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  • il y a 3 jours
Le climat était électrique ce lundi à la mairie de Saint-Étienne. Pour la première fois depuis le procès du chantage présumé à la vidéo intime, Gaël Perdriau retrouvait son conseil municipal face à une opposition déterminée à ne plus le reconnaître comme maire. Suspensions de séance, départs, échanges houleux : l’ambiance était à la rupture. Plus de 90 dossiers à l’ordre du jour.

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Transcription
00:00Non, monsieur Perdriot, laissez-moi terminer, vous saurez ce que je veux.
00:03Vous me laissez terminer ou pas ?
00:04Non, non, non.
00:05Non, vous ne me laissez pas terminer ?
00:06Le ton est donné après que chaque groupe d'opposition ait pris la parole
00:10pour demander au maire de Saint-Etienne de ne plus présider le conseil.
00:14Puis après, des joutes verbales...
00:16Votre réactionnité est par réponse, madame du reste.
00:20Sous les applaudissements ou les huées d'un public nombreux,
00:23de premières suspensions interviennent.
00:25Eh bien, je suis par la séance, 5 minutes.
00:283 seront déposés au total par la gauche.
00:31Donc nous, nous voulons effectivement reprendre sereinement ce conseil municipal,
00:35avancer sur la centaine de dossiers qui nous attend,
00:37mais comment le faire avec un tel individu qui est complètement sorti de notre réalité ?
00:41On ne partage plus rien avec lui aujourd'hui.
00:42Donc on veut bien débattre avec la majorité, avec le premier adjoint, Jean-Pierre Berger.
00:46Ce sont ses fonctions, il est là pour remplacer le maire quand le maire ne peut pas.
00:50L'ordre du jour reprend, mais finalement pas sereinement.
00:53Les communistes décident de partir en premier avant qu'Isabelle Dumestre emboîte le pas.
00:58Quand on participe au conseil municipal, quelque part, on consigne sa fonction.
01:02Après le procès, après sa réaction aux différentes déclarations éliminaires,
01:09on ne peut que regretter que cette personne est dans le déni total
01:12et qu'en fait, il ne considère pas son opposition comme des gens valables.
01:17Les débats reprennent. Près de 100 délibérations sont prévues.
01:21Selon la gauche, elles font déjà consensus et leur présence n'est pas nécessaire.
01:25La droite, elle, remarque un dysfonctionnement.
01:28Pratiquement trois mois que nous n'avons pas eu d'assemblée délibérante.
01:32On a 90 dossiers à l'ordre du jour, ce qui est énorme,
01:35même s'il ne semble que des points très techniques.
01:37Des associations attendent des subventions et nous n'avons pas été rendez-vous.
01:40Ça montre bien qu'il y a un dysfonctionnement, en tout cas.
01:44Le maire, lui, y voit un mépris des Stéphanois, excepté Nicole Pesslon.
01:47L'opposition ne s'est pas rendue à la réunion des présidents de partis en préparation du conseil.
01:52Le conseil municipal, c'est le lieu où on décide, pour les habitants, de projet pour la ville.
01:57Ce n'est pas un tribunal.
01:58Mais ils n'ont tellement rien à dire qu'ils utilisent, en fait,
02:01chaque fenêtre qui s'ouvre à eux pour attaquer le maire
02:06et par ricochet pour attaquer la ville.
02:10La gauche, elle, parle plutôt de courage politique.
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