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  • 7 weeks ago

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00:00Générique
00:00Début mai, l'armée irakienne a mené une offensive pour déloger des combattants yazidis de la région du Sinjar, dans le nord-ouest de l'Irak.
00:23Il s'agit des unités de résistance du Sinjar, composées de combattants yazidis, une minorité kurdophone non musulmane.
00:30Cette milice a été créée en 2014 pour combattre le groupe Etat islamique.
00:34Mais ces combattants refusent aujourd'hui d'être démobilisés et ils ont pris position dans les zones civiles du Sinjar.
00:40Effrayés par les combats, 10 000 yazidis ont fui une nouvelle fois leur village.
00:44Quand les combats ont éclaté le 2 mai, notre observateur se trouvait chez son oncle, dans le village de Sinouni.
00:50On a demandé à un ami més alcance, j'ai été 신냈és et puis je suis retrouvée dans un juge d'Abraïs.
00:55Il y a également d'éclaté de la séance des armées.
00:57Il y a aussi d'éclaté par des armées de l'éleu, la visite sa dissonance.
00:59Il y a aussi d'éclaté par un juge d'éclaté par un juge d'Abraïs.
01:02Après tout ça, j'ai été signé par un juge d'Abraïs d'Abraïs.
01:06Et la culte de l'État était décolée par un juge d'Abraïs, en un juge d'Abraïs d'Abraïs.
01:09J'ai été signé.
01:11Beaucoup de Yazidis avaient déjà dû fuir dans des camps
01:40face à la menace djihadiste en 2014.
01:42Les conditions de vie dans ces camps sont précaires,
01:44elles sont rythmées par les coupures d'eau et les incendies.
01:47Depuis l'arrêt des combats le 3 mai,
01:49des jeunes Yazidis en colère manifestent régulièrement
01:51dans le village de Sinouni pour dénoncer les combats dans les zones civiles
01:55et réclamer un retour à la sécurité.
02:10Cinq ans après la fin de l'offensive contre le groupe État islamique,
02:21plus de 193 000 habitants du Sinjar, des Yazidis, des Kurdes et des Arabes
02:26ne sont toujours pas rentrés chez eux.
02:30Cinq ans après la fin de l'offensive contre le groupe État islamique,
02:33Depuis le début de la guerre en Ukraine, la rédaction des Observateurs de France 24
02:46traque les fausses informations qui circulent dans le cadre de ce conflit.
02:50Et une thématique revient très souvent,
02:52des accusations de nazisme visant l'Ukraine et les Ukrainiens.
02:56C'est Vladimir Poutine qui lui-même l'affirme,
02:58l'invasion russe a pour objectif notamment de dénazifier l'Ukraine.
03:02Ces allégations partent notamment de l'existence du régiment Azov,
03:05aujourd'hui intégré dans l'armée ukrainienne,
03:07mais qui a été pointé du doigt pour abriter de nombreuses figures d'extrême droite,
03:11dont certaines néo-nazis.
03:14Le bataillon affirme de son côté avoir fait le ménage dans ses rangs.
03:17D'autres rappellent également que durant la seconde guerre mondiale,
03:20des nationalistes ukrainiens comme Stepan Bandera
03:22ont ouvertement collaboré avec l'Allemagne nazie.
03:25Et c'est sur ces allégations que se propagent des intox en images.
03:28Regardez par exemple.
03:38Le drapeau à croix gamay dans cette galerie commerciale de Kiev,
03:41ce serait la preuve des sympathies de l'Ukraine pour le nazisme.
03:44Cette vidéo est bien réelle, mais elle a été filmée le 18 février 2019,
03:48et donc pas dans le cadre de l'actuelle guerre entre la Russie et l'Ukraine.
03:52Et surtout, le centre commercial avait présenté ses excuses.
03:55Il avait expliqué ceci.
04:10Quand ce ne sont pas des vidéos sorties de leur contexte,
04:12c'est le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui est la cible des intox.
04:16Certains l'ont ainsi accusé d'afficher sur son T-shirt un symbole utilisé par les nazis,
04:21l'insigne de chevalier de la croix de fer, une des plus hautes distinctions militaires du Troisième Reich.
04:26Sauf qu'il ne s'agit pas de la croix de fer, mais plutôt de l'emblème des forces armées ukrainiennes.
04:31La différence majeure, la croix ukrainienne a des côtés droits,
04:34tandis que la croix de fer utilisée par les nazis a des côtés plus arrondis.
04:38Il ne s'agit donc pas du même symbole.
04:40Enfin, voici un dernier exemple qui cible même les réfugiés ukrainiens en Europe.
04:45Il émane directement du pouvoir russe, puisque c'est l'ambassade russe en Lettonie
04:49qui a publié ses photos sur son compte Twitter début mai.
04:52Elle critiquait les manières grossières des réfugiés ukrainiens
04:55qui afficheraient selon elle leur symbole nazi.
04:58L'homme que l'on voit à l'écran porte notamment un blouson avec le logo du bataillon Azov,
05:02accusé d'abriter des combattants néo-nazis.
05:04Mais l'homme sur la photo a publié un démenti sur sa page Facebook.
05:08On peut confirmer qu'il s'agit du même homme en comparant les tatouages visibles
05:12sur les photos de l'ambassade et sur celles de la page Facebook.
05:15Il est letton et n'a rien à voir avec un réfugié ukrainien.
05:18Malgré ce démenti, le tweet est toujours présent sur le compte de l'ambassade russe de Lettonie.
05:23Si vous aussi vous avez repéré une photo ou une vidéo douteuse que vous voulez vérifier,
05:28n'hésitez pas à nous la soumettre en écrivant par message privé au compte Twitter infointoxf24.
05:33Les Observateurs, c'est fini pour cette semaine.
05:38Si vous êtes témoin d'un événement que vous l'avez filmé ou avez vu circuler des images,
05:42contactez-nous, toutes nos adresses sont à l'écran.
05:45A très bientôt !
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