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  • il y a 1 jour
Dans sa rubrique pleine de curiosités, Les improbables d'Eva Kruyver, la chroniqueuse s'est amusée à fouiller dans les anecdotes les plus étonnantes de la vie de François Berléand. On y découvre sa phobie des oiseaux, sa passion pour les boulettes de journalistes à la télé qu'il collectionne avec humour, mais aussi son ancien métier de publicitaire, où il concevait des slogans aussi décalés que cocasses. Découvrez les détails en vidéo ! 

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Transcription
00:0111h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
00:04Les improbables d'Eva Thruiveur.
00:07Bonjour Eva.
00:08Bonjour tout le monde.
00:08Bonjour Eva.
00:09Bonjour Eva.
00:10François Berléand, décidément la jeunesse vous rudoit après Max Boubli dans la pièce.
00:14Cette fois-ci c'est la jeune Eva qui ne veut pas n'avoir aucune pitié pour vous.
00:17J'espère bien.
00:17Vous allez faire l'expérience de ces infos improbables, des infos parfois un poil gênantes.
00:22Oui, on va commencer avec la phobie de François Berléand.
00:25Vous avez la phobie des oiseaux.
00:27Alors ça a un nom, ça s'appelle l'ornithophobie et chez vous elle serait due au film Les oiseaux d'Alfred Hitchcock que vous avez vu à l'âge de 11 ans.
00:35Il vous a d'autant plus traumatisé qu'après la projection vous auriez été heurté par un pigeon dans la rue et depuis ce jour vous passez votre temps à les éviter dans Paris.
00:43Absolument.
00:44Ça n'a pas été évident parce qu'il y a quand même beaucoup de pigeons à Paris.
00:46Justement c'est ça le problème.
00:47En ce moment par exemple, Bouvoir Saint-Michel, il y a 4 pigeons blancs.
00:51Et vous avez peur aussi du pigeon blanc.
00:53C'est des pigeons blancs.
00:54Et alors ?
00:54Je ne sais pas pourquoi ils ont eu l'hémisie de là depuis septembre.
00:57Et alors je suis obligé d'aller de l'autre côté du boulevard.
01:00Il va avant de devenir comédien.
01:01François Berléand a exercé un autre métier.
01:04Après une école de commerce, vous avez travaillé dans une agence de publicité où vous étiez notamment chargé de trouver des slogans pour des produits.
01:11Problème, vos employeurs n'ont pas goûté à votre grande créativité.
01:14Par exemple, pour un déodorant, vous aviez proposé « N'attendez pas que le besoin se fasse sentir ».
01:20Mention spéciale aussi au slogan pour des bouillons en tablette, c'était « Et mon cube, c'est du poulet ».
01:25Moi j'adore, ces gens n'avaient aucun humour.
01:27Vous avez fait de la pub radio aussi, on vous entendait parfois ici même sur RTL, c'était pour une marque automobile, même si vous ne comprenez absolument rien de ce que vous racontiez.
01:34Oui, c'est vrai, BlueHDI, je ne savais pas ce que c'était.
01:38Donc je demandais, je me disais au client, « Excusez-moi, ça veut dire quoi BlueHDI ? »
01:44Ben, BlueHDI, quoi.
01:47Donc voilà.
01:48Si moi je ne comprends pas, comment voulez-vous que les gens comprennent ?
01:51Non, mais eux ils savent, alors voilà.
01:53Alors on va écouter maintenant votre meilleure publicité, la plus drôle, et pour cause, il s'agissait d'une fausse pub pour une aide auditive.
02:02Je vois bien que vous entendez de moins en moins, vous comprenez mal, vous faites répéter.
02:06C'est vrai, vous augmentez le son de la télé, c'est gênant.
02:09Il y a pourtant des solutions efficaces pour nous entendre.
02:11Allez chez Audicon, vous informez sur leurs aides auditives numériques.
02:15Elles sont minuscules, se glissent au creux de l'oreille, personne ne se doutera de rien.
02:19Rien n'a réglé, c'est automatique.
02:22Audicon, la réponse est là.
02:24Merci François, couper.
02:25Comment ?
02:27Ça c'était pour les Césars, on peut-il.
02:30Blague à part, l'âge venant, est-ce qu'on vous propose parfois des pubs pour des produits destinés aux seniors ?
02:36Alors, je reçois beaucoup ça, on ne propose rien, mais je reçois beaucoup sur Internet des montes-escaliers, des douches sécurisées.
02:44Mais on ne propose pas encore qu'on est dans des campagnes de pubs pour ces produits ?
02:46Non, alors on m'a proposé, je crois, un truc, mais j'ai dit, non, je ne peux pas.
02:51Mais surtout, c'était vraiment quand j'avais 60 balais.
02:53Là maintenant, j'ai 73, mais je n'ai pas envie.
02:56Non, franchement, je n'ai pas envie.
02:58Pourtant, le montes-escalier, pas de Molière, mais une pub pour le montes-escalier, ça peut faire la différence.
03:02Oui.
03:03Eva, vous avez maintenant une info qui va nous laisser sans voix.
03:06Et qui vous a, vous aussi, laissé sans voix au sens propre, François Berlien.
03:09Un soir sur scène, vous avez eu un claquage des cordes vocales.
03:13En un instant, extinction de voix totale.
03:15Plus aucun son ne sortait de votre bouche.
03:17Et il paraît qu'Isabelle Gélinas, votre partenaire de jeu à l'époque, a d'abord cru à une blague.
03:22Absolument, oui, oui.
03:23C'était, oui, parce que je, c'était ma, Isabelle jouait ma femme dans la pièce.
03:29Et elle pensait que j'étais homosexuel.
03:32Et je faisais exprès de faire venir une prostituée.
03:37Donc, elle lui pose des questions.
03:39Et puis, elle ne répond pas.
03:41Et je lui ai dit, parce qu'elle est sourde.
03:45Elle est sourde, elle ne peut pas te répondre, parce qu'elle est sourde.
03:47Ah oui, ta maîtresse est sourde.
03:48Oui, elle est sourde.
03:49Elle est sourde comme un pot, elle est sourde.
03:50Et au fur et à mesure, les gens riaient très fort.
03:54Et moi, j'étais obligé de monter dans les tours aussi pour...
03:58Aller chercher de plus en plus.
03:59Et puis, surtout, c'est que ça devenait de plus en plus fou.
04:01C'était une pièce de Sébastien Thierry, de l'absurde.
04:05Et à un moment donné, j'ai dit, mais son mari aussi, son mari est sourd.
04:09Il est sourd, c'est une famille de sourds.
04:10C'est une famille de sourds, c'est une famille de sourds.
04:14Et quand on a...
04:15Mais il n'y a plus un son qui sort.
04:18Voilà, ça fait ça.
04:19Et elle a pensé à une blague au début, quoi.
04:20Et le public aussi.
04:22Évidemment, il a pensé à une blague.
04:25Mais c'est terrifiant que vous n'avez plus un...
04:27Oui, ça bloque.
04:28Ah ben, je peux vous dire que moi, j'ai...
04:31Mon Dieu.
04:33Voilà.
04:33On n'a plus une corde bocal qui fonctionne.
04:36Il n'y a plus rien, etc.
04:37Baissé le rideau.
04:38On a baissé le rideau.
04:41Il y a un médecin qui est arrivé, etc.
04:43qui m'avait buvé de l'eau chaude.
04:44Donc, j'ai bu de l'eau chaude.
04:46Hop !
04:47Je reparlais.
04:48Et puis, il me dit...
04:50Si, si, si, on revient sur scène.
04:52Il me dit non.
04:53Et puis, ça a duré dix secondes.
04:56Et puis après, il y a le docteur fin qui est le...
04:58Miraculeux et qui m'a sauvé.
05:01Donc, trois jours après, je pouvais...
05:02Ah, mais ça doit être impressionnant, oui.
05:03Oui, très.
05:03On va terminer avec un cadeau pour François Berléand.
05:06Il ne s'agit plus d'infos improbables sur vous,
05:09mais d'extraits de radio et de télé absolument improbables
05:11que vous adorez.
05:12Des boulettes de premier choix.
05:14Par exemple, ce journaliste radio,
05:15le jour de la mort du chanteur Carlos.
05:17Carlos s'est éteint ce matin, 64 ans,
05:19des suites d'un cancer.
05:21On lui souhaite une bonne dernière...
05:24Une bonne...
05:25Bon courage.
05:27Ça, ça vous plaît, François Berléand ?
05:29Pour moi, il n'y a pas plus de drôle que ça.
05:32Je la mets en boucle.
05:34Je la fais écouter absolument à tout le monde.
05:35Tous les gens que j'aime ont le droit à ça.
05:37On ne comprend toujours pas pourquoi le jour
05:39de la disparition du regretté Carlos,
05:42le cerveau de ce journaliste radio lui propose un bon courage.
05:45Mais je pense que...
05:46Parce que si on entend bien,
05:48il lit, je pense, une dépêche.
05:49Quelqu'un lui a fait une blague, quoi.
05:51Et on lui souhaite...
05:52Et puis, évidemment, trois petits points.
05:54Je pense que c'est ça.
05:55Et lui, il lit son truc bêtement.
05:57Et on lui souhaite...
05:58Et là, il se rend compte.
06:01Vous ne pensez pas que c'est une improvisation mal gérée ?
06:03Un coup de stress ?
06:04Ah, je pense que...
06:05Non, je suis sûr que...
06:06Enfin, pour moi, je vois ça comme ça.
06:08Parce que j'ai tellement imaginé ce pauvre...
06:11Ce pauvre garçon.
06:13Parce qu'on lui souhaite...
06:14Ce n'est pas possible.
06:15Il ne peut pas...
06:16Dans sa tête, on ne peut pas dire
06:17qu'on souhaitait quelque chose.
06:18C'est un bon enterrement.
06:19On lui souhaite un bon enterrement.
06:21Écoutez, au moins, il a permis à Carlos de partir dans le rire,
06:24qui était bien ce qu'il préférait par-dessus tout,
06:26et de vous faire rire depuis des années.
06:27Ah, mais ça...
06:28Mais je vous remercie, parce que c'est grâce à vous
06:30que j'ai découvert ça, plus, après les morts...
06:35Ah, on y vient !
06:36Pépi de télé, maintenant !
06:38Signée Claire Chazal à l'époque où elle présentait le JTTF.
06:42Les chutes de neige et les pluies verglaçantes
06:45ont déjà provoqué de nombreux accidents,
06:47notamment près de Choubéry,
06:48où un car transportant des touristes russes
06:51s'est renversé sur une bretelle d'autoroute
06:53bilan 20 morts dans 3 graves.
06:54Bilan 20 morts dans 3 graves.
06:57Car il y a eu des morts légers, également, ce jour-là.
07:03Ça me plaît tellement, ça.
07:05C'est comme l'art contemporain, on dit quoi ?
07:07Il y a tout.
07:08Oui, il y a...
07:09Non, non, l'art contemporain, non, j'adore l'art contemporain.
07:11Non, non, non, mais c'est que là, il y a...
07:13Pour moi, c'est...
07:16C'est le sommet de...
07:18On aurait voulu l'écrire, qu'on n'aurait pas pensé.
07:21Oui, c'est un sketch, quoi.
07:24Ça ne peut pas être dans la réalité.
07:25Or, c'est dans le journal de 20 heures.
07:27Et vous qui émettant l'absurde, évidemment.
07:28Pour moi, c'est une pépite.
07:32Extrait bonus pour vous, François Berléran.
07:33Je ne sais pas si vous le connaissez, celui-ci.
07:35Une histoire de mort vivant, cette fois.
07:38Toujours chez Claire Chazal.
07:38La catastrophe de René Sousbois a fait une quatrième victime
07:43qui est sortie des décombres, mais qui était déjà morte.
07:50Pas mal non plus, non ?
07:53On a perdu François Berléran.
07:58Elle est sortie alors qu'elle était déjà morte.
08:02Facilitant ainsi le travail des équipes.
08:04Je crois qu'on arrive à la fin de l'émission
08:08parce que François Berléran n'est plus là.
08:09Ça y est, c'est énorme.
08:11C'est énorme.
08:12C'est très de saison avec Halloween.
08:14Oui, mais ça, c'est formidable.
08:15Le zombie.
08:16Je ne sais pas, celle-là.
08:18À chaque fois que vous venez nous voir,
08:19on vous en rajoute.
08:20En bonus.
08:21Et ça vient se rajouter à votre collection,
08:23François Berléran.
08:24Merci beaucoup, Eva Conner.
08:24Merci, à la semaine prochaine.
08:26On va vous la passer.
08:28Ah oui, oui.
08:28François Berléran, bien merci beaucoup
08:30d'être venu refaire votre télé avec nous.
08:33Merci à vous.
08:34On vous retrouve sur la scène du théâtre
08:36de la Michaudière à Paris,
08:37aux côtés de Max Boublil,
08:39dans l'expérience théâtrale,
08:40la nouvelle comédie de Laurent Ruquier.
08:42C'est du mardi au samedi à 19h.
08:45C'est bien, ça, 19h.
08:4619h.
08:46Merci beaucoup, François Berléran.
08:47Et bon courage, comme dirait l'autre.
08:49Samedi prochain, 11h30,
08:52soyez avec nous
08:52parce qu'on va refaire la télé d'un chanteur culte.
08:55Il affiche 50 ans de carrière,
08:56des dizaines de tubes.
08:57C'est Alain Chanfort
08:58qui sera avec nous samedi prochain.
09:00Tout de suite,
09:01le journal inattendu de Stéphane Boutsock.
09:03Il reçoit aujourd'hui Eric et Emmanuel Schmitt.
09:05Très bon week-end sur RTL.
09:06Ciao, ciao.
09:06Bon week-end.
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