La musique de ce grand compositeur, qui a traversé les siècles, est devenue intemporelle. Elle s’adresse à chacun de nous, quelle que soit notre disposition, une flamme nous embrase.
00:00Une exaltation, une matinée d'un week-end à peine commencé, envie d'aimer, en ce jour béni des dieux, les questions de qui, quoi, pourquoi, n'ont plus de sens.
00:11Pourquoi cette euphorie, c'est pourtant l'automne, le ciel gris, est-ce d'entendre du bac au son métal ?
00:18Qu'importe l'instrument, le génie transpire et nous prend par la main, allez, viens, partons par les chemins, la boue partout, des cris de joie.
00:26Nous avons besoin d'ivresse au son du prélude à notre bonheur, celui que l'on se forge dans l'instant.
00:35Du chocolat à la commissure des lèvres, au sale gamin que je suis, délice, la pureté si convoitée, adopte l'apparence d'un trèfle à quatre feuilles, ramassé par le chemin.
00:45Je veux bien partager ma bonne fortune avec vous, les feuilles tombées jonchent le sol, la photosynthèse arrêtée, courons à nous.
00:56Et bourdon à l'anguille bourdonne mollement, la nature s'endort et moi je vibre au son métallique d'une guitare électrique.
01:05Une vague d'énergie me submerge, me remplissant de vitalité.
01:09La musique de ce grand compositeur qui a traversé les siècles est devenue intemporelle.
01:16Elle s'adresse à chacun de nous, quelle que soit notre disposition, une flamme nous embrase.
01:21Alors je cours dans la boue, je vais par tous les chemins crottés, je crie ma vérité.
01:27J'ai envie de chérir le qui, quoi, pourquoi, le tout, le rien, le paresseux, l'ovorien, l'idole, l'inconnu.
01:35Je ris en majuscule de cette passion sublimée par un dos majeur.
01:39J'aime, doux bonheur, pourvu que ce moment n'ait pas de fin.
01:43Un instant fait de préludes et de fugues.
01:47Fugons, amis, allons au-delà de la réalité désenchantée.
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