00:00Écoutez, c'est aujourd'hui une écrasante majorité des militants qui veulent cette alliance avec le Rassemblement national.
00:08Et je pense qu'en fait, c'est pour une bonne part lié au fait qu'on n'est pas à notre place.
00:13On ne fait pas, nous les Républicains, le travail que l'on devrait faire pour montrer qu'il n'y a pas tant de points communs que ça avec le Rassemblement national.
00:22Et quand on dit l'union des droites, c'est un abus de langage inventé par le Rassemblement national pour essayer de justifier, d'essayer de trouver des alliés.
00:29Est-ce que ça, de points communs, vous dites ? Il y en a quand même.
00:32Il y en a quand même. C'est-à-dire que quand on dit que la pluie, ça mouille, on devrait tous à peu près s'y retrouver.
00:36Enfin, moi, j'ai regardé le programme économique du Rassemblement national. C'est un programme socialiste.
00:40Mais socialiste. C'est-à-dire qu'en réalité, ils sont pour la suspension de la réforme des retraites.
00:45C'est ce que personne ne dit. Mais oui, je ne sais pas de la tête. Ils sont pour la suspension.
00:48On va poser la question dans quelques instants à Louis Alliot, le numéro 2 du Rennes.
00:51Oui, c'est pas ce qu'ils ont dit. Mais on est dans le double langage permanent.
00:54De la même manière qu'ils sont pour une augmentation massive des impôts, et notamment un retour de l'ISF.
00:59Ça fait partie de leur programme. Alors quand vous leur demandez aujourd'hui, vous dites non, non, non.
01:01Mais le problème, c'est que c'est le double langage du Rassemblement national.
01:04Quant aux positions régaliennes, vous savez, vous pouvez leur poser des questions.
01:07À chaque fois, ils vous disent, écoutez, on ne va pas vous le dire, on vous l'a déjà répété.
01:10C'est des techniques de partis populistes qui ne rentrent jamais dans les détails concrets.
01:14Là où nous, partis de gouvernement, on doit être dans les aspects concrets.
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