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  • il y a 2 jours
- Un corps retrouvé à Doizieux pourrait être celui de Christophe Barbereau, professeur disparu depuis mai.

- La Loire commémore la Journée nationale de la résilience, un an après les fortes inondations d'octobre 2024. Notre invité: Eric Meunier, directeur du SDIS 42.

- À Saint-Étienne, le conseil municipal reste tendu, l'opposition réclamant la démission du maire Gaël Perdriau.

- Fermeture temporaire de l'école maternelle Fauriel à Saint-Étienne après l'affaissement d'une galerie d'assainissement.

- Au CHU de Saint-Étienne, des chiens viennent apaiser les patients en soins palliatifs chaque vendredi.

- Le diocèse de Saint-Étienne a fêté ses 50 ans au parc des expositions devant plus de 6 000 fidèles.

- La Fête du Livre a attiré de nombreux visiteurs à Saint-Étienne venus rencontrer leurs auteurs préférés.

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00:00S'informer, savoir réagir et se protéger face aux risques majeurs, ce 13 octobre est marqué par la journée nationale de la résilience.
00:23Une quatrième édition qui vise à mieux prévenir et informer sur les risques naturels et technologiques.
00:28Une date qui coïncide avec le triste anniversaire cette semaine des un an des inondations dans la Loire.
00:34Pour nous en parler, Éric Meunier, le directeur du SDIS 42, sera avec nous.
00:38Et puis en politique, les tensions se sont encore fait ressentir à Saint-Etienne.
00:42La ville réalisait son conseil municipal quelques jours seulement après la fin du procès du chantage présumé à la vidéo intime où le maire est sur le banc des accusés.
00:51Les élus de l'opposition ont de nouveau réclamé sa mise en retrait. Nous y étions.
00:56Nous irons au CHU de Saint-Etienne. Depuis quelques mois, le service palliatif reçoit des visiteurs un peu particuliers.
01:03Une éducatrice canine et ses chiens viennent donner un peu de douceur aux patients.
01:08Nous sommes allés voir une séance de médiation animale.
01:11Enfin, nous reviendrons sur la journée Hope organisée par le diocèse de Saint-Etienne.
01:16Plus de 6000 personnes s'étaient rassemblées au parc des expositions de Saint-Etienne pour fêter les 50 ans du diocèse.
01:21Un grand moment de communion entre fidèles. Vous le verrez.
01:26Bienvenue dans votre journal. C'est un plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
01:31L'actu de ce lundi, c'est d'abord ce corps retrouvé ce week-end sur la commune de Doiseux.
01:37Ce samedi, un chasseur a retrouvé un cadavre en état de décomposition avancé dans la forêt.
01:42D'après nos confrères du Dauphiné libéré, il s'agirait d'un homme qui aurait mis fin à ses jours par pendaison.
01:49Il pourrait s'agir du corps de Christophe Barbero, un professeur de philosophie du Rhône porté disparu depuis le 11 mai dernier.
01:57À 44 ans, il était visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle.
02:01Une autopsie et des tests ADN devraient permettre aux enquêteurs de confirmer son identité.
02:07Dans un tout autre registre, ce 13 octobre est marqué depuis 4 ans par la journée nationale de la résilience.
02:16Une journée pour apprendre à mieux connaître les risques naturels ou technologiques qui nous entourent et surtout à mieux y faire face.
02:24Une notion de résilience qui résonne tout particulièrement cette semaine dans la Loire.
02:28Souvenez-vous, le 17 octobre 2024, de fortes pluies avaient provoqué des inondations importantes dans plusieurs communes du département.
02:37Et pour évoquer cette journée et les actions menées pour renforcer la préparation face aux crises,
02:43nous recevons ce soir Éric Meunier, directeur du service départemental d'incendie et de secours de la Loire.
02:48Bonsoir.
02:49Bonsoir.
02:50Alors cette journée nationale, c'est avant tout une opération de sensibilisation.
02:55Quel est l'objectif pour l'OSDIS 42 ?
02:57L'objectif pour l'OSDIS 42, c'est de former des citoyens résilients.
03:00Parce que quand il y a une tempête, quand il y a des intempéries graves, les sapeurs-pompiers sont présents,
03:06interviennent avec d'autres acteurs de la sécurité civile comme les associations agréées.
03:11Mais tous ces acteurs ne représentent que 0,5% de la population ligérienne.
03:16Et donc on a besoin d'informer et de former la population de manière à ce qu'elle n'appelle pas les sapeurs-pompiers pour tout et des fois pas grand-chose.
03:27Et surtout dans ces événements climatiques, les pompiers sont déjà pris sur beaucoup d'activités ailleurs.
03:34Et voilà, donc si les citoyens sont formés, c'est d'autant mieux.
03:37Donc le message, c'est on est tous concernés ?
03:39On est tous concernés par le dérèglement climatique et on est tous concernés par les conséquences du dérèglement climatique.
03:46Peuvent être des inondations comme on a eu il y a un an, mais qui peuvent être aussi des tempêtes graves
03:50et qui induisent beaucoup de risques, notamment des coupures d'électricité, des inondations, de la grêle, des arbres sur la route et autres.
03:59On se souvient tous de cet épisode du 17 octobre 2024, avec des pluies diluviennes, des routes coupées, des habitations inondées.
04:07Un an après, qu'est-ce qu'on retient de cette crise ?
04:10On retient qu'on peut faire des efforts pour former la population.
04:12On retient pour les services de secours de se coordonner encore davantage entre les différents acteurs,
04:19que ce soit les forces de l'ordre, les associations à gré de sécurité civile, le SAMU, les services de la préfecture,
04:25afin de mieux connaître le risque et de travailler avec les acteurs municipaux qui sont au premier rang
04:31quand une tempête, quand une inondation arrive sur leur commune.
04:35On a appris sur notre capacité à réagir justement sur ce genre d'événement ?
04:40Alors on a appris déjà à mieux connaître le risque.
04:42C'est une piqûre de rappel parce que malheureusement dans la Loire, on a déjà eu des inondations.
04:47Et puis on essaye de réfléchir pour savoir exactement quels sont les impacts que peuvent avoir
04:52ce dérèglement climatique sur la population, notamment lors d'une coupure d'électricité globale
04:58sur le département comme a eu l'Espagne il y a très peu de temps.
05:02Avec le recul, donc il y a des choses à améliorer j'imagine ?
05:05Oui, il y a des choses à améliorer.
05:06Il faut d'avantage réfléchir, alors que ce soit les services publics ou les acteurs,
05:11réfléchir à anticiper.
05:12Qu'est-ce qu'on peut faire pour se préparer ?
05:14Parce que ces crises arriveront de toute façon.
05:18Et donc il faut se préparer et anticiper avant et préparer les choses pour le jour où l'événement arrivera,
05:27qu'on puisse davantage répondre et être davantage résilients.
05:31Alors comment on se prépare ?
05:31Vous l'avez dit, ce sont des phénomènes qui vont se répéter de toute façon, on le sait.
05:35Est-ce que ça passe par de nouvelles formations aussi pour les sapeurs-pompiers ?
05:39Comment on se prépare ?
05:40Alors les sapeurs-pompiers sont déjà très formés, très polyvalents,
05:43et sont déjà formés à réagir sur une inondation dans une cave,
05:47sur une toiture qui s'envole, à intervenir dans l'urgence, à couper un arbre,
05:52à aller rechercher des animaux qui seraient répandus dans la nature,
05:56et aller surtout porter secours aux gens qui sont pris par une inondation,
06:01qui sont isolés et autres.
06:03Donc on est déjà formés, on a des spécialistes,
06:05et on a la capacité de mobiliser des sapeurs-pompiers d'autres départements,
06:10et puis d'autres acteurs, comme je disais, de la sécurité civile,
06:13avec notamment les associations agréées.
06:15Mais, comme je vous le disais, il vaut mieux que le citoyen soit formé,
06:18parce que des fois, ils nous appellent un petit peu et ils font des choses.
06:22Par exemple, on a vu dans le sud de la France des gens qui descendaient dans un sous-sol
06:27pour aller chercher leur téléphone portable ou pour aller chercher leur voiture,
06:32sortir leur voiture d'un garage qui se retrouvait malheureusement noyé
06:35dans le sous-sol de leur immeuble d'habitation.
06:38Donc il faut connaître les priorités.
06:40On a la préfecture qui a sorti un kit, finalement, pour ce genre d'événement.
06:45C'est quoi le principe, finalement, de ce kit ?
06:47Le principe de ce kit, c'est déjà de penser à qu'est-ce que j'ai besoin
06:51si jamais je dois quitter ma maison très rapidement ?
06:54Pour une inondation, mais aussi, plus couramment, pour un incendie de sa maison.
07:00Qu'est-ce que je prends pour assurer mon premier secours ?
07:05Donc, tout simplement, on ne peut pas rester très longtemps sans boire,
07:08donc il faut de l'eau.
07:10On peut rester un peu plus longtemps sans manger, mais il faut de la nourriture.
07:15Et puis, quelques outils, c'est-à-dire un couteau, des choses comme ça.
07:21Et puis, surtout, tout ce qu'on ne pourra pas renouveler plus tard,
07:26par exemple, le disque dur ou son ordinateur, tout simplement.
07:29Est-ce qu'on sait déjà où aller chercher les choses qui sont importantes dans sa maison ?
07:35Et si on peut les regrouper toutes au même endroit pour partir, éventuellement,
07:39si on doit partir, pour quitter sa maison rapidement, sans oublier ses souvenirs ?
07:43Finalement, c'est plus le pratique, plus que l'affectif qu'on va privilégier ?
07:47Oui, c'est plus le pratique.
07:48C'est-à-dire, ce matin, j'étais donc à une formation avec monsieur le sous-préfet de Rouen,
07:53sur une formation dans un collège, formation des collégiens à la résilience.
07:59Donc, dans le cadre des actions avec le conseil départemental et la préfecture
08:02et l'éducation nationale, les sapeurs-pompiers ont formé presque 20%
08:08des élèves de classe de quatrième à la résilience.
08:12Et ce matin, je leur expliquais que le plus important, c'était la vie et pas de garder son téléphone portable.
08:19Finalement, quels conseils on pourrait donner ce soir à nos téléspectateurs
08:24pour être plus acteurs par rapport à ces risques ?
08:28Alors, déjà se préparer, comme on disait, avec le kit et puis la petite vidéo qu'a fait la préfecture
08:35et qui est diffusée sur les réseaux sociaux.
08:37Après, se former, se former au geste de secours,
08:40parce que se former à la résilience, c'est aussi apporter du secours à ses voisins, à sa famille.
08:46Se former aussi à la résilience en essayant de savoir un petit peu
08:52qu'est-ce que je dois faire si jamais il y a une inondation, si jamais je n'ai plus d'électricité.
08:56Et puis, pour les acteurs de secours, c'est de se préparer.
09:01Et notamment cette semaine, en fin de semaine, on aura un gros exercice sur le département
09:05pour se préparer à une tempête qui passe sur le département de la Loire.
09:09C'est un exercice.
09:10Et il y aura neuf départements, neuf pompiers, enfin neuf départements voisins
09:15dont les pompiers viendront nous porter assistance et se former avec nous.
09:19Donc, travailler en collaboration avec tous les acteurs,
09:23notamment le SAMU, les sapeurs-pompiers, les forces de l'ordre,
09:27les associations agréées, les autres acteurs de secours, mais aussi nos voisins.
09:33On sera à vos côtés pour suivre cet exercice.
09:35Merci beaucoup, Éric Meunier, d'avoir répondu à nos questions.
09:39En politique, c'est un nouveau conseil municipal en tension
09:42qui se déroule aujourd'hui à Saint-Étienne.
09:45Quelques jours après la fin du procès dit du chantage présumé à la vidéo intime,
09:49les élus d'opposition ont de nouveau demandé une mise en retrait du maire Gaël Perdriot.
09:54Ce dernier, lui, était confiant et sûr de lui quelques heures avant le conseil.
09:58Retour sur cet après-midi avec Thibaut Rivière.
10:01Non, monsieur Perdriot, laissez-moi terminer, vous saurez ce que je veux.
10:04Vous me laissez terminer ou pas ?
10:05Non, non, non.
10:06Non, vous ne me laissez pas terminer ?
10:07Le ton est donné après que chaque groupe d'opposition ait pris la parole
10:11pour demander au maire de Saint-Étienne de ne plus présider le conseil.
10:15Puis après des joutes verbales...
10:17Sous les applaudissements ou les huées d'un public nombreux,
10:25de premières suspensions interviennent.
10:27Je suspeurs la séance, 5 minutes.
10:293 seront déposées au total par la gauche.
10:32Donc nous, nous voulons effectivement reprendre sereinement ce conseil municipal,
10:36avancer sur la centaine de dossiers qui nous attend,
10:38mais comment le faire avec un tel individu
10:40qui est complètement sorti de notre réalité ?
10:42On ne partage plus rien avec lui aujourd'hui.
10:44Donc on veut bien débattre avec la majorité,
10:46avec le premier adjoint, Jean-Pierre Berger.
10:48Ce sont ses fonctions.
10:49Il est là pour remplacer le maire quand le maire ne peut pas.
10:51L'ordre du jour reprend, mais finalement pas sereinement.
10:54Les communistes décident de partir en premier
10:56avant qu'Isabelle Dumestre emboîte le pas.
10:59Quand on participe au conseil municipal,
11:01quelque part, on consigne sa fonction.
11:04Après le procès, après sa réaction aux différentes déclarations liminaires,
11:10on ne peut que regretter que cette personne est dans le déni total
11:14et qu'en fait, il ne considère pas son opposition comme des gens valables.
11:19Les débats reprennent.
11:20Près de 100 délibérations sont prévues.
11:22Selon la gauche, elles font déjà consensus
11:24et leur présence n'est pas nécessaire.
11:26La droite, elle, remarque un dysfonctionnement.
11:29Pratiquement trois mois que nous n'avons pas eu
11:31d'assemblée délibérante.
11:33On a 90 dossiers à l'ordre du jour,
11:35ce qui est énorme, même s'il ne semble que des points très techniques.
11:38Mais des associations attendent des subventions
11:40et nous n'avons pas été au rendez-vous.
11:42Ça montre bien qu'il y a un dysfonctionnement en tout cas.
11:45Le maire, lui, y voit un mépris des Stéphanois.
11:47Excepté Nicole Pesslon, l'opposition ne s'est pas rendue
11:50à la réunion des présidents de partis
11:51en préparation du conseil.
11:53Le conseil municipal, c'est le lieu où on décide
11:55pour les habitants de projets pour la ville.
11:58Ce n'est pas un tribunal.
11:59Mais ils n'ont tellement rien à dire
12:01qu'ils utilisent, en fait, chaque fenêtre
12:03qui s'ouvre à eux pour attaquer le maire
12:07et par ricochet pour attaquer la ville.
12:11La gauche, elle, parle plutôt de courage politique.
12:13Et puis à Saint-Etienne, toujours,
12:16les élèves de l'école maternelle Foriel
12:18n'ont pas pu retrouver leur classe ce lundi matin.
12:21Leur école est fermée pendant deux jours
12:23suite à l'affaissement partiel d'une galerie d'assainissement
12:26passant sous l'établissement vendredi dernier.
12:29Un accueil temporaire a été mis en place
12:31à l'école élémentaire Foriel.
12:33Les services de la ville étaient mobilisés pour les familles.
12:36Je vous propose d'écouter Dominique Manin,
12:38adjointe à l'éducation.
12:40Elle est au micro de Thibault Rivière.
12:41Pour que ça arrive jeudi,
12:44c'est que les sanitaires provisoires soient installés,
12:46qu'ils seront posés dans une des cours d'école,
12:48puisque c'est une école à trois cours.
12:50Ça va réduire un petit peu la superficie
12:52d'une cour d'école de 12 mètres carrés à peu près.
12:54Mais c'est la condition pour installer
12:56huit sanitaires avec la main,
12:58pour des conditions normales pour les enfants.
13:00Dans la classe qui est fermée,
13:01les enfants seront répartis pour deux jours
13:02dans les autres classes.
13:05Les enseignants étaient présents ce matin,
13:06pour eux, même si ça pose problème,
13:09il n'y a pas de souci,
13:10ils pourront l'organiser.
13:12Et on souhaite effectivement
13:13qu'à la rentrée de tout ça,
13:14on puisse rouvrir l'école normalement
13:16si les travaux ont été faits,
13:18les travaux de détaillement ont été faits
13:20au niveau de la galerie.
13:21Allez, restez avec nous.
13:22Dans quelques instants,
13:23nous retournerons dans les allées
13:24de la fête du livre de Saint-Étienne.
13:26Les visiteurs étaient nombreux ce week-end
13:28pour découvrir les auteurs présents.
13:30Vous le verrez.
13:31Mais d'abord, dans un service
13:35où chaque jour compte,
13:36un peu de tendresse peut faire la différence.
13:39Au CHU de Saint-Étienne,
13:40des patients en soins palliatifs
13:42retrouvent le sourire
13:43grâce à un compagnon à quatre pattes.
13:46Chaque vendredi après-midi,
13:47pendant environ 30 minutes,
13:49des chiens spécialement formés
13:50visitent deux à quatre patients
13:52pour leur offrir douceur et sérénité.
13:55Ce dispositif en place
13:56depuis le mois de mars
13:58et financé par la Ligue contre le cancer
14:00durera au minimum un an.
14:02Alexandre Crouzet nous emmène
14:04à leur rencontre.
14:05Au CHU de Saint-Étienne,
14:07un programme innovant apporte douceur
14:08et réconfort aux patients
14:09en soins palliatifs grâce aux chiens.
14:12Chaque vendredi après-midi,
14:13pendant environ 30 minutes,
14:14les patients partagent un moment privilégié
14:16avec un animal spécialement formé.
14:19Disons que ça me procure
14:21une sensation de soulagement
14:25d'être dépaysée,
14:28d'être ailleurs, autre
14:30que de penser qu'à ma pièce
14:33de hospitalisation.
14:38Je suis avec l'animal,
14:40je ne suis pas isolée du reste.
14:47Je suis avec et je profite du moment.
14:51que j'ai avec elle
14:54pour essayer d'oublier.
14:57Ces moments suspendus,
14:58simples mais intenses,
14:59permettent d'oublier un instant la maladie
15:01et de retrouver des émotions enfouies.
15:03Mise en place depuis le mois de mars,
15:04ce dispositif durera au minimum un an.
15:07Il est co-géré et financé
15:08par la Ligue contre le cancer,
15:10qui soutient pleinement
15:11cette démarche de médiation canine.
15:12L'idée, c'est d'apporter un peu d'apaisement,
15:15de ramener la réalité
15:16au sein de l'hôpital,
15:18de se décentrer un petit peu
15:19potentiellement de la maladie,
15:22de la fin de vie
15:23et de juste être dans un rapport
15:25de bien-être.
15:27Moi, je suis éducatrice canine,
15:28donc les chiens ont une formation
15:30pour pouvoir rester posés
15:32auprès des patients
15:32sans forcément bouger.
15:35Et Luna, pour le coup,
15:36qui est ma partenaire principale,
15:38elle est juste exceptionnelle,
15:40vous pouvez juste le constater.
15:41Une approche tout en douceur
15:43qui mise sur la présence,
15:44l'écoute et le lien.
15:45Ça leur permet même d'oublier parfois
15:47les douleurs,
15:48les souffrances physiques,
15:49parce qu'ils se centrent
15:50sur autre chose,
15:52sur un autre objet
15:53et c'est comme s'ils sortaient
15:54de l'hôpital.
15:56En fait, c'est vraiment
15:56des moments très appréciés
15:58par les patients
15:59et même aussi par les familles.
16:01Quand les mots manquent,
16:02la présence d'un chien
16:03peut tout exprimer.
16:05Grâce à la médiation canine,
16:06patients, familles et soignants
16:07partagent des instants précieux
16:09hors du quotidien de la maladie.
16:12Le Thiocese de Saint-Etienne
16:13fêtait ses 50 ans d'existence
16:15ce dimanche.
16:16Un anniversaire exceptionnel
16:17célébré au Parc des Expos
16:18pour l'occasion.
16:20Plus de 6000 fidèles
16:21étaient présents
16:21pour participer à cette journée
16:23sous le signe de l'Espérance.
16:25Une journée festive
16:25rythmée par des temps de prières,
16:27des concerts et des animations.
16:29Alexandre Crouzet.
16:29Ils sont venus par milliers
16:36sourire aux lèvres
16:37et chœurs légers
16:37au Parc Expo.
16:38Ce dimanche,
16:39le diocèse célébrit l'Espérance.
16:41Après les années Covid,
16:42l'heure est à la joie,
16:43à la fraternité
16:44et surtout,
16:45à l'envie de croire
16:46à nouveau
16:47en des lendemains qui chantent.
16:49Déjà, c'est une joie d'être là
16:50parce que c'est un événement magnifique
16:53et là,
16:55je suis remplie de l'esprit,
16:56c'est pour vous dire.
16:57Le thème Europe,
16:58c'est-à-dire espoir,
16:59espérance pour moi,
17:00c'est que cette petite graine
17:02qu'on vient de semer ici
17:03soit porteur dans toute la France,
17:06sans couleur,
17:08sans race,
17:10sans préférence même politique,
17:12on arrive à être
17:13cet espoir-là pour l'avenir.
17:15Derrière cette journée,
17:17des mois de préparation,
17:18plus de 800 bénévoles
17:19ont contribué à Donnevie
17:20au village de l'Espérance.
17:22Ça fait un an
17:22qu'on travaille sur la question.
17:24On a 800 bénévoles
17:25qui se sont mis à l'œuvre
17:26pour construire
17:27l'ensemble des décors,
17:31organiser 15 conférences
17:32et tables rondes
17:33et puis 4 immenses quartiers
17:36au sein du Hall B
17:37qui ont eu lieu
17:38et qui ont accueilli
17:39à peu près 120 stands
17:41qui vont faire expérimenter
17:43aux personnes présentes,
17:45qui ont fait expérimenter
17:46aux personnes présentes
17:47de nombreuses choses
17:49sur le thème de l'espérance.
17:51Pour le diocèse de Saint-Étienne,
17:52Hope marque aussi un temps fort,
17:54la célébration des 50 ans
17:55de sa création,
17:56reportée depuis la crise du Covid,
17:58une manière de rassembler
17:59toute une communauté
18:00autour d'un même message,
18:02croire en l'avenir.
18:03Aujourd'hui,
18:03on aurait tendance
18:04à désespérer,
18:05désespérer des autres,
18:07désespérer pour la paix
18:08ou pour la planète.
18:10Et en fait,
18:10si on se rassemble,
18:12si on vit la communion,
18:13si on se laisse habiter
18:14par l'Esprit Saint,
18:16il y a une espérance qui naît.
18:18Et je crois qu'un rassemblement
18:19comme celui-ci
18:20vient raviver
18:21l'espérance dans les cœurs
18:22de Messie.
18:23Il y a tellement de gens
18:24de bonne volonté,
18:25sachons simplement
18:26nous unir.
18:27Un temps de fête,
18:28de prière et de fraternité
18:29placés sous le signe
18:30du vivre ensemble
18:30qui redonne souffle
18:32et lumière
18:32au diocèse de Saint-Étienne.
18:34Et on termine ce journal
18:36comme promis
18:36avec l'événement littéraire
18:38de ce week-end.
18:39La fête du livre
18:39s'est déroulée à Saint-Étienne.
18:41Les visiteurs ont pu profiter
18:42de journées ensoleillées
18:43pour rencontrer
18:44leurs auteurs préférés.
18:46Chantal Joissard
18:47a suivi les trois journées
18:48regardées.
18:49Après trois jours
18:50de fête du livre,
18:51on peut faire le constat
18:52assez constant
18:53d'une édition à l'autre.
18:55Les auteurs
18:56qui font foule
18:56sont encore là
18:57et leurs lecteurs aussi.
19:00Il y a les prévisibles
19:01comme la marraine
19:02Agnès Ledig.
19:03Ses lectrices
19:04et ses lecteurs
19:04sont très nombreux
19:05et son discours
19:06en ouverture
19:07des remises de prix
19:07ici affichait
19:09un engagement très fort.
19:11J'ai prononcé
19:12les quelques mots
19:12parmi les plus de 100 mots
19:14qui sont interdits
19:15par l'administration Trump
19:16en disant
19:17attention
19:18parce que pour l'instant
19:19en France
19:19on est encore libre
19:20d'utiliser
19:21tous les mots
19:22qu'on veut
19:22mais il faut être
19:24très très vigilant
19:25pour garder
19:26cette liberté
19:26d'expression
19:27parce qu'elle correspond
19:30à la liberté
19:30d'un peuple
19:31tout entier
19:32et moi j'y tiens
19:34à cette liberté.
19:35Il y a des inattendus
19:36comme Paul Gassnier
19:37qui venait ici
19:38avec La Collision,
19:39ce premier ouvrage
19:40qu'il consacre
19:41à sa mère
19:42tuée dans un rodeo urbain,
19:43le jeune journaliste
19:45est sur la liste
19:45du Goncourt
19:46encore
19:47et le public
19:48était très présent.
19:50Michel Bussi
19:50et le public
19:51l'arrêtent
19:52au milieu des tramits.
19:53Ça vient juste
19:54à la fin quand même.
19:56Ça a éménagé
19:57le suspense.
19:58Là c'est 10 pages
19:59avant là-bas.
20:00Une fête du livre
20:01avec un démarrage
20:01un peu poussé
20:02vendredi
20:03sauf à Charanel
20:05pour les tout-petits.
20:06Des rencontres
20:06grands entretiens
20:07qui ont affiché complet
20:08comme ici
20:09avec Anne Bérest
20:10qui a écrit
20:10ce Finistère
20:11sur sa branche
20:12paternelle et bretonne.
20:13Des histoires de famille
20:14qui touchent
20:15tous les publics.
20:16Ça m'est très utile
20:17pour comprendre
20:17aussi moi
20:19pour mettre des mots
20:20sur mes relations
20:20intrafamiliales,
20:23sur les transmissions.
20:25Moi je suis
20:26d'une lignée
20:28de filles uniques.
20:28Ma grand-mère
20:29était fille unique,
20:29ma mère est fille unique
20:30et je suis fille unique
20:31et nous sommes
20:32très proches
20:33et très différentes
20:34toutes les trois
20:34et donc le sujet
20:36de ces transmissions
20:38entre nous
20:39m'intéresse
20:39beaucoup
20:41et j'adore lire
20:41des livres
20:41à ce sujet.
20:43Il y a eu
20:43des mots en scène
20:45étonnants
20:45qui n'ont pas
20:46désempli
20:47pendant ces trois jours.
20:48Je suis un citoyen
20:49modèle,
20:49je n'ai jamais fait
20:50quoi que ce soit
20:50d'illégal.
20:53Une série de mots
20:54en scène
20:55qui s'est clôt
20:56dimanche soir
20:56avec la belle
20:57et la bête
20:57de Benjamin Lacombe,
20:59parrain
20:59de cette édition
21:00qui a fiché complet
21:01sous le Magic Mirror.
21:03Pourquoi un classique
21:04devient un classique ?
21:05Pourquoi un conte
21:06traverse comme ça
21:07les générations ?
21:08C'est précisément
21:09parce qu'à l'intérieur
21:11de ce conte
21:11il y a des thématiques
21:13et des problématiques
21:14qui sont profondément
21:15humaines
21:16et qui traversent
21:18les époques.
21:19Une fête du livre
21:20qui attendait
21:20entre 50 et 60 000 lecteurs.
21:23On ne sait pas
21:23si ce volume
21:24a été atteint.
21:24On a vu du monde
21:25et on n'a pas encore
21:26les chiffres.
21:27Une belle édition
21:28nous avait souffri
21:29la commissaire
21:30Anna Jouchou.
21:31C'est la fin de cette édition
21:41merci de l'avoir suivie
21:42le journal revient
21:43à mardi à 19h
21:44ce sera avec
21:45Brigitte Maestrassi
21:46en attendant l'actu
21:47continue sur nos réseaux sociaux
21:48et notre site internet
21:49merci de votre fidélité.

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