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  • il y a 5 semaines

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00:00Europe 1 Soir, 19h-21h, Pierre de Villeneuve.
00:04Avec mes camarades de la première heure, bonsoir Adrien Matou,
00:06directeur adjoint de la rédaction de Marianne,
00:08bonsoir Louis Ozelter, journaliste politique au Figaro,
00:11bonsoir Philippe Vigier, merci de nous accompagner dans cette première heure
00:14d'Europe 1 Soir, député Modem de Réloir, je vois que vous étiez tous,
00:18y compris mes deux camarades, sur leur calculette de savoir
00:20combien de voix il manquerait ou pas pour les deux
00:24motions de censure de demain, celle de LFI et celle du RN.
00:27Écoutez, Marine Le Pen, la chef de file des députés RN,
00:31qui estime que le temps est compté pour ce gouvernement, elle l'a dit ce matin.
00:35Ça ne tiendra pas sur la durée, donc si la dissolution n'est pas
00:38décidée aujourd'hui, elle sera décidée peut-être dans trois semaines
00:42ou dans trois mois, mais de toute façon le gouvernement tombera,
00:46c'est une évidence, sauf que ceux qui auront soutenu ce gouvernement,
00:50contre vents et marées, contre la raison, contre la décence,
00:54très certainement le paieront extrêmement cher aux élections.
00:57Philippe Vigier a un pronostic pour demain, comme on dit ?
01:01Écoutez, c'est l'heure de vérité demain.
01:03Ça vous me la croyez pas ?
01:04Chacun prendra sa responsabilité, moi je pense que...
01:07Ça veut dire quoi prendre ses responsabilités ?
01:08Je vais vous répondre très simplement, vous m'avez posé une question,
01:11quel pronostic ? Je pense que la censure ne sera pas votée,
01:14donc que le gouvernement tiendra.
01:16D'abord, ce n'est pas tenir pour tenir.
01:18C'est tenir pour la France, c'est tenir pour un minimum de stabilité économique.
01:21Tous ceux qui doutent, ils viennent sur le terrain,
01:23ils verront ce que disent les chefs d'entreprise,
01:24ils verront ce que disent les collectivités,
01:26tout le monde en aura le bol de ce qui se passe.
01:28Et puis, pardonnez-moi, il y a eu quand même des choses très fortes
01:29qui ont été dites par le Premier ministre, plus de 49,3.
01:32Les députés que je suis peuvent vous dire que plus de 49,3,
01:34c'est nous qui avons la main pour, demain,
01:36définir le budget à partir du cadre qu'il a été donné.
01:39Il a dit deuxième chose...
01:40Quel est le cadre légal de cet engagement ?
01:42Quel est le fait qu'il le dise devant la représentation nationale ?
01:45Est-ce que ça l'oblige ?
01:46Louis Ouzelter fait nom de la tête, est-ce que ça l'oblige ?
01:49Non, il n'y a pas de cadre légal, mais pour moi,
01:51il y a la parole qui a été donnée par le Premier ministre de la France.
01:54Donc, si il annonce quelque chose à la tribune...
01:56En huit ans de Macroni, vous pensez encore qu'il y a une parole de l'exécutif ?
02:00Alors, je vous réponds, en trois ans d'Eurocardi,
02:02on a autant utilisé le 49,3.
02:05Il y a eu d'autres moments où, dans la vie politique, on l'a utilisé.
02:08C'est la Constitution, vous savez, cette Constitution,
02:10qui a été décriée par tout le monde, moi ça me fait toujours rire,
02:12dans le coup d'état permanent, M. Mitterrand nous expliquait
02:14qu'il fallait surtout supprimer tout cela.
02:16Et c'est un état commodé, comme chacun le sait.
02:19Cette Constitution, elle est là, elle est solide, elle nous protège.
02:21Mais le Premier ministre a dit trois choses.
02:22Un, parce que vous parliez de Bruxelles.
02:24D'abord, réduction des déficits publics, c'est une obligation, et on va le faire.
02:28Deux, sur une suspension de la réforme des retraites,
02:31ça n'est pas une abrogation.
02:33Un demi-mot sur l'abrogation.
02:35Abrogé, ça veut dire que toutes les avancées pour 3,7 millions de Français,
02:38100 euros par mois qu'ils ont en plus pour ceux qui avaient des petites retraites.
02:42Les mesures d'âge sur ceux qui ont démarré très tôt, jusqu'à 21 ans.
02:45Les trimestres de maternité qu'on a réussi à faire entrer dans les calculs
02:48qui n'existaient pas auparavant, si on abrogé,
02:49tout ça, c'est se supprimer.
02:51Suspendre, ce n'est pas mon premier souhait, j'ai défendu la réforme des retraites.
02:54Mais on est à un moment politique où il faut savoir composer.
02:58On va voir si le Parti Socialiste
02:59tient ce qu'a dit Olivier Faure hier soir chez un nouveau confrère,
03:02au 20h, en disant qu'il ne censurerait pas.
03:04Et puis, chacun sera devant sa responsabilité.
03:07Dernier mot,
03:08le patron de la Banque de France, donc ce n'est pas un politique,
03:10ce n'est pas un économiste,
03:10François Villeroy de Gallo.
03:11Il a simplement dit, François Villeroy de Gallo,
03:13que, naturellement, renverser le gouvernement à une censure
03:17coûterait une quinzaine de milliards d'euros.
03:19Alors, on va faire des additions très simples.
03:20On sait que la réforme des retraites,
03:22la mettre entre parentage qu'en 27,
03:23ça va coûter, grosso modo, 2 milliards sur 2 années,
03:27contre 15.
03:27Ça va coûter, même à la maternelle,
03:29les enfants, ils apprennent qu'entre 2 et 15,
03:30il y a un delta.
03:31Louis Ozelter,
03:32à propos de cet engagement du Premier ministre
03:33de ne pas utiliser le 49-3,
03:35vous avez défendu la présence de cet outil constitutionnel
03:38dans le texte fondamental.
03:39Mais est-ce que vous n'irez pas plus loin ?
03:41Est-ce que vous ne vous pensez pas
03:42que c'est une bêtise du Premier ministre
03:43d'avoir lâché en plein vol le 49-3,
03:48sachant que, par conséquent,
03:49il y a toutes les chances que la discussion budgétaire
03:51s'enlise, qu'on n'aille pas au bout,
03:52et que, du coup, il n'y ait pas de budget.
03:54Donc, pas de suspension de la réforme des retraites au demeurant,
03:56mais pas de budget du tout.
03:57Est-ce que vous ne pensez pas que c'est une bêtise
03:58et que ce n'est pas assez souligné,
03:59le fait d'avoir abandonné comme ça le 49-3 ?
04:01Eh bien, je vous réponds.
04:03Moi, je n'étais pas favorable à se construire le 49-3.
04:05Je vous le dis très clairement.
04:07Mais là, il faut composer.
04:07Donc, il a tort.
04:08Donc, Sébastien Lecornu a tort.
04:09Non.
04:10De l'avoir fait.
04:10Attendez.
04:10Non.
04:12Je ne suis pas favorable.
04:13Nous, les centris, ne sommes pas favorables.
04:14Mais, on a un moment où il faut faire des compromis.
04:19Était député 15 ans à la Commission des Finances.
04:20Je sais comment ça marche.
04:22On a le cadre qui est défini.
04:23Et on va voir, et on va regarder la foire à la saucisse
04:25ce qui va se passer, celui qui demande des centaines de millions d'euros.
04:27Et là, on pointera les doigts.
04:28Et je vais vous dire une chose.
04:29Chaque député, sur chaque amendement,
04:32on regardera ce qui s'est passé.
04:33Et chacun devra prendre ses responsabilités.
04:35Parce qu'on ne peut pas, d'un côté, annoncer une trajectoire.
04:37Ça fait beaucoup de responsabilités.
04:39Actuellement, ça ne se passe pas comme ça.
04:40Le budget arrive.
04:41On a quelques amendements.
04:41Comme vous le savez, il y a l'article 40
04:43qui fait qu'en fait, on ne peut pas déposer un amendement
04:45qui coûte de l'argent, par définition.
04:47On ne peut pas qu'on raconte n'importe quoi.
04:49Donc, c'est un véritable acte de responsabilité.
04:51Le Parlement et le parlementaire que je suis,
04:53on s'est toujours plaint d'avoir des clous de la finance
04:54qui étaient ficelées, qu'on ne pouvait pas amender.
04:56Mais pire, j'ai connu des moments
04:59où il y avait des deuxièmes délibérations.
05:00En clair, on battait le gouvernement dans la nuit.
05:02Ça m'est arrivé sous Sarkozy.
05:03Ça m'est arrivé sous Hollande.
05:04Le lendemain, au petit matin,
05:06des potes trombinées à 9h du matin,
05:07on ouvre.
05:07« Ah, M. le Président, j'ai un truc à vous dire. »
05:10Le gouvernement souhaiterait une deuxième délibération
05:12sur l'amendement qui a été déposée par Pierre Devineau
05:14qui permet de donner plus de crédit aux radios privés.
05:16Non, mais c'est pour que chacun comprenne bien.
05:19C'est pour la frustration pour le débat parlementaire.
05:22Vous avez un projet que vous défendez.
05:24Vous battez le gouvernement.
05:26Et le lendemain, c'est terminé.
05:28Donc là, je redis,
05:30on s'est privés d'un outil.
05:31C'est vrai.
05:32Le gouvernement s'est prive d'un outil.
05:33C'est pour ça que le Premier ministre
05:34ne peut pas revenir sur cette parole-là.
05:36Donc en fait, on va bien voir.
05:37Soit c'est n'importe quoi pour faire ce budget,
05:39soit c'est un acte de responsabilité.
05:40Ce que j'espère.
05:42On verra bien.
05:42Adrien Matou.
05:43Il y a une vraie crainte à gauche
05:44qui est que la discussion s'enlise au Sénat,
05:48qu'il y a un désaccord entre l'Assemblée et le Sénat
05:50et que le texte finisse en commission mixte paritaire.
05:53Il faut expliquer aux auditeurs.
05:54C'est donc la moitié des députés,
05:55la moitié des sénateurs,
05:57qui essaient de trouver un compromis.
06:00Est-ce que cette peur de la gauche
06:01est pour vous au contraire un espoir
06:03en vous disant
06:03qu'on va finalement profiter de cet entourloupe
06:07pour faire un budget beaucoup plus conforme
06:08à nos désirs ?
06:09Je pense qu'il faut qu'on fasse attention
06:12aux mots qu'on utilise.
06:13Quand vous dites entourloupe,
06:14je ne vous suis pas là-dessus.
06:16Parce que sinon, ça veut dire
06:16que la politique,
06:17c'est uniquement de la magouille matin-midi.
06:18Non, mais ce n'est pas le process habitué.
06:20Non, mais je ne fais pas le process.
06:21Je dis très...
06:22Non, mais pour préciser,
06:24c'est-à-dire que le PS a signé
06:26pour qu'il y ait une suspension
06:26de la réforme des retraites.
06:28Il pourrait à la fin y avoir un budget
06:29sans cette suspension.
06:31Donc, eux, considéreraient ça
06:32comme une forme d'entourloupe.
06:33Moi, je vais vous dire une chose.
06:35Autant je dis 49.3,
06:36on s'en est privé.
06:37C'est ainsi qu'on a fait
06:38un acte de contrition en y allant.
06:39Là, sur la réforme des retraites,
06:41suspension, ce n'est pas mon premier choix,
06:43mais ça fait partie du compromis.
06:44Moi, j'honorerai ma parole jusqu'au bout.
06:46D'accord.
06:47À un moment ou à un autre,
06:48on ne peut pas être parlementaire,
06:49dire un truc dans l'hémicycle,
06:50un deuxième truc dans la rue,
06:52et en commission mixte paritaire,
06:53députés et sénateurs,
06:54faire une troisième chose.
06:55Là, c'est la crédibilité
06:56de la parole politique.
06:57Je ne suis pas sûr
06:57que les sénateurs de droite,
06:58c'est de votre avis,
06:59les LR...
06:59Écoutez, les sénateurs LR,
07:01on va parler une seconde de retraite.
07:03Il est vrai que chez les LR,
07:04c'est compliqué.
07:04On va rappeler les choses.
07:05À l'Assemblée,
07:07ils étaient pour une retraite
07:08à 63 ans.
07:10On est d'accord.
07:11Ils étaient contre le projet à 64 ans,
07:12donc ils devraient tous être favorables.
07:15À ce qu'on prend.
07:15Avant, ils étaient pour 65 ans.
07:17Non, au Sénat.
07:1963 ans à l'Assemblée,
07:2165 ans au Sénat,
07:22et contre 64 que proposait Elisabeth Borne.
07:25Et d'ailleurs, dans le texte final,
07:26je vous rappelle
07:26qu'il y a la moitié des députés LR
07:27qui ne l'avaient pas voté.
07:28Donc, je pense que chacun
07:29va balayer un peu devant chez lui.
07:31De toute façon,
07:32on verra tout à l'heure
07:33avec Julien Dive
07:34qui sera invité à 20h10
07:35de savoir justement
07:36ce qu'il décide.
07:37Parce que là aussi,
07:38il y a eu une interrogation jouée
07:39avant la pause
07:40qu'on écoute Sébastien Lecornu
07:41qui a donc annoncé cet après-midi
07:43que la réforme des retraites
07:44sera suspendue par amendement.
07:46Si on veut aller
07:47le plus vite possible
07:48avec des délais qui sont tenus
07:51et un débat de qualité et loyale,
07:55je pense qu'il faut
07:55que le gouvernement
07:56dépose un amendement
07:57au projet de loi de finances
07:58pour la sécurité sociale
07:59dès le mois de novembre.
08:00Dès le début
08:01de la discussion
08:02du PLFSS
08:03comme chaque année
08:04depuis des décennies.
08:05Est-ce que ça veut dire
08:06que du coup,
08:07les socialistes sont contraints
08:09de suivre ?
08:11Ça y ressemble.
08:12Ils ne peuvent pas demander
08:13d'un côté
08:13qu'il n'y ait pas le 49-3
08:15en plus sur les retraites
08:17qu'ils mettent en pause
08:18et après au final
08:20dire on n'est pas d'accord.
08:21Mais attendez,
08:21après il reste...
08:22On ne peut pas avoir
08:22l'argent du beurre
08:24et le sourire de la crimine.
08:24Et l'infirmière
08:25comme on dit souvent.
08:26L'infirmière,
08:27c'est parce que vous êtes médecin.
08:27Je dis aux auditeurs
08:29qu'ils n'auraient pas compris
08:29la planète.
08:30Sur la taxe Zuckman,
08:30je serai clairement
08:31nous sommes farouchement opposés.
08:32La taxe Zuckman.
08:33On se battra
08:33contre cette taxe.
08:35D'abord,
08:36pas moi,
08:36les économistes ont eux-mêmes dit
08:38qu'elle ne rapporterait pas
08:39ce qu'ils pensaient
08:40qu'elle rapporte.
08:40Mais ils vont la demander.
08:41Elle est inefficiante,
08:42étroite
08:43et il va y avoir même
08:44un risque constitutionnel.
08:45Donc on ne va pas rentrer
08:46sur tout ça.
08:46Et je pense qu'on peut trouver
08:48un atterrissage
08:48sur la fiscalité plus juste.
08:49On va en parler de la fiscalité
08:50et de ces 14 milliards
08:51qui ressortent
08:52d'impôts supplémentaires
08:53dans le budget
08:54dans un petit instant
08:55sur Europe 1.
08:56A tout de suite.
08:57Europe 1 soir.
08:5819h, 21h,
08:59Pierre de Villeneuve.
09:00Toujours avec Adrien Matou,
09:01directeur adjoint
09:02de la rédaction de Marianne
09:03avec Louis Alter,
09:03journaliste politique
09:04au Figaro.
09:05Rappelez-moi le titre
09:06de votre livre.
09:07La foudre, les cendres.
09:08sur la fin de règne
09:09d'Emmanuel Macron.
09:10La fin de règne,
09:11oui.
09:12Bon, voilà.
09:12On est en plein dedans
09:13et en tout cas,
09:14on va voir,
09:15on est en plein dans le,
09:18comment dirais-je,
09:18dans l'expectative
09:19de savoir
09:20si le gouvernement
09:20va être censuré ou pas
09:21et on a vu avant la pause
09:23que ça se jouait
09:23à quelques voix seulement
09:25selon les pronostics.
09:26Mais on va arrêter
09:27les pronostics.
09:27On ne va pas s'intéresser
09:29avec Philippe Vigy,
09:29notre invité politique
09:31sur Europe 1,
09:32député Modem de Rélois,
09:34sur le budget
09:35avec ses 14 milliards
09:36d'impôts supplémentaires.
09:38Qu'est-ce que pour vous,
09:40de manière un peu philosophique,
09:42Philippe Vigy,
09:43le mot justice sociale signifie ?
09:46Pour moi,
09:46le mot justice sociale
09:47auquel je suis extrêmement attaché,
09:49c'est que ceux qui ont vraiment
09:50le plus payent le plus
09:51et ceux qui ont le moins
09:53payent le moins
09:54mais tout le monde participe.
09:55Donc vous n'êtes pas un libéral ?
09:56Si, je suis un libéral.
09:58Vous dites
09:58tous ceux qui ont le plus
10:00payent le plus ?
10:01Ben oui,
10:01parce que quand vous avez
10:02un certain niveau de revenus,
10:05en plus les contributions
10:06qui vont être mises en place,
10:06ce sera vraiment
10:07les très très hauts patrimoines.
10:09Société Murphy,
10:10il y a 2000 familles concernées,
10:12on va aller chercher
10:132 milliards et demi,
10:13est-ce que pour autant
10:14demain,
10:14pour eux,
10:15ce n'est pas tenable ?
10:16Je ne le pense pas.
10:17Moi, je ne suis pas du tout,
10:17je suis un homme d'entreprise,
10:18j'ai été chez l'entreprise
10:20pendant 40 ans,
10:20donc je sais de quoi je parle,
10:21j'ai investi beaucoup
10:22dans les hommes,
10:23dans les machines,
10:24dans la technicité.
10:25pour autant,
10:27là on est à un moment
10:28où quelquefois
10:28il y a des optimisations fiscales.
10:30Je reviens là-dessus.
10:31Il faut distinguer.
10:32C'est le sujet.
10:32Non mais c'est le sujet.
10:33L'optimisation fiscale,
10:34je suis un de ceux
10:35qui a porté ce débat
10:36à la Sérieure Nationale
10:37depuis longtemps.
10:38J'ai déjà dit à votre micro,
10:39les fameuses coucoucoucs...
10:40C'est important
10:40parce que là,
10:40on parle des holdings,
10:41justement.
10:41Oui,
10:42notamment,
10:43c'est l'optimisation fiscale.
10:44Vous savez très bien
10:45qu'il y a de l'argent
10:45qui dort dans les sociétés
10:46maires des holdings,
10:47et bien,
10:48ce qui a vocation
10:55Mais moi,
10:56j'en suis sûr.
10:57Et si vous voulez,
10:57quand vous voulez,
10:58on sort les déclarations d'impôts
10:59et on regarde.
11:00Et vous verrez,
11:00je ne me trompe pas.
11:01Écoutez,
11:01quand on est placé 15 ans
11:02en commission de finances,
11:03on sait à peu près
11:03comment ça marche.
11:04La deuxième chose
11:05que je voulais vous dire,
11:05c'est que l'optimisation fiscale,
11:08à un moment,
11:09c'est indécent.
11:10Je ne dis pas que c'est illégal,
11:11mais ça peut paraître
11:12comme indécent,
11:13alors que celui qui va travailler,
11:14eh bien,
11:15il a une proportionnalité d'impôts
11:16qui fait que quelque part,
11:17il ne s'y retrouve pas.
11:18Et la troisième chose
11:19sur laquelle je lutte,
11:19c'est l'assistanat,
11:20j'ai toujours dit,
11:21j'ai dit à ce micro également,
11:23qu'on avait un régime
11:24d'administration chômage
11:24qui était trop généreux en France,
11:26qui n'incitait pas
11:27à la reprise du travail.
11:27Vous voyez,
11:28je mets les mots
11:28sur les choses
11:29qui pour moi sont essentielles.
11:31Donc,
11:31les sociétés Murphy,
11:33les Coum Coum,
11:33les Carine Thérèse,
11:34les Dutreil,
11:35quelquefois dévoyés,
11:36quelquefois,
11:37on ne peut pas laisser ça.
11:39Sinon,
11:39qu'est-ce qui se passe ?
11:40On augmente le prix de l'essence
11:41et à partir de là,
11:42c'est le syndrome gilet jaune
11:49d'accord avec vous
11:49sur ce sujet-là.
11:51Est-ce que vous pensez
11:52qu'il y a une voie médiane,
11:54c'est-à-dire que la gauche
11:55effectivement propose
11:56une taxe Zuckman
11:56à laquelle vous êtes opposé
11:58très clairement.
12:00À votre droite,
12:01certains vont dire
12:02il faut laisser tranquille
12:04les entrepreneurs,
12:05ceux qui ont beaucoup d'argent,
12:06qui créent les emplois.
12:07Vous,
12:07vous défendez
12:08une espèce de voie médiane.
12:09Si je vous suis,
12:11ce que vous proposez,
12:12ce sera une contribution
12:13des très hauts revenus,
12:15à travers notamment
12:15Ciblesse et Holding.
12:17Est-ce que vous pensez
12:17qu'il y a une possibilité
12:18de trouver
12:18un compromis
12:19qui soit majoritaire
12:20à l'Assemblée
12:21sur ce sujet ?
12:22Je pense que oui
12:23pour deux raisons.
12:25D'abord,
12:25parce que les socialistes
12:27savent que leur taxe Zuckman,
12:28d'ailleurs Olivier Faure
12:28le disait l'autre jour,
12:29ils savent qu'elle n'ira pas au bout
12:30pour toutes les raisons
12:31que j'évoquais tout à l'heure.
12:33Deux,
12:33sur l'ISF,
12:34un petit peu d'histoire financière.
12:36L'impôt sur la fortune.
12:37L'impôt sur la fortune.
12:38Pardon,
12:38vous avez bien fait de me reprendre.
12:39L'impôt de solidarité
12:40sur la fortune.
12:40Que je sache,
12:41c'est l'impôt de solidarité
12:41sur la fortune
12:42qui a inventé
12:42chez les socialistes
12:43mais que la Sarkozy
12:45n'avait pas été supprimée.
12:46C'est Emmanuel Macron
12:47qui l'a supprimée
12:47et qui a transformé
12:48en impôt sur la fortune immobilière
12:50en IFI.
12:52Et avec,
12:52en même temps,
12:5430% de taxation
12:55maximale
12:55on inclusive,
12:56comme je dis,
12:56tout inclus,
12:57ce qu'on appelle
12:58la flat tax.
12:59Donc,
12:59entre l'ISF
13:00tel qu'il existait
13:01et la taxe Zuckman,
13:02mais semble-t-il
13:02qu'il y a un chemin
13:03qui permet de récupérer...
13:05Mais attendez,
13:05là on parle
13:05de deux taxes
13:06extrêmement différents
13:07en termes de l'ISF
13:08cible tous les contribuables
13:09qui ont un million d'euros
13:10de patrimoine
13:10alors que la taxe Zuckman
13:12concernerait
13:131800 foyers fiscaux
13:14en France.
13:14Peut-être 100 millions d'euros.
13:16100 millions d'euros.
13:17Je dis bien,
13:19entre la taxe Zuckman
13:21et l'ISF
13:22tel qu'il existait,
13:23tel qu'il existait
13:24que je ne veux pas recréer
13:25sans l'outil de travail,
13:28on est capable.
13:28Il y a la taxe vivier.
13:29Non,
13:30pas du tout.
13:30Pas du tout.
13:31C'est ce que nous défendons
13:32depuis de longues années.
13:321 million de patrimoine
13:33et 100 millions d'euros
13:34de patrimoine.
13:34Mais quand vous avez
13:35un million de patrimoine
13:36immobilier,
13:37vous ne payez pas
13:38un impôt sur la fortune
13:39immobilière ?
13:40Si.
13:41Ça commence à 850 000
13:44et à partir de 1,3 millions
13:45vous payez effectivement
13:46les choses.
13:47Voilà les vrais chiffres.
13:48Donc celui qui a
13:48un appartement à Paris
13:49de 120 mètres carrés,
13:51il est tranquille
13:51et il est dans la cible.
13:52Donc simplement,
13:53vous voyez,
13:53ce que je veux dire,
13:55c'est qu'entre les deux chemins,
13:56il y a la possibilité
13:57de passer.
13:58Et puisque vous avez parlé
13:59d'enjeuner de Bruxelles,
14:00je vous rappelle que
14:01l'IFI,
14:02ça rapporte un peu plus
14:03d'un milliard et demi
14:03que l'ISF de l'époque,
14:05l'impôt sur la fortune,
14:06rapportait 4 milliards et demi.
14:07Donc il y a une médiane.
14:08Et vous voyez,
14:09ça serait le coût
14:10de la mise en pause
14:11de la réforme des retraits.
14:12Ah, mais alors
14:13c'est pas la même chose.
14:14On parle pas de même
14:14la même chose
14:15parce qu'en fait,
14:16on est dans le déni
14:17sur cette histoire de réforme.
14:18Déjà, je remarque
14:19qu'on se focalise beaucoup
14:20sur les recettes.
14:21Bon, je sais que la partie recettes
14:22est discutée avant,
14:23la partie dépenses
14:23dans le projet de loi de finances.
14:25Mais quand même,
14:26comme par hasard,
14:27encore une fois,
14:27on ne parle que de recettes,
14:28donc des impôts,
14:29au lieu de se refocaliser
14:30sur les dépenses.
14:31Et par ailleurs,
14:32le fait que vous liez
14:33cette fiscalité
14:34à la réforme des retraites,
14:36pour moi,
14:36c'est un non-sens.
14:37Parce que si vous dites
14:38que ça compensera
14:38le coût de la réforme des retraites,
14:40mais normalement,
14:41le système des retraites,
14:42il est censé s'équilibrer
14:43tout seul.
14:44Ce sont les cotisations
14:44qui sont censées payer
14:47les retraités,
14:49les pensions des retraités.
14:51Si on se met
14:51à créer des impôts
14:52à droite, à gauche,
14:53avec toutes les bonnes raisons
14:53de justice fiscale,
14:55malheureusement,
14:56c'est déjà le cas,
14:56parce que notre système
14:57n'est pas à l'équilibre.
14:58Et donc,
14:59vous m'expliquerez,
15:00je ne veux pas
15:00que vous allez défendre
15:01votre idée,
15:02mais si on se met
15:02à créer des impôts nouveaux,
15:04parce qu'on n'arrive pas
15:05à passer des réformes
15:06de retraite,
15:06ou plutôt qu'on revient
15:07sur les réformes de retraite
15:08qui ont déjà été actées,
15:10mais on va transformer
15:11ce bazar fiscal
15:13qu'est déjà la France
15:13en quelque chose
15:14de non seulement incompréhensible,
15:16mais qui sera également injuste,
15:17parce que normalement,
15:17un système des retraites,
15:18c'est des actifs
15:19qui payent pour des retraités.
15:21Mais je vous laisse...
15:25vous mélangez le budget général
15:26et le budget de la Sécu.
15:27Justement, non !
15:28Attendez,
15:29je vais faire un peu de pédagogie
15:30pour vos auditeurs,
15:31comme ça,
15:31ils vont pouvoir comprendre.
15:32C'est très simple.
15:33D'abord,
15:33je ne crée pas d'impôts nouveaux,
15:34je dis simplement
15:35que la taxe Zutmane
15:35sera examinée,
15:36et j'essaye d'expliquer
15:37quel atterrissage
15:38on peut trouver.
15:39Point.
15:39Après, sur les dépenses,
15:41vous venez à écouter
15:41les propositions que je fais
15:42depuis longtemps.
15:44Et on peut faire
15:45des très belles économies
15:46sur les niches fiscales.
15:48Il y en a 440.
15:50On a dans le projet de budget.
15:50Oui, mais il y en a 440
15:52sur lesquels on peut
15:53aller faire des services.
15:53Mais tout le monde va hurler
15:54parce que la niche fiscale,
15:55comme on dit,
15:55dans chaque niche,
15:56il y a un chien
15:56et chacun va veiller.
15:58On sait.
15:58Il faudra un peu de courage.
15:59Effectivement,
15:59sur les dépenses de l'État,
16:01sur les agences,
16:02j'ai fait des propositions
16:03pour supprimer...
16:03770 agences.
16:04Oui, absolument,
16:05mais simplement,
16:06vous savez,
16:06le transfert des agences,
16:07il est passé de 29 milliards.
16:08Le coût des agences,
16:10il y a 10 ans,
16:11c'était 29 milliards.
16:12C'est 90 milliards
16:13à l'heure actuelle.
16:14On est d'accord.
16:14Vous ne croyez pas
16:15qu'on ne peut pas
16:15aller chercher 3 à 4 milliards ?
16:16C'est pour ça
16:17que vous parlez des dépenses.
16:17Donc, quand vous parlez
16:18des dépenses,
16:19je vous emmène
16:20sur le chemin des dépenses.
16:21Moi, je ne suis pas là
16:21pour la fiscalité.
16:22J'en ai ras-le-bol,
16:24comme tous les Français,
16:25d'avoir un niveau
16:26de fiscalité
16:26qui est confiscatoire.
16:28Simplement,
16:29quand on fait
16:29de l'optimisation fiscale,
16:31l'optimisation fiscale,
16:32c'est-à-dire ne pas payer
16:33le vrai montant d'impôts
16:35qu'on devrait payer,
16:36pas de façon illégale,
16:37je le reprécise.
16:38Quand on va taxer
16:38ceux qui ont les 1 800 familles
16:40avec les plus revenus,
16:41je ne pense pas
16:42qu'on va les priver,
16:43me semble-t-il,
16:43de marge du manœuvre demain.
16:44En revanche,
16:45vous avez raison,
16:45sur la Sécu,
16:46sur les retraites,
16:47mais pardonnez-moi,
16:48il y a dans vous
16:49un de ceux
16:50qui a défendu
16:50la suppression
16:51des régimes spéciaux,
16:52soutenue par Mme Le Pen.
16:53Parce que dans ces retraites,
16:55vous voyez,
16:55demain,
16:56il y a quand même
16:56la besoin de censure.
16:57Moi, je vais regarder
16:58avec beaucoup d'attention
16:59ce que vont faire
16:59les députés
17:00Rassemblements nationales
17:01qui étaient pour la réforme
17:02des retraites,
17:03mais pardonnez-moi.
17:04Parce que Mme Le Pen,
17:05la présidentielle,
17:06elle voulait faire quoi
17:07sur les retraites ?
17:08Au départ,
17:08elle voulait 60 ans
17:09et après 62 ans.
17:11Alors,
17:11je vous parle,
17:12nous sommes à 62,9 années.
17:14Donc,
17:14elle finirait
17:15de creuser encore
17:17le trou
17:17de la sécurité sociale.
17:18Ça dépend,
17:19elle va peut-être
17:19changer encore de chiffre,
17:20mais en attendant,
17:21vous regarderez aussi
17:21la niche fiscale du RN
17:22parce que je crois
17:23que c'est le 30 octobre
17:24et là,
17:25il y aura vraiment
17:25les propositions détaillées
17:27du Rassemblement national.
17:27Je voudrais qu'on parle
17:29d'un autre sujet,
17:30c'est le vrai prix
17:30de l'exception
17:31migratoire algérienne,
17:33sur le coût
17:34de l'accord de 68,
17:36le fameux accord
17:37entre la France
17:38et l'Algérie.
17:40L'un des deux députés
17:41qui portent ce texte,
17:42le député
17:43au père des Yvelines,
17:43Charles Rodouel,
17:44était l'invité
17:45de Pascal Praud
17:46tout à l'heure.
17:47On est quand même
17:47dans des situations
17:48assez luesques
17:49qu'il faut qu'on mette
17:50en avant
17:50et que je veux souligner.
17:52Si vous avez
17:53un Algérien,
17:54100% Algérien,
17:56qui a travaillé
17:5640 ans de sa vie,
17:5720 ans en Algérie,
17:5820 ans en France,
18:00il va donc toucher
18:01la moitié
18:01de sa pension de retraite
18:02selon l'accord
18:03qui va lui être versé
18:04par la France.
18:05Je considère que c'est légitime.
18:06Il a cotisé
18:06la moitié de sa vie en France
18:07donc il mérite
18:08la moitié de sa pension
18:08de retraite versée
18:09par la France.
18:10Et l'accord dit
18:11que la sécurité sociale
18:11algérienne
18:12doit lui verser
18:13l'autre moitié.
18:14Le problème,
18:15c'est que l'Algérie
18:15dénonce sa disposition-là.
18:18Donc, il ne verse pas
18:18l'argent.
18:19Il y a donc des milliers
18:20de gens qui se retrouvent
18:21sans la moitié
18:22de leur pension de retraite
18:23parce qu'elle n'est pas versée
18:24par la sécurité sociale algérienne.
18:26Ces gens-là,
18:26le choix qui a été fait,
18:28c'est de ne pas les laisser
18:29sans rien.
18:31Et donc, la France
18:31leur verse
18:32ce qu'on appelle
18:32l'ASPA,
18:33l'aide sociale
18:34aux personnes âgées.
18:35Et c'est un des exemples
18:37qui conduit justement
18:39à cet accord de 1968.
18:41Philippe Vigier,
18:42est-ce que vous trouvez
18:43cette situation normale
18:44aujourd'hui en France ?
18:45Non, cette situation
18:45n'est pas normale
18:46comme la situation
18:47que vous connaissez comme moi
18:48du fait que lorsqu'il y a
18:49des personnes
18:50qui sont sous le coup
18:51de ce qu'on appelle
18:52une OQTF,
18:52obligation de quitter
18:53le territoire français,
18:54l'Algérie ne les accueille pas.
18:56Qu'est-ce que fait
18:57le modem là-dessus ?
18:58C'est pas qu'une affaire
19:00de parti politique,
19:00c'est aussi l'affaire
19:01du gouvernement,
19:02mais pas le gouvernement seul.
19:03Avec Bruno Retailleau.
19:04La patate est tellement chaude
19:04que je la relance là.
19:06Je vous réponds très librement
19:07et très directement.
19:10Je vous rappelle
19:10que Bruno Retailleau,
19:11lorsqu'il était ministre de l'Intérieur,
19:13me semble-t-il,
19:13essayait de ferrailler
19:14tous les jours
19:15avec les Algériens.
19:16On sait que c'est hyper compliqué
19:17pour des raisons
19:18que vous connaissez.
19:19Tout autant que moi,
19:21on appuie sur le bouton
19:22où tout est réglé.
19:23Quand est-ce qu'on va
19:24enfin avoir
19:25avec l'Algérie
19:25des relations absolument normales ?
19:26Je vous pose la question.
19:29Quand est-ce qu'on va avoir...
19:30Écoutez,
19:30ministre des Affaires étrangères
19:31Jean-Duel Barreau,
19:32qui est bonhomme,
19:32pour être très précis.
19:33Je crois que si,
19:35emploie.
19:35Je peux vous dire le contraire.
19:37Pour autant...
19:38Est-ce que c'est la bonne méthode
19:38de M. Barreau ?
19:40Qui est une méthode
19:40douce, on va dire.
19:41Ce qu'il a dit lui-même, d'ailleurs.
19:43Je vais vous dire.
19:44On voit les limites,
19:45malheureusement,
19:46de nos relations
19:46avec les Algériens
19:48à l'heure actuelle.
19:48Le président de la République
19:49avait vu le président
19:49de la République algérienne.
19:50Pour autant,
19:51rien n'a bougé.
19:52Je suis d'accord avec vous.
19:53Vous avez pensé pour Boilem Sansal
19:53ce soir, Philippe Vigier ?
19:55Oui, bien sûr.
19:55Je pense à lui en particulier.
19:57Mais je vais vous dire
19:57que ce sujet avec l'Algérie
19:59est pour nous
20:00un drame
20:01qu'il nous faut absolument régler.
20:03On n'y arrive pas pour le moment.
20:04Et ce sujet des retraites
20:05est un dommage collatéral
20:07que je connais.
20:08Merci, Philippe Vigier.
20:09On se voit bientôt.
20:10Bientôt.
20:10Parce que demain
20:11est un grand jour.
20:13Écoutez,
20:13nous verrons si demain...
20:14En contrat,
20:15soit les morts,
20:16soit les vivants.
20:16Oui,
20:17on verra s'il y en a
20:18qui préfèrent envoyer leur pays
20:19dans le mur,
20:22qui avant essayait de donner
20:23une image de respectabilité.
20:26Vous avez étonné votre point de vue ?
20:27Non, non,
20:27mais en ne voulant pas...
20:28Je vous demande de conclure
20:29en quelques mots.
20:30Vous faites une litanie.
20:31Mais non,
20:31mais je veux simplement dire
20:32qu'elle voulait être respectable
20:34à la différence des insoumis.
20:36Vous en bafouillez
20:36comme dirait Sonia Mabrouk
20:37à Manuel Pontard.
20:38Ils prennent les mêmes formules.
20:39Je ne bafouille en aucun cas.
20:40Peut-être demain,
20:41je souhaite que ce gouvernement
20:42ne tombe pas.
20:43Au moins pour la stabilité.
20:44Et moi, j'ai entendu ça dimanche.
20:45Débrouillez-vous.
20:46Organisez-vous.
20:47Votez-nous un budget.
20:47C'est dit,
20:48c'est fait.
20:49Merci beaucoup,
20:50Philippe Vige.
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