- il y a 2 mois
Dans cette vidéo rare issue de la chaîne Legend, Patrick Roussel, ancien garde du corps de Johnny Hallyday, livre des souvenirs intimes et poignants sur l’homme derrière la légende. Entre anecdotes inédites, respect et émotion, il évoque ses années passées aux côtés du rockeur, au plus près de sa vie quotidienne et de ses tournées. Un témoignage authentique sur la fidélité et la discrétion d’un homme de l’ombre qui a veillé sur Johnny jusqu’au bout.
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00:00Bonjour tout le monde, soyez les bienvenus aujourd'hui, Patrick Roussel est notre invité.
00:03C'était le garde du corps de Johnny Hallyday qui a sorti un livre.
00:05Il a plein d'anecdotes qu'il a vécues avec lui, qu'il va nous raconter, c'est assez fou.
00:08Mais juste avant, si comme lui, vous avez vécu une anecdote assez folle,
00:12avec un métier incroyable, même un métier normal,
00:15mais si vous arrivez à une chose de fou dans votre vie, j'en sais rien,
00:16vous avez gagné au loto, vous avez vécu un braquage quelque part ou quoi,
00:19et que vous voulez venir le raconter, vous êtes les bienvenus.
00:21Il faut juste m'envoyer un email avec votre numéro de téléphone à contact.legendegroup.fr.
00:26Vous êtes tous les bienvenus chez Légende, c'est le principe, c'est pour ça qu'on a fait ce média.
00:30Vous pouvez venir raconter des anecdotes sur notre YouTube aussi.
00:33D'ailleurs, profitez-en pour vous abonner. C'est parti.
00:36Je m'appelle Patrick Roussel, j'ai été chauffeur et garde du corps de Johnny Hallyday
00:40pendant 12 ans au quotidien, plus 4 ans en tournée.
00:46Et ben voilà, merci, c'est parfait. Bienvenue Patrick.
00:49Merci de m'inviter.
00:50Et ben écoute, on a vu ton livre aux éditions Mario Editions,
00:53je pense que c'est le centième livre de Mario Editions qu'on promotionne ici,
00:56parce qu'il y a plein de sujets hyper intéressants.
00:58A chaque fois, tout le monde l'appelait Johnny, c'est le titre de ton livre.
01:02Il y a plein de photos à l'intérieur, on va en parler, plein d'anecdotes que tu racontes.
01:05Tu as suivi Johnny, tu le disais hyper longtemps.
01:08T'es à côté vraiment, on va montrer 2-3 photos qui s'affichent à l'image.
01:12Tu faisais du vélo avec lui, tu faisais de la voiture avec lui.
01:15Tu vivais avec lui, en gros.
01:17Quasiment.
01:18Quasiment.
01:19C'est-à-dire que tu partais en voyage, t'as beaucoup voyagé.
01:21J'ai fait oui.
01:23Quand il était à Los Angeles, t'étais à Los Angeles ?
01:25J'étais aussi, parce qu'il est là-bas, il a acheté une maison pour moi, pour que je vive.
01:28Ok.
01:29On en parlera peut-être.
01:31Attends, t'inquiète pas qu'on va y revenir.
01:33Attends, juste pour comprendre, 12 ans garde du corps de Johnny,
01:36moi je vais te demander après des questions sur des fans,
01:39les trucs les plus fous que t'aies vus.
01:41Moi je ne suis pas potin, donc ça ne m'intéresse pas les trucs.
01:44Je sais que dans le livre, tu dis d'ailleurs, il y a des choses qui resteront secrètes.
01:47En fait, ce n'est pas ça qui m'intéresse, moi.
01:49Je veux vraiment savoir un peu ce que c'était de vivre quasiment avec Johnny,
01:52comment a été sa vie.
01:53Je trouve ça hyper intéressant, même pour vous tous.
01:56En tout cas, si jamais vous voulez, abonnez-vous, les gars, à la chaîne sur les gens.
01:59Merci beaucoup, on est vraiment de plus en plus nombreux, ça fait trop plaisir.
02:02Mettez des petits pouces en l'air, des petits commentaires aussi,
02:04si vous avez des idées.
02:05D'ailleurs, d'autres invités avec plaisir.
02:07On voit tous les messages, ça nous fait vraiment choker tous les jours.
02:11Johnny t'a offert une Rolex, une maison.
02:13On va en parler après.
02:14C'est des cadeaux qu'on n'a pas l'habitude d'entendre.
02:17Tu as vu la montée de Laetitia dans le couple avec Johnny,
02:20la montée en puissance, etc.
02:22Juste, tu as quoi comme formation pour être garde du corps ?
02:24Et puis après, on va parler un peu de ton parcours.
02:26Comment tu es arrivé là ?
02:27Pas de formation.
02:28Voilà, c'est pour ça que Johnny t'a pris.
02:30Il s'est dit, le mec, il est en roue libre.
02:32C'est ça.
02:32Je me suis formé après, en fait.
02:34C'est vrai ?
02:35Voilà, alors, au métier de garde du corps, non.
02:38Parce que ça, c'est venu naturellement.
02:41Voilà, au positionnement, au regard, au paix, tout ça.
02:43Toute cette partie-là qu'on doit avoir, l'anticipation également.
02:46Ça, c'était naturel.
02:48Voilà, je l'ai fait tranquille.
02:50Après, je me suis formé, par contre, oui, effectivement, un peu aux techniques de self-défense.
02:55Voilà, ça, j'ai eu la chance de côtoyer des gens qui étaient à un niveau très, très élevé dans la gendarmerie,
03:00par l'intermédiaire d'un ami.
03:01Et donc, là, j'ai suivi une formation pendant, vous voyez, un bon petit moment.
03:07Et puis, ça m'a permis d'être plus serein, plus sûr de moi et plus tranquille, en fait.
03:13Est-ce que tu étais armé ?
03:14Non, je n'ai pas été.
03:16Tu n'as pas été ?
03:16J'ai eu un petit truc, à un moment donné, mais qui était un pitolé gomme-gomme, un truc.
03:22Voilà, parce que, je ne sais pas pourquoi, à un moment donné, il en a éprouvé le besoin, l'envie.
03:27Très peu de temps, c'est parce que je n'étais pas chaud pour ça, en tout cas.
03:29Ah oui, c'est vrai ?
03:30Oui, non, ce n'est pas mon truc.
03:32Ah oui, d'accord, ok.
03:32Parce qu'il y avait vraiment besoin de garde du corps pour Johnny Day, pour le coup.
03:36J'avais très souvent l'habitude de dire, évidemment, le risque zéro n'existe pas.
03:42On le sait.
03:43Il y a eu, malgré tout, malheureusement, des artistes qui se sont fait agresser par des fans, quoi que ce soit.
03:50Mais j'avais l'habitude de dire que je préservais sa tranquillité.
03:54Voilà, donc j'étais en rempart entre les gens et lui.
03:59Si quelqu'un, par exemple, il mange des frites, on va y revenir après, mais il a l'eau son de gelée,
04:04c'est en train de bouffer des frites.
04:05Toi, tu es avec lui, machin, sur une terrasse.
04:07Tu vois qu'il y a des Français qui arrivent vers lui, tu leur dis non, ne venez pas le déranger pendant qu'il mange.
04:12C'est ça.
04:12Je vais essayer, si je peux, je vais essayer d'anticiper, de les repérer, de les voir et d'aller les arrêter à suffisamment bonne distance.
04:22Des fois, je n'y arrivais pas, donc c'était plus près.
04:25L'idée, c'était d'essayer d'anticiper, mais des fois, on y arrive moins.
04:28Il faisait les photos quand même, Johnny ?
04:30Oui, il est arrivé de refuser, parce qu'il était comme tout le monde, et tous les artistes sont comme tout le monde.
04:40Des fois, il y a des joueurs avec et d'autres, des joueurs sans.
04:42Tu le rencontres, tu es en 1991, tu pars vivre en Guadeloupe à l'époque, et tu travailles dans la sécurité pour des concerts, donc tu fais de la sécu de concerts, c'est ça ?
04:51Alors, on va rectifier juste si c'est 99.
04:54Et on te donne comme mission, en fait, à la base, chauffeur de Johnny Hallyday et de sa femme.
04:59Oui, et pour moi...
05:00Pour le ramener au concert à son hôtel, en gros.
05:02C'est ça, voilà.
05:02Pour moi, la mission, je récupère à l'aéroport, je l'amène à son hôtel.
05:06Le lendemain, je l'amène au stade, il fait ça de Bemao, je la ramène à son hôtel.
05:15T'es impressionné ?
05:17Pas plus que ça.
05:18Pas plus que ça ?
05:19Non, parce qu'en fait, je suis déconnecté, ça fait 8 ans que je vis en Guadeloupe.
05:22Oui, mais tout le monde connaît Johnny, quand même.
05:24Non, je ne suis pas impressionné.
05:26Je fais ça normal, parce que pour moi, ça dure 4 jours, et puis, ciao.
05:29Ok, ok, ok, tu te dis, c'est mon petit boulot, là, voilà.
05:31Voilà.
05:32Et comment ça se passe ? Vous avez un coup de foudre amical, un coup de foudre professionnel ?
05:36Il te dit, tiens, vous vous sentez bien ?
05:39Pourquoi il demande à retravailler avec toi ?
05:42Normalement, c'est 4 jours en Guadeloupe, sauf que oui, effectivement, ça se passe assez bien.
05:47Il te parle ? C'est chaleureux tout de suite ?
05:49Le premier jour, non.
05:51Bon, ils ont fait un long voyage et tout ça, c'est pas aussi facile, il y a un décalage horaire.
05:55Non, le premier jour, non.
05:57Quand tu dis non, ça, il ne t'adresse pas la parole ?
05:59Bonjour, au revoir.
06:01Ah ouais ?
06:01Ensuite, le deuxième jour, ça se détend un petit peu.
06:03Et puis, le deuxième jour, effectivement, quand je l'amène au stade de Bémao, on n'a pas d'escorte, là.
06:09On a une voiture qui suit derrière des gendarmeries, au cas où il y a un souci,
06:13parce que, donc, voilà, il y avait quelques petites rumeurs que vous pouvez avoir des trucs.
06:18On arrive au stade, et là, la route, elle est barrée par les gendarmes.
06:23Je connais le lieu, j'y vis.
06:25J'avance, je coupe le truc et puis j'avance.
06:27C'est-à-dire ?
06:28Je passe, je franchis le barrière, ils me font essayer de m'arrêter, je ne m'arrête pas, les gendarmes.
06:33Voilà, j'y vais, je sais où je vais, je n'ai pas besoin d'eux.
06:36Et tu as les gendarmes derrière, en plus, qui te suivent ?
06:37Oui, et donc, c'est eux qui disent, aux gendarmes à qui j'ai forcé le passage,
06:41c'est bon, c'est l'artiste.
06:43Oui, ils ne tirent pas dans la voiture, quoi.
06:44Voilà, c'est l'artiste, c'est bon.
06:46Donc, on y va.
06:48Donc ça, visiblement, je l'apprendrai plus tard.
06:50Ça lui plaît.
06:52Il se dit, j'ai un chauffeur rebelle.
06:53C'est ça, en gros, c'est ça, voilà.
06:58C'est bien que tu viennes à Martinique.
07:00C'était le même organisateur, mais moi, je ne l'ai pas prévu, je ne connais pas la Martinique.
07:03Je suis allé une fois, voilà, je ne connais pas.
07:06Je dis, ok.
07:06Ça veut dire qu'il t'a déjà kiffé, quand même ?
07:08Un petit peu.
07:09Voilà, donc du coup, je vais à Martinique.
07:12Là, je pars en amont, je récupère les voitures, je mets en place, ça se passe bien.
07:16La conduite est un peu plus tendue, et ça, voilà, je conduis.
07:21Et ça, je crois, deuxième effet qui se coule.
07:23Donc, du coup, je crois qu'il apprécie bien.
07:25On échange les coordonnées avec son responsable sécurité.
07:28Le responsable de la sécurité de toute la tournée et de la production qu'a vues.
07:34Et qui me dit, quand tu rentres à Paris, appelle-moi.
07:37Parce que non, moi, j'avais prévu, je quittais la Guadeloupe, j'en avais assez.
07:40Je le fais quelques jours plus tard, et il me rappelle, un mois et demi après.
07:44Voilà, pour me dire, écoute, va te présenter Villa Molitor.
07:47À l'époque, l'artiste habitait Villa Molitor.
07:50Va te présenter, il cherche quelqu'un.
07:52Et là, tu y vas, tu le vois, lui ?
07:53J'y vais, je le vois, effectivement.
07:56Pas tout de suite.
07:58Parce que c'était pas un super lato quand même.
08:01Bon café, je me rappelle.
08:03Il y a lui, il y a Laetitia.
08:05On discute cinq minutes, c'est bref.
08:09Il m'a dit, ok, voyez avec Laetitia, voilà.
08:14Échange de numéros, et j'ai commencé 48 heures après.
08:17Avec Laetitia, là, dans un premier temps.
08:19Ah oui, tu t'occupais que de Laetitia au début.
08:21Et lui, parce que lui, il était en tournée, en fait, à ce moment-là.
08:24Et je l'ai quand même pris en charge à trois ou quatre reprises pendant l'été,
08:29quand il faisait les retours Paris.
08:31Donc là, j'avais les deux.
08:32Et c'était, en gros, c'était ma période d'essai, quoi.
08:35Ouais, bien sûr.
08:35Et au 1er septembre 1999, donc là, j'ai signé mon premier contrat, donc, avec Johnny Hallyday.
08:42Et c'était assez amusant, quoi, parce que mon premier virement,
08:46virement, Jean-Philippe Smet, dit Johnny Hallyday.
08:49Il a marqué ça ?
08:50Ouais, ouais, c'était ça.
08:52Parce que là, par contre, je commençais à prendre conscience, effectivement,
08:56de qui il était et ce qu'il représentait.
08:57Ah oui, c'était plus gros que ce que tu imaginais ?
08:59Pas tout à fait encore.
09:00Mais là, j'avais déjà participé à deux concerts.
09:03Donc, du coup, je commençais à me rendre compte un petit peu.
09:06Honnêtement, là où je, vraiment, je m'en suis rendu compte,
09:08ça a été assez rapide, quand même.
09:10C'est au Festival de Films de Deauville, en fait.
09:13On a été invités, il fait très chaud, il n'y a pas de clim.
09:17On fait un jour, il inaugure une suite, dans l'hôtel des Barrières.
09:21Et le lendemain, une heure avant la cérémonie officielle,
09:24présentation avec tous les acteurs, il y avait du monde, il y avait du beau monde.
09:27Il a trop chaud, on s'en va.
09:31Retour Paris.
09:32C'est vrai ?
09:32Elle n'est même pas allée au...
09:34Non, non, retour Paris.
09:35Et là, j'ai dit, ouais.
09:36Elle n'a rien à foutre, quoi.
09:37Là, ouais, là, ça va être...
09:41Parce qu'il n'y avait pas de clim.
09:42Ouais, c'est ça.
09:42Non, trop chaud, il y avait trop chaud.
09:43Il n'y avait pas de clim, c'était pas possible, il en avait marre.
09:46On est partis.
09:46Il a planté le truc, quoi.
09:48Ouais.
09:50Et là, tu te dis, ok, le gars, il est rebelle, en plus.
09:52C'est ça, il est rebelle, il peut y avoir du sport, ça peut être intéressant.
09:56Voilà.
09:57Et même pour toi, c'est plus drôle.
09:59Carrément.
09:59Entre guillemets.
10:00Et après, vous restez proche, c'est-à-dire qu'à partir de ce moment-là, tu ne t'en vas plus pendant 12 ans ?
10:04C'est ça.
10:04Putain, c'est fou.
10:06Comment ça se passe, l'installation avec Laetitia, ensuite avec lui ?
10:11Tu as son numéro de téléphone, rapidement ?
10:12Oui, tout de suite, ouais.
10:14Ouais, c'est ça.
10:14Ouais.
10:15Il te fait confiance, rapidement ? Il se confie à toi ?
10:18Non, ça, ça met un petit peu plus de temps.
10:22Ça met un peu plus de temps, mais en même temps, c'est...
10:26Je ne pourrais pas le quantifier en temps, en fait.
10:30Je ne sais pas.
10:31C'est venu avec le temps, naturellement, tranquillement.
10:34Il t'emmène, quand tu vas dans les soirées, etc., tu restes tout le temps à côté de lui, donc tu entends tout ?
10:39Oui.
10:40Tu vois tout ?
10:41Oui.
10:41Et comment il sait que tu es un mec de confiance, au début ?
10:44Le feeling, où il avait cette faculté-là, sûrement aussi, de sentir les gens.
10:49Voilà.
10:50Et il a vite compris que, avec moi, c'était...
10:53Carré ?
10:53C'était carré.
10:55Après, plus tard, il m'a souvent dit, vous êtes trop militaire.
10:59Ah oui ?
11:00Oui.
11:01Mais en même temps, sûrement, ça ne devait pas lui déplaire, parce que j'ai fait quand même de nombreuses années.
11:05Il te trouvait trop carré ?
11:07Oui, parfois, oui.
11:08Est-ce que le soir, par exemple, il te disait, tiens, viens, assis-toi,
11:13on boit un verre ensemble, de temps en temps ?
11:15Non.
11:16Non, non, alors, je me suis déjà assis, oui, effectivement, à côté de lui, tout ça,
11:19mais non, jamais, il ne m'a incité à consommer, quoi que ce soit.
11:21Non, mais il aurait pu dire, viens, on partage un verre dans le sens un peu amical, tu vois.
11:24Non, non, non, non, non.
11:26Ça restait pro, quand même ?
11:27C'est ça.
11:28Il y avait eu, forcément, avec le temps, il y a eu une complicité qui s'était installée,
11:31mais voilà, c'est moi qui, en fait, au début, s'est bien tenu à respecter cette distance,
11:40quand même patron employé, et donc, du coup, lui, il a respecté ce choix aussi.
11:44Tu bossais 7 jours sur 7 avec eux ?
11:46Ça m'est arrivé, oui.
11:47Et comment tu fais pour ta vie de famille personnelle ?
11:50On la met de côté.
11:53Tu avais des enfants ?
11:54Oui, j'en avais 5 à l'époque.
11:565 ?
11:56Oui.
11:57Et comment tu fais ?
11:58Je les ai perdues de vue, un peu.
12:00Ah, waouh.
12:01Et ta femme, ça a tenu ?
12:04Non.
12:05Ah, c'est ça ?
12:05Non, non, non.
12:06Il y avait déjà deux femmes.
12:08Donc, il y avait une première qui était déjà...
12:11J'étais déjà divorcé, il y en avait une deuxième.
12:14C'est parti.
12:14Tu avais des points communs avec Johnny Lidé, déjà ?
12:16Oui, parce qu'en plus, parmi ces 5 enfants, il y en avait une que j'avais adoptée.
12:21Ah, c'est vrai ?
12:22Oui.
12:22Et ça, ils ne le savaient pas.
12:24Ah, oui ?
12:24Ok, ok.
12:25Et, c'est fou, et tu passes les vacances avec eux ?
12:28Noël avec eux ?
12:29Oui.
12:29Ah oui, non, c'est pas ça, tu n'as plus du tout de vue ta vie ?
12:31En fait, tu mets entre parenthèses ta vie pour eux ?
12:33Oui, j'ai fait des Noël, j'ai fait des réveillons de 31.
12:37Voilà, ses anniversaires, le baptême de la petite, le mien anniversaire.
12:42Ton anniversaire aussi ?
12:43Oui.
12:43T'es 40 ans ?
12:45Mes 40 ans, non.
12:47Là, il m'a fait une petite surprise et je trouvais ça absolument génial, en fait.
12:49J'avais organisé un petit repas, il devait travailler, enfin, je devais travailler, il me dit, non, non, c'est bon, je prends ma voiture et puis, en fait, je dois débarquer au restaurant.
13:01Alors, tu étais en famille avec toi ?
13:03Non, je n'étais avec que des amis, voilà, j'étais avec des amis, je fêtais mon anniversaire, un déjeuner, dans le parc de Saint-Cloud, ici.
13:11Et il est arrivé, il est venu, il m'a offert une montre, une Rolex, toujours là.
13:15Et j'ai trouvé, bon, l'objet beau, effectivement, mais au-delà de l'objet, j'ai trouvé, c'était la démarche, en fait.
13:21Ah, de venir ?
13:22C'est Johnny Hallyday qui vient tout seul, avec sa petite voiture, m'a mené mon cadeau.
13:28C'est quand même fort, enfin, j'ai trouvé ça...
13:30Tes potes ont dû être surpris, non ?
13:32Ils le connaissaient tous parce que la plupart, c'était des employés, là, lui, aussi, au restaurant.
13:35Ah oui, d'accord, ok.
13:36Mais ça ne fait rien.
13:37Quand on l'a vu arriver, on a dit, bah, qu'est-ce que...
13:39Puis bon, ça a quand même été un peu la révolution.
13:42Ah oui, au restaurant ?
13:43Eh bien, oui.
13:44Oui, parce que le parc Saint-Cloud, mi-mai, où il fait super beau, c'est blindé de monde.
13:49Et là, il y a Johnny Hallyday qui débarque au milieu.
13:50Il ne pouvait rien faire dans la vie de tous les joueurs ?
13:53Toi, tu l'as vu au quotidien, il ne pouvait pas aller faire ses courses tout seul ?
13:55En France, non.
13:57En France, rien ?
13:57Non.
13:58Dès qu'il sortait, c'était l'émeute ?
13:59France, Belgique, Suisse...
14:01Oui, pays francophone, c'est foutu.
14:03Oui, c'est foutu.
14:03Vraiment ?
14:04Oui.
14:04Parce qu'on a du mal à l'imaginer.
14:06Il va à la boulangerie, il y a une émeute.
14:10Il y allait, attention, dans certains quartiers, tout ça, ça pouvait passer.
14:13Mais j'ai souvenir un jour, je ne sais pas si il lui a appris,
14:16à Boulogne-Biancourt, il a voulu s'arrêter au McDonald's.
14:21Mais ça n'a pas été possible.
14:23C'est vrai ?
14:24Non, non, là, j'ai dû le mettre dans la voiture.
14:26On a pris la commande, je ne sais plus qui était avec nous,
14:30qui a récupéré la commande, et on a mangé dans la voiture.
14:32Ah, c'est vrai ?
14:33Oui.
14:33Et vous l'allez s'asseoir comme tout le monde ?
14:34Oui, oui, oui.
14:35Ça, ça le pesait ?
14:37Probablement.
14:38Et c'est pour ça, en fait, que je pense qu'il appréciait les États-Unis,
14:41où là, en fait, il pouvait y aller tranquille.
14:43Aux États-Unis, il n'y avait pas de problème ?
14:44Hormis les paparazzi, parce que là, par contre, on avait beaucoup de paparazzi,
14:47mais voilà, si on allait à un restaurant,
14:50les paparazzi ne rentraient pas dans le resto.
14:52Voilà, il restait dehors.
14:53Est-ce que tu as déjà fait des erreurs ?
14:55On parle souvent des échecs dans l'émission.
14:57Ça a été quoi ta plus grosse erreur en travaillant avec lui ?
14:59J'ai accroché sa Ferrari.
15:02J'ai abîmé la portière.
15:06Voilà, c'était son bébé, son petit jouet du moment,
15:11parce qu'après, il s'en lassait quand même assez vite.
15:15Et franchement, j'ai dit, franchement, quand j'ai ramené la voiture à la maison,
15:19à Marnin Coquette, j'ai dit, bon, il faut lui dire ça,
15:21de toute manière, je ne vais pas mentir, ça, ce n'était pas possible.
15:24J'ai dit, là, je vais prendre une rafale.
15:26Et puis non.
15:27Ah, c'est vrai ?
15:27Non.
15:28Ben, amené-la, faites-la réparer.
15:30OK.
15:31Oui, patron.
15:32Ah, c'est vrai ?
15:33Oui.
15:33Et tu es arrivé tout penaud ?
15:35Ah oui, oui, j'étais penaud, je ne fais pas le fier.
15:38Je dois le dire, c'est vrai.
15:39Il conduisait, lui ?
15:41Quand la voiture était récente.
15:43Et ça, pas toute, encore.
15:44Que les belles voitures ?
15:46Oui.
15:46C'est ça, ça.
15:47Oui.
15:48Et il y a des photos, d'ailleurs, tiens, on va vous montrer des photos de lui,
15:51où il conduisait.
15:52Il conduisait comment ?
15:54Il conduisait bien.
15:54C'est vrai ?
15:55Oui.
15:56Ah oui, il avait un bon coup de voulant.
15:58Il conduisait vite ?
15:59Oui.
16:00Oui.
16:01Il était flashé, parfois ?
16:03Oui.
16:04Et pourtant, je l'ai prévenu.
16:06Alors, une fois, au moins, avec moi, il s'est fait flasher.
16:08Et pourtant, je l'ai prévenu, mais il a levé le pied trop tard.
16:11Donc, on était très au-dessus des limitations de vitesse.
16:15Voilà.
16:16Le chiffre, il commençait par un 2.
16:18Ah, waouh !
16:19Et donc, forcément, à un moment donné, il y a eu un retrait de permis.
16:25Sauf que quand même, c'est monsieur Julien Lidé,
16:27et les gendarmes sont venus récupérer le permis chez lui,
16:31à Marron de la Coquette.
16:32Ah, mais ils sont quand même venus ?
16:34Oui, oui.
16:35À un moment donné, il y a des passe-droits, mais pas jusque-là.
16:38C'est ça, c'est ça.
16:38Quand c'est trop haut, voilà.
16:40Mais bon, ils sont venus, ils ont pris le permis,
16:43il a cité les deux autographes.
16:45Et puis, je ne sais plus combien, 15 jours après,
16:48il a récupéré son permis.
16:50Dans tous les cas, il ne conduisait pas, en règle générale, au quotidien.
16:52Est-ce que tu es tombé sur des fans des Jojo, des Zinzins ?
16:57Est-ce que tu as déjà eu des mecs ou des filles un peu dangereux ?
17:01Vraiment, où tu sentais qu'il était un peu instable,
17:03et tu sentais que, heureusement, que tu étais là.
17:07Instable, réellement, oui, il y en a eu un.
17:11Pendant le tournage du film L'homme du train, à Anonné,
17:14il y a eu un personnage qui est venu nous couper,
17:18qui nous arrivait derrière.
17:19On marchait dans la rue, il y avait une grosse foule.
17:21Parce que c'était l'attraction, quand même.
17:23Johnny Hallyday qui tourne un film à Anonné,
17:25ce n'est pas tous les jours.
17:26Et il y avait une foule qui nous suivait, et tout ça.
17:30Et il y a un gars qui avait un drapeau à la main
17:32qui fendait la foule derrière, comme ça,
17:34qui arrivait dans notre dos.
17:35Et je le regardais une fois, deux fois,
17:37et je voyais ses yeux.
17:38Ses yeux étaient étranges.
17:40J'ai attendu qu'il s'approche suffisamment près
17:42pour le piquer, pour le stopper net.
17:45Voilà.
17:46J'avais appris ça, justement,
17:47avec les gendarmes pour stopper quelqu'un.
17:50Et ça a marché, il a stopper net.
17:53L'histoire continue, il tourne, tout ça.
17:55Le soir, on rentre, tout va bien.
17:57Le lendemain matin, je suis au petit déjeuner à l'hôtel.
17:59Et là, la réception m'appelle,
18:01ils me disent, il y a des gendarmes qui veulent vous voir.
18:04Je dis, purée, le mec a porté plainte.
18:07En fait, non.
18:07Il venait me dire que le monsieur que j'avais stoppé hier,
18:11en fait, il fallait peut-être un petit peu se méfier,
18:14parce qu'en fait, il sortait d'HP.
18:15Ah ouais.
18:17Parce qu'il avait eu des soucis.
18:19Voilà.
18:20Donc, c'est le seul, vraiment, que j'ai trouvé dangereux, en fait.
18:24Et t'as eu des femmes amoureuses de Johnny à venir chez vous,
18:28enfin, chez lui, essayer de rentrer, tout ça, ouais ?
18:31Ouais, alors, aussi, un petit peu, peut-être, dérangé,
18:34peut-être psychologiquement aussi, oui.
18:36Mais, effectivement, à Marne-la-Coquette,
18:39il y a eu une dame, d'un certain âge, en plus,
18:42qui avait réussi à sauter par-dessus la barrière,
18:47pourtant, c'était haut, la clôture.
18:50Et quand j'ai voulu, quand je l'ai vue,
18:52j'ai voulu aller l'attraper,
18:54elle a plongé derrière des buissons, pour se cacher.
18:56Mais je l'avais vue.
18:58Donc, on l'avait sortie, on l'a fait venir la police, tout ça.
19:01Quelques mois plus tard, on déménage, on va à Akstad.
19:04Parce que, comme j'ai fait partie...
19:05En Suisse, dans un chalet à montagne.
19:06C'est ça, j'ai fait partie du package,
19:08donc, je suis parti là-bas aussi.
19:10Je suis chez moi, moi, j'habitais un peu plus haut.
19:14Et il m'appelle.
19:16Ouais, il y a quelqu'un qui tape dans les volets, tout ça.
19:18Bon, je descends direct.
19:21Le gardien, lui, du chalet, je l'avais appelé.
19:24Hop, c'était un gardien, quelqu'un qui faisait l'entretien
19:26et qui venait tous les jours.
19:27En fait, là, oui, on voit la dame,
19:30je la frappe, je la mets à l'abri,
19:31parce qu'il neigeait comme ça, en plus.
19:33Et là, je reconnais la dame.
19:34La dame de Marne-la-Coquette,
19:37que je la retrouve à Akstad.
19:39Donc, elle était, oui, certes, dérangée,
19:40mais quand même, elle était capable
19:42d'arriver jusqu'à Akstad.
19:44Et quand même, elle traverse la France et la Suisse.
19:46C'est ça.
19:46Et pareil, on a entendu la police.
19:50Et là, tu la maintiens ?
19:52Voilà, je la maintiens, mais elle n'était pas...
19:55Elle se débattait un peu, mais pas plus que ça.
19:57Elle criait, oui, je veux voir Johnny,
19:58oui, je veux voir Johnny.
19:59Ah oui, c'était un peu une...
20:00Mais non, non, non.
20:02À deux heures du matin...
20:03Il n'a pas envie.
20:07Est-ce que tu as déjà eu une nana ou un mec
20:09qui venait avec des tatouages de Johnny ?
20:10Il y avait beaucoup de gens qui naîtaient de Johnny ?
20:12Oui, beaucoup.
20:13Elle avait sur le bras,
20:15elle marchait sur le dos, tout ça.
20:17Il y en a une,
20:19et elle me montre,
20:21en fait, elle le montrait à tout le monde,
20:22parce qu'elle avait des coltés tout le temps comme ça.
20:25Il y avait marqué,
20:26Johnny a l'idée sur les seins.
20:27Et donc, je me suis permis,
20:30je parlais peu aux pharaonais,
20:32enfin, surtout des ultras quand même,
20:34comme ça, c'est...
20:34Voilà, j'ai préféré garder ma distance.
20:36Donc, je lui ai posé la question.
20:38Et ton mari, il ne dit rien ?
20:39Il dit, j'ai rien à foutre de mon mari.
20:42OK.
20:43On va arrêter là la conversation,
20:45ça va bien parce que...
20:46Tu sens que ce n'est pas des gens...
20:48Oui, c'est un peu extrémiste.
20:50Et là, on est quand même sur de l'extrême.
20:52On est sur de l'extrême.
20:52Et tu avais un fan,
20:53enfin, il avait un fan,
20:54Johnny a aidé,
20:55hacker,
20:56qui a réussi à incultrer son téléphone,
20:58à écouter ses messages,
20:59à lire ses messages.
21:00Comment il a fait ça ?
21:01Comment tu l'as su ?
21:01Comment ça s'est passé ?
21:02Laetitia me dit,
21:04un jour,
21:05on a un souci,
21:06il y a quelqu'un qui nous a piraté
21:07nos téléphones
21:08et la messagerie des téléphones.
21:09Comment il sait ?
21:10Il sait parce qu'en fait,
21:11à ce moment-là,
21:12il devait partir chez Marc Vérat.
21:15Et donc, le gars,
21:16il avait même appelé Marc Vérat
21:18pour modifier les réservations
21:19et tout ça.
21:20Donc, du coup,
21:21Marc Vérat avait rappelé
21:22parce que...
21:23Et donc,
21:23ils se sont aperçus comme ça
21:24qu'il y avait un souci.
21:25Voilà.
21:26Et le gars appelait.
21:26En plus,
21:27il appelait Laetitia,
21:28il appelait l'artiste.
21:30C'était tout le temps
21:31un numéro masqué.
21:31Sauf qu'un jour,
21:33il a fait une erreur,
21:34il l'a appelé
21:34depuis son lieu de travail.
21:36Et là,
21:37le numéro s'est affiché.
21:37Donc là,
21:38on l'a recherché,
21:38on a eu l'adresse.
21:40Quand ils sont effectivement
21:41partis chez Marc Vérat,
21:43moi, à l'époque,
21:43je ne suivais pas...
21:44Là, c'était mon petit moment
21:46de vacances.
21:47Chez Marc Vérat,
21:48c'est tranquille,
21:52on a pris les voitures.
21:54Un matin,
21:55on est partis à Grenoble.
21:57On est allé se présenter
21:58à l'adresse qu'on avait.
22:01Ce n'était pas la bonne.
22:02On nous a renvoyé
22:02à une autre.
22:03Ce n'était pas la bonne.
22:04On a mis un petit coup
22:05de pression
22:05à la propriétaire
22:07de l'établissement
22:08qui finalement nous a amené...
22:10C'était quoi comme établissement ?
22:12C'était...
22:12On travaillait...
22:13Premier lieu,
22:14c'était une boulangerie
22:15dans un centre commercial.
22:17Deuxième,
22:17c'était une pizzeria
22:18dans un autre centre commercial.
22:20Et cette dame-là,
22:20en fait,
22:21elle nous dit
22:21« Non, mais je n'ai pas
22:22les coordonnées,
22:23je n'ai pas l'adresse et tout ça. »
22:24Donc, on lui met
22:24un petit coup de pression
22:25pour lui dire
22:26« Mais vous êtes sa patronne
22:27et vous n'avez pas
22:28ses coordonnées,
22:28son adresse.
22:29Donc, c'est quoi ?
22:30Il travaille non déclaré ?
22:31C'est comment ? »
22:32Donc, du coup,
22:33elle a eu un peu peur.
22:34Elle nous a amené chez lui
22:35parce qu'elle savait
22:36où est-ce qu'il habitait.
22:38Et là,
22:38on l'a réussi
22:39par un stratagème
22:40un petit peu...
22:42En maintenant,
22:42une histoire
22:43parce que le premier coup
22:44qu'on a sonné,
22:44il n'a pas répondu
22:45parce qu'en fait,
22:51un restaurateur
22:52qui cherchait quelqu'un
22:53et ça a marché.
22:57Je ne sais pas pourquoi,
22:57comment j'ai eu cette idée-là.
22:59Et je lui ai dit
22:59« Écoutez,
23:00je passe vous voir. »
23:01On a traîné
23:02pendant un petit quart d'heure.
23:03Là, ce coup-ci,
23:03on a fait le tour,
23:04on a sonné.
23:06Il a ouvert.
23:06Quand il a ouvert et moi,
23:07il nous a vus,
23:07il a voulu refermer.
23:08J'ai mis le pied
23:09et on est rentré.
23:10De force ?
23:11Un peu.
23:17Et là,
23:17on est rentré
23:18dans un musée
23:18avec mon collègue.
23:19C'est vrai ?
23:20Oui.
23:20Un peu,
23:21comme un fou
23:22dans un film.
23:22Ça fait...
23:24Oui, c'est inquiétant.
23:25Donc là,
23:26on lui a mis
23:26un coup de pression.
23:27À aucun moment,
23:28nous n'avons été violents,
23:30évidemment,
23:30parce que
23:31ce ne sont pas des gens
23:32qui sont...
23:33Quelque part,
23:33il y a un petit problème.
23:35Oui, c'est un peu plus triste.
23:36Voilà.
23:37Donc on a quand même
23:37mis un gros coup de pression
23:38en le menaçant
23:39de plus faire intervenir
23:41les forces de l'ordre
23:42que nous,
23:45vraiment,
23:45parce que
23:46c'était un délit,
23:48carrément.
23:49Et donc,
23:50on lui a demandé
23:50de tout effacer.
23:52Voilà.
23:52Et on n'a plus
23:53de nouvelles de lui.
23:54Mais à partir
23:54de ce jour-là,
23:55en fait,
23:57pendant...
23:57Jusqu'à ce qu'on a
23:58en Suisse,
23:59après,
23:59les téléphones
24:01étaient à mon nom.
24:02Ah ouais,
24:02comme ça,
24:03tu as changé le...
24:04Voilà.
24:05Les forfaits
24:05étaient à mon nom.
24:06Ouais.
24:07Parce qu'en fait,
24:07nous,
24:07on a su qu'en fait,
24:08c'était un ami
24:09qui travaillait chez SFR
24:10qui avait balancé les...
24:10En fait,
24:11c'est toujours ça,
24:11c'est toujours une taupe
24:12à l'intérieur de partout.
24:12Ah !
24:13Ah,
24:14donc tu écoutes,
24:14après,
24:15comme c'est,
24:15il a changé de numéro,
24:15il n'était plus emmerdé.
24:16Voilà.
24:17Et il écoutait tous les messages vocaux,
24:18tous les trucs.
24:20Oui.
24:20Ouais, ouais.
24:20Et tu as déjà dû employer
24:23la force
24:24avec des fans.
24:26Oui,
24:26c'est arrivé.
24:29Oui,
24:29c'est arrivé quelques fois,
24:30ouais, ouais, ouais.
24:31Certains me le reprochent encore,
24:33hein.
24:33Voilà.
24:34Mais,
24:35il est vrai
24:36qu'il y a eu,
24:37à quelques reprises,
24:39des fans un peu excessifs
24:41et qui,
24:42à mon sens,
24:42manquaient de respect
24:43envers l'artiste
24:45et envers sa famille.
24:46J'ai un exemple.
24:48Celui-là,
24:49on va blesser
24:49parce que je trouvais
24:50qu'il manquait de respect
24:51envers l'artiste
24:52et envers sa défunte maman.
24:55Et,
24:55puisqu'on sortait
24:58de son restaurant,
24:59sa maman était
25:00en fauteuil roulant.
25:02Donc,
25:02elle était venue déjeuner
25:03avec son fils
25:04et avec
25:05le demi-frère de l'artiste.
25:08Et donc,
25:09je la prends dans les bras
25:10pour la remettre
25:10dans la voiture.
25:11Tout ça,
25:12tranquille.
25:12Et là,
25:13il y a un fan
25:13qui nous filme,
25:14mais il vient
25:14à 20 centimètres
25:15de la tête de la maman
25:16pour filmer.
25:18Donc,
25:18ça m'a agacé.
25:20Voilà,
25:20j'ai mis la maman
25:21et j'ai fermé la portière.
25:23Et là,
25:23oui,
25:24j'ai envoyé
25:24un coup de poing.
25:26Voilà.
25:27Par chance,
25:29honnêtement,
25:30j'ai glissé,
25:31je l'ai raté.
25:32Voilà.
25:35Mais,
25:35parce que je trouvais
25:36que c'était un manque
25:36de respect.
25:37C'était,
25:38voilà.
25:38C'est trop.
25:39C'est trop.
25:40C'est trop,
25:40à un moment donné.
25:41Après,
25:42il y en a d'autres.
25:43là,
25:43j'ai intervenu
25:45sur le boulevard des Invalides,
25:46j'ai cassé la vitre
25:46d'une voiture
25:47en sautant.
25:49Un truc totalement improbable,
25:50en fait.
25:51Mais parce que lui,
25:52en fait,
25:52il voulait intervenir.
25:53Il en avait assez.
25:54Il ne voulait plus les voir.
25:57Zani ?
25:57Oui.
25:58Et donc,
25:59à un feu rouge,
26:00au boulevard des Invalides,
26:00on était avec le humeur.
26:02Mais j'en ai marre
26:02de les voir
26:03parce que je lui avais dit
26:04qu'ils étaient encore derrière.
26:06j'avais essayé de gazer
26:07la bouche d'agération
26:09de la voiture.
26:09Ça n'avait pas marché.
26:10C'était quoi ?
26:10C'était des fans
26:10qui suivaient de près ?
26:11Tout le temps.
26:12Tout le temps.
26:12Tout le temps.
26:14Et j'avais essayé
26:15de gazer
26:16la bouche d'agération
26:17de la voiture.
26:17Ça n'avait pas marché.
26:18Donc les gars,
26:18ils sont restés collés derrière.
26:20Le boulevard des Invalides,
26:21ils décident
26:21de descendre
26:23pour s'expliquer avec eux.
26:25Je ne peux pas laisser.
26:26Non.
26:27Je pars devant
26:28et je vrille un peu.
26:31Et là,
26:31je pars,
26:32je cours
26:32et je saute
26:32et je mets le pied
26:34à travers la vie
26:35de la voiture.
26:36Et bon,
26:37après,
26:37le lendemain,
26:39j'étais au commissariat.
26:41Ils sont partis ?
26:43Oui,
26:43ils ont parti.
26:44Ils sont partis.
26:44Ils ont arrêté de sûr.
26:46Au moins,
26:46ça a fonctionné.
26:47Oui,
26:47c'est au moins ça.
26:48Je vais te demander,
26:48je vais te poser
26:49les 10 rumeurs sur Johnny.
26:50On a pris les 10 rumeurs
26:51qui allaient sur Internet.
26:52Tu vas me dire
26:52si c'est vrai
26:52ou si c'est faux.
26:54Les trucs un peu drôles,
26:55un peu tout,
26:55d'accord ?
26:55Un soir où il a trop bu,
26:58il a fini avec un pistolet
26:59sur la tempe.
27:00Est-ce que c'est vrai, ça ?
27:01C'était bien avant
27:02que je travaille pour lui.
27:04Il l'a rencontré,
27:04effectivement,
27:05mais c'était bien avant
27:06que je travaille pour lui.
27:07Moi, je ne l'ai pas vu
27:08et ça m'arrange.
27:10Il n'aimait pas trop
27:10la musique de son fils David.
27:12Est-ce que c'est vrai
27:12ou est-ce que c'est faux ?
27:13Faux.
27:13C'est faux ?
27:14Oui.
27:15Non, non.
27:16Au contraire,
27:16il adorait l'écouter
27:17dans la voiture.
27:18Ah, c'est vrai, génial.
27:18Moi, j'adore David
27:19Jean-Masfort.
27:21Il adorait l'écouter.
27:22C'est vrai.
27:23Et ça, c'est quelque chose,
27:23par contre,
27:24ça m'a fait très bizarre,
27:25je me permets.
27:26Quand j'ai commencé
27:27à travailler pour lui
27:28et j'avais Johnny Hallyday
27:30à côté de moi
27:31parce qu'il s'asseyait
27:32toujours là
27:33et quand j'entendais
27:34Johnny Hallyday
27:35ou David à la radio,
27:37ça faisait bizarre
27:38parce que j'avais,
27:40après, je me suis habitué,
27:40mais j'avais l'artiste là
27:42et le son
27:43ou le fils à la radio.
27:44Est-ce que parfois,
27:44il s'écoutait Johnny
27:45à la radio, lui ?
27:46Non, volontairement, non.
27:47Ah oui, parfois,
27:48ça arrivait, quoi.
27:49Voilà.
27:49Et il changeait de chaîne ?
27:51Non.
27:51Non, non, non.
27:53Ah oui, donc parfois,
27:53tu roulais,
27:53tu avais du Johnny
27:54dans les écouteurs
27:55dans les enceintes
27:56et t'avais Johnny
27:56à côté de toi.
27:57Oui, c'est ça.
28:00Ça, c'est d'être
28:01très bizarre comme situation.
28:02Au début, oui,
28:02c'était étrange.
28:05Et quand il entendait
28:06son fils,
28:06il était content ?
28:07Oui.
28:08Il était fier ?
28:08Oui, il était
28:09beaucoup plus attentif,
28:10en fait,
28:10que quand c'était
28:11pour lui, en fait.
28:12Oui, lui,
28:12il s'était déjà entendu
28:13cent fois.
28:15Alors, il y a plein de...
28:17Tu me dis, c'est vrai ?
28:18Il avait souvent
28:19des escort girls.
28:21Est-ce que c'est vrai
28:21ou pas ?
28:22J'ai vu une fois.
28:22Ok, je te pose
28:25des questions
28:25qu'il y a sur Internet.
28:26Je te dis brut,
28:26pourquoi tu dis oui,
28:27non, je ne peux pas dire.
28:28Moi, tu peux me répondre,
28:28je ne peux pas dire.
28:29Je préfère ça.
28:31Oui.
28:32Ok.
28:33Non, tu l'as dit souvent.
28:34Non, là.
28:35Moi, j'ai vu une fois.
28:35Toi, tu l'as vu une fois.
28:36Et tu en as même
28:37payé une.
28:39Oui.
28:41C'est fou, ça.
28:42Comment ça s'est passé ?
28:44Un soir,
28:44après un concert à Genève,
28:47il décide d'aller dans un club
28:48parce que là-bas,
28:49bon, c'est...
28:50Voilà, il y a des clubs
28:51pour ça, c'est...
28:52Oui, c'est légal.
28:53Absolument.
28:54Comme en Belgique.
28:55Et donc,
28:57il a ramené,
28:59enfin, il a fait venir
29:00des filles après à l'hôtel
29:01pour certaines de ses amis
29:04qui étaient là avec lui
29:05et donc une pour moi.
29:08Voilà.
29:09Je ne savais pas.
29:10C'est un de ses amis
29:11qui l'a amené à ma chambre
29:12et j'ai dit
29:13non, merci, ça va aller.
29:15Voilà.
29:17Fin de l'histoire.
29:18Voilà.
29:18Elle a juste pris le téléphone
29:19pour appeler un taxi
29:20pour rentrer
29:21comme si elle n'avait pas de portable.
29:23Et puis,
29:25au revoir.
29:25Ah, c'est fou.
29:27Il n'a jamais arrêté la cocaïne.
29:29Est-ce que c'est vrai, ça ?
29:30C'est faux.
29:32C'est faux ?
29:33Oui, moi, je n'ai jamais vu.
29:35Quand il était...
29:35Alors, il y a vraiment 50 choses.
29:38Il mettait les chaussettes
29:39pliées dans ses chaussures
29:40pour se grandir.
29:41Non, c'est faux.
29:43C'est faux, ça ?
29:43C'était Laetitia.
29:45Laetitia, c'est ça ?
29:45Oui.
29:46Pour se...
29:47Oui.
29:47Elle n'a pas à se grandir de beaucoup.
29:48Tu grandis d'un centimètre, quoi.
29:50Un peu plus.
29:51Ah, c'est vrai ?
29:52Oui.
29:52Il s'est fâché avec Daniel Angéli
29:55car il a vendu des photos
29:56de Laetitia Nus.
29:59Je dirais que c'est vrai.
30:01C'est un photographe ?
30:03Oui, c'était...
30:05Un paparazzi ?
30:06Non.
30:07À la base, c'était un paparazzi.
30:08Après, ça a été son photographe
30:10qu'il a suivi pendant des années.
30:13C'était son ami.
30:14Franchement, c'était devenu son ami.
30:17Et oui, effectivement,
30:18c'est cette histoire-là,
30:20apparemment,
30:20qui a fait cesser
30:22le partenariat,
30:24l'amitié et tout.
30:25Ah, c'est vrai ?
30:26Oui.
30:26Il a vendu,
30:27alors que c'était son pote,
30:28des photos de Laetitia Nus.
30:32Il faut se méfier de tout le monde.
30:34Même de ses amis.
30:35Oui, surtout dans ce métier-là.
30:37Il était acheteur compulsif.
30:39Il pouvait acheter un hôtel
30:40ou une maison
30:40sur un coup de tête.
30:41Oui, il était capable.
30:47Il avait même mis une option
30:50sur un ranch au Canada
30:51à une époque.
30:53Pourquoi ?
30:53On a visité...
30:55Il avait mis un ranch au Canada.
30:58On est parti au Canada.
30:59On a visité 10 ranchs au moins.
31:03Et il avait fini par mettre
31:04une option sur un.
31:06OK.
31:06Après, ça a été annulé et tout ça.
31:08Je crois que ça lui a coûté
31:09un petit billet quand même.
31:10mais il n'a pas acheté le truc.
31:14Où est-ce que les endroits
31:15les plus fous
31:15où tu aurais croisé
31:16les paparazzis ?
31:17Est-ce que tu as croisé,
31:17je ne sais pas,
31:18dans un jardin,
31:20dans un bosquet ?
31:21Où est-ce que tu as déjà croisé
31:22les paparazzis
31:22dans les lieux les plus incroyables ?
31:24Pour te donner l'idée.
31:25Mauritanie,
31:26pendant le Paris-Dakar.
31:29Ils étaient où ?
31:30Non, il y avait un mec
31:31qui est arrivé là,
31:33qui travaillait.
31:34C'était un Français,
31:35un expat.
31:36Et le gars,
31:37il est arrivé comme il a su
31:37qu'il y avait le Dakar,
31:38comme il a su qu'il y avait...
31:40Le gars,
31:40à un départ,
31:41un jour,
31:41il y a un gars qui est arrivé,
31:42alors que moi,
31:43j'étais en mode détente.
31:44Je suivais dans une autre voiture,
31:45mais je me disais,
31:46là, on est peinant,
31:46on est en Mauritanie.
31:48Eh bien non,
31:48il y a un mec
31:49qui s'est approché de la voiture
31:50que j'ai dû dire,
31:51non, non, monsieur.
31:51Et tu n'avais pas une histoire
31:52dans les toilettes aussi ?
31:55De l'église
31:56pendant le baptême de Joy ?
31:58Dans le baptême de Joy,
31:59oui,
31:59il y avait un paparazzi
32:00que je n'aimais pas beaucoup,
32:01que je croisais très souvent
32:02à l'Archal,
32:02je n'aimais pas beaucoup.
32:05Et on savait
32:07qu'il allait essayer un truc,
32:08c'était à peu près certain.
32:10Et effectivement,
32:11donc on l'a trouvé
32:13dans les toilettes.
32:14De l'église ?
32:15Oui,
32:15c'était,
32:17on va dire,
32:17le presbytère.
32:18Est-ce qu'il y en a
32:20qui dépassent des limites,
32:21je crois,
32:21t'en avais aussi,
32:22au mur des Lamentations ?
32:24Oui,
32:25au mur des Lamentations.
32:27Tu le dis dans le livre
32:27Pâche 58,
32:28j'ai noté,
32:29tout le monde l'appelait Johnny,
32:30c'est le livre
32:31qu'a écrit Patrick Roussel,
32:32qui était son garde du corps
32:33pendant 12 ans
32:34et chauffeur.
32:35Oui,
32:36au mur des Lamentations,
32:37donc il va se recueillir
32:38et puis,
32:40moi je ne rentre pas
32:40parce que j'estime
32:42que c'est quand même
32:43un moment intime
32:45et tout ça,
32:45je ne suis pas sûr.
32:46et puis je me dis
32:48que tout le monde
32:49va respecter
32:49sur un lieu comme ça
32:50et puis à un moment donné,
32:52je vois qu'il n'y a pas
32:53de paradigme,
32:53en fait,
32:53un photographe local
32:56qui était rentré
32:56et je vois,
32:57donc du coup,
32:58je rentre,
32:59je m'interpose,
33:00je me mets devant le photographe,
33:01je ne fais pas de gestes
33:02ou quoi que ce soit
33:03et je me mets devant,
33:04je m'interpose
33:05et puis donc,
33:06il ne fait pas sa photo,
33:07il râle un peu,
33:08je ne comprends pas ce qu'il dit
33:09parce qu'il parle en hébreu
33:11donc je ne comprends pas
33:11et par contre,
33:12je me suis fait bien attraper
33:14en sortant
33:14parce que je n'étais rentré,
33:15je ne m'étais pas couvert la tête.
33:16Ah, c'est vrai ?
33:17Oui,
33:17j'ai pris,
33:19je n'ai pas compris non plus,
33:20trop,
33:20il y en a un qui m'a parlé français
33:21et les autres non
33:22et j'ai pris par contre.
33:24Ah,
33:24ils t'ont insulté ?
33:25Oui,
33:25ils m'ont fait comprendre
33:27que ça ne se faisait pas ça.
33:29Il y a une fois,
33:29tu as dû l'aider,
33:30tu dis,
33:30j'ai dû porter Johnny
33:31sur mon dos
33:32pour monter l'échelle
33:32qui menait au quai,
33:33il souffrait le martyr.
33:34Qu'est-ce qu'il avait,
33:35page 129 ?
33:36Un jour,
33:37il est tombé sur le bateau,
33:39c'était pendant une tournée,
33:42c'était en fin de tournée,
33:43tout en fin de tournée,
33:44on était à Cannes
33:45et il est tombé sur le bateau
33:47parce qu'il y avait une grosse marche
33:49pour entrer dans sa cabine.
33:51Il tombe
33:52et il se déboîte la hanche
33:53parce qu'il avait des soucis
33:55avec la hanche
33:55et Laetitia m'appelle
33:59donc on a essayé de,
34:01il me demande de décider
34:02de lui remettre la hanche en place.
34:04Donc j'ai fait semblant,
34:06je n'avais pas forcé,
34:07tiré,
34:08ce n'était pas possible.
34:09Donc on laisse comme ça la nuit,
34:11le lendemain matin,
34:11j'avais pris le contact
34:12avec un chauffeur,
34:13un kiné,
34:14tout ça,
34:14qu'ils organisent
34:15une hospitalisation
34:16sauf que
34:18pour que ça soit plus discret
34:20à ce moment-là,
34:22pour ne pas qu'on se retrouve
34:22avec une tonne de photographes,
34:24on ne se met pas à quai.
34:27Donc on l'a descendu,
34:28je l'ai descendu
34:29sur mon dos du bateau,
34:30sur le dinghy,
34:31le petit Zoya
34:32pour l'amener dans un quai
34:33discret,
34:37sauf que ce quai-là,
34:38il fallait remonter
34:39une échelle
34:39donc je l'avais à nouveau
34:40sur le dos pour monter
34:41et l'installer dans une voiture
34:42normale
34:43et on l'a amené
34:44à la clinique de Mougin.
34:46Et il te tenait ?
34:47Ah oui,
34:47parce que là,
34:48et puis bon,
34:48il souffrait.
34:49Il souffrait
34:49parce qu'il avait
34:50la hanche déboîtée.
34:51Tu as eu Joe Delida
34:52en sac à dos ?
34:53Pas beaucoup qui ont eu ça.
34:53Oui,
34:54oui,
34:54c'est vrai.
34:56Et tu racontes
34:57pendant une soirée
34:57dans un hôtel,
34:58tu dis Johnny Hildé
34:59a eu une envie
35:00subite d'uriner.
35:02Les toilettes
35:02se situant trop loin
35:03à ses yeux,
35:04il ne trouva rien de mieux
35:05que de passer derrière
35:06un rideau
35:06et de pisser derrière un rideau.
35:08C'est vraiment
35:09des trucs comme ça ?
35:10Oui,
35:11Qu'est-ce que tu fais
35:12quand il pisse sur le rideau
35:13dans un hôtel ?
35:14Je suis hyper tannu.
35:18Je me mets...
35:19Je le cache un peu.
35:21Je fais au maximum
35:21pour que ça ne se voit pas trop.
35:23Il y a un agent
35:24de sécurité de l'hôtel
35:25qui remarque un truc bizarre,
35:27qui s'approche,
35:27je lui fais signe
35:28« Non, c'est bon. »
35:30Je lui avoue à celui-là,
35:31c'était l'avocat français
35:32de là-bas,
35:33de Los Angeles,
35:34qui passe.
35:35Donc je l'accroche,
35:36je lui dis
35:36« Reste là avec moi,
35:39il se peut
35:40qu'on ait besoin
35:41de tes services. »
35:42Parce que si on part au placard,
35:44au moins,
35:44un avocat peut servir.
35:45Juste parce qu'il a pissé, non ?
35:47Là-bas, quand même,
35:48il s'est tendu.
35:49Et puis,
35:50c'est là-bas,
35:50Johnny Hallyday,
35:51ce n'était pas comme à Paris.
35:54Et il s'est sauvé.
35:57Il est parti.
35:57Ah, c'est vrai ?
35:58Oui.
35:59Et ça, c'est bien passé.
36:00Voilà, ça, c'est terminé comme ça.
36:02On est monté en voiture.
36:02Ciao.
36:05Johnny,
36:06tu as vécu déjà
36:08une histoire un peu marrante.
36:09La rencontre la plus impréable,
36:10tu es avec Johnny,
36:11il y a deux pardieux
36:11qui croisent en fait
36:12en sens inverse, c'est ça ?
36:13Oui, en plus,
36:15on avait une voiture super discrète
36:16parce qu'on avait le Hummer,
36:17mais le 2.
36:19Ce n'est pas super discret.
36:21On arrive à Port-d'Auteuil
36:25et là,
36:27il voit,
36:27jamais je ne l'aurais reconnu,
36:29il recollait Depardieu à moto.
36:32Pourtant, il était casqué et tout.
36:34Il le recollait.
36:36Il me dit,
36:36arrêtez-vous.
36:38On est au milieu
36:38de la Port-d'Auteuil.
36:39Arrêtez-vous.
36:40Je m'arrête.
36:40Il voit la Portière,
36:44il descend.
36:44Depardieu, évidemment,
36:45le recollait.
36:47Il béquille la moto,
36:48il retire le casque,
36:48il discute.
36:50Au milieu de la Port-d'Auteuil,
36:52circulation arrêtée
36:53et personne ne klaxonne.
36:54C'est vrai ?
36:55Oui.
36:55Non, non.
36:57Je ne sais pas,
36:58au départ,
36:58il y a eu une embrouille
37:00et puis après,
37:00en regardant mieux,
37:01on dirait quand même
37:02reconnaître deux stars.
37:03Oui, au moins une des deux,
37:04on va dire.
37:04Il y a toujours au moins une des deux.
37:05Les deux sont très collées.
37:06Les deux sont lourds quand même.
37:07Oui, les deux sont.
37:07Voilà.
37:09Pas un bruit,
37:10et ça a duré
37:10trois, quatre minutes.
37:12Il parlait au milieu de la route ?
37:14Oui.
37:14Mais ça m'a paru une éternité.
37:17Et puis, ils se sont dit au revoir.
37:20Ils remontaient dans le véhicule,
37:22Depardieu sur la moto.
37:23Il était tellement stratosphérisé,
37:24il ne se demandait même pas
37:25si ça dérangeait les gens derrière.
37:26Non, il voulait, il faisait.
37:29Point.
37:30Et en même temps,
37:31paradoxalement,
37:32il n'était pas capricieux.
37:34Ce n'était pas capricieux,
37:35mais par contre,
37:36s'il voulait ça, il voulait ça.
37:38Est-ce que ça s'est déjà mal passé
37:39avec une autre personnalité ?
37:41Là, ça se passe bien
37:41avec Depardieu.
37:43Est-ce qu'il a déjà eu
37:43un accrochage
37:44où tu as dû,
37:45ou avec un autre service
37:46de sécurité,
37:47tu as déjà eu des galères ?
37:48Non.
37:49Chris Brown.
37:53Sur la Star Academy,
37:55on avait l'habitude d'y aller.
37:56Nous, on y allait
37:57depuis la première Star Academy.
37:58et lui, il avait s'habitué
38:01d'y fumer.
38:02Voilà, c'était tout.
38:03Et à l'époque,
38:04où qu'il se trouvait,
38:05il fumait.
38:06Et là, sauf que Chris Brown
38:07ne veut personne,
38:08là où il est,
38:09il ne veut que personne ne fume.
38:11Et je lui ai dit,
38:12il fumait tout le temps,
38:12tout le temps.
38:13Tout le temps.
38:13Moi, j'ai déjà vu fumer
38:14dans l'ascenseur.
38:15Ah oui, oui.
38:15C'est ça ?
38:16Ah oui, oui.
38:17J'étais vu au Energy Music Awards,
38:18je ne sais pas si tu étais avec lui.
38:20C'est possible.
38:21Attends, jusqu'en quelle année
38:21tu as bossé avec ?
38:22De 99 à novembre 2011.
38:26Et j'ai fait Energy Music Awards
38:27en 2000...
38:30Moi, je dirais que c'est 2013-2014.
38:32J'étais 2013 aussi.
38:33Ah bah, tu étais dans l'ascenseur,
38:34alors.
38:34Moi, j'étais juste à l'extérieur,
38:36je faisais un live,
38:36j'étais avec Patrick Brouel,
38:37je vais filmer Patrick Brouel,
38:39et il est sorti avec...
38:40Vous étiez plusieurs gardes du corps.
38:41Oui.
38:42Et justement, j'ai dit,
38:43putain, la star, quoi.
38:43Il sort du truc,
38:44il a pris sa cigarette,
38:45il l'a jetée comme ça.
38:46Je me dis,
38:46il n'en a rien à branler.
38:47Il est à l'intérieur,
38:48il jette sa cigarette comme ça.
38:49C'est vraiment le rocker, tu vois.
38:51C'est ça.
38:52Vraiment, visuellement,
38:53ça m'a marqué.
38:54Je me dis,
38:54waouh, c'est un western.
38:55Oui.
38:57Et Chris Brown,
38:57vous ne voulez pas qu'il fume ?
38:58Voilà.
38:59Donc, on rentre dans...
38:59C'était ouf, c'était un agréable ?
39:00Il y avait une pièce là
39:03où les artistes attendaient
39:04avant de monter sur scène.
39:05Oui.
39:06Et il y a un gros balèze,
39:08un garde du corps de Chris Brown
39:09qui veut mettre la main
39:10et l'attraper à l'artiste.
39:12Donc, moi, évidemment,
39:13je lui attrape la main,
39:14je lui attrape le poignet,
39:15je pousse,
39:16il voit le geste,
39:19il avait des yeux de loup,
39:21en fait, à son regard,
39:22c'était un truc de ouf.
39:24Il voit le geste,
39:25il se tourne,
39:25il me dit,
39:25qu'est-ce qu'il veut ?
39:27Et je lui dis,
39:28il voudrait que vous arrêtiez de fumer
39:30et moi,
39:30j'aimerais que vous continuiez.
39:33Voilà.
39:33Parce que je n'ai pas aimé l'attitude.
39:35Voilà.
39:36Et puis, je n'aimais pas spécialement
39:37le personnage.
39:39Et il a été seigneur.
39:43Parce qu'en fait,
39:44il a continué à fumer.
39:46Il a tourné comme ça,
39:47c'était tendu.
39:47L'ambiance était là.
39:50Et puis, à un moment donné,
39:51il s'est tourné.
39:52Il a regardé Cresban,
39:53il a dit,
39:54à l'anglais évidemment,
39:55j'arrête de fumer pour toi,
39:57pas pour eux.
39:58Ceux deux gardes du corps.
39:59Et on est sortis.
40:01Il a écrasé la cigarette par terre
40:02et on est sortis.
40:06C'est quand même marrant
40:07de ces anecdotes de l'intérieur.
40:08Et tu parles des piques à assiettes
40:09et des profiteurs aussi,
40:10parce qu'il était très sympa,
40:12en tout cas avec son entourage proche.
40:15Dans le livre,
40:15tu dis quasiment à chaque restaurant,
40:17comme d'habitude,
40:17Johnny payait pour tout le monde.
40:19C'était quelqu'un
40:19qui était très généreux.
40:20Mais un participant célèbre,
40:22aujourd'hui décédé,
40:23je crois que tu ne cites pas son nom
40:24dans le livre,
40:25s'est vite forgé la réputation
40:26d'avoir des oursins dans les poches.
40:28Son attitude était si caricaturale
40:29qu'il a été devenue
40:30un sujet de plaisanterie
40:31pour ses compagnons de route
40:32dès qu'il avait le dos tourné.
40:34Et vers la fin du parcours,
40:35ils y ont joué un tour
40:35en le laissant seul à table
40:36à la fin du repas
40:37pour qu'il soit obligé
40:38de payer l'addition.
40:40C'était un chanteur ?
40:41Je ne sais pas
40:44s'il a essayé de chanter dans sa vie.
40:45Je n'en sais rien.
40:45C'est vrai ?
40:47Tu ne cites pas qui c'est ?
40:48Non, je...
40:49C'était juste mignon et rigolo.
40:51Je ne sais pas ce que tu veux dire.
40:53Donc, il était très généreux
40:54avec ses potes ?
40:55Très.
40:56Oui.
40:57Il n'était pas du tout...
40:58Ah non, non.
40:59Non, non.
40:59Alors là,
41:00il était généreux
41:01avec ses amis
41:02et même avec ses employés.
41:05Et pourquoi tu dis ça ?
41:07Par exemple,
41:07tu étais très bien payé.
41:08Tu le dis ton salaire
41:09dans le livre ou pas, non ?
41:10Non.
41:10Tu étais très bien payé ?
41:11Non.
41:13Ok.
41:14Non, non.
41:15Non, non.
41:16Honnêtement,
41:16on peut se faire des idées de fou,
41:18mais non.
41:20Ça m'allait bien.
41:21C'était quoi une échelle ?
41:22Sans donner un prix,
41:22on s'en fout,
41:23mais pour se rendre compte
41:24de combien tu peux gagner
41:24en garde du corps de Johnny ?
41:25Honnêtement,
41:26je vais être sincère.
41:28Je ne me rappelle plus.
41:31Je suis sincère.
41:32Je suis à la tête de mes enfants.
41:34C'est vrai ?
41:34Oui.
41:35Ok.
41:36Mais ça m'allait bien
41:37parce qu'en fait,
41:38j'étais logeur.
41:39J'avais une voiture.
41:41Oui, oui.
41:41Tu avais une vie un peu originale.
41:44Tu dépensais peu ?
41:45Je dépensais peu
41:46parce que je travaillais beaucoup.
41:47Tu avais la carte de Johnny,
41:48par exemple,
41:48quand vous alliez faire le plein,
41:49machin,
41:49j'imagine que c'était toi
41:50qui payais tout.
41:50Oui, oui, oui.
41:51Ça, oui.
41:52Les frais, les frais.
41:53Si tu avais envie de prendre un truc,
41:54tu prenais que sa carte ?
41:55Non.
41:56Mes repas, non.
41:58Certains, oui,
41:58mais la plupart, non.
41:59Et alors, tu dis,
42:01une fois,
42:02vous avez frôlé la mort
42:03en hélicoptère avec Johnny.
42:06Un jour,
42:06on part en concert,
42:07mais depuis Kstad.
42:09On était à Kstad,
42:09donc on part en concert
42:10et on allait à Bâle
42:11prendre l'avion.
42:13Et il veut partir en hélicoptère.
42:16C'était une heure de voiture,
42:18mais il préfère l'hélicoptère,
42:19donc on prend l'hélicoptère.
42:20Ok, à Kstad.
42:21Il faisait pas beau,
42:22mais pas beau du tout.
42:24Quand on est arrivé
42:24à l'hélicoptère,
42:25le pilote nous dit,
42:27on décolle,
42:27on va voir si on peut passer,
42:29parce qu'il fallait passer
42:30entre deux montagnes.
42:32On voit si on passe
42:32ou sinon on refait demi-tour.
42:35Ok ?
42:36C'est pas rassurant,
42:37déjà, au départ,
42:37mais on va décoller.
42:39On est arrivé
42:40dans ce couloir-là,
42:41comme ça.
42:42L'hélicoptère bougeait
42:43un peu dans tous les sens.
42:44Moi, j'ai fixé le dos
42:47où on était derrière
42:48les pilotes et copilotes.
42:49Je l'ai fixé
42:50pour voir s'il s'affole pas.
42:51Je me suis dit,
42:51tant qu'il s'affole pas,
42:53ça doit aller.
42:53Mais on s'est fait
42:54vraiment secouer.
42:57Je pense que c'est
42:58le jour où j'ai eu
42:59le plus...
43:00Pas peur,
43:00mais j'ai été le plus inquiet.
43:02Et toi,
43:03tu as été présent
43:03pendant les grands moments
43:04de Johnny,
43:05pendant l'adoption
43:06notamment de Jade et Joy,
43:08les deux filles.
43:09Oui.
43:10Tu as vécu
43:10ces moments de bonheur
43:11de l'intérieur.
43:13Oui.
43:14Et tu faisais
43:14vachement plus attention
43:15aux paparadis à cette époque
43:16qui te demandaient
43:17des trucs
43:18pour éviter les paparadis.
43:20Alors,
43:21oui,
43:22ça a été un peu compliqué,
43:25surtout la première en fait.
43:29En plus,
43:30en plus,
43:31à la première,
43:31ils avaient fait un deal
43:34avec un magazine,
43:35donc il fallait vraiment
43:36un paquet de photos
43:36qui sortent
43:37et n'y a rien.
43:38Donc oui,
43:39quand on a récupéré la petite,
43:42c'était la poussette
43:43qui a été couverte,
43:44on partait
43:44depuis le sous-sol
43:45de l'hôtel.
43:45voilà,
43:47on a tout fait
43:47pour qu'il n'y en ait pas.
43:50On a appris
43:50qu'il y en avait même
43:51dans l'avion,
43:53ils avaient même,
43:53des agents
43:54s'avaient payé
43:54des photographes locaux.
43:58Voilà,
43:58mais bon,
43:59ça a marché,
43:59il n'y a pas eu de photos.
44:00On ne t'a jamais proposé,
44:01toi,
44:01on ne t'a jamais sous-doyé ?
44:02Non.
44:03Pour Johnny ?
44:03Non.
44:04En te disant,
44:04je t'achète une photo,
44:05tu la prends toi,
44:05machin,
44:06jamais ?
44:06Quand il était à l'Américain,
44:08quand il a eu
44:09souci de santé
44:09à l'hôpital américain,
44:11on a appris
44:11que des photographes,
44:14des agents,
44:14je ne sais pas,
44:15avaient essayé
44:15de sous-doyer
44:16du personnel
44:16de l'hôpital.
44:18Mais non.
44:18Oh putain.
44:18Pour faire une photo
44:19dans la chambre.
44:21Incroyable.
44:22Et sa relation avec Étienne
44:23était comment ?
44:24Il y avait plein de rumeurs
44:25sur...
44:26Bien.
44:27Tu as vu son pouvoir
44:28petit à petit,
44:29tu sais,
44:29tu as vu qu'elle prenait
44:30de plus en plus de place ?
44:31Oui,
44:31oui,
44:32effectivement,
44:32avec le temps,
44:33elle a pris plus de place,
44:34elle a pris plus de décisions.
44:36Principalement,
44:37je dirais,
44:38après l'épisode
44:39de la maladie...
44:41C'est le problème de santé,
44:42tout ça ?
44:42Le problème de santé
44:42à Los Angeles.
44:44Et contrôler tout ?
44:45Et c'est qu'il décide
44:46d'être la patronne après ?
44:48Oui,
44:49de plus en plus,
44:49oui.
44:50Il te demandait
44:50de faire des trucs
44:51contre le gré de Johnny,
44:52genre,
44:52contre,
44:53tu sais,
44:53quand il disait,
44:53tiens,
44:54non,
44:54on ne l'emmène pas là-bas,
44:54ce n'est pas bon pour lui,
44:55il ne se rend pas compte,
44:56tu sais,
44:56parfois,
44:57on a envie de faire trop
44:58et lui,
44:58s'il t'a peut-être brûlé,
44:59c'est genre d'être plus raisonnable ?
45:00Non,
45:00non,
45:00non,
45:01non,
45:01non,
45:01non,
45:02non,
45:02non.
45:03Elle était peut-être
45:03plus raisonnable que lui
45:04dans le sens,
45:05tu vois ?
45:06Ouais,
45:06non,
45:06non,
45:06mais ça,
45:07non,
45:07ça,
45:07je n'ai jamais eu
45:08affaire à ça,
45:08non,
45:09non.
45:10Et au bout d'un moment,
45:11tu dis,
45:11page 156,
45:12Johnny et Laetitia
45:13ont fini par admettre
45:14qu'ils devaient revoir
45:15la gestion de leurs finances.
45:17C'est-à-dire quoi,
45:17ils étaient petit à petit,
45:18ils avaient un peu moins d'argent ?
45:20Il semblerait,
45:21c'est ce qui a été dit,
45:22ce qu'on m'a dit,
45:23ce que voilà,
45:24qui effectivement,
45:24à un moment donné,
45:25ils ont eu des problèmes financiers.
45:27Je n'ai pas remarqué,
45:29mais voilà,
45:30paraît-il.
45:32Voilà.
45:33Parce qu'il dépensait beaucoup,
45:34lui ?
45:34Oui,
45:35quand même,
45:35un peu,
45:35ouais.
45:36Ouais.
45:36Ouais.
45:37Et c'est ce qui a provoqué
45:39l'arrêt de ton travail,
45:40en 2011 ?
45:41Ça a été une cause,
45:43en fait,
45:43c'est-à-dire que,
45:45il voulait changer mon statut,
45:47auto-entrepreneur,
45:48à Laetitia,
45:50en jeunesse,
45:51que je monte une société
45:52et que je facture l'artiste,
45:54tous les mois,
45:55pour mon travail.
45:56Et je n'ai pas accepté
45:59les conditions,
45:59parce que,
46:00ce n'était même pas
46:01une question de tarifaire,
46:02là, en fait,
46:03c'était une question
46:03que je perdais tout le monde
46:04de sa statut social suisse
46:06que j'avais.
46:08Et aux États-Unis,
46:09il n'y a pas de chômage,
46:10il n'y a pas de retraite,
46:10il n'y a pas d'assurance maladie,
46:11enfin,
46:12il n'y a rien.
46:13Et j'avais moyennement
46:16confiance à ce système-là.
46:18Je ne sentais pas bien
46:19le truc-là.
46:20Donc, du coup,
46:20tu te sépares de lui.
46:22Donc, du coup,
46:22eux, ils partent à Saint-Barthes.
46:25Après cette conversation-là,
46:27ils passent trois,
46:28quatre jours,
46:28je crois,
46:29un truc comme ça.
46:30Eux partent en vacances
46:30à Saint-Barthes.
46:31Moi, je rentre à Kstade,
46:33puisque je suis résident suisse,
46:36je l'étais.
46:38Et là,
46:40je sens que je n'ai pas revenu.
46:43Je prends le maximum
46:44d'affaires que je peux
46:45dans la maison
46:46et je rentre.
46:50Il se passe que
46:51pendant que je suis
46:52pendant que je suis à Kstade,
46:56je prends mon téléphone
46:56pour téléphoner,
46:57normal,
46:58plus de téléphone,
46:58coupé.
47:00Parce que c'est un téléphone
47:01professionnel.
47:03On m'avait coupé le téléphone.
47:04Parce que j'étais en vacances,
47:05c'était trop cher.
47:06J'ai dit OK.
47:10J'ai pris mon forfait.
47:12Je continue à téléphoner
47:13et là,
47:13j'ai dit,
47:15c'est bon,
47:16on va s'arrêter là.
47:18Et donc,
47:18j'ai récupéré l'artiste,
47:20donc,
47:21je ne sais plus quand exactement,
47:23parce qu'il est rentré
47:24pour faire les répétitions
47:25au théâtre,
47:27pour sa pièce au théâtre
47:28Édouard VII.
47:31Il est rentré tout seul,
47:32Laetitia était resté là-bas,
47:33lui,
47:33et au bout de 48 heures,
47:35bon,
47:36je n'étais pas au top.
47:37Il m'a dit,
47:37qu'est-ce qu'il y a,
47:38qu'est-ce qui se passe ?
47:38Et je lui ai dit,
47:39écoutez,
47:40je souhaite arrêter.
47:43Donc,
47:44si vous pouvez me licencier,
47:45c'est bien.
47:47Voilà.
47:48Il a rien dit.
47:51Après,
47:51je lui ai pris en charge
47:52et tout ça,
47:52la journée.
47:54Et puis,
47:54il m'a dit,
47:54OK,
47:55appelez les avocats.
48:01Et puis,
48:01ça s'est fait comme ça.
48:02J'ai attendu la fin
48:03de la pièce de théâtre.
48:04Et puis,
48:06le dernier jour
48:07de la pièce de théâtre,
48:08j'ai arrêté.
48:09Voilà.
48:10Et donc,
48:11après ça,
48:11tu travailles pour lui,
48:12mais que pour des concerts,
48:13en gros.
48:13Oui.
48:13tu termines comme ça
48:14et le 5 décembre 2017,
48:17c'est-à-dire que Johnny décède,
48:18à main de la coquette,
48:19t'es pas invité à l'enterrement,
48:20tu dis,
48:21dans le livre.
48:22Tu sais pourquoi ?
48:25Non.
48:27Non,
48:27je sais pas pourquoi.
48:28Et j'ai appris dernièrement
48:29que j'ai pas été le seul.
48:31Parce que des gens
48:31qui avaient travaillé
48:32encore plus longtemps que moi
48:33n'ont pas été.
48:35Notamment,
48:36son habilleuse
48:37qu'il a habillée
48:38depuis tout le temps,
48:39Nelly,
48:39n'était pas présente.
48:40T'aurais aimé être invité ?
48:41Oui.
48:43Oui.
48:43Ne serait-ce que pour te remercier
48:44des 12 ans ?
48:45Non,
48:46c'est moi qui l'aurais rendu hommage.
48:48Ah bah oui.
48:49Mais c'est pour ça
48:51que j'étais à la Trinité.
48:52Il y avait un petit hommage
48:53par un fan-club organisé.
48:55J'étais à la Trinité
48:55pour lui rendre hommage
48:56pour son anniversaire.
48:58Et tu dis,
48:59j'en veux à certaines personnes,
48:59il est utile de citer leur nom,
49:00elles se reconnaîtront.
49:01Tu balances un message.
49:03Oui,
49:03parce que les personnes
49:04à qui j'ai envoyé des messages
49:05savent que j'aurais envoyé des messages
49:07qui sont restés sans réponse.
49:09Tu as répondu ?
49:09Non.
49:10Non ?
49:11Non.
49:13Donc tu serais allé
49:14si on t'avait invité ?
49:15Oui,
49:15bien sûr.
49:16Est-ce que tu as gardé
49:17des objets à lui en souvenir,
49:18autre que ta montre ?
49:19Non,
49:20je n'ai même plus la montre.
49:21C'est vrai ?
49:21Oui.
49:22Pourquoi ?
49:22Parce que je l'ai vendu.
49:24Parce que...
49:25En fait,
49:26j'ai acheté une maison,
49:28il me manquait un peu de trucs
49:29pour avoir la port et tout ça.
49:32Donc du coup,
49:32j'ai vendu la montre.
49:33Ah c'est vrai,
49:33tu n'étais pas nostalgique de...
49:35Non.
49:35Et alors,
49:37il t'aurait légué une maison,
49:39c'est quoi cette histoire ?
49:40Oui.
49:41En fait,
49:41c'est quand on est parti,
49:42enfin quand il a décidé
49:43de m'amener à Los Angeles,
49:46de me proposer de m'amener là-bas,
49:47et que j'ai dit oui,
49:49OK,
49:49on y va.
49:50Mais pour moi,
49:51c'était tenté,
49:51on tentait l'expérience,
49:52parce que je ne connais pas,
49:53je ne sais pas.
49:55Et un jour,
49:55il m'appelle dans la saloche,
49:56on était à Dijon,
49:57un concert à Dijon,
49:57il me dit,
49:58ça y est,
49:59c'est bon,
49:59j'ai acheté une maison pour vous
50:00à Los Angeles.
50:01J'ai dit,
50:01mais non,
50:03patron,
50:03on va commencer par louer
50:04un appartement,
50:05et puis on verra,
50:06non, non,
50:06c'est bon,
50:07ce n'est pas cher en ce moment,
50:08c'est la crise,
50:09j'achète.
50:09OK,
50:09très bien.
50:12Le lendemain,
50:13je crois,
50:14dans la voiture,
50:14il me dit,
50:15et puis il me reparle
50:17dans la maison,
50:17effectivement,
50:17il était tout content.
50:20Et puis comme ça,
50:20quand je mourrai,
50:21vous hériteriez de la maison.
50:23Je lui ai dit,
50:24c'est gentil,
50:24merci,
50:25je me suis dit,
50:25mais non,
50:27ça ne se passera pas.
50:28Et j'ai appris il y a trois jours,
50:31par son ex-fondé de pouvoir,
50:34qui a été un peu remercié
50:35dans les mêmes façons que moi,
50:38qui a démissionné,
50:39qu'en fait,
50:39si,
50:40si,
50:40c'était vrai,
50:40parce qu'il l'avait appelé
50:41pour lui dire.
50:42Ah,
50:42c'est vrai ?
50:42Oui.
50:43Que t'aider sur le testament,
50:44et ça ?
50:44Non,
50:45qu'il souhaitait le faire.
50:47Et tu ne l'as pas eu ?
50:48Non,
50:49parce que dans tous les cas,
50:49j'ai arrêté avant sa mort.
50:52Voilà,
50:52et puis,
50:53on connaît quand même
50:55la fin de l'histoire,
50:56au niveau de l'héritage,
50:57et je doute que j'ai pu l'avoir.
50:59Tu dis d'ailleurs,
51:00tu finis par ça,
51:01tu dis,
51:02quand Johnny était plongé
51:03dans le coma,
51:03j'ai eu le sentiment
51:04que certains proches
51:04semblent davantage préoccupés
51:05par la gestion de l'héritage
51:07à venir que par l'état de santé
51:09de l'artiste,
51:10tu dis toujours l'artiste,
51:11ce n'était pas le cas
51:12de ses enfants,
51:13mais d'autres personnes,
51:13Laura et David,
51:14deux vivaient difficilement
51:15la situation dont tu parles
51:16de ses enfants,
51:17justement,
51:17et tu les mets
51:18un peu en dehors de tout ça.
51:20Merci beaucoup
51:21d'être venu raconter
51:22un peu tes 12 ans.
51:23Avec grand plaisir.
51:24C'était pas trop vieux,
51:24je sais que c'est pas ton truc,
51:25les interviews,
51:26tu me disais,
51:26c'est le début,
51:27t'es pas habitué
51:28à pouvoir raconter
51:28ces trucs-là.
51:29Ouais, non,
51:30mais quand c'est fait comme ça,
51:31ça me va bien.
51:32Voilà, non, tranquille.
51:33C'est comme une discussion.
51:34C'est ça, absolument.
51:35Exactement.
51:35Là, c'est une discussion,
51:36on en oublie,
51:37on tourne et tout ça.
51:38Merci en tout cas
51:38d'être venu,
51:40c'était un vrai plaisir
51:41de t'avoir.
51:42T'as une vraie poignée de main.
51:48Non, non,
51:48merci en tout cas,
51:49les gars,
51:49d'avoir suivi l'émission.
51:50Venez nous retrouver
51:51si vous avez deux minutes
51:51sur Instagram,
51:52prenez deux secondes,
51:53ouvrez une page Insta,
51:54Légende,
51:54on est dessus,
51:55et venez follow
51:56Légende Lecomte
51:57sur YouTube
51:58et sur Instagram.
51:58Merci à vous tous
51:59d'être de plus en plus nombreux.
52:00Je trouvais ça intéressant,
52:01les histoires,
52:02pour ceux qui aimaient Johnny
52:02ou ceux qui suivaient un peu Johnny,
52:04d'avoir un récit
52:05de son ancien garde du corps
52:06et chauffeur
52:07et qu'il pouvait nous raconter
52:08de l'intérieur
52:09ce qu'il avait vécu,
52:10à Patrick Roussel.
52:11Je rappelle,
52:11le livre,
52:11il est dispoé
52:12chez Maraille Édition.
52:13Je mets le lien
52:13en cliquable sous la vidéo
52:14si vous voulez l'acheter aussi.
52:16Merci à vous tous les copains
52:17et on se retrouve de toute façon
52:17très vite dans une autre vidéo.
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