Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 7 semaines
Après presque deux heures de discussions, le premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II est terminé. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon rend compte de cette réunion.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00C'est avec honneur et une certaine émotion que je vous retrouve aujourd'hui.
00:05Je commence évidemment à ce compte-rendu de Conseil des ministres
00:08en vous relatant certains propos liminaires qui ont été tenus par le Président de la République et le Premier ministre
00:15et qui sont à mon sens importants et notables eu égard à la situation du pays que l'on connaît.
00:23Le Président de la République a tenu à rappeler que c'était un moment particulier,
00:27un moment qui nous oblige, nos compatriotes sont divisés, fatigués du fracas, le paysage politique est fragmenté.
00:37La période impose sobriété et exemplarité, de l'écoute et du respect, ce sont ses mots.
00:43Il a insisté sur deux points majeurs.
00:48Le premier c'est l'unité, l'unité du gouvernement et il a insisté sur le fait que ce qui soude aujourd'hui le gouvernement
00:55c'est le service du pays en remerciant les uns et les autres d'avoir accepté d'y participer.
01:01Et le deuxième point sur lequel il a insisté, c'est la stabilité institutionnelle.
01:06Il a notamment exprimé que les accords sont estimables, les désaccords pardonnez-moi en politique sont estimables,
01:15mais ils ne sont acceptables que si des compromis sont possibles.
01:18Le débat parlementaire doit commencer sur les textes budgétaires.
01:25Il a constaté que deux motions de censure ont été déposées, que donc certains ne veulent pas débattre.
01:33Et a rappelé que les motions de censure qui ont été déposées sont des motions de dissolution
01:40et doivent être vues comme telles.
01:43Le premier ministre s'est ensuite exprimé à la suite du président de la République.
01:49Il a notamment lu un mot pour son gouvernement, a noté que c'était des personnalités
01:53qui ont accepté de participer alors que le pays traverse une crise politique.
01:58Une crise politique qui, il l'a quand même précisé, n'est pas encore devenue une crise de régime.
02:04Il a insisté sur le fait que ce gouvernement était le gouvernement de la République
02:08et pas le gouvernement des partis, qu'être arrimé à son histoire politique et personnelle, c'était normal,
02:15qu'être arrimé au Parlement, c'était essentiel,
02:18mais qu'il ne fallait jamais être emprisonné dans le système des partis.
02:22Et c'est bien ce qu'il a voulu construire avec la nomination de ce gouvernement.
02:28Il a insisté sur le fait que nous devrions, ministre, incontestablement comprendre
02:34qu'il faut bâtir des compromis.
02:37Il a insisté sur le fait que la politique, c'était défendre ses opinions et être fière de le faire,
02:44mais être en capacité de faire le chemin politique pour agir.
02:49Il a eu cette phrase disant « nous ne sommes pas des éditorialistes ».
02:54On doit, chacun, revendiquer nos opinions, mais être capable de faire le pas qu'il faut
03:02pour mettre en œuvre des progrès pour le pays et pour les Français.
03:07Voilà, il a terminé en disant qu'il montrerait, notamment cet après-midi,
03:13que nous sommes capables de bouger, tout en insistant sur le fait que ce gouvernement ne fera pas n'importe quoi.
03:19Je vous remercie. Je vais rentrer dans les textes, notamment budgétaires,
03:25qui ont été présentés aujourd'hui.
03:28Alors, c'est un peu frustrant pour vous, c'est contraignant pour moi,
03:33mais comprenez que je ne ferai évidemment pas la déclaration de politique générale
03:36avant la déclaration de politique générale, et encore moins à la place du Premier ministre.
03:41Je précise, mais vous le savez déjà, que par ailleurs, les ministres en charge du projet de loi de finances
03:46seront auditionnés cet après-midi à l'Assemblée nationale et demain au Sénat.
03:51Vous comprendrez donc que je ne rentre pas dans ces détails-là
03:53pour laisser la primeur de ces annonces et de ces détails au Premier ministre d'abord
03:59et ensuite au ministre en charge.
04:02Néanmoins, ce Conseil des ministres a été l'occasion de présenter deux textes absolument majeurs,
04:08le projet de loi de finances et le projet de loi de finances de la sécurité sociale.
04:11On le dit, et je pense qu'il y a déjà un large consensus politique sur la question,
04:15nous devons permettre au pays d'avoir un budget au 31 décembre.
04:20La condition pour faire avancer le pays, c'est d'engager dès maintenant le débat sur le budget de l'État
04:26et celui de la sécurité sociale.
04:28Nous avons besoin d'un budget et un budget pour faire des choses,
04:33un budget pour financer nos services publics, un budget pour financer notre protection sociale,
04:37un budget pour protéger les Français, mais aussi un budget pour réduire notre déficit.
04:42Le Conseil de ce matin a donc largement été consacré à ces deux textes,
04:46présentés donc par le ministre de l'Économie, Roland Lescure,
04:50la ministre de l'Action et des Comptes Publics, Amélie de Montchalin,
04:53le ministre du Travail et des Solidarités, Jean-Pierre Farandou,
04:55et la ministre de la Santé, Stéphane Iriste.
04:58C'est des textes qui ont été élaborés dans un calendrier heurté par la crise politique,
05:03déposés aujourd'hui à l'Assemblée nationale, afin que le débat puisse démarrer.
05:07Quelques points essentiels sur lesquels je voudrais de nouveau insister ici,
05:14en termes de méthode et de philosophie.
05:17S'ouvre aujourd'hui un processus radicalement nouveau, radicalement nouveau.
05:23La non-utilisation du 49.3, l'engagement du Premier ministre à ne pas avoir recours à cette possibilité,
05:29change complètement le contexte dans lequel le débat doit se faire.
05:36Nous allons avoir un processus de délibération complètement ouvert,
05:42dans un esprit de co-construction qui devrait être partagé,
05:46et dans lequel le gouvernement défendra ses positions,
05:50sera fier de le faire, portera encore une fois des positions politiques en hémicycle,
05:55mais où c'est le Parlement qui votera à la fin.
05:56Je le dis parce que je veux que chacun ait bien conscience,
06:02et notamment au sein des partis politiques, au sein des groupes parlementaires,
06:06que c'est une rupture totale, et que personne ne peut l'ignorer.
06:10Avant d'être devant vous, j'étais députée, j'ai été élue en 2022.
06:14Je n'ai jamais voté un budget.
06:16Je n'ai jamais eu l'occasion de voter un budget.
06:19C'est pourtant la première prérogative du Parlement.
06:21Et donc je tenais devant vous à revenir sur ce point de méthode
06:29qui constitue une vraie rupture à proprement parler.
06:33C'est une marque de confiance, c'est une marque de respect vis-à-vis du Parlement.
06:38Chacun votera en son âme et conscience,
06:41mais, et attention, personne ne peut nier la réalité économique,
06:44économique, budgétaire et démographique du pays.
06:49Et donc, nous allons devoir expliquer nos positions.
06:54Les députés devront assumer et justifier leur choix, et c'est bien normal.
06:58Je terminerai sur, évidemment, un point sur le déficit.
07:02L'objectif est clair.
07:04C'est passer nettement sous la barre des 5% et, par ailleurs, tenir les 5,4% cette année.
07:13Donc être nettement sous la barre des 5% en 2026
07:16et tenir les objectifs de 5,4% en 2024.
07:23C'est un cap qui est absolument majeur pour le gouvernement auquel j'appartiens.
07:30Ces textes, ils traduisent des choix.
07:33On n'a pas posé un texte pour poser un texte.
07:36C'est des choix de souveraineté.
07:38Le choix de la protection des Français.
07:40Le choix de la maîtrise des dépenses, sans abîmer nos services publics.
07:44Et le choix de mettre à contribution les grandes entreprises, les plus fortunées,
07:48tout en soutenant la croissance et l'emploi.
07:51Grande réussite des 8 dernières années.
07:52J'en viens aussi à un propos du Président de la République,
08:00eu égard aux textes qui ont été présentés.
08:02Il a insisté sur le fait que l'économie française tenait,
08:05et notamment sur le taux d'emploi.
08:08Il a insisté sur le fait que la production énergétique en France
08:11était importante, décarbonée et stable.
08:13Ce qui est une force absolument majeure que tous les pays de l'Union Européenne n'ont pas.
08:17On a toutes ses forces.
08:20On a un problème de déficit.
08:22On a un problème de ralentissement international.
08:24Il faut donc qu'on réadapte notre modèle.
08:27Mais qu'il y a un modèle qui fonctionne et qui a fait ses preuves,
08:29et je pense notamment au chômage.
08:32Il a insisté sur le fait, et ça me semblait important de le redire devant vous,
08:35que la France n'a jamais eu de politique austéritaire.
08:39Ni sous Emmanuel Macron, ni sous ses prédécesseurs.
08:43Qu'on compare souvent notre pays à l'Italie, à l'Espagne,
08:47mais que l'Italie et l'Espagne tirent aujourd'hui les dividendes
08:51de politiques extrêmement austéritaires qui ont eu lieu par le passé,
08:55sur le niveau des pensions, sur les services publics,
08:57sur le nombre de fonctionnaires.
09:00Politiques extrêmement austéritaires que d'ailleurs,
09:02ni la gauche ni la droite radicale n'ont remis en cause,
09:07pardonnez-moi, lorsqu'ils sont arrivés au pouvoir.
09:09C'est un élément de contexte qui, à mon avis, mérite d'être ajouté au débat.
09:16Il a enfin dit que le cœur de notre problème, c'était la dépense,
09:22et que le vrai débat en matière de justice en France,
09:25c'est un deuxième point,
09:28le vrai débat en matière de justice en France,
09:31n'était pas en premier lieu un débat fiscal.
09:33C'était le débat sur l'assignation à résidence,
09:36c'est le débat sur la reproduction des inégalités,
09:39c'est le système scolaire, c'est le système de santé,
09:42et que avoir le courage de poser vraiment la question de la justice,
09:46c'est être en capacité d'aller sur ces débats,
09:49de les investir et pas de se cantonner
09:51uniquement à la question fiscale,
09:53qui est loin de répondre à l'ensemble des tenants
09:57et des aboutissants qui génèrent dans notre pays des inégalités.
10:03Voilà, je ne vais pas revenir en vous disant
10:06qu'il s'exprimera en déclaration de politique générale,
10:09vous le savez déjà très bien.
10:11Je passe à un deuxième projet de loi très important,
10:16et qui tient particulièrement à cœur au Premier ministre présenté aujourd'hui,
10:20c'est le projet de loi contre la fraude sociale et fiscale,
10:22présenté par le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou,
10:25la ministre de la Santé, Stéphanie Riste,
10:27et la ministre de l'Action et des Comptes Publics, Amélie de Montchalin.
10:30Pour réduire les déficits, il faut faire des économies,
10:33il faut lutter contre la fraude.
10:35La fraude sociale, aujourd'hui, c'est 13 milliards d'euros de pertes chaque année.
10:40C'est notamment à ça que répond ce projet de loi,
10:43et je vous renvoie vers mes collègues pour plus de détails,
10:46mais enfin je voudrais quand même devant vous citer trois objectifs.
10:49Le premier, c'est de mieux détecter les abus,
10:51en facilitant notamment le croisement des données.
10:54Le deuxième, c'est de renforcer les sanctions,
10:57dont certaines pratiques, le compte personnel de formation,
10:59les accidents professionnels ou les indemnisations chômage.
11:03Et le troisième, c'est de mieux recouvrer les montants,
11:05parce que nos compatriotes n'ont pas à faire les frais
11:08des comportements de certaines entreprises.
11:11Je pense par exemple au travail dissimulé.
11:13Je poursuis vers le troisième projet de loi,
11:19tout est si important, présenté aujourd'hui.
11:22C'est le projet de loi relatif à la Nouvelle-Calédonie,
11:26présenté par la ministre des Outre-mer, Naïma Mouchou.
11:29C'est la traduction juridique, vous le savez,
11:30de l'accord de Bougival, signé le 12 juillet 2025.
11:33Le président de la République et le Premier ministre ont,
11:36à ce titre, salué le travail,
11:39et les négociations qui ont été menées depuis plusieurs mois
11:42par Manuel Valls.
11:44La ministre a rappelé que la signature de cet accord
11:47a été l'aboutissement de ces mois de négociation,
11:51et que c'était un jalon déterminant,
11:53un jalon déterminant dans le processus engagé depuis 35 ans.
11:58Les principaux points de l'accord, vous les connaissez,
12:01la création de l'État et de la Nouvelle-Calédonie,
12:03inscrits dans la Constitution française,
12:06la reconnaissance d'une double nationalité,
12:08une nationalité calédonienne qui coexiste
12:10avec la nationalité française.
12:13L'ouverture du corps électoral pour les prochaines élections
12:15provinciales de 2026, aux natifs et aux résidents
12:19depuis au moins 15 ans,
12:21et le transfert de la compétence en matière
12:23de relations internationales.
12:26Il s'agit désormais de doter la Nouvelle-Calédonie
12:28d'une organisation politique pérenne
12:31pour rôtisser le lien du vivre ensemble,
12:34du vivre ensemble, pardon, relever l'économie,
12:36et ouvrir aux jeunes la promesse d'un avenir partagé
12:40dans la République française.
12:44Le Premier ministre s'est exprimé sur ce sujet,
12:47vous savez, il le connaît bien,
12:49il a été ministre des Outre-mer par le passé
12:51et s'est beaucoup investi sur la question calédonienne.
12:54Il a notamment dit que si ce projet de loi était absolument déterminant,
13:01il ne serait pas suffisant et qu'il faudrait des avancées économiques
13:05et sociales, qu'on a un enjeu constitutionnel,
13:09qu'on a un enjeu institutionnel,
13:11mais qu'on a aussi un enjeu de promesses républicaines
13:13et de lutte contre les inégalités
13:15avec des réponses économiques et sociales
13:17qu'il faudra travailler.
13:18Voilà, avant de passer à la partie internationale,
13:24c'est un peu long, mais c'était un Conseil des ministres
13:26qui a duré, vous le savez, deux heures.
13:28Vous mentionnez deux choses,
13:30un projet de loi présenté par le ministre de l'Intérieur,
13:32Laurent Nunez, qui décline pour les collectivités d'Outre-mer,
13:35une disposition de la loi d'immigration de janvier 2024,
13:38et une ordonnance présentée par le ministre de l'Économie,
13:41des Finances et de la Souveraineté industrielle,
13:43Roland Lescure,
13:44qui permet la transposition d'une directive relative
13:48à l'efficacité énergétique.
13:53Un point sur l'international,
13:58avant de passer aux questions-réponses.
14:02Vous savez, le président est rentré d'Égypte
14:05après une journée historique
14:07qui a été marquée par la libération
14:09des 20 derniers otages vivants
14:11que les Hamas détenaient encore à Gaza.
14:12C'est la première étape du plan de paix
14:15présenté par les États-Unis
14:17le 29 septembre dernier.
14:19C'est un plan qui, je le rappelle,
14:21s'est tenu, s'est largement appuyé
14:23sur la dynamique créée par la France
14:24et l'Arabie Saoudite depuis un an.
14:27Les efforts pour obtenir un cessez-le-feu
14:29et la libération des otages
14:30avaient échoué jusqu'à présent,
14:33faute d'un plan consensuel
14:34sur l'immédiate après-guerre
14:36et faute d'un horizon politique.
14:38La déclaration de New York
14:40que nous avons fait adopter
14:42par les Nations unies le 12 septembre
14:44a permis de pallier cette carence
14:46et d'ouvrir la voie au plan de paix.
14:48Ça a été...
14:49Jean-Noël Barraud a particulièrement
14:50insisté là-dessus.
14:52Il a ensuite insisté sur trois priorités d'action.
14:55La première priorité, elle est humanitaire.
14:58La deuxième priorité, c'est la sécurité.
15:00Et la troisième priorité, voilà, c'est la gouvernance
15:02et je répondrai à vos questions là-dessus.
15:04Évidemment, si vous en avez, je vous remercie.
15:08J'ai essayé d'être à la fois concise
15:10et en même temps complète.
15:13Et je réponds avec plaisir à vos questions.
15:16Bonjour, Léopold Odebert pour BFM TV.
15:20J'ai deux questions.
15:21La première, quel est le message
15:23que vous envoyez aux socialistes
15:25qui sont devant leur écran de télévision
15:27et qui vous écoutent
15:28sur la décision qu'ils vont devoir prendre
15:31dans l'après-midi ?
15:33Censurer ou ne pas censurer.
15:35Leurs voies vont être décisives.
15:37Il y a deux directions, deux chemins très différents
15:39qui se présentent à la fois pour vous
15:40et également pour le président de la République.
15:43Quel est le message que vous leur adressez aujourd'hui ?
15:46La deuxième question, très rapidement.
15:48Qu'est-ce que vous dites également
15:49à vos électeurs
15:51et aux électeurs des Républicains
15:53dans l'hypothèse d'une suspension totale
15:56et complète de la réforme des retraites
15:59qui serait annoncée par Sébastien Lecornu
16:01dans l'après-midi ?
16:02Je vous ferai une seule et même réponse
16:04parce que je ne vais pas avoir un double discours
16:05et dire une chose aux socialistes
16:07et autre chose à nos électeurs,
16:09aux Républicains ou à leur propre électorat.
16:11Ce que je veux dire, redire ici,
16:15c'est que les forces politiques, d'une part,
16:17ne doivent pas avoir peur de s'engager
16:18dans le débat budgétaire.
16:20A fortiori, dans ce grand moment de rupture
16:22qui exclut l'utilisation du 49-3,
16:25c'est absolument inédit.
16:27On va avoir l'occasion de débattre de tout
16:29et à la fin, le Parlement votera.
16:31Et donc je leur dis participer.
16:33Je ne donne pas de leçon de morale aux socialistes,
16:35ni à qui que ce soit d'autre d'ailleurs.
16:37S'ils veulent censurer, ils sont libres de le faire.
16:40Mais qu'ils le fassent sur la base d'un texte
16:41et qu'ils le fassent sur la base des débats.
16:43Ça, c'est mon message.
16:45Et ensuite, je dis aux Françaises
16:47et aux Français qui nous écoutent,
16:48comme aux forces politiques,
16:50que la France a besoin d'un budget en fin d'année,
16:54qu'on ne peut pas s'enfermer
16:56dans une crise politique sans lendemain
16:58et que cette motion de censure,
17:02qui est une motion de dissolution,
17:04c'est de la régression pour le pays.
17:07C'est l'image de la France
17:08qui est dégradée à l'international.
17:10C'est des décisions qui seront reculées.
17:13Et je pense que,
17:14je suis convaincue même
17:15que nous n'avons pas besoin de ça.
17:16Donc voilà, je dis juger sur pièce,
17:20accepter de rentrer dans le débat.
17:22Nous avons besoin d'un budget.
17:24Avec pas la peur d'une contradiction potentielle énorme
17:27vis-à-vis de vos engagements
17:28vous, les vôtres,
17:29ceux de votre gouvernement précédent,
17:32si jamais il y avait une suspension
17:34de la réforme des retraites
17:35et vis-à-vis de la droite ?
17:36Personne n'a le luxe de l'hégémonie
17:39dans cette Assemblée.
17:42Mes convictions, elles sont connues.
17:44Les convictions du président de la République
17:45elles sont connues.
17:45Les convictions du Premier ministre,
17:47elles sont connues.
17:48Les convictions des députés,
17:49les Républicains,
17:50qui participent à ce gouvernement,
17:52elles sont connues.
17:53Mais il y a une réalité
17:54qui s'appose à nous aujourd'hui,
17:55c'est l'Assemblée nationale.
17:56Pour reprendre les mots du Premier ministre,
17:58c'est peut-être l'Assemblée nationale
17:59la plus représentative
18:00depuis bien longtemps.
18:03Et en choisissant cette Assemblée,
18:06les Français nous ont demandé
18:07de faire des compromis.
18:09C'est la phrase que je vous citais
18:10en début de Conseil des ministres,
18:11que j'aime bien du Premier ministre,
18:13parce que je trouve qu'elle est très juste.
18:14Faire de la politique,
18:15c'est défendre ses convictions,
18:16mais c'est être capable de faire
18:17le bout de chemin
18:18qui nous permet d'agir.
18:19– Je vous remercie.
18:21– Je vous en prie.
18:24– Bonjour, Madame la Ministre.
18:27Question toujours sur la potentielle suspension
18:29de la réforme des retraites.
18:31Ce matin, Gérald Darmanin,
18:33par le biais de son entourage,
18:34a fait savoir que cela coûterait plus cher
18:37la censure de la chute d'un gouvernement
18:39que la suspension pour un an
18:41de la réforme des retraites.
18:43Le Premier ministre, là aussi,
18:44par le biais de son entourage,
18:45a fait savoir qu'il prononcerait
18:46un discours de sortie de crise
18:47cet après-midi.
18:49Est-ce que pour vous,
18:50la sortie de crise,
18:51et pour le gouvernement,
18:52ça passe forcément
18:53par la suspension
18:54de la réforme des retraites ?
18:55– Alors, c'est bien essayé.
18:58Mais je dois vous redire
18:59que je ne ferai pas
19:00le discours de politique générale
19:01avant le discours
19:01de politique générale.
19:03Je m'excuse vraiment.
19:05Ce contre-rendu de Conseil des ministres
19:07tombe à une heure et demie
19:08de la prise de parole
19:09de Sébastien Lecornu.
19:11Et donc, ce sera à lui,
19:13en conscience,
19:14en tant que chef de la majorité
19:16du gouvernement aujourd'hui,
19:17que de répondre à ça.
19:18– Alors, toute petite relance,
19:20tout de même.
19:20Il fait savoir que ce sera
19:21un discours de droite sociale.
19:23Est-ce que,
19:24avec ce qu'il vous a dit aujourd'hui,
19:26peut-être autour de la table
19:26du Conseil des ministres,
19:27est-ce que vous pouvez nous expliquer
19:28à quoi cela peut ressembler ?
19:31– Ce que je peux vous dire,
19:32pardon, je reviens
19:33sur votre première question,
19:35on vivra cet après-midi
19:37un moment de clarification
19:38et le discours du Premier ministre
19:39sera un discours
19:40de clarification.
19:41chacun en suite choisira
19:44et sera en capacité
19:45de se positionner
19:46sur des propositions claires
19:49qui doivent permettre
19:52aux uns et aux autres
19:53d'accepter d'entrer
19:54dans le débat parlementaire.
19:56– Merci, je vous en prie.
19:58– Bonjour, Madame la Ministre,
19:59Christelle Méral, France Télévisions.
20:02Toute dernière tentative
20:03sur les retraites,
20:05est-ce qu'on peut être,
20:05première question,
20:06est-ce qu'on peut être assuré
20:07qu'il y aura quelque chose
20:09de nouveau cet après-midi
20:10sur le sujet
20:11lors de cette DPG ?
20:13– Je ne ferai pas
20:14la déclaration politique générale
20:15avant la déclaration politique générale.
20:17– Deuxième point quand même important
20:18sur le projet de budget,
20:20on a appris qu'il y aurait
20:20un gel des pensions
20:22et des prestations sociales.
20:24Alors la question,
20:25elle est très simple.
20:25est-ce que toutes les catégories
20:28de revenus sont concernées ou pas ?
20:30Et de manière plus générale,
20:31est-ce que l'esprit de ce budget,
20:33c'est que tout le monde
20:34va devoir contribuer ?
20:36– Ce que je peux vous dire,
20:37c'est que ce budget
20:37est un point de départ,
20:39pas un point d'arrivée,
20:40et que le gouvernement
20:41sera évidemment vigilant
20:43aux plus fragiles
20:44et aux plus précaires d'entre nous
20:45dans les décisions,
20:48non pas qu'il prendra,
20:48mais qu'il défendra
20:49devant la représentation nationale.
20:52– Merci.
20:53– Bonjour, Alain Terzion pour RMC.
20:55J'insiste encore.
20:56Est-ce qu'il a été question
20:57lors de ce Conseil des ministres
20:59de la réforme des retraites ?
21:01Est-ce qu'il a été question
21:01d'une suspension ?
21:03Vous savez que c'est le mot
21:04qui sera scruté par le PS
21:05sans quoi il censurera le gouvernement.
21:07Quelle est la position
21:08aujourd'hui du président
21:09sur cette réforme
21:10qui est une réforme totem pour lui ?
21:12– Je vous ai relaté
21:13les propos du président,
21:15c'était son propos liminaire.
21:16– Pardonnez-moi.
21:18– Non mais il n'a pas du tout
21:19été question du sujet
21:20lors du Conseil des ministres
21:21aujourd'hui de la réforme des retraites.
21:22– Je ne vous cache rien
21:23de ce qui a été dit
21:24en Conseil des ministres.
21:24– Vous n'en avez pas du tout parlé.
21:25– Je ne vous cache rien
21:26de ce qui a été dit
21:26en Conseil des ministres.
21:27– D'accord.
21:28Petite question,
21:29si suspension de la réforme
21:30des retraites il y a,
21:32est-ce que vous savez
21:32par quelle voie
21:33est-ce que ça pourrait
21:34être introduit dans le texte ?
21:35Un amendement gouvernemental
21:36dans le PLFSS par exemple ?
21:39– S'il y a des mai,
21:39on pourrait mettre Paris en bouteille.
21:40Je suis vraiment désolée.
21:42Le Premier ministre,
21:43je le redis, pardonnez-moi,
21:44parce qu'en fait,
21:45vous allez me poser
21:46plusieurs fois la même question
21:47et ce n'est pas très agréable
21:48pour vous,
21:48ce n'est pas très agréable
21:49pour moi,
21:49mais je suis obligée
21:51et c'est mon rôle aussi
21:52de vous renvoyer
21:52vers la déclaration
21:53de politique générale.
21:54Vraiment, je m'en excuse
21:55et n'y voyez pas
21:57de manque de respect
21:58vis-à-vis de vous
21:59mais vous comprendrez bien
22:00que dans la situation
22:01dans laquelle je suis,
22:02c'est bien normal.
22:03– Merci.
22:04– Bonjour, Jérôme Valle
22:06pour France Inter.
22:07Moi, je voudrais vous parler
22:07de Nouvelle-Calédonie.
22:09Est-ce que vous avez senti
22:11une sorte d'inquiétude
22:13à cause d'un calendrier
22:14qui est contraint ?
22:14On le sait que les échéances
22:15sont extrêmement rapprochées.
22:17Est-ce qu'il a été évoqué
22:18éventuellement en fonction
22:19de la suite politique
22:21de ces prochains jours,
22:23carrément une suspension,
22:24un arrêt du processus
22:25de Bougival
22:26parce que les échéances
22:27ne pourraient pas être tenues ?
22:28– Non, aucunement.
22:29Ça n'a pas été évoqué.
22:31Le président de la République
22:32a chargé Naïma Mouchou
22:35de mener à bien
22:36l'ensemble du processus
22:38qui est déjà remet devant nous.
22:40Voilà, et je ne peux pas
22:40vous en dire davantage.
22:42Ça n'a pas été évoqué.
22:44– Merci.
22:44– Bonjour, Lisa Lab.
22:48Pour Le Média,
22:49je vais parler de l'international.
22:50Il y a plusieurs flottis
22:51qui sont partis en direction
22:52de Gaza pour tenter
22:53de briser le blocus israélien.
22:55Les bateaux ont sans cesse
22:56été interceptés
22:57par les forces armées israéliennes
22:59alors qu'ils étaient
23:00en eau internationale.
23:01Et Israël a emprisonné
23:02des humanitaires,
23:03des citoyens,
23:04des politiques
23:04et aussi des journalistes français,
23:06dont un des nôtres.
23:07Le quai d'Orsay
23:07n'a jamais eu un mot
23:09ou encore moins une action
23:09pour faire libérer
23:10les ressortissants français ?
23:12Est-ce que vous savez pourquoi ?
23:13Et est-ce qu'aujourd'hui,
23:14concrètement,
23:14vous condamnez l'action israélienne
23:15dans ces flottis-là ?
23:17– Ce que je peux vous dire,
23:18parce que ça a été évoqué
23:19par Jean-Noël Barraud
23:20lors du Conseil des ministres
23:21d'aujourd'hui,
23:23il a eu un mot
23:24sur les flottis
23:25qui faisaient route vers Gaza
23:26pour confirmer
23:28aux membres du gouvernement
23:29qui étaient présents aujourd'hui
23:31que l'ensemble
23:31des ressortissants français
23:33ayant participé
23:34étaient rentrés en France.
23:35Que ça avait été fait,
23:36et c'est important
23:37de le noter,
23:38au prix d'efforts considérables
23:40de nos équipes sur place
23:41qui ont fait une nouvelle fois
23:43honneur à leur mission
23:44dans un contexte tendu
23:45par des campagnes
23:46parfois de harcèlement
23:47et de dénigrement.
23:48Voilà,
23:48je m'en tiendrai là.
23:49– Pas plus de mots
23:50sur le fait
23:51qu'Israël a enfermé
23:52notamment des journalistes
23:53ou même des humanitaires
23:54en international.
23:56– Je vous fais le compte-rendu
23:57de ce qui a été évoqué aujourd'hui.
23:59Voilà,
23:59et je vous renvoie
23:59vers le Quai d'Orsay
24:00pour le reste.
24:01– Qu'ils ne répondent pas,
24:02mais c'est dommage.
24:02Merci beaucoup.
24:03– Bonjour Madame Réjean,
24:06Oscar Pessono
24:07pour l'Abdomada Redbrain Magazine.
24:08L'un des principaux points
24:10de la copie
24:11qui a été présentée
24:11à la presse ce matin
24:12dans le budget
24:13et aussi
24:14une potentielle réduction
24:16des budgets
24:16de l'assurance maladie,
24:18Stéphanie Ries,
24:18s'est-elle exprimée
24:19sur des modifications
24:21peut-être
24:21dans l'offre de soins
24:22ou de nouvelles modifications
24:24dans l'accompagnement
24:25des malades
24:26qui seront proposées prochainement ?
24:27– Alors,
24:28là encore,
24:29il faudra
24:30écouter attentivement
24:32ce que diront
24:32les ministres
24:33devant les commissions
24:34concernées
24:35dans les jours à venir.
24:36Mais ce que je peux vous dire,
24:38c'est que,
24:39pardonnez-moi,
24:40je vous le redis,
24:40mais le budget
24:42tel qu'il a été déposé
24:43est un point de départ
24:44et donc tous les sujets
24:46seront nécessairement
24:47ouverts au débat.
24:48Maintenant,
24:48est-ce qu'on va devoir
24:49faire des efforts ?
24:50La réponse est oui.
24:52On ne peut pas avoir
24:53parlé du déficit
24:54pendant des semaines
24:54cette année
24:55et aujourd'hui
24:56faire comme s'il n'y en avait pas.
24:57Et c'est notamment,
24:58pardonnez-moi,
24:59notamment le cas
25:00pour l'assurance maladie
25:01et donc pour le projet de loi
25:01de la sécurité sociale.
25:03Le dernier rapport
25:03de l'assurance maladie
25:04avec les estimations
25:05sur le sujet
25:07doivent nous alerter
25:09tous responsables politiques
25:10et parlementaires.
25:12Voilà.
25:12Mais elle aura l'occasion
25:13de s'exprimer sur les détails
25:14dans les jours à venir.
25:15– Enfin,
25:15une dernière question rapide.
25:17Votre collègue de l'Essonne,
25:18Paul Midy,
25:18s'inquiète dans la presse
25:19ce matin
25:19sur la capacité des actifs
25:21à financer notre modèle de retraite
25:22si la réforme de 2023
25:24de Mme Borne
25:26est supprimée.
25:27Est-ce que vous partagez,
25:29ou en tout cas
25:29les membres du gouvernement
25:30partagent son inquiétude
25:31puisque M. Midy
25:33défend aussi un autre modèle
25:34qui est celui
25:35de la capitalisation
25:36avec la loi Pacte
25:38qui propose une augmentation
25:39des plans d'épingle retraite aussi.
25:41– La position historique
25:42de la famille politique
25:44à laquelle j'appartiens,
25:47elle est connue.
25:48Et encore une fois,
25:49je vous renvoie
25:49vers la déclaration
25:50de politique générale
25:51du Premier ministre.
25:53Ce que je peux vous dire,
25:53c'est que j'entends en revanche
25:54au sein de mes anciens collègues
25:58parlementaires,
25:59au sein de grands responsables politiques,
26:01l'envie de débattre
26:03sur la réforme des retraites
26:04dans les temps à venir,
26:09ce sera de toute façon,
26:10je vais vous dire,
26:10ce sera de toute façon
26:11un objet de débat
26:13qui à mon avis
26:15est loin d'être clos.
26:17Certains veulent l'annulation,
26:18d'autres veulent la capitalisation,
26:20d'autres encore veulent le système
26:23par points,
26:25et donc je crois
26:25que nous n'avons pas fini
26:27d'en parler.
26:28– Je vous remercie.
26:29– Mme la ministre,
26:32Valérie Leroux
26:32de l'agence France Presse,
26:33je voulais vous demander
26:34si la situation à Madagascar
26:35a été évoquée
26:36en Conseil des ministres.
26:38Est-ce que vous pouviez nous dire
26:38à ce propos,
26:40et notamment éventuellement
26:41confirmer ou infirmer
26:43les informations
26:44qui circulent
26:44sur le fait
26:45que le président
26:47Raouf Jalina
26:47a été exfiltré
26:49par un avion militaire français
26:51et qu'il aurait potentiellement
26:52parlé hier soir
26:53depuis le territoire français ?
26:55– Merci.
26:55– Alors non,
26:56je ne peux pas vous le confirmer.
26:58Je ne peux pas vous le confirmer.
26:59Néanmoins,
27:00Madagascar a été évoquée
27:01par Jean-Noël Barraud
27:02pour dire que la priorité
27:04du président de la République
27:06et de la France,
27:08c'était évidemment
27:09la stabilité institutionnelle,
27:11mais c'était aussi
27:12de permettre,
27:13dans le respect de l'ordre,
27:15les colères
27:16et les craintes
27:17de s'exprimer.
27:17Voilà,
27:18et notamment
27:18en pensant à la jeunesse.
27:22– Une autre question
27:23pour TF1-LCI,
27:24Léonard Attal.
27:26Sur le projet
27:27de loi de finances,
27:28deux points un peu précis.
27:30Avec le gel
27:31du barème
27:32de l'impôt sur le revenu,
27:33est-ce que vous avez déterminé
27:34à partir de quel salaire
27:36pour une personne individuelle
27:37ou pour un ménage
27:38on basculera
27:39dans l'impôt ?
27:41Et puis,
27:41question additionnelle,
27:43est-ce qu'avec les efforts
27:44qui sont demandés aussi
27:45aux retraités,
27:45par exemple avec la fin
27:47de l'abattement
27:47qui est remplacé
27:48par un forfait
27:48de 2 000 euros,
27:50est-ce que vous avez conscience
27:51que certains retraités,
27:52par exemple les retraités
27:53célibataires,
27:54vont participer davantage
27:55que vous assumez
27:56de demander un effort
27:57à la population
27:58et parfois
27:58de manière différenciée ?
27:59– Encore une fois,
28:02le gouvernement
28:02est évidemment ouvert
28:03à retravailler
28:05ses propositions
28:06qui seront des propositions
28:07tranchées au Parlement.
28:09Il va falloir
28:10qu'on change
28:10un petit peu
28:11notre habitude
28:12de raisonnement.
28:12ce n'est pas
28:13le gouvernement
28:14décide
28:15et le Parlement
28:16suit.
28:17Non,
28:17c'est le gouvernement
28:18propose,
28:19défend ses positions
28:19et le Parlement
28:20vote.
28:21C'est une copie
28:22de départ.
28:23Il y a effectivement
28:23un gel
28:24qui était intégré
28:25dans cette copie
28:25de départ.
28:28C'est ce que je disais
28:29à votre consoeur.
28:31On a conscience
28:32aujourd'hui,
28:33le gouvernement
28:33sait bien
28:34qu'il y a des Français
28:35qui ont des difficultés,
28:37qui sont précaires,
28:39qui sont fragiles.
28:39et nous ferons
28:41tout en œuvre
28:41pour protéger
28:42précisément
28:43ces populations.
28:45Il y a en revanche,
28:46et je ne parle pas
28:47uniquement des retraités,
28:48il y a en revanche
28:50d'autres catégories
28:52de populations
28:52qui ont davantage
28:53les moyens
28:54pour qui la vie
28:55est un peu moins dure
28:56que d'autres.
28:56Est-ce que c'est normal
28:57qu'à ceux-là,
28:58dans le contexte
28:59dans lequel on est,
29:00on demande de participer
29:01davantage ?
29:02Je crois que la réponse
29:03est oui.
29:04Je crois que l'immense
29:05majorité des Français
29:06approuvent cela
29:08et qu'on prend cela
29:09et je pense que
29:10c'est du bon sens.
29:12Le chiffrage
29:13à 30 milliards
29:13d'économies
29:14fait par la Cour des comptes,
29:16est-ce que le gouvernement
29:17le valide
29:18et est-ce qu'il est
29:19un effort juste
29:21selon vous ?
29:22Ce que je peux vous dire
29:24aujourd'hui,
29:24c'est que l'objectif
29:25d'avoir un déficit
29:27nettement inférieur
29:28à 5%
29:29reste inchangé.
29:31Mais vous ne confirmez
29:32pas les 30 milliards
29:32de la Cour des comptes ?
29:33Vous ne les confirmez pas.
29:34Ce matin,
29:35je vous renvoie vers
29:35l'audition.
29:36Amélie de Montchalin
29:37et Roland Lescure
29:38sont auditionnés
29:38à 17h devant
29:39la Commission des finances
29:40de l'Assemblée nationale.
29:41Merci.
29:41Merci.
29:44Très bien,
29:45je vous remercie.
29:46Si vous n'avez plus
29:48de questions,
29:49je vous souhaite
29:50une bonne fin de journée
29:52et une bonne déclaration
29:54de politique générale.
29:55de l'Assemblée nationale.
29:56Merci.
29:57Merci.
29:58Merci.
29:59Merci.
30:00Merci.
30:01Merci.
30:02Merci.
30:03Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations