00:00Bon alors, avant dans le temps, quand il y avait un garde, un garde champêtre qu'on appelait
00:07Mirabeau, Maurice Mirabeau, Maurice Vidal, il fabriquait ses pétards pour le 14 juillet.
00:14Il avait des marmites comme ça, en fontaine, ils les mettaient sur le plan au monument au mort.
00:21Et le jour, il les a trop chargés, ils les ont explosés.
00:26Alors là, ils commencent à dériver, parce que voilà, il n'y avait pas de poudre, et la poudre, c'était Valence qui fournissait la poudre pour faire apéter ses bombes.
00:37Et ils ont raclé les fonds de tiroirs, raclé les fonds de tiroirs, et ils ont chargé la poudre avec ses fonds de tiroirs dans les trois bombes, et voilà, et ça a explosé.
00:50Mais alors, il y a eu des dégâts, alors là, les dégâts, moi je peux te dire, la femme, le maréchal Ferrand, qui habitait, où il y a un bébé, là, dans la rue, comme elle s'appelait, Madeleine, elle était chez la coiffeuse,
01:12Ah oui, elle était chez la coiffeuse, et un éclat, il a bousillé le casque.
01:18La coiffeuse, c'était Carmen, Carmen Serra.
01:21Carmen Serra.
01:22Là où il y avait la boucherie.
01:24Voilà.
01:24Et bien, elle faisait un éclat, il a traversé le casque de la bonne femme, et elle n'a pas touché.
01:32Et c'était Madeleine Bruné.
01:34Bruné.
01:35Madeleine Bruné.
01:36Et moi, avec les autres, on a eu le réflexe, on ne savait pas ce que ça allait se passer.
01:42Mais on était à la merdique, on s'était couché, on était couché là aussi, pour y aller à l'hôtel Betirac, et on s'était couché là, il y avait un panneau à l'époque, et bien, un éclat comme ça, il venait péter dans le panneau, et on était couché.
02:00On n'est pas si, on a eu de la chance, et après, il y en a eu un autre éclat qui est allé à la ruche.
02:07Il y a un éclat qui est allé à la ruche, du midi.
02:12Il y a un éclat qui a traversé le mur de, comme il s'appelle, de Michaud.
02:18Quand Michaud était assis sur le banc, il lui a dit à sa fille, rentrant qu'il peut dans la ferraille.
02:24Ça, c'est l'anecdote.
02:26C'est Michaud qui a dit ça.
02:28Mais moi, je peux te dire, moi j'étais allongé, à chaque fois que je le passe, il y a encore un impact, mais depuis, on a dû faire, et moi, voilà.
02:40Michaud a dit, rentrant, j'en ai, c'est qu'il peut dans la ferraille.
02:45Mais enfin, moi, tu vois, il y a fait un trou dans le mur, puis il y en a un autre morceau qui est allé taper dans le plafond de l'école, de madame, l'époque, c'était madame Menon.
02:57Madame, hein ?
02:58Menon, c'était l'école des filles, ça a traversé le plafond.
03:01Après, le reste, je ne sais pas.
03:04Il y en avait une qui est allée, disons, dans le garage à l'époque, qui avait, comme il s'appelle ?
03:11L'inchin ?
03:12Pas l'inchinon, le garage qui appartenait à Gouze.
03:16Ah oui, à Gouze, oui, à Gouze, oui, à Gouze, oui, oui.
03:19Non, mais moi, moi, je me souviens, j'étais, moi, je me souviens que l'éclat qui a traversé le...
03:25Non, mais il y en a eu deux, bon, c'était là, là, chez Aquapaz et chez Michaud, que ça aurait pu tuer, moi, moi.
03:35Et moi, l'éclat, l'éclat qui était à peu près, qui avait à peu près une troupe comme ça dans le mur,
03:42je te dis, heureusement, quand il faisait chaud, on était couchés, on était, on était, et il y en avait deux mots, hein ?
03:49Moi, j'étais à l'Oégier, et les autres, ils étaient debout, ils n'auraient pu, et bien, c'est passé, on n'est pas...
03:55On sait que ces bombes, elles avaient fait un bruit un peu particulier, elles avaient changé, ça, elles avaient fait l'avantage de bruit que les autres appenaient.
04:01Ouais.
04:03Et puis, mais Rabeau m'a l'a dit, ils cherchaient des bombes partout, hein, c'est-à-dire qu'elles avaient changé.
04:09Ouais.
04:11Mais ça,
