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  • il y a 2 heures
Sans Kylian Mbappé, l'équipe de France a concédé le nul 2-2 en Islande lundi soir. Pour Jérôme Rothen, la dépendance des Bleus à l'attaquant du Real Madrid est "un faux problème".

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Transcription
00:00La dépendance, en fait, c'est un faux problème.
00:02De toujours expliquer les contre-performances de l'équipe de France
00:05contre ces faibles islandais.
00:08C'est un vrai problème, justement.
00:09Parce que, regarde, juste...
00:10Il y en a plus 4 ou 5 contre les...
00:125 contre l'Ukraine, quand même.
00:15Donc, on est d'accord, c'est presque...
00:17C'est embêtant.
00:18C'est vrai que même sans Raoui pour être embêtant,
00:20c'est un match en haut et l'Islande,
00:21tu puisses faire quelque chose de...
00:22Mais ça tombe bien, on va parler du coach,
00:25du sélectionneur à 18h30, mais...
00:27Et on va parler des joueurs, aussi.
00:28Et sans parler de Didier,
00:31mais sur ce match-là, Benoît et Jean-Michel,
00:35bien sûr que tu t'es en droit d'attendre,
00:37si tu veux, que les joueurs qui ont du talent sur le terrain
00:40prennent le relais et soient meilleurs
00:43et ne fassent, si tu veux,
00:46qu'on ne fasse pas des conclusions sur...
00:48Ah ben, il n'y avait pas Kylian Mbappé,
00:50ah puis il n'y avait pas Dembélé,
00:52ah puis il n'y avait pas Doué,
00:53parce que même, limite, maintenant, on reproche...
00:54Même Barcola !
00:55Ouais, ou Barcola, parce que Doué et Barcola,
00:57pour l'instant, je les adore, ces joueurs-là.
01:00Mais ce n'est pas des titulaires apparencés aujourd'hui.
01:02Ils n'ont pas de références comme Dembélé
01:04ou comme Mbappé en équipe de France, tu vois.
01:08Hier, Mbappé, dans l'équipe,
01:09avec les passes décisives du milieu de terrain,
01:12il aurait marqué beaucoup de buts.
01:13Il n'y en a pas eu !
01:14Il n'y en a pas eu !
01:15C'est lui qui te fait la différence,
01:17c'est ce que disait Ben Kosti il y a quelques secondes.
01:19Je suis d'accord avec toi,
01:21mais on est surtout dépendants,
01:25ou plutôt victimes aujourd'hui,
01:27de l'incurie de la création de notre équipe.
01:32Il n'y a rien du tout.
01:33Je suis d'accord avec toi.
01:35Mais quand tu joues une équipe
01:37avec aussi peu d'allants offensifs,
01:41ce qui est le cas des Islandais,
01:44très vite, tu as vu que tu avais la main mise sur ce match,
01:46tu leur as confisqué le ballon,
01:48eux, ils se sont contentés de défendre.
01:49Tu joues avec Mateta,
01:51je ne sais pas,
01:53JP Mateta,
01:54comme le dit Didier,
01:56JP,
01:57tu connais ses qualités.
01:59C'est-à-dire que c'est un attaquant de surface,
02:01ballon aérien,
02:02je pense qu'il en bouge pas mal,
02:05tu vois,
02:05et qu'il faut lui grimper sur le corps
02:08pour gagner ces duels-là.
02:10D'accord ?
02:11Donc comment, en première mi-temps,
02:13tu peux avoir aussi peu d'inspiration
02:15quand tu as la balle au pied ?
02:16Que ce soit les milieux de terrain,
02:17que ce soit les latéraux,
02:18que ce soit les joueurs offensifs de côté.
02:21À chaque fois,
02:21tu rentrais dans la percussion
02:23et pour finir,
02:24tu n'as mis quasiment aucun centre.
02:26Comment tu veux que Mateta n'existe ?
02:27Et beaucoup de centres arrêtés, Jérôme.
02:29En plus,
02:29tu as fait beaucoup de centres
02:31en position arrêtée,
02:33avec une défense islandaise bien en place,
02:35avec un Mateta à l'arrêt,
02:36donc facile à marquer,
02:37beaucoup plus difficile,
02:38et tu l'as vu sur plusieurs centres de Lucas Di,
02:40notamment en mouvement.
02:42Là, ça a été beaucoup plus dangereux.
02:43Ce n'est pas la même chose.
02:44Juste, moi, ce qui me gêne sur ce débat,
02:45et je vous dis pourquoi on l'a fait aussi,
02:46c'est que, ok, il y a les stades de victoire
02:49quand Kylian est là ou il n'est pas là,
02:50mais moi, ce qui me pose problème
02:51dans cette équipe de France,
02:53au-delà de Deschamps,
02:53au-delà des joueurs
02:54dont on va parler à 18h30
02:55avant d'accueillir Fabien en 32-16,
02:57c'est que, moi, je vois que Mbappé
02:58à 93 sélections,
03:00il a mis 53 buts,
03:01et je vois que derrière,
03:02il n'y a pas un mec
03:02qui se détache pour mettre des buts.
03:04À l'époque,
03:05il y avait Griezmann
03:05qui était capable de mettre des buts,
03:07il y avait Giroud
03:07quand il voulait
03:08marquer des buts.
03:08Mais c'est un passé récent aussi.
03:09Il n'y a pas un mec
03:10qui sort du lot derrière lui
03:12et qui va mettre des buts.
03:13Je regardais Dembélé,
03:14c'est 57 sélections,
03:15il a mis 7 buts.
03:16Qui ?
03:17Ok, il est ballon d'or,
03:18mais il a mis 7 buts
03:18en équipe de France.
03:19Oui, mais alors...
03:21Marcus Suram,
03:21il a mis 3 buts
03:22en équipe de France.
03:23Il n'y a pas un mec
03:24derrière Bappé
03:25qui est capable de...
03:26Mais on est un réservoir extraordinaire !
03:28Il n'y a pas un cadre offensif
03:31qui est capable de prendre le relais
03:32quand le capitaine n'est pas là.
03:33C'est ça le vrai problème.
03:34Mais là, en fait,
03:36je ne comprends pas ta réflexion
03:37parce que la dépendance,
03:38je te l'ai dit,
03:39et on est tous unanimes
03:40pour le dire
03:41avec Jean-Michel
03:41qui a connu
03:42des grandes équipes aussi,
03:44Benoît pareil,
03:45moi pareil,
03:46t'es dépendant
03:47de tes meilleurs joueurs.
03:48Mais pas autant !
03:49Pas autant à l'époque !
03:50Regarde, je vais te dire,
03:51et ce n'est pas dire
03:52« Oh, toi, tu fais tout sur toi ! »
03:55Moi, j'étais sur le terrain,
03:56j'étais un passeur.
03:57Je n'étais pas un buteur.
03:58Tu regardes, j'étais un passeur.
04:00Forcément,
04:00le jour où je ne viens pas,
04:01j'attire le ballon.
04:03Je voulais le ballon,
04:03je voulais quasiment tous les ballons
04:04pour les filets
04:07le jour où je ne suis pas là.
04:08Forcément,
04:09un de tes points forts de l'équipe,
04:12il n'existe plus.
04:13Donc, il faut trouver d'autres choses.
04:15Forcément,
04:15et après,
04:15on va te dire,
04:16si le résultat,
04:17il ne tourne pas,
04:18ah ben oui,
04:18mais il y a une dépendance à Roten,
04:20une dépendance à Paoleta.
04:21– Mais la différence,
04:21c'est de mettre le but.
04:22C'est ce qu'il y a de plus dur
04:22de mettre le but.
04:23– J'ai joué avec des grands buteurs.
04:24– Paoleta,
04:26devant,
04:26au Paris Saint-Germain,
04:28le jour où il n'était pas là.
04:29Bien sûr qu'il y avait
04:30une dépendance Pedro.
04:31– Mais pas autant,
04:32c'est ça que je te dis.
04:32On est en équipe de France,
04:34on n'est pas en club.
04:35Comment il n'y a pas un mec derrière lui
04:36qui est capable de mettre des buts régulièrement ?
04:37– Mais non,
04:37je ne suis pas d'accord avec toi.
04:39En équipe de France,
04:39ça a toujours existé.
04:41Ce que je veux dire,
04:42mais le buteur,
04:42mais arrête,
04:43le buteur qui te met beaucoup de buts,
04:45regarde,
04:46qu'est-ce qu'on disait sur Griezmann
04:47sur les dernières années ?
04:48Et pourquoi Griezmann,
04:49il ne fait plus tourner le compteur
04:50à part sur les pénales ?
04:51– Quand il y avait Henri Trézeguet,
04:55Viltord,
04:56même Robert Pires.
04:57– Ils partageaient les buts.
04:58– Il y avait un peu plus de...
05:01Le menu était plus varié quand même.
05:04– Mais Jean-Michel,
05:05Dembélé,
05:06il est ballon d'or,
05:07même s'il a mis 7 buts,
05:08il est capable de marquer dans un match.
05:10Mbappé,
05:10bon,
05:10j'en parle même pas
05:11parce qu'on en parle,
05:13Olizé,
05:13il marque des buts avec le Bayern
05:15et il en donne des buts avec le Bayern.
05:16– Non, non,
05:17mais on parlera de l'équipe de France.
05:18– Avec le PSG,
05:18avec leur club,
05:19pas en sélection.
05:20– Mais c'est normal,
05:21attends,
05:21les mecs,
05:22ils viennent d'arriver.
05:23– Dembélé,
05:24il n'y a pas d'arriver,
05:24il y a plus de 50 sélections.
05:25– Non, mais Dembélé,
05:25je ne te parle pas de Dembélé,
05:26je te parle des autres.
05:27Des autres,
05:28que ce soit Barcola,
05:29que ce soit Doué,
05:30que ce soit...
05:31C'est des mecs
05:31qui sont attirés par le but,
05:32ils vont marquer des buts,
05:33donne-leur l'occasion
05:34d'avoir...
05:35– Bon, tant mieux,
05:35mais sur le plan collectif,
05:39moi,
05:39il y a une chose,
05:40j'ai eu des entraîneurs,
05:44Ben,
05:44il n'y a même pas de cassette
05:46de mon époque,
05:47Benoît,
05:47tu vois,
05:47tu n'as même pas regardé les cassettes.
05:49– J'ai vu,
05:49j'ai vu,
05:50Jean-Michel.
05:51– Ne mens pas,
05:52Benoît.
05:53– Ah non,
05:54moi,
05:54je suis à cassette de Jean-Michel.
05:56– J'ai joué pendant
05:58des saisons et des saisons
05:59où toutes les équipes
06:01qui venaient à Saint-Etienne
06:02mettaient le bus,
06:04le chauffeur,
06:06ils mettaient la carriole
06:08derrière,
06:08ils mettaient tout.
06:09D'accord ?
06:10Et tous les entraîneurs
06:12que j'ai eu,
06:12les trois entraîneurs,
06:14nous disaient,
06:16en début de match,
06:18en début de...
06:19avant le match,
06:20nous disaient,
06:21de temps en temps,
06:23laissez respirer l'adversaire.
06:25Laissez-le venir chez nous.
06:27Laissez-le...
06:28Attirez-le un petit peu.
06:30Laissez-le respirer.
06:31Qu'ils viennent,
06:32qu'ils se dégarnissent
06:33un petit peu.
06:34– C'est pour ça
06:35que Jaco,
06:35il joue à reculons.
06:37– Peut-être qu'il joue
06:38à reculons,
06:39mais en tout cas,
06:39il a marqué
06:39beaucoup de buts de Jaco.
06:40– C'est vrai.
06:41– Mais pas tous
06:41il en a marqué.
06:42– Et c'est d'ailleurs
06:43peut-être une des qualités,
06:44Jean-Michel,
06:44de l'équipe de France,
06:45ce jeu de transition.
06:46– Et hier,
06:48à un moment donné,
06:49je disais,
06:49laissez-les venir un peu.
06:51Ils sont chez eux.
06:52Laissez-les sortir un tout petit peu.
06:53– Ils seraient peut-être
06:53restés quand même
06:54dans leurs 30 mètres.
06:55– Mais au moins,
06:56tente le coup.
06:57Au moins,
06:58mais au moins,
06:58tente le coup.
07:00Au moins,
07:01tente le coup.
07:02– Palson,
07:02Palson,
07:03Palson,
07:04l'arrière-droite.
07:04– Palson et Palimage.
07:06– Excellent.
07:06– Franchement,
07:07lui,
07:07il n'avait pas envie
07:07de dépasser le milieu de terrain.
07:09Il a mis un vieux pointard
07:10sur le but.
07:11– Au moment donné,
07:12il n'y avait Palson
07:13et Palimage.
07:13Il était à 4 pattes.
07:15– Il est mauvais,
07:17celui-là.
07:17– Fabien,
07:17je supporte un équipe de France.

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