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  • il y a 2 mois
Les députés continuent d'examiner à l'Assemblée le projet de budget 2026 tandis que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale arrive en commission.

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Transcription
00:00Madame Bourg, c'était une femme de gauche et elle a eu le courage de porter cette réforme.
00:04Mais vous l'avez dit, il y a un problème structurel en France, c'est qu'on a un déficit de travail.
00:08Non pas que les Français ne travaillent pas suffisamment, c'est qu'on n'est pas suffisamment nombreux à travailler.
00:14Et on le sait, plus on est nombreux à travailler, plus on lève des cotisations et mieux c'est pour la croissance.
00:19Et aujourd'hui, on entre sur le marché du travail trop tardivement et on en sort beaucoup trop tôt.
00:23Et donc cette réforme visait justement à répondre à ce déficit de travail.
00:27Parce qu'encore une fois, il n'y a pas 36 solutions, on doit travailler plus longtemps.
00:29Et on ment aux Français. Il faut avoir le courage de dire qu'aujourd'hui, on vit plus longtemps.
00:34Et donc on doit travailler plus longtemps.
00:36Encore une fois, moi je le redis, aujourd'hui on en est à se poser la véritable question.
00:40C'est qu'on devrait parler de la prochaine réforme et même d'une dose de capitalisation pour sortir de cette crise.
00:46D'abord, je trouve très intéressant que le débat, finalement, c'est comme si on avait mis pause en 2023 et qu'il reprenait.
00:52Mais exactement.
00:54Mais parce qu'il y avait des trous dans la raquette.
00:55Oui, il y avait des trous dans la raquette.
00:56Ça veut dire qu'aussi, j'ai souviens qu'il y avait parlé dans un journal du dimanche en disant
01:01« On ne fait pas assez la pédagogie de la réforme, etc. »
01:04Vraisemblablement, si au bout de deux ans, la pédagogie de la réforme n'est pas passée,
01:07c'est que la réforme était invendable.
01:08Moi, politiquement, c'est comme ça que je traduis cela.
01:10Je trouve très intéressant ce que disait votre invité Philippe Brun.
01:13Vous avez vu, il a complètement écarté l'idée de la censure en réalité.
01:17Ce qu'il vous a dit, c'est que le plan, c'est le vote ou non du budget.
01:21D'où la question.
01:22En fait, il dit, au fond, si on est tout à fait précis, c'était d'autant plus intéressant.
01:26C'est qu'il dit qu'on n'aura même pas besoin de censurer.
01:28C'est-à-dire qu'il a donné la date de mardi, mardi 4 novembre.
01:32Il a dit que si mardi 4 novembre, la première partie du budget n'a pas été adoptée,
01:35alors on n'aura même pas besoin de censurer.
01:36Mais le Premier ministre devra en déduire qu'il faut qu'il démissionne
01:40puisqu'il n'y aura aucune chance que ce budget soit déjà fait.
01:42C'est une question à Agnès Évren, membre des Républicains.
01:46Est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui, soit vous cédez au PS, soit vous retournez aux urnes ?
01:49Et est-ce que vous y êtes prêts ?
01:50Il n'est pas question de céder au chantage des socialistes
01:54qui aujourd'hui ont mis le pistolet sur la temple du Premier ministre.
01:57On l'a dit, aujourd'hui, les députés ont fait le choix de ne pas censurer ce gouvernement.
02:01Pourquoi ? C'est le prix de la stabilité.
02:03Mais pas à n'importe quel prix, on le redit.
02:05L'intérêt du pays, c'est de porter cette réforme qui est courageuse jusqu'au bout.
02:10Ça veut dire que vous préférez retourner aux urnes
02:11qu'avoir un budget qui revient sur la réforme des retraites.
02:14On n'est sur rien, en fait.
02:15C'est tout simplement une question.
02:18Ça n'est ni raisonnable, ni responsable.
02:20Ça n'est pas à la hauteur des enjeux.
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