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  • il y a 22 heures
“J'ai enchaîné trop de clubs, je n'ai pas eu la continuité, et le bon entourage pour bien me conseiller sur la suite de ma carrière, notamment à Lens.” Stéphane Dalmat, invité de Génération After.

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Transcription
00:00Tu ne t'es pas vraiment installé dans un club, et c'est ça aussi que tu regrettes,
00:04parce que par exemple, Marseille, tu signes 8 ans, tu le dis à l'époque, Marseille c'est un top club,
00:08tu espères rester longtemps, et puis à la fin de ta saison avec Marseille, on te dit quoi ?
00:12On a besoin de sous, il faut que tu t'en ailles, et tes agents te poussent vers ça aussi ?
00:16Oui, surtout Eric Dimeco et Jean-Philippe Durand, qui étaient directeurs sportifs à l'époque.
00:25C'est-à-dire ? Qu'est-ce qu'ils font ? Ils te disent qu'on a besoin d'argent ?
00:29Ils trouvent un accord avec Tottenham et Newcastle, et j'ai Eric Dimeco qui m'appelle en personne,
00:37qui me dit, écoute, c'est bon on a trouvé un accord avec Tottenham ou Newcastle.
00:45Et moi j'ai dit, c'est hors de question que je parte à l'étranger.
00:49J'ai dit, c'est où je reste à Marseille, ou alors vous trouvez un club français.
00:53Club français, t'en as pas 50, c'est ou Monaco, ou Lyon, ou PSG.
00:58Et ça fait que le deal s'est fait pour 70 millions au PSG.
01:04Alors que je voulais rester à Marseille.
01:06– Faut quand même que tu nous parles du vestiaire de l'Inter quand même.
01:09– Et de Ronaldo ?
01:10– Ouais, parce qu'on en a parlé dans Cité Pas-Generes.
01:12– J'en ai 2000 ans, on rappelle, tu arrives, donc première expérience à l'étranger à l'Inter.
01:18– Pour nos jeunes auditeurs, ou pour les plus jeunes, t'arrives quand même, je sais pas s'ils se rendent compte que l'Inter de l'époque, c'est quasiment le Real de maintenant ou d'il y a quelques années.
01:27– C'est des Galactiques, il n'y a que des mecs, c'est des légendes du foot.
01:32– Que des internationaux.
01:34– Voilà, des Sidorff, des Recoba, des Christian Vieri, Ravier Zanetti, Laurent Blanc, Cordoba, Di Biagio, qui c'est qu'il y avait d'autres ?
01:50– Il y avait Yougovic, ensuite après, j'ai connu Cannavaro, Akinsukur, Materazzi, qui arrive après, Almeida, Adriano qui est arrivé un peu sur le temps, mais bon, moi j'étais déjà parti.
02:07Donc, Crespo, Baptiste Touta aussi.
02:12– Ce qui est génial, c'est que même Galkichi dit ba ba ba ba ba.
02:18– Tu l'as dit Recoba ou pas ?
02:19– Oui, Recoba, on est obligé de dire El Chino.
02:25Non, non, non, c'était à l'entraînement, on appelait ça les partitels.
02:31C'était incroyable, ça se tapait.
02:35– Mais les filets, ils tenaient trois semaines, les filets, c'est pas possible.
02:38– Ah bah oui, quand il y avait des joueurs qui avaient des frappes en plus, comme Recoba ou tout comme ça, des Vieri, c'était un peu.
02:46– Et les entraînements, c'était comme… Parce que moi, j'ai vu la différence quand je passe d'Arsenal à City.
02:50À City, en fait, c'était le début, il y avait deux internationaux à chaque poste et les places, elles étaient chères.
02:55C'était la guerre à chaque entraînement. C'était comment d'un vestiaire comme ça ?
02:59– Ah bah c'était la guerre, c'était souvent le mercredi.
03:04T'avais les 11 contre 11 et là, par contre, c'était là où tu gagnais ta place.
03:10Alors après, t'en avais 7 ou 8.
03:13– Un touchable.
03:13– Un touchable qui était sûr de jouer.
03:16Mais après, t'avais 3-4 postes où là, il fallait te taper.
03:18Et là, c'était limite la guerre.
03:24Et t'étais là, tu disais, s'il faut que je lui mette un tampon, je lui mets un tampon.
03:29– Il y avait une bonne ambiance quand même ou pas dans le vestiaire ?
03:30– Non, non, non, non. C'est une ambiance, comme tu parlais, des Argentins, il y avait beaucoup de Sud-Américains qui étaient entre eux.
03:40Il y avait nous, les Français, qui étaient entre nous. Il y avait les Italiens.
03:44Et puis après, t'avais…
03:46– Beaucoup de plans, quoi.
03:46– Voilà, c'était une forme d'un groupe avec beaucoup d'individualité.
03:53Mais collectivement, ça ne joue pas bien.
03:56On gagnait des matchs parce que…
03:57– Un peu comme les Galactiques du Réal, quoi.
03:58– Parce qu'on gagnait des matchs.
04:00– Pour le talent.
04:00– C'était plus fort, voilà. Parce qu'on savait qu'à un moment,
04:03Recoba allait faire une frappe du pied gauche, que Villere allait te mettre une tête,
04:07que Ronaldo, sur un coup, ben… voilà, il pouvait se faire gagner un match.
04:12– Il y avait beaucoup d'égo, quoi.
04:14– Voilà, mais… il n'y avait pas de collectif.
04:18– T'as pris quoi du football italien ? Parce que souvent, les joueurs, les Français notamment,
04:22parlent du passage en Italie comme une révélation, quoi.
04:24– La discipline. Discipline tactique. Surtout avec la première année.
04:29– C'était effectivement, donc, très instructif de jouer en Italie. Parce que tu as fait un peu tous les championnats. Il y a, par exemple, Farid qui nous dit, il a joué à Santander en Espagne.
04:44– Merci. – Et comment ça s'est passé ? T'as été partout. T'as marqué tout le monde.
04:47– Ça mériterait une heure de plus. – Bah oui !
04:49– Elle nous a mis l'eau à la bouche, là.
04:51– On a envie de tout savoir. En tout cas, merci beaucoup, Stéphane Dallon, d'avoir essai notre invité.
04:55– Merci beaucoup. – C'était un bonheur. On te souhaite le meilleur.
04:59– Ouais, nickel. Bah oui.
04:59– Tu vis dans le Nord, maintenant, c'est ça, hein ?
05:01– Ouais, je vis à Lens. – Bah oui, bah tu viendras.
05:03– Donc, c'est pour ça que, attention à ce que tu dises, Thomas.
05:05– La dernière petite pièce dans la machine. – D'accord, Stéphane, c'est terminé, j'arrête.
05:09– Parce que j'ai lu, enfin, j'avais regardé la vidéo où tu parlais de Thomas, j'ai dit,
05:13« Ah, attention, lui, si on a l'occasion de se rencontrer… »
05:19– Eh ben, Lallon, ce soir, d'en parler avec lui, ça s'est très bien passé.
05:22– Non, c'est une belle histoire, ce qu'il a eue. Après, c'est clair et net.
05:26Par rapport à cette sélection-là, il méritait. Il méritait ta personne.
05:32T'as plein de blessés. Si tu ne mets pas là, maintenant,
05:35tu ne le mettrai jamais. Parce qu'après, tu sais très bien que les…
05:38– Il y aura les retournés et les autres arrivent. – Il y aura les absents.
05:42D'ailleurs, j'ai dit qu'il n'y avait pas de match avant la fin de l'année.
05:45Non, non, il y a bien deux matchs en novembre.
05:47– Mais sur ce coup-là, voilà. – Il y aura France-Ukraine et Azer France-Ukraine en France.
05:50Merci beaucoup, Stéphane Dalmat. On doit absolument laisser la place à l'acteur foot.
05:55Et Gilbert Blouin, merci beaucoup, Gaët Klichy. Merci, Walid. Merci, Kevin.
05:58Merci, Anna, j'ai dans mon oreillette. On te souhaite le meilleur, Stéphane Dalmat.
06:01– Merci à vous. – Et merci pour ce super témoignage.
06:03– Et pour avoir accepté cette invitation. Bye bye.
06:06– Sous-titrage ST' 501

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