00:11Oui, chaque fois j'y ai droit, est-ce que vous êtes encore de gauche ?
00:14Le problème c'est que moi je suis de gauche, c'est la gauche qui n'est plus de gauche.
00:17Ce qu'on appelle la gauche aujourd'hui, c'est la France insoumise, qui est l'extrême gauche,
00:20qui n'a jamais été la même chose que la gauche.
00:23Et c'est une mouvance qui a trahi tous les idéaux de gauche,
00:26qui a trahi la République, qui a trahi la laïcité, qui a trahi l'universalisme,
00:31qui maintenant se vautre dans l'antisémitisme.
00:34Comment vous voulez que je me reconnaisse là-dedans si on me dit ce que vous êtes...
00:36Moi d'ailleurs, je fais la distinction entre la gauche authentique, celle dont je me réclame,
00:40et l'autre gauche que j'appelle la gauche, haut accent circonflexe.
00:44Comment voulez-vous que je me retrouve dans la gauche qui a tout trahi ?
00:47Non, moi je ne suis pas du côté des traîtres, je crois, à certains principes de gauche.
00:51La laïcité, la République, l'émancipation par l'éducation, etc.
00:55Mais pourquoi la laïcité, la République, seraient des valeurs de gauche,
00:59plus de gauche que de droite, par exemple ?
01:01Historiquement, c'est plutôt de gauche que de droite,
01:03mais il y a énormément de gens de droite qui peuvent s'y reconnaître.
01:07C'est pour ça que je ne me laisse plus enfermer dans ce débat.
01:09Est-ce que vous êtes de gauche ? Je m'en fous d'être de gauche ou de droite.
01:12Je défends les idées qui me paraissent justes.
01:14Si elles sont de gauche, tant mieux.
01:15Si elles sont de droite, tant mieux.
01:16Si elles ne sont ni l'une ni l'autre, tant mieux aussi.
01:18Mais elles sont représentées par qui, du coup, aujourd'hui, ces idées ?
01:20Si on doit citer des noms, si on a envie de savoir pour qui Éric Nolo joue ?
01:25Moi, je ne joue pour personne.
01:28Disons que j'appartiens à ce qu'on pourrait appeler la gauche républicaine.
01:31Il y a quand même eu quelques grandes figures, comme Chevènement.
01:35Et puis, ce n'est pas un homme politique dont je me réclame aujourd'hui.
01:37Moi, je ne cache pas que je me sens très proche de la pensée de Michel Onfray.
01:41Michel Onfray, pour moi, trace une voie pour la gauche,
01:44émancipée des délires de l'extrême gauche qui me semblent prometteuses.
01:48Une gauche conservatrice.
01:50Mais je crois que ce n'est pas un oxymore, ce n'est pas contradictoire.
01:54Là, la gauche, maintenant, est dans un fantasme révolutionnaire.
01:56Vous avez vu, M. Mélenchon, c'est la table rase.
01:59C'est le grand emplacement, il se réclame du grand emplacement.
02:01Il faut remplacer les Français de souche par des Français créolisés.
02:04Le Français n'est plus le Français, mais la langue commune.
02:07Et puis, c'est tout juste qu'il n'a pas un haut le cœur
02:10quand il parle des traditions françaises.
02:12Ça lui semble vraiment quelque chose d'écœurant.
02:13Non, moi, je suis un homme de tradition.
02:16J'aime les traditions françaises, j'aime le patrimoine français,
02:19j'adore la littérature, vous le savez, le cinéma aussi.
02:22Voilà, la France...
02:22Il faudrait vous définir économiquement, simplement.
02:25Mais je sais que ce n'est peut-être pas ce qui vous intéresse le plus.
02:28Est-ce que vous êtes un libéral ?
02:29Est-ce que, évidemment, vous ne l'êtes pas ?
02:32Est-ce que vous trouvez qu'il y a trop d'impôts ?
02:34Est-ce qu'il y a trop de charges ?
02:36Est-ce qu'il y a trop d'assistanat ?
02:37Toutes ces questions-là, qui sont des questions purement économiques,
02:40je ne sais pas quelle est votre position.
02:43Je ne suis pas, en tout cas, dans le délire de taxer à tout va,
02:47comme si c'était la solution.
02:48Oui, mais l'assistanat, par exemple, c'est intéressant.
02:50Est-ce qu'il faut supprimer ?
02:52Est-ce que trop d'assistance tue l'assistance ?
02:56Non, mais quand l'assistanat est en concurrence directe avec le travail,
02:59en effet, il y a quelque chose qui ne va pas.
03:01Si vous passez le mois à vous crever la paillasse
03:04et que quelqu'un qui reste chez lui gagne à peu près la même chose,
03:07non seulement c'est injuste, mais surtout,
03:08il y aura un jour une révolte des gens qui diront
03:11ce n'est pas normal que je me crève du premier au dernier jour du mois
03:15et que quelqu'un reste chez lui pour le même résultat.
03:18C'est une forme d'injustice.
03:19Alors, vous parlez évidemment de Jean-Luc Mélenchon
03:21et vous parlez d'une rencontre que vous avez avec lui
03:23lors d'une émission de télévision,
03:25en allant prendre ma place d'animateur,
03:27je croise l'invité d'honneur et lui lance au passage
03:29« Bonsoir, M. Mélenchon »
03:31et surtout vive la liberté d'expression
03:33et vive le débat démocratique piqué au vif.
03:35L'interpellé se rue vers moi en vociférant
03:39et se penche par-dessus la table qui nous sépare
03:42dans l'intention évidente de s'en prendre physiquement à moi.
03:46Ça s'est passé quand et où, ça ?
03:47Ça s'est passé sur le plateau de Cyril Hanouna
03:50entre deux émissions.
03:52Il y avait une émission que je crois que c'était Face à Baba
03:54et moi j'animais la suivante.
03:55Ce qu'il faut rappeler, c'est que
03:57Jean-Luc Mélenchon avait demandé et obtenu
03:59que je ne participe pas à la première émission.
04:01Il avait dit « Je viens à une seule condition,
04:03que c'est que Nolo soit absent. »
04:04Donc depuis les coulisses, j'entends les débats,
04:07Mélenchon se félicitait de mon absence,
04:09il y avait Raquel Garrido.
04:10La présence de Raquel Garrido, curieusement,
04:12ne le dérangeait pas, il disait
04:13« Ah, c'est quand même mieux sans Nolo, etc. »
04:15Ce qui est plutôt flatteur en vrai.
04:16Au passage, entre les deux,
04:17oui c'est un grand démocrate comme chacun sait,
04:19et au passage d'émission, je me retrouve
04:21et puis un peu taquin, je lui lance ce que vous venez de citer.
04:23Et en effet, je crois que c'est un homme un peu caractériel,
04:25en tout cas qui a des réactions très violentes,
04:27il s'est penché vers moi, vraiment dans l'intention,
04:29je pense, de me frapper.
04:31Et moi, de mon côté, j'ai un peu vu rouge,
04:33j'ai fait le tour de la table,
04:35je ne sais pas si M. Mélenchon n'était pas parti à toutes jambes,
04:38je ne sais pas ce qui se serait passé,
04:39je ne serais peut-être pas devant vous,
04:41ça aurait été la fin de ma carrière peut-être.
04:42À l'occasion d'une conférence de presse restée célèbre,
04:45le général de Gaulle demanda au présent
04:46« Pourquoi voudriez-vous qu'à 67 ans,
04:48je commence une carrière de dictateur ? »
04:49À 65 ans, Jean-Luc Mélenchon estime
04:51qu'il est temps de commencer la sienne,
04:53création en 2016 de la France insoumise.
04:57On n'est pas couché,
04:59on reçoit Jean-Luc Mélenchon
05:01un soir, avant sa mue,
05:03avant sa transformation.
05:04Formidable émission d'ailleurs d'archives.
05:06Et M. Mélenchon
05:09se répand
05:10en critique contre l'islam,
05:13dit que le voile c'est un torchon,
05:15que même s'il y a une seule femme voilée en France,
05:17c'est un scandale, etc.
05:19Il y avait Caroline Fourest qui était sidérée.
05:22C'est tout juste si elle ne l'a pas embrassée sur la bouche
05:23en disant « mon frère ».
05:24Et quelques années plus tard, dans la même émission,
05:26vous avez le même type
05:27qui se réclame vraiment de l'islam,
05:30les damnés de la terre.
05:32Lui qui était mastrichien,
05:33maintenant se définit comme Robespierre.
05:36Donc il y a une forme de cynisme,
05:39parce que je ne crois pas
05:39que ce soit un changement de conviction.
05:41C'est un cynisme.
05:42M. Mélenchon, un jour,
05:43il a médité la phrase de Jude César
05:45qui dit « moi je préfère être le premier
05:46dans mon village que le deuxième à Rome.
05:48Il préfère être le premier à la France insoumise
05:50que le trentième à Solferino. »
05:51Donc il a inventé un nouveau corps de doctrine
05:55où maintenant il est le descendant de Che Guevara,
05:59le Robespierre des temps nouveaux.
06:02Et le pire c'est que ça marche,
06:04parce que je crois que cette propagande
06:06prolifère sur l'effondrement du niveau intellectuel et scolaire.
06:10Je crois qu'il y a chez les jeunes militants
06:13une bêtise tellement épaisse
06:15que les idées très vulgaires,
06:17très grossières de M. Mélenchon
06:19y rentrent comme dans du beurre.
06:20Pas certain.
06:20Pas certain que ce que vous dites soit juge.
06:22Je pense aussi qu'il y a une sorte de rancœur,
06:25de ressentiment chez des jeunes gens
06:27qui ont entre 25 et 35 ans,
06:29qui sont diplômés, Bac plus 5,
06:32et qui n'ont pas la place qu'ils voudraient
06:35ou qu'on leur a dit qu'ils auraient dans la société.
06:38et que ça crée un ressentiment, une rancœur
06:40et qu'ils veulent tout simplement
06:42mettre la société par terre.
06:44Écoutez, c'est quand même pas de la faute.
06:46J'observe ça chez les journalistes
06:47où la France Insoumise est souvent très précise.
06:51J'observe ça chez les profs,
06:53à l'université,
06:55dans beaucoup de professions intellectuelles
06:57qui sont maltraitées
06:58sur le plan financier.
07:01Donc ces gens-là,
07:03en fait c'est le syndrome Louis-Boyard.
07:05Oui, mais enfin,
07:07c'est quand même pas la faute de la société
07:08si vous avez des milliers et des milliers
07:10d'étudiants en sociologie,
07:11une filière qui ne mène à rien.
07:13C'est-à-dire qu'il y aura quelques postes
07:14pour un sur mille.
07:16Oui, mais vous savez quand vous vous engagez
07:18dans une filière...
07:19Oui, sinon que toutes ces professions
07:21sont déclassées,
07:22c'est-à-dire que les journalistes sont déclassées,
07:24les magistrats sont déclassés,
07:25les profs sont déclassés,
07:27et toutes ces professions intellectuelles,
07:29il y a du ressentiment,
07:30de la rancœur que tu veux
07:32effectivement attaquer.
07:33Et au cœur de ça, il y a l'argent.
07:35En tout cas, c'est la modeste analyse
07:37que je produis sur cette sociologie.
07:38C'est possible que ça se joue,
07:39mais je crois surtout qu'il y a en France
07:41un fantasme révolutionnaire.
07:43Nous vivons sur la révolution,
07:45il y a le fantasme du grand soir,
07:48il y a le fantasme de la table rase.
07:49Regardez, il y a quand même ce fantasme
07:51de toutes les dictatures de l'homme nouveau.
07:54Jean-Luc Mélenchon veut créer un homme nouveau,
07:56l'homme créolisé.
07:57Je crois que ça vient surtout de ça.
07:58Après, s'il y a un ressentiment d'ordre social,
08:00ça ne fait qu'aggraver les choses.
08:01Mais il y a ce fantasme révolutionnaire
08:03qui est propre à la France.
08:03Jean-Luc Mélenchon, écrivez-vous,
08:05participe donc au grand reniement de la gauche,
08:07favorable au retour de la religion
08:09à l'école publique,
08:10avec les imams dans le rôle passé des curés
08:12d'une entreprise de victimisation
08:13des musulmans de France,
08:15dont il espère le retour
08:16sur un investissement électoral
08:17à n'importe quel prix.
08:19On va voir quand même,
08:20parce que si la France insoumise est seule,
08:22les sondages ne lui donnent pas,
08:24cet an dernier,
08:26lui donnent moins de voix
08:27qu'aux dernières élections.
08:29Mais lorsque vous dites
08:30que c'est foutu,
08:31c'est une formule de style
08:34où vous pensez vraiment
08:35que c'est foutu ?
08:36Non, je le pense vraiment.
08:38Alors, pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
08:40Parce que...
08:41Si c'est foutu,
08:41il ne faut pas écrire.
08:42Pourquoi vous restez pas chez vous ?
08:43Vous aimez le football,
08:44mon cher Pascal,
08:45et je vais vous expliquer
08:45que moi,
08:46quand je jouais au football,
08:47quand il restait une minute à jouer
08:48et qu'on était mené 4 à 0,
08:50je savais que le match était foutu,
08:51mais s'il y avait une balle qui traînait,
08:52j'essayais de marquer un but quand même.
08:54Je préfère perdre 4 à 1 que 4 à 0.
08:56Voilà, je suis un mélancolique actif,
08:57je suis un pessimiste offensif.
08:59Mais quand on dit c'est foutu,
09:01l'histoire de la France
09:02que vous connaissez bien,
09:04est-ce que c'est plus foutu
09:05qu'en juin 40 ?
09:07Oui.
09:08Pour une raison assez simple,
09:09je pense qu'il est beaucoup plus facile
09:10de combattre le mal
09:12que de combattre le bien.
09:13Nos ennemis, là,
09:14se réfugient derrière le bien.
09:16Le wokisme, c'est le bien.
09:18Ça part d'un bon sentiment.
09:19Vous voulez corriger les injustices,
09:21vous voulez vous pencher
09:22sur le sort des damnés de la terre.
09:23Comment on combat le bien ?
09:24Combat le mal, c'est plus simple.
09:25Je ne vous parle pas sur le terrain,
09:27mais philosophiquement,
09:28combattre le nazisme,
09:29à moins d'être nazi.
09:31Mais là, vous voulez combattre des gens
09:32qui disent que le monde est injuste,
09:34je veux le rendre plus juste.
09:35Or, ils veulent détruire le monde.
09:36Je me souviens simplement,
09:38j'ai dans l'oreille
09:39ce que disait Jean Dormesson
09:41lorsqu'on lui parlait
09:42de la France qui va mal.
09:43Il disait,
09:44vous n'avez pas connu juin 40.
09:45Vous ne savez pas ce que c'est que l'exode.
09:47Vous n'avez pas vu les gens
09:47partir de les villes
09:49avec des charrettes
09:50et emmener leurs matelas,
09:51emmener leurs enfants,
09:52emmener tout.
09:53Et c'est vrai que cette période-là
09:54qui est le point culminant...
09:56Moi, j'aimais beaucoup
09:57Jean Dormesson.
10:00Simplement, là,
10:00on parle d'événements dramatiques.
10:02Là, on parle d'un déclin
10:03qu'on compare très souvent.
10:04Je pense que le parallèle
10:05est tout à fait pertinent
10:06avec la chute de l'Empire romain.
10:08C'est une période de déliquescence,
10:10de décadence...
10:10De la France ou de l'Occident ?
10:11De l'Occident en général
10:12et de la France en particulier.
10:13Ce qui m'intéresse,
10:14on est toujours un grand pays,
10:16une grande civilisation
10:17et vous avez au cœur de notre pays
10:19quelqu'un et un mouvement.
10:21Jean-Luc Mélenchon
10:21et la France insoumise
10:22qui ont décidé de détruire
10:23la République,
10:25le pays et la civilisation.
10:27Voilà.
10:27Donc, moi,
10:28je ne comparerais pas
10:29une période dramatique
10:30avec une période de déclin.
10:32Voilà.
10:32Bon, vous savez pour qui
10:33vous allez voter en 2027 ?
10:36Non.
10:36Mais a priori,
10:37Jean-Luc Mélenchon,
10:38il ne sera pas élu
10:38président de la République.
10:40Ben moi,
10:41j'évite les pronostics maintenant.
10:43A priori.
10:44Oui, non,
10:44mais a priori, oui.
10:45On ne sait pas
10:46qui sera élu,
10:47mais on peut dire
10:48qui ne le sera pas quand même.
10:49à un an et demi.
10:51Je ne sais pas
10:52qui sera président de la République.
10:53Je pense pouvoir dire
10:54qui ne le sera pas.
10:56Alors,
10:56on évitera évidemment
10:57très certainement
10:58la calamité
10:58de M. Jean-Luc Mélenchon
11:00à l'Élysée.
11:00En revanche,
11:02par exemple,
11:02admettons qu'il y a
11:03un gouvernement de droite,
11:04vous allez voir
11:04qu'ils vont jouer,
11:05le fascisme ne passera pas
11:07jour et nuit.
11:08Ça va être une entreprise
11:08de bordélisation.
11:10Mais c'est ce qui se passe
11:11avec Trump et Milaï ?
11:12Et puis, peut-être que tout ça
11:14rentre dans le rang
11:14avec les résultats.
11:17Vous savez,
11:17cette tradition autoritaire
11:18qui est incarnée
11:19par Milaï et Trump,
11:21ce n'est pas vraiment
11:21le truc de la France.
11:23Donc, voilà.
11:24Je pense que ce sera
11:25très difficile,
11:26quel que soit le locataire
11:27de l'Élysée.
11:28Il est 16h58.
11:29Hier, on a souri.
11:30Vous nous avez bien
11:31plombé l'émission,
11:32cher Eric Nolot.
11:34Vraiment,
11:34je vous remercie
11:35d'être venu
11:36parce que vous nous avez
11:37mis en joie
11:38et c'est pour cela
11:39que vous êtes avec nous.
11:39À partir du moment
11:40où on est conscient
11:40que c'est foutu,
11:41on se sent beaucoup mieux.
11:42Je suis d'accord avec vous
11:43mais vous pouvez vous satisfaire
11:45de vivre d'abord
11:46dans le froid
11:47avec vos chats
11:47et Balzac.
11:48Nous, on aime quand même
11:50sortir,
11:51voir des gens,
11:53faire la chenille,
11:55pourquoi pas le samedi soir,
11:57manger des crêpes
11:58et regarder César et Rosalie.
12:00À part César et Rosalie,
12:02toutes les autres activités,
12:02je n'en vois pas.
12:06En tout cas,
12:07c'est un bonheur
12:08d'être avec vous
12:08et de saluer
12:10votre intelligence,
12:11votre style,
12:11votre bienveillance également.
12:13Mais oui.
12:13Parce que vous êtes gentil.
12:14Oui, c'est vrai.
12:15En fait.
12:16En fait, oui.
12:17Et moi, je suis sensible à ça.
12:19Oui, mais moi,
12:20vous êtes bons camarades.
12:21Ah mais oui.
12:22Et puis j'aime bien les bandes.
12:23Exactement.
12:23Et si, par exemple,
12:24un soir, on va mal,
12:25j'imagine si on vous appelle
12:27et vous êtes capable
12:28d'écouter un ami.
12:29Si un jour,
12:30vous allez mal
12:30et que vous m'appelez,
12:31vous irez encore plus mal.
12:33Donc,
12:34il y aura une amélioration
12:35du résultat.
12:36Moi, j'aime bien Eric Nolo
12:37parce que je trouve que c'est courageux
12:38d'avoir...
12:39C'est courageux.
12:40Il est courageux
12:40dans son pessimisme
12:42et dans ton intelligence
12:44et je trouve que c'est à saluer.
12:46C'est courageux.
12:46Je ne sais pas si c'est du courage,
12:48mais en tout cas...
12:49C'est courageux,
12:49c'est transparent.
12:50En tout cas,
12:51il est honnête.
12:51Je peux vous dire
12:52que ça se paye cher.
12:52Oui.
12:53Dans les milieux intellectuels
12:54et médiatiques,
12:54ça se paye cher.
12:55Bon, il est 16h59,
12:56on est très en retard,
12:57Fabrice Laffitte.
12:58Merci, cher Eric Nolo.
13:00Vraiment merci
13:00et on vous embrasse tendrement.
13:01Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
0:42
0:38
1:12
4:04
1:13
0:57
3:45
Écris le tout premier commentaire