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00:00RFI et France 24 présente
00:03Lola Famille, bienvenue dans Légendes urbaines, l'émission faite par nous pour tous de RFI et France 24.
00:09Si je devais décrire notre invité du jour en une citation, je dirais
00:12« Les poètes ne bâtissent pas des murs, ils ouvrent des fenêtres sur l'invisible. »
00:17Quelle joie de recevoir aujourd'hui cet artiste qui, à lui seul, est l'incarnation du nom de l'émission.
00:23La preuve vivante que…
00:24« Tu peux percer l'excellence, puis le manifester. »
00:27Alors, il n'est pas aisé d'écrire à son sujet, tant son répertoire nous a bercés, 30 ans de carrière déjà.
00:33Il affirme d'ailleurs…
00:34« J'ai deux fois l'âge de mon premier opéra. »
00:36« Eh ouais, mon pote, ça passe vite. »
00:38Sa formidable épopée a commencé il y a fort longtemps, à Paris, dans le 19e arrondissement.
00:44« Sous la pluie, assis sur un banc, porte de pantins, sans aucun plan, aucun… »
00:48Financement.
00:49Une autre ère où la culture hip-hop étincelait de mille feux,
00:53à une époque où la passion et la transmission prévalaient au sombre jeu,
00:56de qui a le plus streamé cette année.
00:59De ses débuts, avec le légendaire…
01:02Aux côtés de son équipe, Timebomb, jusqu'à sa carrière solo, il a toujours su envisager…
01:06« Plus loin que soir, plus loin que demain… »
01:12Rappeur, auteur, narrateur, interprète, musicien, comédien,
01:15ce qui marque les esprits, c'est avant tout ses textes et tournures de phrases.
01:19Je dirais même que…
01:20« Poétique, la prise d'otages… »
01:21Ouais, un braquage, carrément.
01:23Certaines de ses chansons sont tellement émouvantes que…
01:25« Les yeux se laissent aller comme une éponge gorgée d'eau… »
01:28Touchant les cœurs de façon unanime car…
01:31« Au fond, tous, la même souffrance… »
01:32Il nous fait l'honneur de sa présence dans les studios de Légendes Urbaines,
01:36à l'occasion de la sortie de son nouvel album,
01:38« La hauteur de la lune », encore une fois…
01:40« C'est un projet sérieux… »
01:41Ouais, c'est le moins qu'on puisse dire, un vrai bonheur.
01:43J'espère juste qu'il ne va pas me dire dans une heure…
01:45« Que l'émission est casse-vile… »
01:47Ouais, on verra.
01:49En attendant, messieurs-dames…
01:50« Le King est de retour, c'est le jour-ci… »
01:52Alias l'enfant des 4444 balazants,
01:56juste pour vous, Oxmo Puccino.
01:58Coute ça !
01:59« Nous sommes transportés dans une autre dimension,
02:04dans un univers fait non seulement de paysages et de sons,
02:07mais aussi d'esprits. »
02:10Bon, c'est le moment où il faut être attentif.
02:12Juliette Fievet et ses invités vont vous raconter leur légende.
02:16Leur légende sur Ben.
02:18« L'enfer, c'est de ne pas m'aimer, au mieux, l'indifférence.
02:21Comment envoyer la douceur dans la belligérance ?
02:24La gentillesse dans le conduit auditif.
02:26Son larme pleure plus, vous serez aussi positif.
02:28On va cacher le paradis. »
02:29Le boss Oxmo Puccino dans les studios de Légendes urbaines.
02:34Oxmo, bienvenue chez toi.
02:36Comment tu vas ?
02:36Merci Juliette, je vais très très bien.
02:38Avec un accueil comme ça, comment tu veux que ça soit ?
02:40Comment tu veux que ça soit ?
02:41On va revenir sur ton départ.
02:44Tu es un enfant de Ségou, né au Mali.
02:46Ta maman est malienne,
02:49mais son père était burkinabé.
02:52On ne sait pas ça de toi.
02:54Ça, c'est un secret.
02:54Il a un petit côté homme intègre.
02:58Pourquoi ?
02:59Ce n'est pas très étonnant en même temps ?
03:00Oui, ça se comprend.
03:03Oui, mon grand-père, c'est un huédago.
03:06Forcément, c'est burkinabé.
03:08Ta maman a d'abord été mère au foyer,
03:11puis ensuite, parce qu'elle a quand même élevé quatre grands bonhommes,
03:15et pas des moindres.
03:17Puis ensuite, elle a été assistante pour les seniors.
03:20Elle s'est beaucoup occupée des personnes âgées,
03:22et nounou aussi, parfois, pour les enfants.
03:26Ton papa, paix à son âme, lui est malien, a été malien.
03:30Alors, il était serrurier au départ.
03:34Je t'ai entendu dire dans une interview, je ne sais plus laquelle,
03:36j'aime bien citer les sources en général,
03:38que les diarras ont des racines de forgeron.
03:40Mais n'empêche qu'il a commencé serrurier,
03:43il a fini quand même à l'UNESCO.
03:45Oui, oui.
03:45Est-ce que tu as grandi avec des figures,
03:47tant du côté du Burkina,
03:50que du côté du Mali,
03:53avec des figures comme Thomas Sankara,
03:55ou des figures comme Soudiata Keïta,
03:57ou des figures comme Ali Farcatouré, dans un autre genre ?
04:00Est-ce que tes parents t'ont transmis tout ça, quand t'étais enfant ?
04:03Indirectement.
04:04Indirectement, quand j'étais enfant,
04:06ils m'ont transmis l'organisme national du Raï-Ben,
04:10Ami Quattar, Oum Sangaré.
04:14Et donc, lorsque j'ai commencé à retourner au Mali,
04:16j'ai connecté avec tous ces artistes et leur entourage.
04:20Et c'est là où je me suis rendu compte que
04:24mes parents ont commencé à me prendre au sérieux.
04:26Lorsque je commence à parler aux artistes du pays,
04:28à tous mes anciens, tous mes oncles,
04:30même certains ont rencontré mon père,
04:32forcément, il y a quelque chose de sérieux,
04:34parce qu'au Mali, la musique, à la base,
04:37n'est pas faite pour divertir.
04:38Il y a une narration, une transmission, héritage,
04:43le mystique aussi,
04:44l'ifarcatouré aussi d'ailleurs.
04:46Et donc, la musique, c'est quelque chose de quand même sérieux.
04:51Autre qu'on peut le voir en Occident, en tout cas.
04:54C'est vrai que t'as beaucoup, beaucoup bossé au Mali,
04:58ou en tout cas avec des grands musiciens maliens,
05:00tu sais que cette émission est collégiale, d'accord ?
05:02Et il y a une petite personne qui voulait t'envoyer
05:06quelques petites forces, une petite force
05:08pour le début de l'émission et pour la suite.
05:09Salut, Juliette, salut, Osmo.
05:13Je vous félicite beaucoup.
05:14Vous êtes la fierté du Mali,
05:15on vous aime beaucoup.
05:17Je te fais un gros bisou.
05:18Félicitations.
05:19A oui, Miché.
05:24Ah, oui.
05:27Ah, oui.
05:31Ah, oui.
05:40Ah, oui.
05:42Oh là là, tantille, non, ça c'est fou.
05:44La bosse, Mariam.
05:47Enfin bref, il n'y a pas de mots pour la décrire.
05:49Mariam, on peut se permettre de mettre un prénom
05:51sur une porte et de savoir qui c'est en un prénom,
05:54sans mettre de nom de famille.
05:56C'est vrai.
05:56C'est fou.
05:57Une pensée pour un ado.
05:58Une grande pensée pour un ado.
05:59Oui, vraiment.
05:59Une pensée pour elle aussi, pour Mariam.
06:03Parce que ce n'est pas simple.
06:05Donc voilà.
06:06Oui, non, oui.
06:06Et on est là avec elle.
06:08Oui.
06:09Merci encore, Mariam.
06:10Merci, Mariam.
06:10Merci, merci, merci.
06:12T'arrives en France.
06:13Donc, tu es l'aîné de quatre garçons.
06:15T'arrives en France à l'âge de un an.
06:17C'est ça.
06:18T'as été naturalisé français le 11 juillet 2025.
06:22Je voudrais préciser quand même deux, trois trucs.
06:23Excuse-moi, laisse-moi lire mes notes
06:24parce que celle-là, elle est pas mal.
06:26T'as été naturalisé français le 11 juillet 2025.
06:30Mais en parallèle, en 2020, t'es commandeur des arts et lettres.
06:34Deux victoires de la musique pour l'arme de paix et roi sans carrosse.
06:38Médaille du mérite par le ministère des Affaires étrangères.
06:40Là, là, tout récemment.
06:41Tu représentes la francophonie dans le monde entier.
06:45Et personne ne va contredire mes dires.
06:50Mais on ne t'a pas donné la nationalité française avant.
06:55C'est quand même un peu paradoxal.
06:57Administrativement, c'est compliqué.
06:59C'est plus compliqué que nous le penses.
07:00Et heureusement, sur ce coup-ci, après quatre ou cinq essais, j'ai été aidé par mes proches, mon entourage, qui m'ont vraiment soutenu.
07:09Parce que j'aurais pu l'abandonner.
07:12Et pour moi, ça relève du paradoxe.
07:15C'est complètement lunaire.
07:17C'est un paradoxe qu'il faut creuser.
07:18Parce qu'il y a beaucoup de choses à comprendre, pour l'avoir vécu de l'intérieur, dans un système qui est à parfaire.
07:24Qui est vraiment...
07:26Dans lequel il y a beaucoup d'avantages, mais qui reste à parfaire.
07:29Tu te mets un rapé à l'âge de 13 ans.
07:31Très, très...
07:32Et...
07:33Ouais, c'est...
07:34Comment tu...
07:35Parce qu'à l'âge de 13 ans, souvent les gens disaient « avant c'était mieux ».
07:37Je sais que toi, t'es pas partisan de ce « avant c'était mieux ».
07:39Parce qu'en fait, toutes les époques ont dû voler, effectivement.
07:42Mais quand on vit ce hip-hop-là qui arrive en rafale à 13 ans, comment tu le vis, ce truc-là ?
07:50Ça devient ta vie.
07:51Ça devient ta vie.
07:52C'est-à-dire que tu te lèves hip-hop, tu dors hip-hop, tu vois que des potes qui sont dans le hip-hop.
07:58Et puis, il y avait peu de places, il y avait peu de lieux où se divertir, culturellement.
08:04Bien sûr.
08:04Donc, pour moi, c'était le monde merveilleux.
08:07Quand t'avais, je sais pas, 18-19 ans, tu faisais le tour de la cité et t'allais faire les coupes de cheveux de tout le monde, de Pabstour.
08:14Tu faisais le petit trait, tu partais voir tout le monde avec ta...
08:17Ils étaient beaux !
08:18Ouais, mais c'était tout le poisson officiel de la street, quoi.
08:21Cadeau !
08:22Ah, j'adorais !
08:23Samedi matin chez Nerner ou chez Pabst, et ça y allait, ils tous sortaient avec des coupes, et puis ils marchaient différemment quand ils sortaient de...
08:30Ah bah forcément !
08:31Ah oui !
08:32Ah, c'était génial !
08:33T'as toujours été un amoureux de la mode.
08:36Toujours, en fait, c'est ça qui est drôle chez toi, c'est que ça se voit quand on connaît, on sait que tu aimes ça, mais t'aimes la sobriété en même temps.
08:44Merci, merci.
08:45Et euh...
08:45Ouais, c'est fin, ta façon de faire.
08:47Merci.
08:48Tout comme les créations d'une personne qui a fait un petit message pour toi.
08:51Coucou, Oxmo, chère Oxmo, je bois un verre à ta santé, voilà, et je voulais te dire que je te souhaitais le meilleur pour ton nouvel album, qui sera sûrement aussi beau que les autres.
09:06J'ai hâte de l'écouter, je t'embrasse très fort.
09:09Oh là là, Agnès.
09:10Et à bientôt, hein.
09:11Oh là là, Agnès.
09:12Trois bises.
09:14C'est Agnès B, hein.
09:15Je sais que c'est Agnès B, d'ailleurs.
09:17Je vous remercie, Agnès, merci, merci.
09:19Agnès.
09:20On vous aime, quelle lady.
09:21La bosse.
09:22Complètement dingue.
09:23C'est fou, hein.
09:24C'est vraiment dingue.
09:24Visionnaire, en plus.
09:25Enfin, qui a toujours été dans le hip-hop aussi, qui a toujours soutenu tellement de courants qu'il n'était pas évident.
09:29Elle a tout vu venir.
09:30Ah, c'est incroyable.
09:31Elle a tout vu venir sans rien changer à sa vision.
09:34Parce que tu peux voir tout venir et t'adapter et faire en sorte pour...
09:39Glisser, ouais, surfer sur la mague.
09:41Non, non, non, ok, ça va se passer comme ça.
09:42C'est pas grave, je m'en fous.
09:43Moi, je vois les choses comme ça.
09:45C'est...
09:46Non, c'est quelqu'un qui mérite...
09:49Je sais qu'elle n'aimerait pas ça, mais elle mérite un film.
09:54Elle mérite...
09:54C'est vraiment un des artistes les moins reconnus en France.
09:58Vraiment.
09:59Tout ça parce qu'elle ne fait pas de pub.
10:01C'est...
10:02J'ai eu la chance de l'avoir créé.
10:05Le soutien qu'elle apporte aux artistes.
10:07La manière dont elle sait s'entourer.
10:10C'est...
10:10C'est...
10:11Rester créative.
10:13Rester créative.
10:14Éternellement, intemporellement.
10:16Donner, donner, donner.
10:17Sa fidélité et son soutien.
10:19C'est incroyable.
10:21Discrétion en plus.
10:22Sans jamais besoin de reconnaissance.
10:24C'est un modèle.
10:24C'est un modèle.
10:25Et t'es très proche d'elle, en fait.
10:27Voilà.
10:27Quel privilège.
10:29Quel privilège.
10:30Vraiment.
10:30Tu es engagé auprès de l'UNICEF.
10:34Tu es ambassadeur auprès de l'enfance.
10:37J'aimerais te montrer quelques images.
10:39Ici la Guinée, Conakry, en mission UNICEF.
10:42Ce matin, nous avons été voir les écoles.
10:45Donc il y avait l'école de Djembé qui était à Conakry.
10:48Ce bâtiment et deux autres bâtiments qui sont là ont été construits par l'UNICEF.
10:55Vous avez une salle de spectacle, vous avez deux salles de classe et deux ateliers de fabrication des instruments.
11:00Wantanara, Conakry, on est ensemble, si vous regardez l'émission.
11:13C'est fou ça.
11:13Tu t'investis.
11:15T'es allé en Haïti.
11:17Oui.
11:17T'es allé au Niger.
11:18Oui.
11:18Là, on voit Conakry.
11:21Qu'est-ce que tu apprends de ces voyages, de ces rencontres ?
11:25Je ne sais même pas exactement.
11:27C'est tellement fort, tellement des leçons de vie immenses que, moi, la première souche que j'espère, c'est sensibiliser une partie de la population à l'importance de ces entités, des conséquences à long terme, des dons effectués et prodigués par les citoyens.
11:54Ça veut dire, c'est un lien direct avec ceux que l'on a besoin.
12:03Oui, c'est ça.
12:04C'est un lien direct avec ceux que l'on a besoin.
12:06Et c'est vraiment agir pour le futur.
12:09Concrètement.
12:10Parce que la plupart des enfants qui étaient en train de pratiquer les percussions doivent être des adultes aujourd'hui, souvent des chefs de famille, hommes ou femmes.
12:21Et c'est ça, pour moi, le plus important.
12:24Tu apprends.
12:26Tu es un militant sans le clamer.
12:31Tu revendiques avec finesse, sans être en posture.
12:38On parlait de ça tout à l'heure, des droits des femmes.
12:40Tu en as beaucoup parlé.
12:41En 2006, tu faisais déjà une campagne contre les féminicides.
12:45Souvent, on est suivi dans le monde entier.
12:48C'est vrai que quand on parle des droits des femmes, du féminisme, tu as beaucoup de mecs qui le prennent contre eux.
12:54Alors qu'en fait, ce n'est pas un combat contre les hommes, c'est un combat avec les hommes pour la justice.
12:58Mais c'est un combat pour tout le monde.
13:00Exact.
13:00Oui, je me rappelle quelques scénarios de film où je vois dans une société où c'est compliqué pour les femmes, un père qui est dépité parce que sa fille ne pourra pas aller au bout de ses rêves à cause de ça.
13:17Et donc, c'est quelque chose qui nous concerne tous, quelque part.
13:22Je ne fais pas.
13:23Je trouve ça naturel.
13:25Et merci que ça arrive maintenant.
13:28Vraiment.
13:29Vraiment.
13:29Il était temps.
13:31Il était temps.
13:32On en souffre tous.
13:34Il était temps.
13:35Oui.
13:35En tout cas, tu es un bon camarade.
13:37Quoi qu'il arrive, tu vas soutenir des causes qui ne sont pas forcément des causes qui te tiennent à cœur directement ou qui te touchent directement, mais qui sont essentielles.
13:45Tu as un sens extrêmement aigu du groupe, de l'équipe et de l'amitié.
13:54La liste est longue de tes copains, en fait.
13:56Vraiment.
13:57Et les vrais copains.
13:58C'est des vrais copains.
13:58C'est ce que j'allais dire.
13:59C'est des vrais copains.
14:00C'est des vrais copains.
14:00J'aimerais qu'on se passe une petite vidéo d'archive parce que je ne peux m'empêcher de penser à un de nos copains aujourd'hui dans cette émission.
14:10Merci.
14:10Et quand ils te demanderont de quoi je parle, tu vois, c'est le sourire que tu parles en ce moment.
14:16Amour sur lui.
14:18Oxmo, moi, je ne le connais pas artistiquement.
14:21Je l'ai juste rencontré humainement.
14:24On a été confinés ensemble.
14:25J'avais pris une maison à Montpellier pour me dire, je quitte Paris, on est tranquille.
14:31Et je lui ai dit, vas-y, si tu as 48 heures, prends un train, viens, on kiffe.
14:38Oxmo, c'est l'amour.
14:41C'est juste l'amour.
14:42C'est vrai.
14:42Ah, je te jure.
14:45C'est, oh là là.
14:46Bunaimin.
14:47Bunaimin, putain.
14:48Ah ouais, c'est dur.
14:49Ouais.
14:51Paix à son âme.
14:53Si tu es là, continue à bien te foutre de notre gueule.
14:55Continue, continue.
14:56Continue à me faire des blagues.
14:57Continue à.
14:58Continue à.
14:59Et c'est vrai que tu étais la vidéo surprise de Boone.
15:04Et voilà, lui disait en fait finalement, Oxmo, c'est l'amour quoi.
15:08C'est...
15:09Et vous vous êtes parlé deux, trois fois.
15:11Finalement, vous avez été confinant.
15:13Vous avez refait le monde.
15:14Vous avez fait les barbecues bizarres.
15:15Des journées à parler, des soirées, le téléphone, les messages.
15:20Oh là là, c'était...
15:21C'est pour ça qu'il faut profiter des gens parce qu'on ne sait jamais quoi.
15:25Ça veut dire...
15:27On s'était là, oui, bon, il est dans une passe.
15:30Après bon, il va traverser ça.
15:32Après on va se revoir à tel moment.
15:33On va essayer de faire ça.
15:34Puis tu te fais des projets sur des années, tu vois.
15:36Et puis tout d'un coup, le couperet tombe.
15:38Et tu te rends compte que...
15:40Ouais non, tu t'es trompé.
15:41Et que ça va vite.
15:43Ça va très très vite.
15:44Mais pensez à sa famille.
15:45Pensez à sa famille.
15:46Il nous manque, en tout cas.
15:48On a un rituel avant de se quitter qui consiste à passer un message universel à toutes les personnes
15:52qui nous suivent dans le monde.
15:53C'est-à-dire des centaines de millions de personnes sur tous les continents.
15:56Et on n'en est pas peu fiers.
15:58Quel serait le message que tu passerais ?
16:00Tu peux regarder.
16:03Le message que je veux faire passer.
16:05Qui a l'air, somme toute, banal.
16:08Parce que la vie est telle qu'elle est.
16:11Mais quelle que soit la nature du problème,
16:17je suis convaincu que l'amour peut faire beaucoup de choses.
16:20Donc même si vous n'y croyez plus, vous n'y croyez pas,
16:26je pense que vous gagnerez du temps en y revenant.
16:29Très vite.
16:30Pour se rendre compte qu'il n'y a que ça.
16:32Quand je parle d'amour, c'est pas...
16:35Vous-même, vous savez.
16:37Regardez ce qui vous manque.
16:38Je te remercie.
16:39Merci à vous, Angélienne.
16:40Je rappelle que la hauteur de la lune est disponible
16:43et que c'est un véritable bijou.
16:46Vous allez vous en jailler.
16:48Vraiment, vraiment, vraiment disponible partout.
16:51La famille, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine,
16:52même heure, même endroit.
16:54En attendant, rendez-vous sur la chaîne YouTube
16:56de Légendes Urbaines pour la version longue de l'émission.
17:01Et comme à l'habitude, je vous dis
17:04paix, amour, lumière sur vous.
17:07One Love La Famille, One Love Oxmo.
17:11Et merci.
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