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  • il y a 6 semaines
Marine Le Pen et Jordan Bardella s'expriment à l'issue d'une réunion intergroupe RN/UDR à l'Assemblée nationale, à quelques heures de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu.

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Transcription
00:00Donc bonjour, bienvenue. Chers amis, pour résumer les quelques jours qui viennent de se dérouler, je crois que vous avez tous compris que nous sommes dans la droite ligne
00:16du second tour de l'élection législative d'il y a à peu près 18 mois. Comme il y a 18 mois, l'ensemble des mouvements politiques qui n'ont absolument aucun projet, aucun programme
00:36autre que empêcher le Rassemblement national d'arriver au pouvoir, même les prix Nobel d'économie dont on pourrait penser qu'ils auraient quelque chose à dire
00:45sur l'économie, d'autant qu'en ce qui concerne le prix Nobel, il a été le conseiller et le rédacteur du programme d'Emmanuel Macron. On ne peut pas vraiment dire
00:55que les résultats économiques soient spectaculaires, mais il a un avis, lui, sur le fait qu'il faille à tout prix également empêcher le Rassemblement national
01:05d'arriver au pouvoir. Voilà donc une coalition de mouvements qui, sous l'impulsion des macronistes, font absolument tout
01:18pour empêcher la tenue de nouvelles élections. C'est tout de même perturbant que dans une démocratie, l'ensemble des mouvements politiques,
01:31hors LFI, il faut l'admettre, se coalissent pour empêcher la tenue de nouvelles élections. Alors l'élection, ça, c'est vraiment le danger majeur.
01:43Il faut tout faire pour l'éviter. Se couper un membre, vendre sa mère, faire n'importe quoi, se renier, détruire tout ce qu'on a,
01:54peu ou prou, construit, même si c'est toxique depuis huit ans, pour empêcher l'élection. L'élection, c'est affreux.
02:03On savait que les climatiseurs étaient d'extrême droite. Maintenant, l'élection aussi est d'extrême droite. C'est le danger majeur.
02:13C'est vrai que ça laisse peu de gens, quand même, du côté de la démocratie. Et en l'occurrence, le Rassemblement national, lui, reste toujours du côté de la démocratie.
02:25Pas en raison de ses chances de victoire, juste en raison de nos institutions, du respect de la Constitution.
02:36La Constitution de la 5e M est ainsi faite. C'est un édifice plutôt solide. Elle est ainsi faite que lorsqu'on est confronté à un blocage,
02:43lorsque l'on est confronté à une crise politique importante, eh bien la solution tout à fait légitime, naturelle, normale, évidente,
02:52c'est de revenir vers les Français. Mais, en réalité, derrière l'élection, ce sont les Français que c'est le peuple français qu'il faut à tout prix invisibiliser.
03:10En réalité, c'est le peuple français qu'il faut réduire au silence.
03:16En réalité, si le peuple français n'existait plus, ça les arrangerait bien.
03:24Si on pouvait faire les petites magouilles, comme ils le font entre eux, ça les arrangerait bien.
03:29Alors là, on est dans la caricature de la construction de l'objectif d'éviter les élections.
03:37Alors, on met le président du groupe, Lyot, en pensant que ça va attendrir les députés Lyot et les détourner d'un potentiel vote de la censure.
03:47On met Mme Naïma Mouchou de Horizon, parce qu'on pense que ça va attendrir les députés Horizon.
03:55On met Mme Barbu, anti-nucléaire, primaire, secondaire et tertiaire, parce qu'on pense que ça va attendrir les écologistes.
04:05On propose des choses qu'en réalité, on ne tiendra pas par ailleurs, la suspension de la réforme des retraites, pour évidemment attendrir le Parti Socialiste,
04:20qui du coup a rajouté une exigence qui est quand même tout de même assez piquante.
04:24Ils veulent aussi la suspension de la réforme touraine.
04:29Oui, mais c'est la leur. Ils sont incroyables. Les socialistes demandent la suspension de leur propre réforme, la réforme touraine.
04:38Bon. On pourrait en sourire si tant est que le Parti Socialiste n'ait pas déjà atteint un niveau de discrédit absolu dans l'esprit des Français.
04:49Donc voilà, tout cela est fait pour empêcher que de nouvelles élections législatives se tiennent et que les Français puissent choisir l'alternance.
04:59Alors ce qui est tout de même rigolo, on peut dire, c'est que je pense qu'en plus de tout,
05:07le Parti Socialiste qui donc a topé avec M. Lecornu ou avec M. Macron ou les deux pour pouvoir obtenir la suspension de la réforme des retraites
05:22pour justifier en réalité le fait de ne pas censurer, car c'est une justification.
05:26L'objectif étant, encore une fois, d'éviter l'élection, car ils savent que si les élections ont lieu, il y a de grandes chances pour que le Parti Socialiste
05:37soit ramené exactement à la mesure qui est la sienne. C'est qu'il n'y a rien dans le budget sur les retraites.
05:45C'est embêtant quand même. C'est embêtant parce que ça veut dire que le gouvernement n'a pas introduit dans le budget
05:56la suspension de la réforme des retraites. Or, si cette suspension est demandée par un groupe et pas par le gouvernement,
06:08il y aura l'article 40. On dira, ben oui, mais l'article 40, quand même. Et puis surtout, c'est ennuyeux parce que si jamais,
06:17comme je le crois, l'objectif du gouvernement, c'est de traîner et d'arriver aux 70 jours qui permettent de passer le budget par ordonnance,
06:28eh bien c'est le budget initial déposé qui, à ce moment, s'appliquera par ordonnance.
06:34Et donc, il n'y aura pas de suspension de la réforme des retraites. Tout ça pour dire que le Parti Socialiste
06:44est en train de se faire méchamment balader et qu'à l'indignité de s'être fait acheter, il va rajouter en plus le ridicule
06:54de s'être fait rouler. Quoi qu'il en soit, je laisserai Jean-Philippe, qui est actuellement en train de...
07:04avec nos collègues d'auditionner, M. Moscovici, en parler tout à l'heure de ce budget.
07:10C'est évidemment le budget de Bercy. C'est Bercy le cornu, Sébastien Bercy. C'est-à-dire qu'en réalité, ce budget, c'est celui de M. Bayrou.
07:22Ni plus, ni moins. Oh, il y a deux, trois petits trucs de ci, de là. Mais les grandes masses sont les mêmes.
07:31On assiste à une augmentation importante des dépenses de l'État, alors que chacun avait compris qu'il fallait faire des économies
07:41sur le train de vie de l'État. On assiste à une multiplication de taxes. Alors on dit « mais c'est des petites taxes ».
07:50Oui, mais les petites rivières, en l'occurrence, font les grands fleuves. Mais ce sont des taxes supplémentaires,
07:57donc des augmentations d'impôts de près de 14 milliards, je pense, rien que ça, qui s'ajoutent à tous les autres, à tout le reste.
08:10Avec une conséquence, c'est que ça va aggraver la faiblesse des recettes qui sont attendues.
08:17Ça fait trois ans que les recettes attendues sont inférieures aux recettes prévues. Pourquoi ?
08:24Parce qu'à un moment donné, quand il y a un niveau d'imposition qui est trop important, qui est insupportable,
08:31qui est insoutenable pour les Français, la première des conséquences, c'est la baisse de la consommation.
08:37Et donc ce sont surtout les recettes de la TVA qui baissent. Et ça risque, bien sûr, d'être aggravé par le budget qui est proposé.
08:47Donc tous les défauts que nous reprochions au budget de M. Bayrou, accessoirement au budget aussi de M. Barnier,
08:57on les retrouve dans le budget de M. Lecornu.
09:01Au-delà de ça, vous le savez, avant même la présentation de ce budget, nous avions pris la décision de déposer une motion de censure.
09:09Stop. Là, il faut arrêter la plaisanterie. Voilà. Ils ne veulent pas aller aux élections. Ils ne veulent pas entendre les Français.
09:19Nous, nous souhaitons que les Français soient entendus. Nous souhaitons qu'il y ait des élections.
09:24Nous souhaitons donc la dissolution de l'Assemblée nationale. Et pour obtenir cette dissolution de l'Assemblée nationale,
09:31nous avons dit de la manière la plus claire qui soit, nous censurerons maintenant l'intégralité des gouvernements
09:37qui seraient présentés par Emmanuel Macron. Donc il peut toujours essayer d'épuiser ses troupes,
09:46parce que je crois qu'il a déjà nommé 167, je crois, ministres. Ça fait quand même beaucoup, hein ?
09:52Bon. Ou alors il peut arrêter de résister aux institutions en créant les conditions en réalité précisément de l'instabilité,
10:03car c'est lui qui crée l'instabilité. Il peut se soumettre aux institutions de la Ve République
10:10et retrouver la voie de la sagesse et accepter la dissolution et donc que les Français puissent avoir la chance
10:19de voter pour déterminer une nouvelle majorité. Une nouvelle majorité absolue, c'est pas du tout impossible,
10:29ou une majorité relative importante qui permette de constituer une majorité absolue.
10:35Voilà ce qu'ils ont la possibilité de faire, mais il semblerait qu'ils ne le souhaitent pas.
10:44Alors les LR... Bon, moi, j'ai un peu du mal à suivre, hein ? Parce qu'un coup, ils veulent être dans le gouvernement,
10:53un coup, ils veulent plus être dans le gouvernement. On comprend pas bien pourquoi, parce qu'il semblerait que le maire,
10:57que ce soit mon pire que M. Valls ou que Mme Borne... Moi, j'avoue que je mettrai tout le monde sur un pied d'égalité, hein,
11:04mais pas les LR. Donc aujourd'hui, ils sont à front renversé. Et ils vont donc soutenir le gouvernement
11:13sans y participer. Et en y participant quand même, parce qu'il y en a quand même plus de ministres LR
11:22qu'il y en avait lors... Dans le dernier gouvernement. On peut pas dire que ce soit un exemple de discipline, hein, ce mouvement LR.
11:32Enfin, je pense que les électeurs LR, en revanche, sont effondrés de voir ce qui se passe et de voir ce qu'est devenue
11:40cette formation politique qui s'est complètement fondue dans le macronisme et qui, en réalité,
11:48comment dire, rompt uniquement pour des problèmes de poste.
11:55Car le fond, c'est celui-là. C'est « Ah ben, on n'a pas eu assez de poste ». J'ai entendu M. Aubert me revenir dire
12:01« Ah oui, mais alors il n'y en a que 5 ». Donc, en fait, si on avait eu plus de ministres LR dans le gouvernement,
12:07alors, eh bien, il n'y aurait pas eu de rupture. Et M. Retailleau serait toujours ministre de l'Intérieur.
12:13Tout ça n'est quand même pas très politique, on peut l'admettre. Enfin, pas tout à fait fondé sur des convictions profondes.
12:18C'est uniquement fondé sur des intérêts, des intérêts de parti et des intérêts personnels.
12:25Je l'ai même entendu dire quelque chose que j'ai mis à peu près 5 minutes à comprendre.
12:30Il est venu pour dire qu'il fallait un gouvernement de cohabitation.
12:37Donc, un gouvernement avec l'opposition. Il parlait de lui-même. Il avait oublié qu'il était dans la majorité.
12:44Il faut qu'il coure au bureau, là, pour changer, peut-être, le rattachement du groupe,
12:49parce que, pour l'instant, ils sont dans la majorité. Bon.
12:52Tout ça n'a ni queue ni tête. Je crois que le Rassemblement national, dans cette période,
12:56se révèle tel qu'il est. Un pôle de stabilité, un pôle de solidité,
13:02un pôle de conviction, de droiture, de régularité dans l'action qui est menée
13:09et dans la défense qui est faite des Français.
13:12Cette motion... Le discours de politique générale aura lieu cet après-midi.
13:18La motion de censure, probablement jeudi matin,
13:24car il voulait que cette motion de censure se discute mercredi à 21h30,
13:29avec des résultats qui seraient rendus publics à peu près vers minuit,
13:32ou une heure du matin. Et je leur ai dit que,
13:36si je n'avais pas déjà décidé de censurer, je crois que j'aurais décidé de le faire,
13:39avec cette proposition. Donc, il m'apparaît beaucoup plus normal de le faire,
13:45jeudi matin, à 9h, pour que les Français, dont je rappelle qu'ils sont deux tiers,
13:51à souhaiter la dissolution, et trois quarts, par ailleurs, à souhaiter la démission du président de la République,
13:56puissent suivre les débats sur cette motion de censure.
14:00Le ministre chargé des relations avec le Parlement nous a dit,
14:05oui, alors ça ne nous pose pas trop de problèmes si le Premier ministre est disponible.
14:11Bon, je pense que le Premier ministre va se rendre disponible, quand même,
14:14parce qu'il va lire la Constitution, lui aussi,
14:16et il va voir que, lorsqu'il y a une motion de censure,
14:21eh bien, on ne décide pas de venir ou de pas venir,
14:24on n'a pas poney, on n'a pas macramé, on n'a rien de tout ça,
14:27on vient devant le Parlement,
14:30et on permet à cette discussion de se dérouler.
14:34Voilà, donc, jeudi matin, 9h, évidemment, vous serez tous là,
14:39pour participer à cette motion de censure,
14:43en espérant, encore une fois, que les 24, 25 voix
14:48qui, aujourd'hui, manquent au compteur,
14:50nous les retrouvions dans les urnes,
14:53de la part d'un certain nombre de membres de partis
14:57qui sont en désaccord avec les consignes
15:00qui leur sont données par leurs états-majors.
15:03Voilà.
15:04Voilà, mes chers amis,
15:06pour cette séquence qui a tourné au burlesque,
15:13au grand désespoir de ceux qui aiment la France,
15:17au grand désespoir de ceux qui sont fiers,
15:19comme nous le sommes, de notre pays,
15:22au grand désespoir de ceux qui, à l'étranger,
15:25avaient de la France une haute image,
15:30et voient notre classe politique abîmée,
15:33en même temps, notre pays et nos institutions.
15:38Jordan, je t'en prie.
15:41Merci beaucoup, Marine.
15:42Mes chers amis, Marine l'a rappelé,
15:45l'objectif des macronistes n'est plus tellement de gouverner
15:49que de durer, que de tenir.
15:53Nous devons, je crois, être les porte-voix
15:54de tous ces Français qui regardent absolument
15:57de la vie politique française depuis maintenant plusieurs jours,
16:01voire plusieurs semaines.
16:03Ce gouvernement...
16:05Des Républicains qui ne voulaient pas participer au gouvernement,
16:08qui en sont partis parce qu'ils n'avaient pas suffisamment de fauteuil,
16:11et puis finalement qui reviennent par la grande porte.
16:14Je crois qu'on peut dire, au moment où on se parle,
16:17que M. Rotaillot a expulsé plus de gens de LR
16:20que de migrants clandestins
16:22depuis qu'il est ministre de l'Intérieur.
16:29Et tout cela, évidemment, aux grandes dames des millions de Français
16:32qui, pendant ce temps-là, n'arrivent plus à boucler les fins de mois,
16:36subissent l'insécurité et les conséquences d'une politique migratoire
16:40qui est devenue totalement hors de contrôle.
16:42Marine a raison de rappeler que nous avons, très vite, très tôt,
16:47avec beaucoup de certitude, fait le choix de déposer une motion de censure.
16:51Nous considérons que la crédibilité de l'ensemble des personnes
16:54qui dirigent notre pays depuis 7 ans, LR compris, est totalement nulle.
16:58N'oubliez pas de rappeler autour de vous que les promesses
17:01qui ont été faites sur la réforme des retraites
17:04s'agissant de l'assouplissement du texte qui a été voté par Mme Borne
17:07ont déjà été faites par M. Bayrou, par l'intermédiaire d'un conclave,
17:11et que cette réforme qui apparaissait absolument primordiale
17:14il y a encore quelques mois pour les macronistes,
17:16voire quelques années, au prix d'une guerre sociale contre les Français
17:19et dans les rues, devient soudainement secondaire
17:22lorsqu'il s'agit de défendre sa place, lorsqu'il s'agit de défendre son fauteuil
17:26et lorsqu'il s'agit d'empêcher les Français de revoter et de retourner aux urnes.
17:34Face à cette situation absolument burlesque, grotesque,
17:39nous nous faisons le choix de la cohérence.
17:41Nous l'avons dit depuis plusieurs semaines,
17:43il ne peut y avoir de stabilité sans retourner devant les Français,
17:48sans à minima une dissolution de l'Assemblée nationale.
17:51L'ambition que nous portons tous ensemble ici avec Marine,
17:55avec nos alliés de l'UDR, c'est de donner une majorité à la France,
17:59de donner une majorité à la France pour retrouver de la sérénité,
18:03de la stabilité dans la vie démocratique,
18:05mais surtout une majorité pour remettre le pays sur le chemin de l'ordre,
18:09pour remettre le pays sur le chemin de la prospérité
18:12et pour mettre en œuvre des mesures de bon sens,
18:15des mesures de redressement national qui sont partagées aujourd'hui
18:17non seulement par nos électeurs, mais aussi par des gens
18:20qui sont navrés du spectacle à gauche,
18:23qui sont navrés du spectacle à droite
18:25et à qui nous avons vocation encore plus dans cette période
18:27à tendre la main et à rassembler.
18:31Nous ne sommes pas dupes de cette opération de chaise musicale
18:38qui a eu lieu il y a quelques jours.
18:41Le paquebot est en train de couler,
18:43la maison est en train de s'effondrer
18:45et M. Lecornu repeint les murs.
18:48Il n'y aura donc aucun infléchissement dans la politique qui est conduite.
18:52Nous le savons par avance
18:53et nous sommes prêts à retourner devant les Français.
18:57Préparez-vous, mes chers amis,
18:59parce que la dissolution peut intervenir dans quelques jours,
19:03dans quelques heures maintenant
19:04et vous devez évidemment vous y préparer.
19:07Notre objectif n'est pas dans ces conditions
19:10de demeurer dans l'opposition,
19:12mais si nous partons aux élections,
19:13c'est pour gagner, c'est pour obtenir une majorité absolue.
19:17Si la majorité doit être relative,
19:19nous irons chercher des alliés pour faire en sorte
19:20que les quelques mois qui nous séparent de l'élection présidentielle
19:24soient évidemment des mois où nous puissions
19:26soulager les souffrances des Français
19:29et engager des mesures en faveur du redressement
19:32de notre pays.
19:34J'aimerais avoir un mot tout de même
19:37pour notre ami Pierre-Henri Carbonelle
19:40qui nous rejoint
19:41par l'intermédiaire de l'UDR
19:43qui a remporté avec le soutien de l'UDR
19:56et du Rassemblement national
19:57une élection législative partielle décisive
19:59contre la gauche
20:01dans le Tarn-et-Garonne dimanche soir.
20:03Dans ce contexte où
20:06une journaliste a réussi à arracher du bout des lèvres
20:10à M. Rotaillot
20:12qu'il ne fallait pas donner une voix à la gauche
20:14mais il a fallu batailler pour obtenir
20:16de la part du président des LR
20:17un appel à ne pas voter pour le candidat de gauche.
20:22L'occasion de rappeler que
20:23nous sommes la force de rassemblement
20:25de tous les patriotes.
20:26Je vais évidemment laisser la parole à Éric.
20:29Mais lorsque, il y a un an
20:32le président de la République
20:33a annoncé une dissolution
20:34nous avons fait le choix responsable
20:35je crois
20:36de tendre la main aux patriotes
20:38et de tendre la main au président des Républicains
20:40Éric Ciotti
20:41qui a accepté avec beaucoup de courage
20:44beaucoup de sincérité
20:45de rompre ce mur invisible
20:47ce mur idéologique
20:48qui a été bâti par la gauche
20:49pendant de très nombreuses années
20:51et qui tenait à l'écart des patriotes de droite
20:54avec les représentants du camp national.
20:57Aujourd'hui
20:58et dans le contexte actuel
20:59cette alliance
21:00n'est pas possible
21:01dans la mesure où le président des Républicains
21:03a choisi d'épouser l'intégralité
21:05des combats d'Emmanuel Macron
21:07et de se fondre
21:08dans le macronisme
21:09au point de se tenir
21:10dans un conseil des ministres
21:11entre Mme Borne et M. Valls
21:13chaque mercredi
21:14mais il y a encore des patriotes
21:15au-delà du Rassemblement national
21:17et évidemment
21:18aux côtés de nos alliés
21:19notre objectif
21:20c'est d'aller les convaincre
21:21d'aller les chercher
21:22de leur tendre la main
21:23et de leur expliquer
21:24que le pire ennemi
21:26qui est devant nous
21:27c'est peut-être pas cet impasse institutionnel
21:29que le temps qui passe
21:29que l'horloge qui tourne
21:30et nous sommes évidemment
21:32nous prêts
21:33à tendre la main
21:34nous serons toujours prêts
21:35à accueillir en notre sein
21:36des gens qui viennent
21:37d'autres formations politiques
21:38sur la base d'un projet
21:39d'un projet clair
21:41sur la base de l'amour
21:42de notre pays
21:42sur la base de la défense
21:44de notre patrie
21:44et nous allons évidemment
21:45continuer à le faire
21:47parce que
21:48encore une fois
21:49nous savons que notre arrivée
21:50au pouvoir est possible
21:51et que tout ce qui est mis en oeuvre
21:52Marine l'a rappelé
21:53n'a qu'un seul objectif
21:54de la part de nos adversaires
21:55c'est d'empêcher
21:56le rassemblement national
21:57d'arriver au pouvoir
21:58or empêcher un parti politique
22:00d'accéder aux responsabilités
22:01ça ne fait pas
22:02un projet politique sérieux
22:03pour les français
22:04donc nous allons continuer
22:05à nous battre
22:06nous appelons évidemment
22:07ce matin
22:08l'ensemble
22:08des députés courageux
22:09qui ne veulent pas
22:10se fondre dans le macronisme
22:11à voter ces motions de censure
22:13d'où qu'elles viennent
22:14quel qu'en soit
22:15le dépositaire
22:16et je crois que
22:17ce qui va se passer
22:17dans quelques heures
22:18d'abord
22:19cet après-midi
22:20après le discours
22:21de politique générale
22:21du premier ministre
22:22et évidemment
22:23dès le vote
22:25de la motion de censure
22:26c'est un moment
22:27de vérité
22:28voilà
22:28depuis quelques jours
22:30nous entendons
22:31un certain nombre
22:32de bruits
22:33nous entendons
22:33les dirigeants
22:34du parti socialiste
22:35dans les cuisines
22:36de Matignon
22:37chercher à se vendre
22:39à se faire acheter
22:40par monsieur Macron
22:41en réalité
22:42tous ceux
22:43qui ne voteront pas
22:43la censure
22:44dans quelques jours
22:46seront
22:47l'assurance vie
22:48d'Emmanuel Macron
22:48parce que tout ce qui est
22:50mis en oeuvre
22:50depuis maintenant
22:51plusieurs jours
22:52dans les cuisines
22:53de Matignon
22:54et dans la coulisse
22:55n'a qu'un seul objectif
22:56c'est de permettre
22:57aux macronistes
22:58de se maintenir au pouvoir
22:59alors qu'ils ont perdu
23:00les élections
23:01donc c'est un moment
23:02de vérité
23:03ce moment de vérité
23:05nous nous allons
23:05l'affronter avec
23:06beaucoup de cohérence
23:07et beaucoup de responsabilité
23:08nous censurerons
23:09évidemment
23:10le gouvernement
23:11de monsieur Lecornu
23:12parce qu'en censureront
23:13le gouvernement
23:13de monsieur Lecornu
23:14nous seulement
23:15nous protégeons
23:15les français
23:16de la politique
23:16d'Emmanuel Macron
23:17mais nous nous rapprochons
23:19d'un chemin
23:20qui est celui
23:20de la dissolution
23:21qui a vocation
23:22à permettre à la France
23:23de retrouver
23:24de la stabilité
23:25de la sérénité
23:26et d'affronter
23:26les grands défis
23:27qui sont les siens
23:28dans le temps qui vient
23:29je vous remercie
23:30mes chers amis
23:30soyez prêts
23:32et je laisse
23:33la parole
23:34à notre allié
23:35Eric Ciotti
23:36qui courageusement
23:37tente de contribuer
23:39à sa manière
23:40et à sa façon
23:41à cette dynamique
23:42de rassemblement
23:42dans laquelle
23:43nous sommes engagés
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