00:00Allez, on passe au standard d'Inter où nous attend Hervé. Hervé, bonjour.
00:05Bonjour. Oui, je suis très en colère contre Mme Le Pen parce que je suis un électeur de Mme Le Pen, d'accord ?
00:12Et Mme Le Pen, je vous ai senti extrêmement mal à l'aise au début de l'interview, car vous allez censurer un gouvernement qui a réussi.
00:20Alors les socialistes ont fait très fort, je suis désolé de vous le dire. Ils ont fait un coup politique.
00:24Ils ont réussi, Madame, ce que vous n'avez pas réussi à faire, suspendre la réforme des retraites.
00:29Je me souviens toujours de votre affiche rouge, en rouge sur fond blanc, non à la réforme des retraites.
00:34Elle est, pour l'instant, suspendue jusqu'en 2027. Alors, je vais vous donner un conseil, Madame.
00:40Occupez-vous d'autre chose, occupez-vous, puisque votre boussole, c'est des Français, vous l'avez dit, vos députés l'ont dit, vous l'avez répété à l'envie.
00:48Je vous propose un autre combat, l'union des droites. Je vous signale que si votre boussole est bien au point, nous sommes 82% à la vouloir. Voilà.
00:57Vous embrasserez Éric de ma part.
01:00Vous embrasserez Éric de ma part.
01:02Quel Éric ? Ah, pas du tout, Madame.
01:03Pas Éric Chiotti, parce que, pour le coup, l'alliance nous l'a refaite, mais Éric Zemmour, peut-être.
01:08Pas du tout. Pas du tout. Et dernière chose, vous rigolez, vous rigolez, ok, très bien.
01:13Allez-y, Herbie, finissez et qu'on avance. Allez-y.
01:16Oui, oui, alors je demande un droit de réponse.
01:18À quoi ?
01:19À ce que va dire Madame Le Pen.
01:21À ce qu'elle va dire.
01:22Elle se fout gentiment de ma gueule.
01:28Ça, je l'ai bien compris, parce qu'elle n'a pas beaucoup d'autres arguments.
01:31Occupez-vous de l'union des droites, Madame.
01:33Ok, le message est passé.
01:35Il y a les vrais fausses suspensions, et puis il y a les vrais faux électeurs du Rassemblement National.
01:38Bref.
01:39Je ne comprends pas le reproche qui est fait.
01:44Parce qu'encore une fois, ce que propose le Rassemblement National, c'est d'arriver au pouvoir,
01:50de gagner un an d'avance, en quelque sorte, sur l'alternance,
01:54et que la réforme des retraites que nous proposons est évidemment beaucoup plus intelligente
01:59et beaucoup plus positive pour les Français que cette suspension,
02:02dont je ne suis pas du tout sûre, Monsieur, je le répète,
02:05mais peut-être pouvez-vous me laisser votre numéro de téléphone,
02:08et je vous rappellerai le moment où cette suspension aura sauté,
02:11qu'elle soit mise en application,
02:13compte tenu de toute une série de manœuvres parlementaires
02:17que j'ai d'ores et déjà dénoncées.
02:20Voilà, donc...
02:20Et sur la question de l'union des droites...
02:23D'autant que, encore une fois, je vous rappelle, Monsieur,
02:25que 20 milliards d'impôts supplémentaires vont tomber sur les Français.
02:3020 milliards d'impôts supplémentaires.
02:32Eh bien, de la même manière que nous avons censuré M. Barnier pour cette raison,
02:35que nous avons refusé de voter la confiance à M. Bayrou sur cette question,
02:39nous refusons d'admettre que l'on puisse à nouveau faire peser 20 milliards d'impôts supplémentaires sur les Français.
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