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  • il y a 2 jours
Au lendemain de la déclaration de politique générale du Premier ministre, actant la suspension de la réforme des retraites, Les Républicains se divisent. La ligne annoncée par le président du groupe LR à l’Assemblée Laurent Wauquiez est de ne pas voter la censure, mais certains cadres LR appellent à ne pas la suivre.

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Transcription
00:00Bruno Retailleau au cœur d'une crise de parti.
00:03Le président des Républicains est confronté à une fracture entre le groupe de Laurent Wauquiez et certains cadres du parti de droite.
00:10Dans une tribune au Figaro, le chef de file des eurodéputés LR François-Xavier Bellamy appelle à la censure.
00:17« Si j'étais député à l'Assemblée nationale, je voterais pour la censure du gouvernement. »
00:21Ce à quoi lui a répondu le député républicain des Hauts-de-Seine Jean-Didier Berger.
00:26« C'est sans doute pour cela que tu n'es pas à l'Assemblée. »
00:29Des tensions nées d'une divergence d'opinion sur la question du socle commun formé avec les macronistes
00:35et alimenté désormais par la suspension de la réforme des retraites.
00:40David Lissnard, vice-président des Républicains, cible l'argument de stabilité mis en avant par les députés de son parti.
00:47« Au nom d'une stabilité qui n'est que celle des positions personnelles,
00:51des gouvernants continuent de plonger la France dans une instabilité bien plus grave, économique, sociale et financière. »
00:57De son côté, Bruno Retailleau reste ambigu.
00:59Le président des Républicains continue de dénoncer un gouvernement qu'il juge otage des socialistes,
01:06sans toutefois appeler clairement à la censure.
01:09« Au nom d'une stabilité qui n'est pas à l'Assemblée. »
01:15« Au nom d'une stabilité qui n'est pas à l'Assemblée. »
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