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  • il y a 5 semaines
Jean-Philippe Tanguy, député “Rassemblement national” de la Somme, était l’invité de BFMTV ce mercredi 15 octobre pour évoquer la potentielle censure du gouvernement Lecornu II.

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Transcription
00:00Non, pas du tout. C'est très serré. On essaie de mobiliser notamment les députés LR.
00:06Ça peut vous paraître étonnant, mais beaucoup découvrent le montant des impôts et privations et dépenses qu'il y a dans le budget.
00:13C'est-à-dire qu'il faut comprendre la temporalité. Je ne vais pas être loin, je vous promets.
00:16En fait, on reçoit le budget hier matin, l'avis du Haut Conseil des Finances Publiques vers 8h, le budget définitif vers 11h.
00:25Et en fait, il y a beaucoup de députés qui n'ont pas eu le temps de le découvrir.
00:27Je vous jure que c'est comme ça, c'est la vraie vie.
00:30Il y a combien selon vous de frondeurs LR ?
00:33Il n'y a pas beaucoup. Il y en a entre 3 et 5.
00:36Vous comptez sur eux, mais ce n'est pas eux qui vont faire basculer la balance.
00:39J'espère qu'il y en a qui vont lire le budget d'ici demain. Je ne vois pas.
00:42Moi, je viens de l'UMP. Ça fait longtemps. C'est le référendum de 2005.
00:46J'ai quelques vieux réflexes. Je ne vois pas comment on peut être à LR.
00:51Et si vous voulez, valider 19 milliards d'impôts, au moins, plus les privations diverses et variées qu'on n'a pas encore comptabilisées,
00:59pour 28 milliards de dépenses supplémentaires, une hausse des intérêts de 14 milliards, comment vous dire,
01:06et par exemple 10 milliards de plus sur l'impôt sur le revenu.
01:09– Eux disent au nom de la stabilité, parce que le pendant, c'est la dissolution qui coûte 15 milliards.
01:15Et donc, on doit faire des compromis. On doit essayer de chercher à discuter.
01:19– Ça fait un an. Encore hier. D'ailleurs, madame de Montchalin, hier, tout le monde pourra vérifier en commission financière.
01:23Je lui dis, madame de Montchalin, ça fait un an que vous devez m'envoyer votre note
01:25qui explique que la dissolution, la censure a coûté 14 milliards d'euros.
01:30Je vous l'envoie, il n'y a pas de problème. Vous l'aurez dans la journée. J'attends toujours.
01:32Ça fait un an. Remarquez, on avait Bruno Le Maire au compte public qui disait qu'on était à l'euro près.
01:35Il y avait 60 milliards. Montchalin, c'est un jour, c'est un an.
01:39Donc, tous ces gens ont un problème dans l'espace, le temps et les finances. C'est pipo.
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