Après plus de deux années de guerre, la restitution des derniers otages vivants même s'il reste encore des corps d'otages dans la bande de Gaza, la société israélienne peut elle désormais aller de l'avant et de quelle manière ? Pour certains survivants du pogrom, le retour à la vie n'est pas possible et certains ont choisi de mettre fin à leurs jours.
00:00Comment aller de l'avant après ces deux années ?
00:03Pour le psychanalyste Michel Gad-Volkovitch, la société israélienne va devoir travailler ensemble pour transformer ce traumatisme en force sociétale.
00:12Les Palestiniens qui ont détruit les organes génitaux des femmes, qui ont morcelé, qui ont profané les cadavres, qui ont accompli des enfants en morceaux,
00:21c'était, qu'on parle de génocide assez facilement aujourd'hui, mais c'était la mise en acte d'un génocide au sens où on coupait toute filiation.
00:28Une société mobilisée en permanence pour exiger la libération de tous les otages.
00:34On a été d'une certaine façon les otages des otages.
00:37On sait que ce n'est pas fini, que le Hamas, on ne va pas le désarmer comme ça.
00:41Et qu'il y a 2000 terroristes qui sont les plus terrifiants et qui déjà disent qu'ils vont recommencer.
00:48Des traumatismes impossibles à surmonter pour certains.
00:52Rory Chalev, survivant du festival Nova, s'est donné la mort après l'annonce de l'accord de paix.
00:57Ce jeune homme a vu sa copine pas seulement tuer, elle a certainement subi d'autres trucs dont il n'a pas parlé, parce que c'était irreprésentable.
01:08Il y a des choses qui étaient inimaginables, impensables, irreprésentables, et donc impossibles à symboliser et à transformer dans le psychique.
01:15Le professeur alerte également sur l'avenir des plus petits et évoque un traumatisme transgénérationnel pour ces enfants qui se sont suradaptés aux alarmes et aux abris.
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