Le 7 actu du 21 octobre 2025 (édition 12H)

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Transcript

00:00Musique

00:00Ravie de vous retrouver pour une nouvelle édition du 7 Actu.

00:23A la une de cette mi-journée,

00:25Yamsoukro retrouve progressivement son calme après une journée de heurts.

00:28Plus de détails au cours de cette édition.

00:31A 4 jours du scrutin,

00:33la CEI peaufine les derniers préparatifs

00:35et appelle à une forte mobilisation des électeurs.

00:39Et en France, Nicolas Sarkozy est incarcéré à la prison de la Santé à Paris

00:43après sa condamnation pour le financement libyen de sa campagne en 2007.

00:48Une demande de libération a été déposée.

00:53Priorité au direct sur cette info,

00:55nous démarrons ce journal en prenant la route de Yamsoukro,

00:57la capitale politique ivoirienne,

00:59qui a presque retrouvé ce mardi son calme habituel

01:02après une journée de heurts lundi.

01:05Nos envoyés spéciaux,

01:06Lucien Aoussi et Drissa Diané,

01:07sont actuellement à Yamsoukro

01:09et nous sommes en direct avec eux.

01:11Bonjour Drissa Diané, est-ce que vous me recevez ?

01:13Quelle est la situation à Yamsoukro ce mardi ?

01:25Oui, Ashley, il faut dire qu'après une journée chaude et très agitée

01:32le lundi 20 octobre 2025,

01:34la situation semble partiellement calme ce mardi matin.

01:38On observe une accalmie au centre-ville

01:41et dans plusieurs quartiers de la ville

01:44où les populations vaquent tranquillement à leurs occupations.

01:48Cependant, on observe la situation

01:51qui reste tendue dans certaines localités,

01:54notamment dans le quartier de 220 logements,

01:58le quartier de Morphée et le quartier de Lapita,

02:01où les manifestations ont repris très tôt ce matin

02:05entre forces de l'ordre et manifestants.

02:08Le commerce est totalement paralysé,

02:12les populations peinent même à sortir de leurs maisons

02:15pour vaquer tranquillement à leurs occupations.

02:18C'est tout pour l'instant,

02:19ce qu'on peut dire sur la situation

02:21qui prévaut ici dans la capitale politique de Côte d'Ivoire.

02:26Drissa Diané, est-ce qu'on sait pourquoi

02:28des jeunes manifestants sont dans la rue à Yamsoukro ?

02:32Ce qu'on peut dire sur la situation des manifestants,

02:39c'est que selon les informations

02:42que nous avons recueillies auprès de deux d'entre eux ce matin,

02:46selon le premier, c'est pour dire non au quatrième mandat

02:50et interpeller les autorités

02:53afin qu'ils mettent fin au processus électoral

02:56en cours actuellement en Côte d'Ivoire.

02:58et selon le deuxième, c'est simple,

03:01c'est pour protéger leur quartier

03:04afin d'éviter à des personnes mal intentionnées

03:08d'arriver dans leur quartier

03:09afin de commettre des actes de vandalisme.

03:14Drissa Diané, est-ce que les autorités

03:16ont dressé un bilan de ces heures ?

03:21Achille, non pour le moment,

03:22mais il faut retenir que les consultations

03:25pardon se poursuivent au niveau des autorités.

03:30Cependant, il faut dire que plusieurs acteurs

03:33des actions de lundi ont été interpellés

03:36par les forces de l'hôte,

03:38mais nous ne savons pas pour l'instant,

03:41nous n'avons pas pardon pour l'instant

03:43de précision sur les nombres et les identités.

03:47Mais il faut noter aussi que le siège

03:49de la commission électorale

03:51que vous pouvez voir juste derrière moi,

03:53ici au quartier 220 logements,

03:56a été saccagé et incendié hier

04:00par les manifestants.

04:01Mais ne vous inquiétez pas,

04:03dans les heures qui suivent,

04:04nous allons vous donner plus d'informations

04:07sur le bilan.

04:09Merci à vous, Drissa Diané et Lucia aussi.

04:12On vous retrouvera bien entendu

04:13dans nos prochaines éditions.

04:15Nos envoyés spéciaux à Yamsokro

04:17qui ont également recueilli les réactions

04:19des habitants de la capitale sur la situation.

04:21Je vous propose de les écouter.

04:23Ils me débrissent un peu, un peu.

04:25Mais hier, ils sont venus aller avec Bafou,

04:27après qu'on n'a pas pu vendre.

04:28On a mangé, tout est gâté,

04:29c'est rien, mais c'est ça qu'ils font.

04:31Au-delà, ils ne se sont pas d'abord.

04:32Après hier, c'était comme ça.

04:33Et puis après, ils sont venus faire Bafou là.

04:35Donc autrement, je ne sais pas

04:36s'ils vont venir faire en quoi

04:37ou ils ne vont pas venir faire en là, je ne sais pas.

04:39À cause des événements,

04:40nous, on n'a pas pu travailler depuis hier.

04:42On n'a même pas pu dormir.

04:43Toute la ville même, c'est acrymogène.

04:45Nous, maman, on s'est oublié de fumer

04:47pour aller se cacher dans les nouveaux quartiers là-bas.

04:49Donc quand c'est comme nous, ça ne nous arrange pas.

04:51Ce que nous on veut, c'est la stabilité du pays.

04:54Donc quand ça arrangeait les choses,

04:54donc à aller bien.

04:55Parce que si nous on casse,

04:56c'est nous qui perdons.

04:57Quand la ville est yam, c'est que c'est joli,

04:58c'est nous-mêmes qui professionnels ça.

05:02Donc quand c'est comme ça, c'est pas bon.

05:03C'est ce que moi j'avais à dire.

05:04Donc ça ne sert à rien, on a travaillé,

05:06mais les cannes en nôtre, voilà.

05:08Et nous, on ne gagne rien dedans.

05:13Mais ce qu'ils voient là, bon,

05:16le moment c'est un peu calme d'abord,

05:17mais c'est parce qu'après les gens vont vouloir sortir.

05:19Mais moi, personnellement,

05:21ils me voient mal dans ces gens des trucs là,

05:24parce qu'ils ne gagnent rien dedans.

05:26Ils n'ont pas allé casser moi et mon pays ici,

05:28c'est mes frères, c'est mes soeurs.

05:30Donc c'est comme moi, mes jeunes, moi qui perdons.

05:32Donc nous, c'est qu'on veut la stabilité du pays.

05:35Voilà, c'est ce qu'ils voient.

05:37Chaque Ivarien a le plein droit,

05:39de vendre que c'est droit.

05:40On a un pays de paix, surtout.

05:41Mais il ne veut pas comprendre,

05:43un des vainqueurs, c'est le même droit.

05:45Nous, les mêmes Ivariens,

05:46on se retourne contre nous-mêmes.

05:49C'est-à-dire,

05:51ceux qui en profitent des marches

05:52pour casser les magasins,

05:54piller bien des gens,

05:55ce n'est pas intéressant.

05:56Mon métier commençant,

05:57il était similier.

05:58Ils en profitent des marches

06:00pour piller les magasins.

06:03Le magasin n'apprécie pas au président.

06:04Donc ça, c'est vraiment,

06:06c'est vraiment incroyable.

06:07Nous, les jeunes,

06:08on revoye ça encore.

06:09Ce n'est pas bien.

06:11Ce n'est pas du tout bon.

06:12Moi, le magasin,

06:13les présents ne m'ont pas fourni.

06:14Dans les marches,

06:15on a vu,

06:16étant assis là,

06:17on voit un max de jeunes

06:19en train de courir

06:21à toute la foule de boudron.

06:22Bon, on ne sait pas il y a quoi.

06:25Chacun essaie de faire vivre sur le magasin

06:26pour rentrer sur la maison.

06:28Bon, maintenant,

06:29le résultat hier à 21h,

06:32le marin n'est plus.

06:33Ils ont pris les balles d'habit.

06:35Qui a pris ?

06:37Ils ont traumatisé la ville hier.

06:40Ils ont en profité pour piller.

06:44Ce n'est pas intéressant.

06:47Cette marche-là,

06:47je ne suis pas d'accord.

06:48Je suis ivoirien.

06:49Mais il ne faut pas

06:50on va se retenir contre

06:51nous-mêmes les ivoiriens.

06:52On va voir ce moment.

06:54Bon, ça, tu as profité

06:55du marché hier,

06:56moi, tu m'as mis

06:56maintenant dans le malheur

06:57ce matin.

06:58Je vais où.

07:00Même si on voit

07:00quelqu'un, un militant

07:01maintenant,

07:02il est quoi mon souci ?

07:03Automatiquement,

07:03c'est mon souci.

07:06Non, ce n'est pas bien.

07:07Ce n'est pas bien.

07:08Ils arrêtent cette partie hier.

07:10Ouvrons à présent

07:11la page présidentielle.

07:12J-4, un scrutin présidentiel, un scrutin pour lequel la commission électorale indépendante

07:36affine les derniers détails et exhorte les électeurs à s'exprimer massivement par la voix des urnes.

07:42Écoutons Souleymane Doumbia, représentant de l'institution.

07:45De la commission électorale indépendante, je voudrais rappeler que la distribution des cadres électeurs a commencé, a débuté depuis le 11 octobre 2025.

07:58Et cette distribution se poursuivra jusqu'au 22 octobre, mercredi 22 octobre 2025, dans tous les lieux de vote, et ce, de 8 heures à 17 heures.

08:16C'est l'occasion pour la commission électorale indépendante d'inviter tous les électeurs intéressés à se rendre massivement dans ces différends de vote

08:28à l'effet de retirer le cadre électeur qui nous l'avons indiqué est un document utile qui permet votre identification le jour du vote

08:37et qui vous permet de voter ce jour-là et de choisir votre candidat.

08:43Donc c'est un appel à la mobilisation en vue du retrait de la carte électeur que nous lançons.

08:48Une campagne qui, du côté des commerces, semble ralentir les affaires, le constat de Karidjafani.

08:56Pendant que la campagne bat son plein dans les rues d'Abidjan, plus précisément à Kumasi,

09:03c'est un commerçant continu de vaquer à leurs occupations.

09:06Pour eux, l'objectif est simple.

09:09Fait tourner leur commerce en attendant le jour du vote où ils se rendront aux unes pour élire leur candidat à la présidentielle d'octobre 2025 en Côte d'Ivoire.

09:18Moi, je ne fais pas la campagne, je suis dans mon magasin et j'attends les élections pour aller voter le 25.

09:29Ceux qui font la campagne aussi, c'est bon. Je les encourage, c'est bien.

09:33Moi, chacun a son choix aussi. Ceux qui font, c'est bon aussi.

09:38Tout le monde aussi ne peut pas aller faire campagne.

09:41Ils sont néanmoins impactés par la campagne électorale.

09:45Non, les élections font que les choses ne marchent pas.

09:49Ça, c'est clair.

09:50Voilà. Parce que les gens, ils ont peur d'à quoi qu'il va aller.

09:55Bon, les élections font que les choses ne marchent pas.

09:57Ça, c'est clair.

09:57Mais un pays, il faut les élections aussi.

10:00Voilà. Mais ça va passer.

10:02La campagne n'est pas sur notre commerce parce que ça ne marche pas.

10:05Tout le monde est concentré à l'heure là pour le 25 octobre.

10:09En tenu des élections le 25, les gens ont un peu peur de faire les achats.

10:14Ça se rétient un peu quoi.

10:15La population, la majorité de nos clients, chacun est dans le doute.

10:19Comment ça va se passer ?

10:20Parce qu'on ne souhaite pas que 2010 revienne encore.

10:23Depuis le marché, les commerçants n'ont qu'un souhait que tout le processus électoral se passe dans la paix.

10:29Je demande à Dieu de Moïse, Dieu d'Abraham, Dieu de Mahomet et Dieu de Jésus pour veiller sur mon pays qui est la Côte d'Ivoire.

10:39Ya Allah, Ya Rahman, Ya Rahim, le Satan qui est en Côte d'Ivoire, le diable qui est en Côte d'Ivoire, il n'a qu'à aller se retrouver dans la tombe.

10:50Une fois la faveur électorale retombée, les commerçants de Kumasi ont bon espoir de voir le commerce refleurir.

10:59Deuxième jour de campagne pour nos cinq candidats, voici leur programme du jour.

11:05Le RHDP anime un meeting à Mans dans le Tompi ce jour en faveur du candidat Alassane Ouattara.

11:11Simone-Yves Gbagbo, candidate du Mouvement des Générations Capables, est à Hadzopé dans la Mai où elle tiendra également un meeting.

11:18Henriette Lagou du GPP sera face aux électeurs dans l'émission du même nom ce soir à 21h.

11:24Une émission que vous pourrez suivre en direct sur nos antennes, suivie d'un débriefing présenté par Daniel Kodjo.

11:31Jean-Louis Billon est à Korogo, la capitale du Poro, pour un meeting.

11:35Et quant à Awadomelo, il a rencontré une mission conjointe de la CDAO et de l'Union africaine,

11:40puis a assisté à une rencontre avec les femmes à Yopougon.

11:44Des rencontres suivies d'un meeting à Bongwanou.

11:47Des activités que vous pourrez retrouver entre autres dans le journal de la campagne, présenté par Mam Gay à 19h.

11:53Refermons cette page présidentielle.

12:16France, Guinée, Equatorial, Sénégal ouvrant à présent la page internationale.

12:20Nicolas Sarkozy est incarcéré depuis ce mardi à la prison de la Santé à Paris,

12:33après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.

12:37Acclamé par des sympathisants à la sortie de son domicile,

12:41l'ex-président est arrivé aux alentours de 9h30 à son nouveau domicile.

12:44Une demande de mise en liberté a été déposée.

12:48Écoutons à ce propos son avocat Christophe Ingrin.

12:51Au moment où nous parlons, la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy a été déposée.

12:56A partir du moment où il a mis un pied en détention, les critères qui justifient cette détention ne trouvent pas à s'appliquer.

13:08On pourrait lui reprocher, on pourrait craindre qu'il ne se présente pas, qu'il ne reste pas à la disposition de la justice.

13:13A 9h35, un peu en avance, il était devant la maison d'arrêt pour être incarcéré.

13:19Il n'y a pas de risque de renouvellement des faits, pas de risque de destruction de preuves, il n'y a pas de preuves.

13:25Pas de risque de pression sur les témoins.

13:29Une demande de mise en liberté sur laquelle le président Emmanuel Macron s'est exprimé,

13:33estimant que le débat sur l'exécution provisoire est légitime,

13:37mais doit se dérouler calmement et de manière générale, afin de préserver l'indépendance et la sérénité de la justice.

13:45Toujours à propos de la France, la France que le vice-président Théodoro Ngemao-Biang Mange

13:50accuse de déstabilisation et de tentatives visant à saper la paix dans son pays, la Guinée équatoriale.

13:57Cette déclaration fait suite à la nomination, samedi, de l'activiste équato-guinéen exilé en Espagne,

14:03Alfredo Okenwe, au prix franco-allemand des droits de l'homme,

14:06une distinction que le régime de Malabo perçoit comme une provocation,

14:10qualifiant l'opposant de traître à la nation.

14:13Dans une rare sortie diplomatique, le vice-président Théodoro Ngemao-Biang

14:17a accusé la France de récompenser les instigateurs de haine

14:20et de pousser certains à troubler la plaie et à se retourner contre leur culture et leurs frères,

14:25estimant qu'elle porte la responsabilité de toutes les tentatives de déstabilisation en Guinée équatoriale.

14:31Et dans la sous-région au Sénégal, la fièvre de la vallée du Rift poursuit sa progression,

14:37désormais présente dans 6 des 14 régions,

14:39elle a déjà contaminé 258 personnes et causé 21 décès depuis son apparition le 20 septembre dernier.

14:45Un premier cas a été signalé en banlieue de Dakar la semaine dernière.

14:49Fièvre, douleurs musculaires, maux de tête et dans les cas graves,

14:53atteintes oculaires ou hépatiques,

14:55tels sont les principaux symptômes de cette maladie virale,

14:58transmise par les moustiques ou le contact avec des animaux infectés.

15:01Le ministre de la Santé, Dr Ibrahim Assi, a tenu à rassurer,

15:05ce n'est pas une maladie à transmission interhumaine,

15:07une campagne de vaccination du bétail et des actions de sensibilisation sont en cours

15:12pour contenir la propagation.

15:14C'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.

15:18En attendant de nous retrouver à 15h en direct,

15:20l'actualité se poursuit sur cette info et sur cette info.ci.

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