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Retrouvez le replay de la course messieurs du championnat du monde gravel du 12/10/2025.
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00:00:00C'est un vélo hybride entre le vélo de route et le VTT, on va dire, grosso modo, c'est un vélo de route.
00:00:09On garde la position, la vitesse, mais la grosse différence, ça va être la section de pneus, bien souvent presque deux fois plus large que la route.
00:00:19En gros, la liberté du VTT avec la vitesse d'un vélo de route.
00:00:23Et il y a un coureur qu'on va suivre particulièrement aujourd'hui, c'est le français Romain Bardet, tout jeune retraité.
00:00:30Le cyclisme sur route, c'était à l'issue du Dauphiné en juin dernier, vice-champion de France de Gravel.
00:00:36Alors, il vise à 34 ans, Patrick, une dernière victoire prestigieuse dans l'univers du cyclisme.
00:00:41Il continue de courir, mais il veut surtout prendre du plaisir.
00:00:44Oui, parce que c'est ça un petit peu la différence que l'on a entre le Gravel et les autres disciplines.
00:00:48C'était un petit peu plus individuel, moins professionnalisé, avec une certaine fraîcheur.
00:00:54Et il a déjà gagné deux épreuves de World Series cette saison, au mois d'août et au mois de septembre.
00:00:59Donc, vous voyez que la reconversion est quand même très rapide pour lui.
00:01:02Deux victoires déjà et une place de deuxième encore en France il y a quelques jours.
00:01:06Alors, il y aura un match aujourd'hui dans cette course entre Romain Bardet et Tom Pitcock.
00:01:10Tom Pitcock, il vient de finir sixième du Tour de Lombardie.
00:01:14Il peut viser un troisième titre de champion du monde dans trois disciplines différentes.
00:01:18C'est absolument fou pour Tom Pitcock.
00:01:21Il égalerait le record de Van Der Poel.
00:01:23On connaît l'appétit du Britannique qu'on a ici à l'image en plein centre de l'écran.
00:01:30Écoutez bien, Tom Pitcock, il vient de terminer le Lombardie avec un top 10.
00:01:35Plus de 200 km et 4500 mètres de dénivelé hier dans les jambes.
00:01:39Mais à coup sûr, il sera bel et bien l'un des prétendants au titre, Tom Pitcock, de ce championnat du monde de Gravel.
00:01:46Eh bien, on a hâte de vivre cette course avec vous, messieurs.
00:01:50Patrick Chassé, Pierre Roland, c'est à vous.
00:01:53Bon championnat du monde de Gravel.
00:01:55Merci Alicia.
00:01:56Alors, on va voir effectivement cette image du départ qui a été donnée tout à l'heure.
00:01:59Départ pour ce championnat du monde qui se dispute aux abords de Maastricht.
00:02:03Maastricht, c'est aux Pays-Bas, mais c'est en réalité aux confins de la Belgique,
00:02:08de l'Allemagne, du Luxembourg et des Pays-Bas, évidemment, sur ce territoire au sud des Pays-Bas.
00:02:16On est sur les terres où se déroule habituellement au mois d'avril l'Amstel Gold Race,
00:02:21qui est une épreuve du World Tour bien connue.
00:02:23Mais là, le parcours, bon, certes, dans les reliefs, on peut retrouver éventuellement
00:02:27ce qui fait la particularité de l'Amstel, c'est-à-dire des montées assez difficiles, assez sèches.
00:02:32En réalité, c'est beaucoup moins sélectif que ce que l'on avait vu,
00:02:35notamment l'année dernière sur ce même championnat du monde.
00:02:38On aurait pu faire un circuit bien plus dur.
00:02:41D'ailleurs, il y a eu une Coupe du Monde, UCI, du côté de Maastricht cette saison.
00:02:48On n'a pas hésité à passer toutes les bosses de l'Amstel Gold Race.
00:02:53Mais là, on est plus sur un circuit, on va dire, dans les champs, au milieu des plaines.
00:03:00C'est assez roulant, 180 km en tout et seulement, entre guillemets, 1 500 m de dénivelé.
00:03:07Donc, on n'a pas été chercher les difficultés en termes de dénivelé.
00:03:12Mais on a été chercher un circuit quand même assez technique avec des enchaînements de chemins gravel,
00:03:20de parties asphaltées du réseau secondaire.
00:03:24Également, deux belles pistes.
00:03:26Un circuit très, très roulant.
00:03:28Pas de pièges, pas de gros cailloux, pas de racines.
00:03:30Ça va rouler très vite aujourd'hui sur ce championnat du monde.
00:03:32Alors, vous l'avez dit tout à l'heure, on est un peu à mi-chemin entre le VTT et la route.
00:03:36Mais plus, on penche du côté de la route.
00:03:38Parce que vous le voyez, les vélos, on va y revenir, ressemblent davantage à des vélos de route qu'à des VTT.
00:03:42Et d'ailleurs, ce sont des routiers que l'on retrouve aux avant-postes des coureurs qui font une carrière sur route de Belge.
00:03:50Bon, on va quand même tout de suite se mettre d'accord.
00:03:52Les Belges, c'était 45 au départ.
00:03:54Parce que ce n'est pas comme au championnat d'Europe ou au championnat du monde sur route.
00:03:56On n'a pas des quotas de 8 ou 10 coureurs.
00:03:59Non, là, c'est illimité.
00:04:02Vous êtes sélectionné, vous venez au championnat du monde.
00:04:05Donc, à ce petit jeu, la Belgique est de loin la nation la mieux représentée.
00:04:08Je dirais même que dans cette échappée, ils ne sont presque pas assez nombreux par rapport au nombre qu'ils constituent dans les grandes nations.
00:04:13Les deux Belges qui sont devant, Florian Vermeersch, qui a déjà été deux fois vice-champion du monde.
00:04:18Et on a Floris Van Trier.
00:04:20Le premier d'ailleurs court habituellement chez UAE.
00:04:22Le deuxième chez Israël, première tech.
00:04:23Et puis, en compagnie de ces deux hommes, on a vu un néerlandais, Fritz Bietersbos.
00:04:28Et puis, également, Nils Politt, le coureur allemand.
00:04:32Et derrière, on a un groupe dans lequel se détache.
00:04:35Vous le voyez, Tim Wallens, notamment, qui est dans ce groupe.
00:04:39Et là, effectivement, il y a quand même pas mal de Belges.
00:04:42Puisque, aux côtés de Wallens, ils retrouvent trois compatriotes.
00:04:46Thun, Hartz, Quintenermans.
00:04:47Et j'ai oublié d'ailleurs qui était le quatrième de ces Belges.
00:04:52Donc, vous voyez, il va falloir s'entendre.
00:04:54On a quand même 50 secondes.
00:04:55Jani Vermeersch.
00:04:57Vermeersch.
00:04:57Bon, il y a quand même 50 secondes entre ces deux groupes.
00:05:02Et vous ne voyez pas Pitcock.
00:05:03Pitcock, il est derrière.
00:05:04Et vous ne voyez pas non plus Romain Bardet.
00:05:07Et bien là, malheureusement, on doit vous annoncer une mauvaise nouvelle.
00:05:10C'est que Romain Bardet, il a probablement joué de malchance aujourd'hui.
00:05:14Puisque, tout à l'heure, on était quoi ?
00:05:16À 100 kilomètres de l'arrivée, il était déjà pointé à 10 minutes.
00:05:18Il a sûrement eu un incident mécanique.
00:05:20Point de règlement sur cet aspect des choses, justement, Pierre Roland.
00:05:24Alors, on a le droit de se faire dépanner dans les zones dédiées au ravitaillement.
00:05:30On a le droit de se faire dépanner en roue.
00:05:31Il vous dit quelque chose, ce jeune homme ?
00:05:39C'est Jans Backlanz.
00:05:40Jans Backlanz.
00:05:41Parce que vous avez à la fois des coureurs qui sont en activité, sur route.
00:05:46Et puis, il y a des anciens.
00:05:47Des anciens qui font de la résistance.
00:05:49Et avec parfois beaucoup de talent.
00:05:51Oui, retraité, on va dire, de la route.
00:05:53Mais loin d'être retraité du cyclisme.
00:05:56Backlanz qui fait toute la saison de gravel.
00:05:59Il court partout, en Europe, mais également aux Etats-Unis.
00:06:02Il y en a un autre.
00:06:03Il y en a plein.
00:06:04Il y en a plein, mais je veux dire, dans les très connus.
00:06:06Un champion olympique qui est présent.
00:06:07Avec en Avermatt, Patrick.
00:06:09Également, voilà, un champion sur route.
00:06:12Alors, on a plein de choses à vous raconter.
00:06:15Là, franchement, ça va être rythmé.
00:06:16Parce qu'on est à 78 kilomètres de l'arrivée.
00:06:19Mais ça va vite défiler les kilomètres.
00:06:22Donc, là, on a quatre hommes en tête.
00:06:24Derrière, on a vu, à 52 secondes, on a le groupe, le premier groupe poursuivant,
00:06:30où il y a Tim Wallens.
00:06:31Et derrière, à 1 minute 10, je pense que l'on a le groupe dans lequel figure Tom Pitcock.
00:06:36Voilà, en gros, les trois échelons.
00:06:38Et je voulais dire, Romain Bardet, on vous l'a dit.
00:06:40Romain Bardet, là, on ne sait pas exactement ce qui s'est passé pour Romain.
00:06:43Mais visiblement, un ennui mécanique, une crevaison au mauvais moment, un bris de matériel.
00:06:48Donc, on a le droit de se faire dépanner en roue, en pneumatique.
00:06:52Mais on n'a pas le droit de changer de vélo.
00:06:54C'est-à-dire que si on casse quelque chose sur le vélo, comme un dérailleur,
00:06:57la course est tout simplement finie.
00:07:00Et comme vous le voyez à l'écran, il n'y a pas de voiture qui suive les pelotons.
00:07:04Donc, si on crève ou on casse au mauvais moment,
00:07:07et qu'on est loin de cette zone mécanique ou loin d'un insistant,
00:07:11c'est tout simplement irrémédiable.
00:07:13Alors, vous voyez le groupe derrière, ce groupe assez fourni.
00:07:16Il y a probablement Tom Pitcock qui est dans ce groupe.
00:07:18On va regarder la première position.
00:07:19Mauritsch en tête.
00:07:20On voit Alexis Brunel pour l'équipe de France en quatrième position.
00:07:25Alexis qui avait mis sa carrière entre parenthèses au moment où il était chez UAE.
00:07:29Il avait fait une saison complète à parcourir le monde entier, à faire du gravel.
00:07:34Et là, il s'est bien lancé chez Total Energy depuis le début de l'année, Alexis Brunel.
00:07:39Et Pitcock était avec lui, d'ailleurs.
00:07:41Juste dans la roue.
00:07:42Pitcock, on voit Greg Van Avermaet en fond de peloton.
00:07:46Et là, ça fait mal.
00:07:47Ça fait mal parce qu'on cherche à opérer la jonction avec le groupe de Tim Wellens qui est juste devant.
00:07:52C'est magnifique ces images.
00:07:53Ça vous plaît, quand même.
00:07:55Pierre Roland, attaque de Pierre Roland.
00:07:57Il aurait aimé faire ça sur les petits chemins.
00:07:59Vous le faites, mais pas à ce niveau-là.
00:08:01Pas à ce niveau-là, mais plus long.
00:08:02Je préfère plus long que là.
00:08:04Ça va trop vite pour moi.
00:08:05Il roule à 39 km heure de moyenne depuis le départ.
00:08:07Les coureurs sur des chemins.
00:08:10La plupart du temps, 70% de la course s'effectue sur les chemins.
00:08:15Allez, on prend la corde.
00:08:16L'herbe est bien tassée.
00:08:17Ça passe.
00:08:18C'est forcément très, très étiré.
00:08:26On va opérer la jonction.
00:08:29On va appeler ça la contre-attaque avec le groupe Pitcock, Mauric.
00:08:33Ça va rentrer.
00:08:34On sent que Mauric est tout à fait capable de rentrer sur les hommes de tête.
00:08:40Mauric, qui est un spécialiste.
00:08:42Il a été déjà champion du monde de la discipline.
00:08:46Mauric, c'était en 2023.
00:08:49C'était sur le difficile circuit de Vénécie,
00:08:53où ont été organisés les deux premiers championnats du monde.
00:08:55On les rappelle.
00:08:56Janim Vermersch, qui est présent, bien sûr, aujourd'hui.
00:08:59Il y a les deux frères Vermersch, a été champion du monde en 2022.
00:09:03Mauric, en 2023.
00:09:04Et l'année dernière, c'était Mathieu Van Der Poel.
00:09:07Le suspense, la course est lancée.
00:09:09On a pour l'instant ses hommes de tête.
00:09:10On tourne une page de publicité.
00:09:12Et on retrouve, bien sûr, Pierre Roland, pour commenter ce championnat du monde.
00:09:14Gravel, ici, aux Pays-Bas.
00:09:16Il y en a du monde, Gravel, qui se déroule aux Pays-Bas.
00:09:23On est à 70 km de l'arrivée.
00:09:26Et on vous rappelle que l'on a quatre hommes en tête.
00:09:29Et un groupe de poursuivants que vous apercevez ici, à l'image, avec...
00:09:34Fabio Christen.
00:09:36Christen, effectivement, qui mène la poursuite.
00:09:38Alors, vous allez voir des maillots bleus, cintrés du drapeau belge, un peu partout, à tous les échelons de la course.
00:09:43Ah, il y en a quelques-uns, effectivement.
00:09:45Ils sont bien représentés.
00:09:47Le maillot vert de Mathieu Mauric, il est le seul.
00:09:51Et vous me direz, où sont les Français ?
00:09:52Malheureusement, les Français, ils sont derrière.
00:09:54Avec Cibre Nel, il n'est plus présent dans ce groupe.
00:09:56Non, on le voit plus.
00:09:57A vérifier, à vérifier.
00:09:58Et je n'ai pas eu l'impression de le voir.
00:10:00Nils Politt, en revanche, est en tête.
00:10:02Et il est en train d'emmener un groupe dans lequel il y a son coéquipier habituel, Florian Vermeersch, chez UAE.
00:10:08Mais aussi un autre belge, Floris van Tricht.
00:10:11Et puis, on retrouve également, il est moins connu des quatre, le néerlandais Fritz Bisterbos, qui ferme la marche.
00:10:17Il faut savoir que Fritz Bisterbos, il est l'un des bons, des très bons coureurs issus de gravel, mais issus du VTT, et non pas de la route.
00:10:28Il a laissé tomber le VTT pour la route, seulement en début d'année.
00:10:31Il a signé chez Béat une modeste équipe.
00:10:34Alors qu'attention, on voit ici Nils Politt, qui vient de se faire brusquement décrocher par les trois hommes de tête.
00:10:43Il a tapé la tête dans cette difficulté, dans cette bosse.
00:10:47Il était pourtant en train de rouler devant ce groupe.
00:10:52Alors, il regarde le dérail.
00:10:53Attention, qu'est-ce qui se passe avec le pied ?
00:10:55Ce n'est pas terrible pour la mécanique.
00:10:56Il faut mieux mettre les mains, effectivement.
00:10:58Voilà, le dérailleur, visiblement, qui était bloqué.
00:11:03Quand on fait remonter le dérailleur sur cette marque, sur cet équipementier, ça débloque le dérailleur, visiblement.
00:11:12Tout est revenu dans l'ordre pour Nils Politt, qui laisse passer.
00:11:15Un trio, désormais, à l'avant.
00:11:17Quand on est routier, quels sont les meilleurs routiers qui brillent sur le gravel ?
00:11:22On voit Nils Politt.
00:11:22On rappelle que le Politt, c'est quand même quelqu'un, on le connaît, on l'a vu sur les routes du Tour de France,
00:11:27emmener rouler pour son leader, Tadej Pogacar.
00:11:30Mais avant, c'est quand même un coureur qui était capable de terminer deuxième de Paris-Roubaix ou troisième du Tour des Flandres.
00:11:35Est-ce que les Flandriennes se rapprochent beaucoup, même si bien sûr le terrain est différent, des courses gravel ?
00:11:42Mathieu Van Der Poel, c'est le coureur un peu parfait pour cette discipline du gravel.
00:11:49Donc il a été champion du monde, il est champion du monde sortant, mais il n'est pas présent cette année.
00:11:52Effectivement, sur ce type de parcours, on a plus tendance à imaginer que des coureurs typés Flandriennes,
00:12:01coureurs punchers, rouleurs, comme Greg Van Der Poel, qu'on a à l'image, vacueur du Tour des Flandres de Paris-Roubaix.
00:12:08On est forcément beaucoup plus à l'aise sur ce type de terrain.
00:12:12Oui, Greg Van Avermaet, il est un petit peu à la peine pour rester au contact de ce groupe.
00:12:21Alors que l'on va revenir désormais, non pas sur le coureur de tête, mais sur le trio de tête de Belges et un Irlandais,
00:12:29avec pour l'instant, eh bien, Floris Van Der Poel, qui passe le relais à Fritz Bisterbos.
00:12:35Et avec de sa recette, c'est Florian Vermersch et son frère, Gianni Vermersch, qui, lui, est probablement un petit peu plus loin.
00:12:49Est-ce qu'il est dans le groupe parmi tous les Belges qui sont derrière, dans le groupe derrière ?
00:12:52Je ne suis pas sûr. Là, c'est Nils Polite qui s'est fait distancer il y a quelques instants.
00:12:57Défaillance pour Nils Polite.
00:12:59Et voici donc le groupe de poursuivant.
00:13:01Et oui, Tom Pitcock, il y avait... Est-ce qu'il a... C'est difficile de savoir, mais est-ce que le placement a énormément d'importance ?
00:13:10Est-ce qu'on pourrait expliquer que ces hommes qui sont à l'arrière, avec des grands noms,
00:13:14Boris Pitcock, se sont fait, entre guillemets, piéger ?
00:13:18Certainement qu'il y a eu un petit peu d'harcèlement au niveau de la délégation belge.
00:13:23On a certainement pas tenté d'attaquer jusqu'à temps qu'on ait un groupe où on est en supériorité numérique.
00:13:30Voilà, et le relais de Mauritsch a fait mal à tout le monde en ce qui concerne les coureurs,
00:13:36hormis Félix Stelly, qui est en train de partir avec lui.
00:13:41Stelly Mauritsch, derrière.
00:13:43Philems.
00:13:45Pitcock.
00:13:46Et le dossard.
00:13:4833 pour les Pays-Bas, c'est Rick Otema.
00:13:51Et derrière, vous l'avez vu, encore deux hommes, dont un Belge et puis des Belges.
00:13:56De toute façon, on va arrêter de les pointer parce qu'il y en a partout.
00:13:58A tous les échanges de Belges.
00:13:59Vous mettez 45 groupes, il y a un Belge dans les 45.
00:14:05Mauritsch, malgré le fait qu'il soit esselé, il a réussi à déjouer la vigilance de la délégation belge en s'échappant avec ce coureur suisse.
00:14:19Gianni Vermeersch qui, visiblement, a un problème mécanique.
00:14:23Il est en train de hocher un peu la tête.
00:14:25Non, il relance.
00:14:26Gianni Vermeersch, qui avait été champion du monde, c'était lors du premier championnat du monde, disputé en Italie en 2022.
00:14:37Il avait devancé d'ailleurs un Italien, Daniel Hauss.
00:14:39Et le troisième, lors de cette toute première édition des championnats du monde au gravel, déjà, c'était Mathieu Van Der Poel.
00:14:47Un circuit très, très, très roulant sur la première édition.
00:14:50D'ailleurs, quasiment tous les coureurs qui avaient joué les premiers rôles étaient partis avec leur vélo de route.
00:14:56Tout simplement, on avait mis une section de pneumatique comme on peut l'utiliser à Paris-Roubaix.
00:15:03On avait mis du 30 ou du 32 mm.
00:15:06Ça avait d'ailleurs un petit peu râlé au niveau de certains concurrents parce qu'on jugeait que c'était beaucoup trop roulant.
00:15:14Ça manquait de chemin.
00:15:18Allez, Nils Polite qui se fait reprendre par Mohorich et Steli.
00:15:22On va dire que ça constitue maintenant le deuxième échelon de la course.
00:15:25Est-ce que Nils Polite va pouvoir tenir les roues avec ce pressing imposé par Mohorich ?
00:15:3239 secondes de retard sur le trio de tête.
00:15:35Et derrière, on voit quand même que les écarts sont assez ramassés.
00:15:39Puisque derrière, on a le groupe de Tim Wellens et de Tom Pitcock qui doit être à une cinquantaine de...
00:15:48Même pas 45 secondes peut-être de retard.
00:15:52Oui, c'est un peu particulier l'attitude des Belges qui laisse partir de nouveau deux autres coureurs.
00:15:58Oui, on a effectivement Magnus Clarisse qui est en train de sortir avec Ricotema pour essayer de rejoindre tout simplement le trio de poursuite que vous avez maintenant à l'image.
00:16:14Une petite section de route et de nouveau un chemin.
00:16:22Donc oui, le parcours pour avoir eu des coureurs qui participent, qui ont fait des repérages.
00:16:28Un parcours sans aucun piège, pas de gros cailloux, pas de racines.
00:16:32C'est vraiment très, très roulant.
00:16:35Ça roule très vite d'ailleurs, la vitesse moyenne.
00:16:38On est proche des 39 km heure de moyenne depuis le départ.
00:16:42Ça fait 115 km qui sont partis.
00:16:45Ça roule très, très vite.
00:16:47Regardez, on vient se servir du petit talus là pour, comme on pourrait voir en BMX, pour reprendre la trajectoire.
00:16:57C'est un virage relevé.
00:16:58Exactement.
00:16:59Comme sur votre circuit 24 quand vous étiez petit.
00:17:01Exactement.
00:17:03Allez.
00:17:05Ah bah là, c'est sûr que les bestiaux, ils ne voient pas souvent passer autant d'animation dans ces petits chemins.
00:17:13Je ne sais pas de quelle couleur sera le lait ce soir.
00:17:15Enfin, je ne sais pas si c'est une vache laitière là quand même.
00:17:17Il faudra vérifier.
00:17:18Mais en tout cas, ça va très vite.
00:17:20Parce que là, on est sur une moyenne proche de 40 km heure.
00:17:23Ah oui, on est tout proche des 40.
00:17:25On était à 39 au bout de 110 km.
00:17:28C'est assez impressionnant.
00:17:29On a le temps là.
00:17:30Juste Pierre Roland, racontez-nous quand même, expliquez-nous.
00:17:34On a vraiment l'impression qu'ils sont sur des vélos de route.
00:17:36Alors, si on n'y connaît rien, on va se dire, ah bah oui, quand même, surtout le néerlandais, il a une grosse section en ce qui concerne les pneus, les pneumatiques utilisées.
00:17:43La différence ne s'arrête pas à la largeur de section des pneus.
00:17:46En fait, pour expliquer très simplement, le gravel, c'est Mauric qui s'est fait une frayeur.
00:17:55Là, il n'y avait pas de virage relevé.
00:17:57C'était limite.
00:17:58Il n'y avait pas de talus.
00:17:59Il y avait un arbre.
00:18:00Il l'a bien évité.
00:18:01Il a fait un chêne.
00:18:02Il vaut mieux quand même passer à côté.
00:18:03Non, oui, là, il vaut mieux l'éviter.
00:18:05Le chêne, effectivement, c'est le peloton qui arrive au même endroit.
00:18:10Mais Mauric, on le sait, c'est le meilleur descendeur du peloton au jour d'aujourd'hui.
00:18:16Il n'y a pas plus rapide que Matei Mauric.
00:18:18Je ne suis pas étonné de le voir aussi à l'aise parce que nous, on a eu peur, mais lui, il était en contrôle.
00:18:24C'est presque sûr.
00:18:25Matei Mauric.
00:18:26Mais oui, la différence entre un vélo de route et un vélo de gravel, c'est principalement l'espace au niveau du haut-bas arrière et de la fourche pour pouvoir intégrer une section de pneumatique plus large.
00:18:38Les coureurs sur route, à l'heure actuelle, ils utilisent entre 28 mm et 30 mm de section de pneumatique.
00:18:45Et sur ces championnats du monde, on est entre 40 et 45 mm.
00:18:48Donc, en gros, 1,5 cm plus large.
00:18:51Le boîtier de pédalier, c'est-à-dire la hauteur du pédalier, est également un petit peu plus haut.
00:18:58La garde au sol est plus haute pour éviter de toucher les manivelles au niveau des racines, des trous et autres.
00:19:05C'est le principal changement pour ces courses de gravel UCI.
00:19:10Les pédales, c'est des pédales de route pour les coureurs qui sont à l'avant.
00:19:14On discute, on se donne les écarts.
00:19:16Pas d'informations, pas d'oreillettes.
00:19:17Mais voilà, ça, c'est le gravel UCI.
00:19:21Et après le gravel, il y a différents utilisateurs du gravel.
00:19:24C'est aussi ce vélo.
00:19:26Ça peut être aussi un vélo d'aventure, d'exploration.
00:19:29Un vélo pour faire également du vélo taf.
00:19:31Enfin, voilà, c'est une discipline qui est encore multiple.
00:19:34Oui, ou tout simplement du cyclotourisme pour éviter de se retrouver au milieu d'un trafic automobile.
00:19:39Si vous avez peur d'aller faire du vélo sur les routes aujourd'hui, et c'est fréquent.
00:19:44On roule là-dessus.
00:19:45On roule sur des voies cyclables, des voies vertes.
00:19:47Et ce type de vélo permet de rouler sur du réseau secondaire, même avec des routes un petit peu dégradées.
00:19:53Et puis, ça permet aussi de faire de l'ultra distance, cette discipline qui est en plein essor.
00:19:56J'en parle parce que vous avez quand même fait il y a quelques jours la Bikeman.
00:19:59Sinon, vous n'aurez pas appelé pour être...
00:20:00La Bikeman Maroc, 500 kilomètres dans le Maroc, dans l'Atlas.
00:20:04555, c'est ça ?
00:20:05Oui, 500, 500.
00:20:06555, c'est le nom de...
00:20:08Ah, c'est le marketing.
00:20:09Oui, c'est ça.
00:20:10D'accord.
00:20:11Vous étiez content de ne pas les avoir, les 55.
00:20:12J'étais très content qu'il n'y ait que 500 kilomètres.
00:20:15Dans l'Atlas, donc loin d'être tout plat.
00:20:16On est en 8000 mètres.
00:20:17Et voilà, c'était avec ce type de matériel forcément adapté, avec des sections un petit peu plus larges.
00:20:23Parce qu'on cherche forcément sur une distance plus longue.
00:20:25On cherche plus de confort.
00:20:27Alors, eux, les coureurs qui disputent ce championnat du monde, ils s'en moquent d'avoir un petit peu mal au bras, au dos et à la nuque ce soir.
00:20:33Parce qu'ils n'ont, entre guillemets, que 180 kilomètres à effectuer.
00:20:36Surtout à la vitesse à laquelle ils roulent, ce sera entre 4h30 et 5h d'effort.
00:20:42Qu'est-ce qu'il fait que c'est devenu un sport de compétition ?
00:20:44Ce que vous nous décrivez, c'est le vélo loisir, clairement.
00:20:48Ou le vélo aventurier, comme vous l'avez résumé.
00:20:51Comment se fait-il qu'on en soit déjà organisé des championnats du monde ?
00:20:55Parce que finalement, le gravel, il y a 10 ans, il n'y a pas grand monde quand même qui le pratiquait.
00:21:00Et encore moins qu'ils connaissaient.
00:21:02Et bien tout simplement, il y a eu un attrait des utilisateurs.
00:21:06C'est-à-dire qu'il y a eu de plus en plus de monde, de pratiquants.
00:21:10Alors le vélo de gravel, on va resituer un petit peu, c'est arrivé dans les années 2000.
00:21:15C'était soit des VTT qui étaient un peu bricolés avec des guidons de route, soit des vélos de cyclocross où on essayait de mettre un petit peu plus large.
00:21:21Voire même des vélos de route typés endurance où on mettait des sections un petit peu plus larges.
00:21:26Ça c'est dans les années 2000, il y a eu beaucoup d'utilisateurs qui se sont mis à faire ce type de bricolage.
00:21:32Et forcément les manufactures se sont intéressées, c'est-à-dire les grandes marques de cyclo se sont intéressées à ce format de vélo.
00:21:39Quelle année ?
00:21:39Entre 2013 et 2017, selon les marques, on a commencé à fabriquer ce type de vélo.
00:21:46Alors il y a des marques qui étaient plus typées performance, d'autres plus typées endurance.
00:21:50Et désormais, depuis 2020, on va dire, toutes les marques ont un, deux ou trois modèles de gravel.
00:21:58Selon si c'est un gravel aventure ou un gravel performance.
00:22:02Performance, c'est ce qu'on les croit actuellement.
00:22:06Et désormais, ils ont toutes les marques en nom.
00:22:08Et forcément, l'UCI, du côté de l'UCI, on a vu qu'il y avait un attrait.
00:22:12On a pris cette discipline en compte et on a créé les courses gravel World Series.
00:22:19Et ce championnat du monde qui a commencé, c'est la quatrième édition il me semble.
00:22:24Donc voilà, c'est une discipline nouvelle au niveau de l'UCI.
00:22:27Mais ça fait 10-15 ans que ça existe.
00:22:30Ce que vous me racontez, bon je vais faire mon boomer pendant quelques instants.
00:22:36Mais ça me rappelle quand même l'arrivée du BMX ou même du VTT.
00:22:40C'est-à-dire qu'au départ, le BMX, nous on prenait des mini-vélos.
00:22:43A l'époque, on appelait ça comme ça.
00:22:44On allait dans les bosses et puis un jour, un manufacturier a dit, mais attends, le mini-vélos, on peut peut-être faire un peu mieux.
00:22:49On va peut-être en vendre quelques-uns.
00:22:51On va peut-être faire un truc un peu plus costaud parce qu'on en a plié un des mini-vélos quand même.
00:22:55Et derrière, le VTT, le mountain bike, puisque ça vient aussi des Etats-Unis à l'instar du gravel, c'était un peu pareil.
00:23:04C'était des vélos un peu trafiquants.
00:23:05On s'est dit, tiens, pourquoi on ne mettrait pas une fourche télescopique parce que ça amortirait les chocs.
00:23:10À ce moment-là, on pourrait faire de la descente comme on faisait de la descente de ski sur terrain caillouteux.
00:23:19Et là, on a inventé un truc.
00:23:21Est-ce que ça, ça se distingue réellement des autres disciplines ?
00:23:25Est-ce qu'il y a vraiment un segment pour ça ?
00:23:28Ou est-ce que c'est du marketing ?
00:23:31Je parle de la compétition.
00:23:34Ah, la compétition, les puristes du gravel, ceux qui disent, moi, le gravel, pour moi, ce n'est pas ceci, c'est l'aventure et autres.
00:23:42Voilà, c'est comme le VTT.
00:23:45Le VTT, il y a plein de sous-catégories.
00:23:47Je vous coupe, Pitcock, en plein effort, qui est en train de faire le forcing.
00:23:50Il voit le chrono, il voit le chrono augmenter.
00:23:52Forcément, Pitcock, il faut réagir.
00:23:55Il est tout seul et les Belges sont en train de leur faire une petite berceuse pour endormir tout le monde.
00:24:01Pardon, je vous ai interrompu, mais on va quand même suivre, effectivement, cette compétition.
00:24:07Après, je vous demanderai la différence entre un vélo de cyclocross et un vélo de gravel.
00:24:10Et là, ça va devenir quand même beaucoup plus pointu.
00:24:12Parce que, franchement, quand on regarde, apparemment...
00:24:14Pas le droit de dire qu'il n'y en a pas.
00:24:18Il y en a à son minime.
00:24:20Mais oui, la preuve, c'est que ces courses, Gravel World Series, il y en a 15 nouvelles cette saison.
00:24:31Épreuve.
00:24:31On est monté à 33 épreuves World Series.
00:24:35Donc, c'est qu'il y a un vrai attrait pour ces épreuves.
00:24:38Des épreuves qui sont, d'ailleurs, qui servent de manches qualificatives pour pouvoir se sélectionner sur ce championnat du monde.
00:24:47Mais il y a un vrai, vrai intérêt.
00:24:50On rappelle quand même, en 2010, l'une des premières courses gravel, c'était aux Etats-Unis.
00:24:59La Dirty Kansas.
00:25:04Ils étaient 15 au départ pour une course de 200 miles, 300 kilomètres.
00:25:09C'est une bande de potes.
00:25:10Désormais, ils sont 5 000.
00:25:11C'est plein en 5 minutes.
00:25:13Et il y a tous ces coureurs qu'on a à l'image, pas ceux qui courent dans les World Tours, mais qui participent à ces épreuves.
00:25:19Et voilà, ça a clairement pris...
00:25:21C'est une vraie communauté, la communauté du Gravel.
00:25:24Allez, là, on voit les hommes de tête.
00:25:26Vermeerch, Van Rire et Bister Boss.
00:25:28Derrière, vous allez voir, sur ce panorama, le premier groupe de chasse qui est pointé avec 32 secondes.
00:25:33Ils sont 3.
00:25:33Avec Moorich, maillot vert.
00:25:35Avec Steli, maillot avec la croix blanche.
00:25:38Et Nils Politt, qui s'était fait décrocher de la tête, du trio de tête.
00:25:41Et qui est donc désormais au deuxième échelon.
00:25:44Et puis derrière, on a deux contre-attaquants.
00:25:46On a le Danois, Clarisse.
00:25:47Et on a le Néerlandais, Otema.
00:25:51Et enfin, à une minute, mais déjà une minute.
00:25:53Alors, attendez, on va aller dans l'ordre.
00:25:54Les voici, le troisième échelon.
00:25:57Clarisse en deuxième position.
00:25:58Otema qui roule devant lui.
00:26:01Ils roule tous les deux, je crois, en continental, dans des équipes continentales.
00:26:05Et un peu plus loin, Pitcock qui est en train de traîner.
00:26:08Il y a une cohorte de Belges dans son sillage.
00:26:12Bon, après, les maillots, ça ne veut pas dire grand-chose.
00:26:14Quand on regarde la course féminine d'hier, les Néerlandaises étaient clairement en supériorité.
00:26:22Elles se sont roulées dessus.
00:26:24Elles auraient pu terminer 1, 2, 3.
00:26:25Bon, elles font 1, 2, 4, 5.
00:26:27Mais oui, je pense qu'il faut plus regarder au niveau du matériel, des casques,
00:26:35pour trouver des stratégies d'équipe que le maillot de la délégation nationale.
00:26:42Sur un parcours qui était le même que celui d'aujourd'hui.
00:26:46Et Mauritschien qui se préoccupe pas.
00:26:52Mais sur une distance un peu moindre, pardon, excusez-moi.
00:26:54Je vous ai coupé la parole.
00:26:55On rappelle qu'hier, doublée de l'équipe, donc, néerlandaise,
00:26:59avec la victoire de Lorena Vibos, devant Marianne Vos,
00:27:03et Sylvia Persico, l'italienne, déchaînée.
00:27:05Mais que pouvait-elle faire, noyée dans cette masse néerlandaise ?
00:27:09Même si, vous l'avez dit, elles n'ont pas fait de réelles courses d'équipe.
00:27:12Demandez à Shirin Vandenrooy, qui était en tête jusqu'au dernier kilomètre, ce qu'elle en pense.
00:27:16Enfin, jusqu'au dernier 500 mètres, même.
00:27:20Elle a de quoi en vouloir à ses compatriotes.
00:27:22Et notamment à Shirin Vandenrooy, qui a terminé juste derrière elle au classement, 5e.
00:27:27Mais qui a tout simplement condamné la fugue de sa compatriote au profit de Lorena Vibos,
00:27:34qui s'est imposée au sprint, puisque Vibos, en cas d'arrivée au sprint,
00:27:37et elles étaient quand même 3-4 à se discuter ce sprint,
00:27:42elle est tout simplement imbattable.
00:27:43Déjà, elle est imbattable quand il y en a 50, alors 3 ou 4, elle n'a pas fait de détails.
00:27:47Il n'y a pas eu débat au sprint.
00:27:49Mais oui, ça a dû quand même débriefer.
00:27:52Et la moyenne, 33 kilomètres heure hier chez les femmes, sur 131 kilomètres.
00:27:57Non, je dis ça parce que, je ne sais pas vous,
00:27:59mais moi quand je vais faire du gravel, la moyenne, je m'en fiche,
00:28:02et je trouve que c'est très bien.
00:28:03Je peux toujours dire, oh, c'est du gravel.
00:28:05Regardez les intersections, ils peuvent passer, il y a des signaleurs.
00:28:08Nous, on est obligé de s'arrêter.
00:28:09Ah oui, c'est ça.
00:28:11Il y a des lapins qui traversent, on fait attention de ne pas les écraser.
00:28:13Les lapins, on fait attention, mais on les voit traverser, naviguer de route en route.
00:28:19Forcément, nous, on s'arrête aux intersections.
00:28:21Donc la moyenne est beaucoup moins heureuse, Patrick.
00:28:23Qu'est-ce qu'on va inventer dans le vélo la prochaine fois ?
00:28:25C'est le gravel qui est en train de prendre un essor.
00:28:27Vous l'avez dit, on est passé à 34 épaules là-là !
00:28:31Et le show !
00:28:32Magnifique !
00:28:33Il ne sait pas, il sait qu'il y a une caméra.
00:28:35C'est juste pour le kiff, là.
00:28:36Ah oui, c'est ça.
00:28:38Il s'amuse.
00:28:39Il est à l'avant du championnat du monde.
00:28:43C'était le Suisse Félix Stelly
00:28:45qui se trouve donc au deuxième échelon de la course
00:28:48avec Mohoric et Eppolyte.
00:28:49Et là, eh bien, on a Van Trirth.
00:28:53Est-ce que Van Trirth est en train de se sacrifier pour Florian Vermeersch ?
00:28:58On en a quand même un peu l'impression.
00:29:00Et non ?
00:29:00C'est quand même lui qui fait le gros du boulot.
00:29:03On a effectivement cette impression à l'image.
00:29:06Alors après, on n'est pas toujours focus sur le groupe de tête.
00:29:08Et ce qu'on voit, on le voit quand même souvent rouler à l'avant.
00:29:14Et Pitcock, qui ne lâche pas l'affaire dans le troisième groupe,
00:29:18qui relance une nouvelle fois cette petite bosse.
00:29:22Alors Pitcock, s'il était à 1 minute 0,1, apparemment...
00:29:26Attendez, non, je crois qu'on n'a pas son pointage.
00:29:27Oui, mais ça, 46 secondes, c'est...
00:29:31À moins qu'ils aient été repris tout à l'heure, c'était Clarisse et Ottomane.
00:29:36Donc je ne suis pas sûr.
00:29:37Eppolyte qui se fait décrocher du groupe Mohoric.
00:29:40Ça, c'est le groupe 2 à 33 secondes.
00:29:41Allez, pour l'instant, 33 secondes, Mohoric.
00:29:44Pitcock est derrière.
00:29:45Devant, on a toujours, bien sûr, Florian Vermeersch,
00:29:48Fritz Bisterbos et Floris van Triert.
00:29:52Le suspense reste entier à 57 kilomètres de l'arrivée.
00:29:56Il est tombé à 46 kilomètres de l'arrivée.
00:30:00Toujours un trio poursuivi par ce duo, Mohoric et Steli.
00:30:05Mohoric et Steli qui, eux, se sont débarrassés de Nils Politz, l'Allemand,
00:30:09qui était en leur compagnie il y a quelques instants.
00:30:12Mais vous avez remarqué, Pierre Roland,
00:30:15un détail que l'on n'a pas signalé en ce qui concerne Nils Politz.
00:30:18Nils Politz, visiblement, il a dû tomber, a dû chuter le géant allemand.
00:30:24On a vu le cuissard.
00:30:25Mais tout à l'heure, quand il était en tête, probablement, ou après, on ne sait pas trop.
00:30:30Quand il a eu son problème mécanique, qu'il était en tête, on l'a vu s'écarter.
00:30:33Après, il a bloqué le dérailleur.
00:30:35Il ne me semble pas avoir vu ce cuissard abîmé.
00:30:39Donc certainement, entre son problème mécanique et désormais 45 kilomètres de l'arrivée,
00:30:45Nils Politz, il a dû commettre une petite erreur.
00:30:47Bon, alors là, pour l'instant, on est avec les hommes de tête,
00:30:50avec Bisterbos qui ouvre la route pour les Pays-Bas
00:30:53et les deux Belges qui sont dans son sillage, Florian Vermersch et Lars van Trier.
00:30:58Voilà donc, en ce qui concerne les, on va dire, Lars, Floris van Trier.
00:31:03Voilà donc, en ce qui concerne les hommes de tête, les trois hommes de tête.
00:31:10Vous l'avez compris, Nils Politz, depuis un bon moment déjà, à 75 kilomètres de l'arrivée,
00:31:15il s'était déjà fait distancer.
00:31:18On est à 45 kilomètres dans un groupe où l'on retrouve maintenant le groupe le plus consistant.
00:31:22C'est presque le peloton, Tom Pitcock, qui étire un petit peu ce groupe avec en dernière position.
00:31:29Greg Van Avermaet qui fait un peu l'élastique depuis un bon moment déjà.
00:31:34Et Nils Politz, le géant qui est en train de reculer dès que ça grimpe.
00:31:40Avec sa grande carcasse, il est un petit peu en difficulté.
00:31:43Et à l'avant, moi, je suis épaté par le numéro des coureurs de tête qui résistent parfaitement à ce duo.
00:31:51Là, c'est le deuxième échelon avec Mauritsch et Steli.
00:31:54Et on ne nous montre plus Quinton Hermans, qui il y a quelques instants est sorti.
00:31:59Un beau démarrage de l'arrière, alors que Tom Pitcock roulait en tête de ce qu'il reste des hommes qui composent le peloton.
00:32:05Quinton Hermans, le Belge, encore un, est sorti à la poursuite de Mauritsch et Steli.
00:32:11Et Florian Vermersch en deuxième position, c'est clairement le coureur des championnats du monde Gravel.
00:32:19On rappelle un deuxième la saison passée derrière Mathieu Van Der Poel.
00:32:24Et deuxième également en 2023 derrière Mauritsch.
00:32:31Clairement, il mériterait de grimper sur la première marche du podium.
00:32:37Lui qui est arrivé du côté de la UAE, qui est devenu équipier de Tadej Pogacar.
00:32:46Oui, mais on se souvient qu'il y a quelques années, il avait été capable, encore un, sur les routes de Paris-Roubaix.
00:32:51Terminé à la deuxième place l'année où ce Nicole Brelli s'était imposé.
00:32:54Florian Vermersch s'était révélé en devançant Mathieu Van Der Poel.
00:32:59En 2021, Mathieu Van Der Poel, c'était déjà quelqu'un.
00:33:02Et puis cette année encore, on l'a vu terminer cinquième.
00:33:05Derrière la doublette de Van Der Poel-Pogacar, il y avait Mats Pedersen aussi qui était monté sur le podium.
00:33:12Florian Vermersch avait pris la cinquième place.
00:33:14Quentin Hermans est derrière, Tim Willems qui fait l'effort.
00:33:21Tim Wallens, effectivement, qui est revenu sur Quentin Hermans.
00:33:30Mais j'ai l'impression que...
00:33:31Alors, qui sont ces deux coureurs ?
00:33:32Il y a un coureur à la paix.
00:33:33Le coureur qui est devant, c'est un coureur qui va prendre un tour.
00:33:36Là, c'est Quentin Hermans, Tim Willems et coureur néerlandais.
00:33:42Et ils sont nombreux aussi, les Néerlandais, au départ de ce championnat du monde.
00:33:49Un peu à l'instar du cyclocross, sans qu'il y ait forcément le même lien, la même histoire.
00:33:55La Belgique et les Pays-Bas sont les deux nations les mieux représentées au championnat du monde.
00:34:01On rappelle qu'il n'y a pas de quota, qu'il y a des sélections.
00:34:04Il faut être dans les 25% des engagés de chaque World Series.
00:34:09Qui est ce coureur belge qu'il y a également, vous l'avez dit ?
00:34:13Non, néerlandais ?
00:34:13Alors, c'est Orkta, où je suis en train de chercher sur la start list.
00:34:19Ils sont très nombreux.
00:34:21Voilà, on le voit, c'est Ricotema.
00:34:23Ricotema.
00:34:24Alors, Quentin Hermans, c'était sorti une première fois, il a été repris.
00:34:27Il vient de ressortir, cette fois, avec Tim Willems.
00:34:32Et on est donc au troisième échelon de la course.
00:34:40Est-ce qu'on va rentrer sur Mauritsch et Stéli ?
00:34:43Il y en a un peu partout.
00:34:45Il y en a partout.
00:34:46Là, ici, on retrouve Thunhardt en compagnie de Magnus Clarisse.
00:34:52Thunhardt, le spécialiste du cyclocross.
00:34:55Avec ici, Dan Sauter, pour la Belgique, qui emmène un trio.
00:35:03Il y avait Greg Van Avermaet.
00:35:08Le groupe Picoc, ils sont cinq.
00:35:10Il y en a partout.
00:35:12Ça nous rappelle un peu les images d'Estradé, quand on est sur les chemins blancs.
00:35:16Et que là, ça s'étire et que ça casse un peu dans tous les sens.
00:35:19C'est un peu la même logique, c'est vraiment à la pédale.
00:35:22Quand on voit, hier, on disait, pour les filles, mais vous me le confirmez, c'est un peu la même chose chez les hommes.
00:35:29Ça reste une course individuelle.
00:35:31Certes, on porte le maillot d'une nation, mais il n'y a pas le même sens de la course d'équipe qu'il peut y avoir sur la route.
00:35:40Ça illustre bien ces passages difficiles, délicats.
00:35:43À quel point, en tout cas, la souffrance, elle est vraiment individuelle.
00:35:47Il n'y a personne pour vous rattraper.
00:35:49Vous êtes un peu sans filet.
00:35:50Là, c'est vraiment très individuel aussi du fait de devoir préserver son matériel à tout prix.
00:35:56On ne peut pas se faire dépanner.
00:35:57On ne peut pas être assisté par un coéquipier.
00:36:00Il faut savoir également gérer ça.
00:36:03On a vu, notamment chez les femmes hier,
00:36:06oui, on portait le même maillot, mais c'est tout.
00:36:09Il n'y avait aucune course d'équipe, aucune stratégie.
00:36:13On a même vu l'équipière de V-Bus chez SD-Works, clairement, se sacrifier la course tchèque.
00:36:20Alors, on a parfois des portions bitumées, mais c'est quoi ?
00:36:22Le ratio, ça doit être 20% de portions.
00:36:2470-30, oui.
00:36:25Ah, j'allais dire 80-20.
00:36:2770% de gravel, donc de chemin de terre, et 30% de...
00:36:32De route, voie cyclable.
00:36:34Après, il faut se méfier de la route.
00:36:37Ça peut être des routes en mauvais état.
00:36:38Oui, on est vraiment sur les routes attracteurs.
00:36:44Allez, on retrouve les trois hommes de tête.
00:36:47Belle unité, quand même.
00:36:49Les écarts ne sont jamais très importants.
00:36:5235 secondes de retard pour Moric, le Slovène et le Suisse Steli.
00:37:01Mais là, derrière, il y a quand même un gap.
00:37:03Il y a quand même un écart important, pardon.
00:37:051 minute 30, désormais.
00:37:07Il s'écarte, il est en train de lâcher son compatriote, Vermeersch.
00:37:13Oui, mais je crois que Van Tricht s'est quand même sacrifié pour Vermeersch.
00:37:17Sur ce que l'on a vu tout à l'heure, après avoir fait le job,
00:37:20eh bien, il laisse Florian Vermeersch continuer son bonhomme de chemin,
00:37:28mais qui n'a pas réussi à se défaire de Bister Boss.
00:37:31Bister Boss, encore une fois, c'est probablement parmi tous ces coureurs que l'on voit dans les avant-postes,
00:37:36le moins connu.
00:37:37De loin, le moins connu.
00:37:39Alors, visiblement, il vient du VTT.
00:37:42Oui.
00:37:42Mais très clairement, très honnêtement, ce n'est pas un coureur.
00:37:47On ne lui avait pas mis de coup de surligneur.
00:37:49On a mis un paquet au départ avec tous ces coureurs issus de la route.
00:37:55Mais lui, il était passé hors radar.
00:37:58Fritz Bister Boss, qui est un coureur âgé seulement de 23 ans.
00:38:02On va le revoir dans quelques instants.
00:38:04Là, on est avec Mohoric et Steli.
00:38:08Le Suisse Steli, c'est pareil.
00:38:10Ce n'est pas une star, Félix Steli.
00:38:13On le connaît mal.
00:38:14Il court dans une équipe continentale.
00:38:16Le team Vorarlberg, qui est une équipe continentale autrichienne.
00:38:21Il a terminé, il a des belles places d'honneur sur des tours, on va dire, secondaires.
00:38:28Troisième du Tour de Bulgarie, par exemple, il y a deux ans.
00:38:34Des places d'honneur, mais pas de victoire chez les professionnels.
00:38:38Le repérage a été bon.
00:38:50Après, c'est la troisième fois qu'il passe sur ce passage.
00:38:55Donc, le circuit, comment il était décomposé.
00:38:58Il y avait une petite partie en ligne pour le départ,
00:39:01histoire de mettre le peloton en ordre de marche.
00:39:04On a vu tout à l'heure le départ, c'était très important.
00:39:08Sur les réseaux sociaux, on a également vu, en fait,
00:39:10il y a un SAS Elite réservé aux élites ou aux premiers coureurs de ces Gravel World Series.
00:39:16Et après, derrière, il faut arriver le premier pour être servi.
00:39:20Et sur les réseaux sociaux, je vous ai montré Patrick tout à l'heure,
00:39:24on a vu clairement du camping.
00:39:26Parce que les coureurs, ils arrivent deux heures avant sur la ligne de départ avec la petite chaise.
00:39:31Il faut être présent avec son vélo, ne pas quitter ce SAS.
00:39:35Et là, pour le coup, il y a certains coureurs qui ont dû trouver le temps long ce matin.
00:39:40Et eux, les élites, comme à l'image d'un marathon,
00:39:44eux, ils peuvent s'échauffer en avant de ligne et arriver un petit peu au dernier moment.
00:39:49Il y avait d'ailleurs un appel pour les élites.
00:39:52Ils étaient classés selon leur classement.
00:39:54Allez, Bister Boss qui vient de prendre le relais de Florent Vermeersch.
00:39:57Ils s'entendent bien, c'est de là.
00:39:59Bister Boss qui est, je l'ai dit, un routier depuis le début de la saison chez Béat.
00:40:05Béat, c'est une petite équipe néerlandaise.
00:40:11Et Bister Boss est âgé de 23 ans.
00:40:14Une équipe continentale à laquelle il appartient depuis le début de l'année.
00:40:18Bister Boss que l'on a vu en Allemagne faire quatrième d'une World Series.
00:40:25Vous disiez tout à l'heure, vous l'expliquiez, il y a bien sûr les championnats du monde,
00:40:30les championnats d'Europe et dessous pour se qualifier sur ces grands rendez-vous.
00:40:33Il y a un grand nombre de World Series en Europe.
00:40:36On en compte 24 rien qu'en Europe.
00:40:38Vous l'avez dit tout à l'heure, 33 dans le monde.
00:40:42Mais une grande majorité sont organisées en Europe.
00:40:45Les autres un peu partout, sur n'importe quel continent.
00:40:47Puisque c'est vraiment une tendance à la mondialisation dans cette discipline.
00:40:52peut-être encore plus rapide que dans une discipline traditionnelle comme la route.
00:40:59Mauric et Steli qui eux restent ensemble avec 40 secondes de retard.
00:41:04Alors que le groupe Pitcock a priori est pointé à 1 minute 30 de retard.
00:41:10Il a un beau vélo Steli, mon cher Patrick.
00:41:18Effectivement.
00:41:20C'est beau matériel.
00:41:21Mais le blanc c'est quand même salissant pour faire du gravel.
00:41:24Enfin je dis ça.
00:41:25Alors pas très air de secret.
00:41:27Patrick a le même vélo que le quatrième à l'heure actuelle des Champlois du Monde.
00:41:32Quatrième virtuellement.
00:41:34Parce qu'on est à 39 km de l'arrivée.
00:41:35Et vous roulez aussi vite quand même ?
00:41:38C'est un vélo qui roule vite.
00:41:40C'est simple ça.
00:41:40C'est tellement facile.
00:41:43Moi je le ménage.
00:41:44Je ne sais pas si lui il le gardera aussi longtemps que moi.
00:41:47Lui il a un mécano.
00:41:48S'il a des soucis il va le faire réviser.
00:41:51Et en tout cas à l'avant on s'entend très très bien pour ce duo.
00:41:55Donc un duo qui en chasse un autre.
00:41:56Et on est en train de rattraper le coureur qui a beaucoup donné pour Florian Vermeer.
00:42:04Van Tricht.
00:42:06Je vous les laisse.
00:42:07Vous avez vu que je voulais...
00:42:08C'est pas compliqué.
00:42:09Van Tricht.
00:42:11Qui court chez Israël Première Tech sur la route.
00:42:17Habituellement.
00:42:17Et là on a Stélly qui fait un gros boulot.
00:42:26Stélly on l'avait vu dans l'équipe Espoir.
00:42:30Comment vous dites ?
00:42:31L'équipe réserve pardon.
00:42:32IF.
00:42:34En 2021, 22 et 23.
00:42:38Enfin 21 il était stagiaire.
00:42:40A l'époque d'ailleurs c'était l'équipe Nippo-Provence.
00:42:44L'équipe continentale réserve de la formation IF Education Easy Post.
00:42:54L'équipe au maillot rose.
00:42:57Allez on retrouve en poursuite Tim Wellens qui fait un gros boulot avec Quinten Hermans dans sa roue.
00:43:06Et avec le Néerlandais Otema.
00:43:14Un petit peu plus loin, Tom Pitcock.
00:43:21Donc il doit être à une 57 maintenant.
00:43:24Donc Pitcock perd du terrain par rapport à la tête de course.
00:43:30Il est en compagnie de Timo Kielic.
00:43:33Oui on a l'impression que...
00:43:35En fait moi je me posais la question, peut-être pas vous Pierre Roland.
00:43:37Si Pitcock gérait en quelque sorte la distance, parce qu'on l'a dit c'est quand même très individuel comme sport.
00:43:43Ça demande une maîtrise par rapport au terrain.
00:43:47Mais on ne roule pas en peloton comme ça peut l'être sur la route.
00:43:52Mais en réalité il est tout simplement...
00:43:54Il n'y a plus de gestion là.
00:43:55Non il n'y a plus de gestion.
00:43:56On est à 37 km de l'arrivée encore quand même.
00:43:58Il est tout seul, il faut revenir à l'avant.
00:44:01Il a un Belge dans la roue.
00:44:03Il en a eu pas mal des Belges dans la roue d'aujourd'hui.
00:44:07On va dire qu'il n'y en a plus qu'un.
00:44:08Heureusement qu'il n'a pas de rétro.
00:44:10Ah oui tout à l'heure il y en avait quatre.
00:44:11Mais là oui il n'y a plus de gestion.
00:44:13Il faut absolument revenir sur la contre-attaque.
00:44:16Déjà sur le groupe Willems, après sur la contre-attaque et puis après le groupe de tête.
00:44:21Donc là il est très loin Pitcock et il ne peut compter que sur lui-même.
00:44:26Alors là c'est le groupe qui est à 1 minute 30 et ici le groupe à 1 minute 57.
00:44:312 minutes c'est presque...
00:44:33C'est trop loin.
00:44:34C'est mort pour Pitcock qui continue de se battre.
00:44:38Parce que lui il n'a pas d'écart, il n'a pas d'information.
00:44:40Il doit en avoir ponctuellement de temps en temps.
00:44:43Mais bon là ça paraît très compliqué pour Pitcock de renverser la tendance.
00:44:49Le groupe Willems.
00:44:59Il a beaucoup dû à eux si bien en tête que dans les contre-attaques.
00:45:10Quand même Pogacar il aurait pu prendre un peu de risques en se présentant sur ce championnat du monde après sa victoire.
00:45:17Je trouve qu'il est prudent le Slovène.
00:45:20Il ne sort pas beaucoup de sa zone de confort.
00:45:22Oui c'est vrai.
00:45:25Regardez Pitcock à l'image.
00:45:26Pour être dans l'esprit gravel on lui demandait simplement de venir avec un van.
00:45:29Il partait de Bergam et il rejoignait effectivement Massif.
00:45:33L'idéal c'est qu'il fasse le transfert à vélo.
00:45:36Un peu lusé avant le départ.
00:45:39Mais s'il veut gagner Paris-Roubaix, Pitcock il va falloir qu'il commence à participer à ce genre d'épreuve également.
00:45:47Parce que là c'est clairement des coureurs du Paris-Roubaix qui sont à l'avant.
00:45:53Qu'est-ce qu'ils se mettent là quand même ?
00:45:54Parce que là il y a de l'intensité.
00:45:55Là c'est sûr que si on a des données de ces coureurs qui sont au premier poste de ce championnat du monde,
00:46:04les capteurs de puissance vont être affolés.
00:46:07Parce que là il n'y a pas de répit.
00:46:08Il faut pédaler tout le temps.
00:46:09Il n'y a pas de roule libre possible.
00:46:11Allez on a Wout Allemann qui est ici avec le Dossard 18.
00:46:16Le 23 il s'agit de Gianni.
00:46:19Gianni Vermeer chez non pas Florian qui est aux avant-postes.
00:46:22On retrouve ici un Norvégien qui est en train de revenir.
00:46:27C'est Stensby qui a l'air à la peine.
00:46:31Stensby qui était tout à l'heure aux avant-postes.
00:46:34Au début de...
00:46:36Enfin au début...
00:46:37Avant même que l'on prenne l'antenne.
00:46:41Passage ligne.
00:46:42Et oui il était limite le Norvégien dans le virage.
00:46:53Il est sorti un petit peu large.
00:46:55Il a eu du mal à relancer.
00:46:59On continue de s'alimenter devant.
00:47:02Forcément vu l'intensité il ne faut pas louper un ravitaillement.
00:47:05Et voici le groupe qui est à 44 secondes.
00:47:08Père du temps.
00:47:09Qui a récupéré Van Triert.
00:47:12Le Suisse...
00:47:12Le Belge pardon.
00:47:14Qui a été distancé tout à l'heure.
00:47:16Et qui se fait récupérer par ce duo de poursuites.
00:47:19On rappelle que tout à l'heure il y avait Nils Polite en compagnie de Moritsch.
00:47:30Et que lui.
00:47:31Hop !
00:47:31Il a reculé.
00:47:33Il a vu tous les échelons.
00:47:35Nils Polite de la course.
00:47:36Il était en tête.
00:47:39Il s'est fait traverser par tous les groupes.
00:47:45Il doit regarder.
00:47:45Ça c'est le paddock.
00:47:46La zone où justement on peut se faire dépanner.
00:47:52Vous l'avez dit tout à l'heure.
00:47:53On ne peut pas changer de vélo.
00:47:54On ne peut pas changer de vélo.
00:47:56Ça me fait penser à un truc cher Pierre Roland.
00:47:59Le cyclocross.
00:47:59Non.
00:48:00Mais je vous ai vu émettre une idée sur les réseaux sociaux.
00:48:03Que pour que le cyclisme coûte moins cher.
00:48:06Soit plus durable.
00:48:08Pourquoi ?
00:48:09Et c'est complètement révolutionnaire d'avoir sorti.
00:48:10C'est votre truc ça.
00:48:11C'est mon interprétation.
00:48:12Surtout.
00:48:12Mais vous aviez quand même proposé.
00:48:15Que dans le cyclisme sur route.
00:48:18Comme ça se fait dans d'autres sports mécaniques.
00:48:20On ne puisse pas remplacer son vélo.
00:48:24On le répare.
00:48:24On peut changer une roue.
00:48:25On peut changer un pneu.
00:48:26On peut changer.
00:48:28Est-ce qu'on peut changer une poignée.
00:48:30Mais on ne change pas de vélo.
00:48:31On peut changer beaucoup de choses.
00:48:33Une pédale.
00:48:34Et y compris sur une épreuve de trois semaines type Tour de France.
00:48:37Vous seriez favorable à ça.
00:48:38Ah ça calme.
00:48:39Il y aurait moins de chutes Patrick.
00:48:40Je peux vous garantir qu'il y aurait beaucoup beaucoup moins de chutes.
00:48:42Parce que c'était ça votre point d'ancrage.
00:48:45En fait c'est comment ralentir les coureurs.
00:48:47Il faut qu'ils prennent moins de risques pour les ralentir.
00:48:50Et la solution ce serait comme à l'image de cette course gravel.
00:48:54Si on casse quelque chose qui n'est pas remplaçable.
00:48:56C'est tout simplement un abandon.
00:48:58Je peux vous promettre qu'il y aurait un paquet de coureurs.
00:49:01A prendre beaucoup beaucoup moins de risques.
00:49:02Si on risquait sur une course à étapes d'une semaine ou de trois semaines.
00:49:06De se retrouver à la maison.
00:49:07Si on vient faire n'importe quoi sur une étape de plaine.
00:49:10Sur un sprint.
00:49:12Ou à un moment où ce n'est pas utile de prendre des risques.
00:49:15C'est vrai que pour faire la comparaison.
00:49:18Et bientôt il n'y aura plus de carbone.
00:49:20Donc il faut commencer à l'économiser.
00:49:21On verra on n'y est pas encore.
00:49:25Mais si on fait la comparaison avec d'autres sports.
00:49:29Comme les rallies avec le WRC.
00:49:32On ne peut pas à la fin d'une spéciale.
00:49:34Parce qu'on a cassé sa voiture en prendre une autre.
00:49:37Ça paraît naturel.
00:49:38Ça paraît naturel.
00:49:38Mais dans le cyclisme non.
00:49:39On casse.
00:49:40On a trois vélos disponibles sur la voiture.
00:49:43On a également des équipiers qui sont présents pour nous dépanner.
00:49:47Je suis convaincu qu'il faudrait travailler.
00:49:51L'idée.
00:49:53Mais d'avoir des vélos en opulence.
00:49:57C'est-à-dire à volonté.
00:49:58Je trouve que ce n'est quand même pas une solution.
00:50:00Voilà un message adressé à ces managers qui rêvent de révolutionner le vélo.
00:50:05Qui veulent nous créer des ligues privées.
00:50:07Richard Plugueux si vous nous entendez.
00:50:09Prenez cette idée de Pierre Roland.
00:50:11Ça c'est novateur.
00:50:12Quelque chose me dit qu'ils ne seront pas vraiment d'accord.
00:50:14Ils auraient des services course beaucoup moins gros.
00:50:16Parce qu'avec 20 vélos par coureur à la saison.
00:50:19Je suis sûr que Marc Madiot est d'accord lui en revanche.
00:50:21Une idée comme ça.
00:50:22Mais de préserver le matériel.
00:50:23Pour moi c'est essentiel en fait.
00:50:25On ne peut pas briser des vélos.
00:50:29Casser un cadre.
00:50:30Très honnêtement.
00:50:31Dans ma carrière j'en ai cassé zéro.
00:50:32Donc il faut vraiment y aller.
00:50:34Il faut vraiment que ce soit une grosse chute.
00:50:36Mais si un coureur se retrouve coincé sur le bord de la route.
00:50:40A se faire dépanner un levier de vitesse et autre.
00:50:43Pendant plusieurs minutes.
00:50:44Également ça relance la course.
00:50:46Et ce serait très intéressant.
00:50:47Non mais casser un cadre.
00:50:49Personne ne casse souvent un cadre.
00:50:51Mais on change en revanche très souvent le vélo.
00:50:53Ça va plus vite.
00:50:54Parfois au lieu de changer une roue.
00:50:58On change le vélo.
00:50:59Donc là il y a peut-être quand même quelque chose à ajuster.
00:51:02Après on dira.
00:51:03On n'aime pas cette incertitude dans le sport.
00:51:05Que ça se joue sur des problèmes matériels.
00:51:07Et ça c'est un problème culturel dans le cyclisme malgré tout.
00:51:10Surtout c'est que c'est actuellement les classements sont très figés.
00:51:14Quand on regarde les championnats du monde.
00:51:15Championnats d'Europe.
00:51:16Le Tour de Lombardie hier.
00:51:18C'est le même classement.
00:51:20Donc pour donner un petit peu de suspense.
00:51:22De piment.
00:51:23Notamment aux courses à étapes.
00:51:25Ça pourrait être une solution très intéressante.
00:51:27Ça c'est révolutionnaire.
00:51:28On va la pousser cette idée.
00:51:29C'est votre idée.
00:51:31Ça mérite d'être débattu.
00:51:33Je ne dis pas que ça mérite d'être adopté.
00:51:35Je ne suis pas...
00:51:36Ça se trouve.
00:51:37Je ne suis probablement pas pertinent, compétent, etc.
00:51:40Alors que l'on a du changement.
00:51:42Pitcock qui revient sur le groupe Willems.
00:51:45Avec Kielic dans sa roue.
00:51:47Pitcock qui passe du 4ème échelon de la course au 3ème échelon.
00:51:50Donc si on en croit le chrono.
00:51:52Pitcock pointé à 1'11.
00:51:54Il était tout à l'heure à 1'40.
00:51:56Le forcing du Britannique paye.
00:52:00Est-ce qu'il va pouvoir maintenir cet effort encore 30 km ?
00:52:03Ça c'est la question.
00:52:08Sachant qu'il est tout seul à enrouler.
00:52:10Il n'y a personne qui l'aide.
00:52:13Oui.
00:52:13Il y a des volontaires pour l'attaquer de temps en temps.
00:52:15Mais personne pour rouler avec lui.
00:52:17C'est de bonne guerre.
00:52:19N'oublions pas que devant nous avons Florian Vermersch.
00:52:22Qui est seul.
00:52:23Enfin il n'est pas seul.
00:52:24Il est avec Bisterbos en tête.
00:52:26Willems dans la roue de Pitcock.
00:52:30On a toujours le néerlandais Othema.
00:52:36Qui est avec eux.
00:52:38Alors que là on retrouve...
00:52:40Il aime bien les talus.
00:52:42Pour se remettre droit.
00:52:44Incroyable.
00:52:44Je ne suis pas sûr que derrière dans sa roue.
00:52:47Van Tricht n'ait pas été un peu surpris.
00:52:51Parce que là on prend les virages.
00:52:53Je ne sais pas à combien on était dans le virage.
00:52:54On était à 35.
00:52:55Voilà.
00:52:56Essayez.
00:52:57Non essayez pas.
00:52:58Si il y a de verre.
00:52:59Mais juste comme ça qu'on voit.
00:53:00Quelques matelas.
00:53:01Quelques tapis de feuilles.
00:53:03A cette époque de l'année.
00:53:04De feuilles ou de gym.
00:53:05Je ne sais pas.
00:53:06Tapis de gym.
00:53:09Allez on revient sur la tête de la course.
00:53:12Avec Bisterbos et Vermersch.
00:53:14Dites-moi.
00:53:15Hormis Pitcock.
00:53:16Est-ce que ce ne serait pas une affaire.
00:53:17Néerlando-Belge.
00:53:20Ou Belgo-Néerlandaise.
00:53:21Et pourtant il y avait presque autant d'Allemands au départ.
00:53:25Il y avait également une quinzaine de coureurs britanniques.
00:53:30Mais oui effectivement on a l'impression.
00:53:31Et on avait une douzaine de Français.
00:53:35Et on n'en voit pas un seul.
00:53:36Il faut rappeler.
00:53:37Si vous nous rejoignez maintenant.
00:53:38Que Romain Bardet était donné parmi les principales têtes d'affiche de ce championnat du monde.
00:53:43On n'a pas encore l'information.
00:53:45On peut imaginer qu'il a été victime d'un incident très tôt.
00:53:48Vous rappeliez les règles en ce qui concerne le dépannage.
00:53:52Et bien Romain Bardet s'est retrouvé très prématurément.
00:53:56Alors qu'il y avait une centaine de coureurs devant lui peut-être.
00:54:00À l'arrière.
00:54:01Très loin des meilleurs.
00:54:04Sûrement un incident mécanique qui l'a empêché malheureusement de jouer les premiers rôles aujourd'hui.
00:54:08Et vous savez quoi ?
00:54:10Et bien on n'est pas en train de crier que c'est un scandale.
00:54:12On trouve que ça fait partie du sport.
00:54:14Et lui probablement aussi.
00:54:15Même s'il est légitimement déçu.
00:54:18C'est le jeu du gravel.
00:54:22Désormais dans le VTT ça évolue aussi.
00:54:23Dans le VTT avant il n'y avait pas d'assistance.
00:54:25Désormais à chaque passage ligne.
00:54:28C'est des circuits.
00:54:28On peut se faire dépanner.
00:54:30Changer des roues et autres.
00:54:32Mais avant il fallait se débrouiller en VTT également.
00:54:35Il fallait changer sa chambre arrière soi-même si on avait un incident.
00:54:37Allez 30 km encore à couvrir.
00:54:39Avec toujours devant deux hommes.
00:54:42Florian Vermeersch pour la Belgique.
00:54:44Bister Boss pour les Pays-Bas.
00:54:46Ça c'est le groupe Pitcock qui pointe avec 1 minute 50 de retard.
00:54:50Le Britannique n'arrive pas à combler ce retard.
00:54:53Pourra-t-il le faire dans les 30 derniers kilomètres ?
00:54:55On le saura après une page d'une.
00:55:01Le championnat du monde de Gravel est à des lieux.
00:55:04Avec vous messieurs Patrick Chassé, Pierre Roland.
00:55:07Romain Bardet déjà complètement lâché.
00:55:09Probablement un incident.
00:55:11On n'en sait pas encore plus.
00:55:13On arrive là dans les trois difficultés.
00:55:14Les trois bosses du final là où peut-être tout va se jouer.
00:55:18Et Tom Pitcock, le Britannique, est toujours dans le coup.
00:55:21J'en profite aussi rapidement pour vous dire qu'à suivre,
00:55:23il y aura Pays-Bas, Finlande, match de coupe,
00:55:26de qualification à la Coupe du Monde 2026.
00:55:28Alors qu'on voit l'arrivée des joueurs néerlandais
00:55:30à la Johan Cruyff Arena.
00:55:31Francky de Jong, le capitaine, le capitaine Virgil van Dijk.
00:55:36Ou encore Memphis Depay, ils arrivent.
00:55:39Pays-Bas, Finlande, à suivre.
00:55:41Mais tout de suite, la fin de cette course avec vous messieurs.
00:55:44Merci Alicia.
00:55:45Effectivement, et ça se joue en tête.
00:55:46Regardez, vous avez vu à l'instant cette accélération de Florian Vermersch
00:55:50qui ouvre la route avec le néerlandais Fritz Bisterbos depuis de nombreux kilomètres.
00:55:55Ils ont réussi à se défaire de Van Triert, le compatriote de Vermersch
00:55:59qui a fait son rôle d'équipier de Nils Politt auparavant.
00:56:03Et on voit que derrière, en poursuite, au deuxième échelon,
00:56:05on a Félix Steli, le Suisse, dans la roue d'un ancien champion du monde de la discipline.
00:56:10C'est pareil.
00:56:10Matej Mauritsch.
00:56:11Et dans le dur, dans la roue de Mauritsch, clairement,
00:56:16ses boss vont donner le verdict.
00:56:19Il y a deux divisions d'écart sur la route entre ces deux hommes.
00:56:22Il y en a un qui court en World Tour et l'autre qui court en Continental.
00:56:25Donc, au bout d'une longue distance, et ça fait 180 kilomètres aujourd'hui,
00:56:30l'épreuve de Gravel, il est un petit peu logique que la différence physique se fasse sentir.
00:56:36C'est cohérent, en tout cas.
00:56:37Oui, c'est cohérent.
00:56:38Et à l'avant, Vermersch, il est parti.
00:56:42Il a clairement distancé le coureur néerlandais, spécialiste des classiques flandriennes.
00:56:50Il est à l'aise sur ce terrain aujourd'hui.
00:56:56Pareil pour Bisterboss.
00:56:57Il court en équipe continentale, une équipe néerlandaise, l'équipe Béat Cycling Club,
00:57:03qui est composée essentiellement de néerlandais et de coureurs belges.
00:57:07Mais le voir déjà à ce niveau, capable de tenir en respect, comme Alicia l'a dit, un Tom Pitcock,
00:57:14un Tim Wellens qui est également derrière, c'est en soi déjà une sacrée performance.
00:57:21Allez, on est en train de suivre l'homme de tête, Florian Vermersch, deux fois vice-champion du monde.
00:57:27À chaque fois, il est venu échouer sur un écueil au cours de ses précédentes participations.
00:57:32Cette fois, la route est enfin dégagée pour lui, alors qu'il lui reste encore 17 kilomètres.
00:57:36On ne va pas lui porter la poisse à Vermersch, mais en tout cas, il fait une course parfaite.
00:57:42Il n'a plus qu'à gérer s'il a été distancé, le néerlandais.
00:57:47Je ne vois pas comment il pourrait revenir désormais.
00:57:50Peut-être que le danger vient plus d'un Mauritsch.
00:57:52Pierre, regardez les écarts, 56 secondes de retard.
00:57:55Il est en train de revenir, oh là là, au courage, il est en train de...
00:57:58Ça, c'est Bisterbosch que l'homme de tête vient de lâcher il y a quelques instants.
00:58:02Il a dû prendre les virages à toute vitesse pour se rapprocher de Vermersch,
00:58:08celui qui a été distancé dans une ascension.
00:58:11On rappelle, trois ascensions dans le final de ce championnat du monde.
00:58:14Bisterbosch qui est le champion des Pays-Bas de Gravel.
00:58:21Un titre qui a été disputé il y a quelques jours, fin septembre,
00:58:24et où on l'avait vu devancer le grand espoir néerlandais de l'équipe alpécine de König,
00:58:30Tibor Delgrosso, qui était présent au départ,
00:58:33mais pareil, qui a disparu prématurément des avant-postes,
00:58:36un peu à la façon d'un Romain Bardet qu'on attendait.
00:58:39Mais bon, on l'a dit, la problématique matérielle joue un rôle très important sur ce type d'épreuve.
00:58:47On a un incident, on en est généralement pénalisé.
00:58:50Est-ce qu'il va rentrer ?
00:58:51C'est un mano à mano qui sont en train de se livrer.
00:58:54Ces deux coureurs, ils sont distancés de quoi ?
00:58:57100 mètres d'écart entre les deux, et on se livre totalement vers Merch.
00:59:03Peut-être, regardez, un petit peu plus prudent, le routier face à un VTTiste.
00:59:07Forcément, le VTTiste, il s'est jeté dans le virage.
00:59:11Oui, Mister Boss est effectivement de formation VTTiste.
00:59:15Il a laissé tomber le VTT seulement en fin de saison dernière.
00:59:19Et là, on lâche les chevaux, avec surtout devant Florian Vermersch,
00:59:24qui essaye, qui...
00:59:25Alors, il n'y a pas d'oreillette, il faut quand même le rappeler.
00:59:28Je ne vais pas dire que c'est à l'ancienne,
00:59:29parce que sur les championnats d'une manière générale, il n'y a pas d'oreillette.
00:59:32Quelle que soit la discipline, sur les championnats tout court.
00:59:36Et ici, encore moins qu'ailleurs.
00:59:38Puis vous l'imaginez, il n'y a pas de voiture suiveuse.
00:59:40Oh là là, il est limite.
00:59:41Il a été limite dans ce virage, il est un peu chassé,
00:59:43mais il s'est bien rattrapé.
00:59:46Vermersch, j'ai quand même l'impression qu'il est en gestion à l'avant.
00:59:50Il ne semble pas à fond, contrairement aux néerlandais.
00:59:54On voit qu'il dodine de la tête, qu'il relance à chaque virage,
00:59:57mais surtout, il prend énormément de risques dans chaque courbe.
01:00:01On a l'impression d'être sur le carrefour de l'arbre,
01:00:02dans l'un des derniers secteurs stratégiques,
01:00:07avec justement, vous le savez, sur Paris-Roubaix, ce final,
01:00:10où on se demande toujours comment ça va se jouer,
01:00:13finalement la victoire, rarement sur le vélodrome de Roubaix,
01:00:17souvent auparavant.
01:00:18C'est un peu la même chose, les championnats du monde,
01:00:20chez les hommes, il n'y a eu que 4 éditions avec celle-ci,
01:00:23mais à chaque fois, un homme a fini en solitaire devant tous les autres.
01:00:27Et souvent, c'était un parrain.
01:00:29À quoi vous pourriez comparer justement cette épreuve
01:00:31par rapport à d'autres types d'épreuves
01:00:34que l'on retrouve dans le calendrier des routiers ?
01:00:36Là, sur le profil qu'on a aujourd'hui,
01:00:39le profil proposé pour ce championnat du monde,
01:00:41on a clairement l'impression de voir des images d'un parrain Roubaix,
01:00:45où on voit ses coureurs se faire un petit peu secouer sur ses chemins,
01:00:50mais en termes d'intensité, je ne serais pas surpris
01:00:53de voir quelques datas sortir ce soir,
01:00:56avec des stats qu'on peut retrouver sur un parrain Roubaix,
01:01:00avec les mêmes courbes de puissance,
01:01:02du moins c'est le même engagement physique.
01:01:04Ça y est, on est dans une nouvelle difficulté, une nouvelle bosse.
01:01:07Mais il n'y a pas une typologie précise
01:01:08en ce qui concerne le relief pour le gravel.
01:01:10Là, on n'a pas un relief énorme,
01:01:13mais on peut avoir des reliefs abominables.
01:01:15Dans deux ans, j'ai eu des petites informations
01:01:17au niveau du championnat du monde qui aura lieu à Châtel,
01:01:20on annonce plus de 5000 mètres de dénivelé.
01:01:22Donc ce sera un chantier,
01:01:24ne cherchez pas le circuit,
01:01:25il n'a pas été encore tracé définitivement,
01:01:28mais de toute façon à Châtel,
01:01:29j'ai envie de dire,
01:01:31on est obligé de prendre du dénivelé.
01:01:32Sinon on tourne autour de l'église,
01:01:34c'est tellement,
01:01:35enfin voilà, c'est une station à 1300 mètres d'altitude.
01:01:38On est en Haute-Savoie, effectivement,
01:01:39à Châtel, et en Haute-Savoie,
01:01:41on ne va pas vous sortir...
01:01:42Ah non, on ne va pas sortir 1000 mètres de dénivelé
01:01:44sur 180 kilomètres,
01:01:45c'est tout simplement impossible.
01:01:46Tant mieux.
01:01:47Donc si Romain Bardet,
01:01:49il pousse sa carrière de gravelman
01:01:52jusqu'à 2027,
01:01:54il y a de grandes chances de voir un Français titré
01:01:56au Châtel du Monde.
01:01:57On a des infos là-dessus,
01:01:58on sait si Romain Bardet...
01:01:59Il veut continuer.
01:02:00Il veut continuer.
01:02:00J'ai entendu ça,
01:02:02il a fait une petite interview hier,
01:02:04et il ne sait pas où, quand, comment,
01:02:07mais je pense que l'envie de continuer est bien présente.
01:02:09Il s'est pris au jeu en quelque sorte.
01:02:11Il aimait ça,
01:02:12et on rappellera que Romain Bardet,
01:02:13il y a quelques années,
01:02:13avait terminé deuxième des Straday Bianchi.
01:02:15Donc, ce n'est pas anodin.
01:02:18Ça montre que...
01:02:21Alors que lui était plutôt un coureur de grandes courses par étapes,
01:02:24deux fois sur le podium du Tour de France,
01:02:26eh bien, avait quand même des aptitudes sur route,
01:02:30dans des profils,
01:02:31qui, allez, peuvent,
01:02:32ce n'est pas la même chose,
01:02:33mais quand même,
01:02:34peuvent évoquer effectivement le gravel,
01:02:37les Straday Bianchi.
01:02:37Si vous ignorez ce que c'est,
01:02:39c'est cette fameuse classique
01:02:40sur les terres blanches en Toscane,
01:02:44qui crée un joli lien,
01:02:46un joli trait d'union entre les Flandriennes et les Ardennaises,
01:02:49mais sur un terrain complètement différent,
01:02:51sur un revêtement complètement différent,
01:02:53avec de nombreuses sections de terres blanches.
01:02:56Bon, là, cette fois-ci,
01:02:57eh bien, ce n'est pas encore terminé.
01:02:59Regardez,
01:02:59j'allais dire,
01:03:00c'est fini.
01:03:00Bah non.
01:03:01Non, regardez,
01:03:02il n'est pas très loin.
01:03:03Alors attention,
01:03:03ça monte.
01:03:04Il ne lâche rien,
01:03:05mais c'est la bosse la plus dure du final.
01:03:09Il y a encore une autre bosse,
01:03:11mais ce sera beaucoup moins difficile que celle-ci.
01:03:14Il faudra m'expliquer pourquoi le motard était en train de courir.
01:03:16Le commissaire...
01:03:16Il est photographe.
01:03:17Ah, c'est un photographe.
01:03:18Il court pour retrouver sa...
01:03:19Non, mais je suis inquiet quand même.
01:03:20Je me dis, tiens,
01:03:20il a perdu sa moto.
01:03:23Allez,
01:03:23il s'en passe des choses sur ce championnat du monde,
01:03:27mais on a quand même eu un écrémage à l'usure.
01:03:31Avec un Florian Vermeerch
01:03:32qui aura toujours été aux avant-postes,
01:03:35avec un Bisterboss
01:03:37qui nous surprend de kilomètre en kilomètre,
01:03:41puisque maintenant,
01:03:42ça fait quoi ?
01:03:43165, 6, 7 kilomètres,
01:03:46167 kilomètres qu'ils sont partis.
01:03:47On va arriver sur une section favorable à Vermeerch.
01:03:51Lui, le rouleur,
01:03:52il va avoir une bonne portion de route.
01:03:55Il va même avoir un long faux plat descendant.
01:03:58Il est plus lourd que le néerlandais.
01:04:00On voit, il a creusé l'écart.
01:04:02Il y avait 100 mètres tout à l'heure.
01:04:03Désormais, il y a 200 mètres, 250 mètres.
01:04:0711 secondes annoncées.
01:04:11Derrière, Mauritsch.
01:04:121,20.
01:04:14Mauritsch, il se bat pour le podium,
01:04:16pour la troisième place.
01:04:17Et on ne vous parle même plus de Tom Pitcock
01:04:19et de Tim Wellens,
01:04:22qui, eux, sont relégués encore plus loin.
01:04:25On n'a pas leur écart,
01:04:26mais tout à l'heure,
01:04:27on a indiqué pratiquement deux minutes de retard
01:04:29pour le Britannique et le Belge.
01:04:33Le Britannique,
01:04:33Pitcock, on rappelle,
01:04:35il a participé hier à le Tour de Lombardie,
01:04:39le dernier monument de la saison,
01:04:41remporté par Pogacar.
01:04:44240 km dans les Alpes,
01:04:46Lombard.
01:04:48C'est pas mal comme préparation.
01:04:49C'est original.
01:04:50Non, mais c'est vrai que ça doit être difficile
01:04:51d'enchaîner les deux.
01:04:52Il y a le transfert aussi.
01:04:53Il y a le transfert quand même.
01:04:53Ce n'est pas la porte à côté.
01:04:55Donc, il faut se rendre sur place.
01:04:58Beaucoup, beaucoup de fatigue,
01:04:59certainement pour Pitcock,
01:05:01qui a tenté le pari fou d'enchaîner Lombardie
01:05:03et Chape-là du Mont de Gravel.
01:05:05Quand on ne veut pas choisir,
01:05:07on peut...
01:05:08Il faut tout rater.
01:05:08Non, mais si, c'est vrai.
01:05:11Parce qu'autant battre Pogacar
01:05:13ou même les meilleurs du Tour de Lombardie,
01:05:15c'était quand même assez audacieux.
01:05:18Et inconsciemment, on y pense.
01:05:19Se fixer un titre de champion du monde
01:05:20comme aujourd'hui,
01:05:22est-ce qu'il n'a pas péché
01:05:23en se disant un péché de confiance,
01:05:25en quelque sorte ?
01:05:26Après, il y a ce que lui, il a envie
01:05:27et ce que son équipe a envie qu'il fasse.
01:05:29C'est certainement compliqué
01:05:32de satisfaire tout le monde,
01:05:34certainement du côté de son équipe.
01:05:35On voulait un Tom Pitcock
01:05:36au Tour de Lombardie,
01:05:37mais Pitcock avait certainement
01:05:40également envie de participer
01:05:42et d'être champion du monde de Gravel.
01:05:4912 kilomètres.
01:05:50Il se livre un mano à mano.
01:05:52Et voici Matej Moric tout seul
01:05:54à 1 minute 18
01:05:55à la poursuite
01:05:56des deux premiers échelons
01:05:58de la course.
01:05:59Florian Vermersch en tête.
01:06:01est bien sûr intercalé
01:06:04le néerlandais
01:06:05Fritz Bisterbos.
01:06:08Oh là, je vais y arriver.
01:06:09Bisterbos.
01:06:12Moric,
01:06:13ancien vainqueur de
01:06:142100 Rameau.
01:06:15Rappelez-vous la descente
01:06:15du pot de jeu
01:06:16qu'il nous avait fait.
01:06:17C'était en 2022.
01:06:19Florian Vermersch,
01:06:23c'est un coureur
01:06:24qui a fait deuxième
01:06:24de Paris-Roubaix
01:06:25dans le passé,
01:06:27qui court chez UAE.
01:06:28La même équipe
01:06:29que Tadej Pogacar.
01:06:32La même équipe
01:06:33que Tim Wellens également,
01:06:35qui n'a probablement pas
01:06:36été d'un grand soutien
01:06:37pour Tom Pitcock
01:06:39pendant un bon moment,
01:06:40tout simplement,
01:06:40parce qu'il n'avait pas envie
01:06:42qu'on revienne
01:06:42sur son coéquipier
01:06:44tout au long de l'année.
01:06:44Et c'est vrai que Pitcock
01:06:45a été un peu livré à lui-même.
01:06:47Si vous vous étonnez
01:06:47qu'il soit aussi loin,
01:06:49on vous le disait
01:06:49à environ deux minutes,
01:06:50peut-être plus maintenant.
01:06:51On lui a fait sa fête.
01:06:52On lui a fait sa fête
01:06:52au niveau de la délégation belge.
01:06:55Il y avait un coureur
01:06:56à éliminer,
01:06:57peut-être deux avec Romain Bardet,
01:06:59mais Romain Bardet
01:06:59a été éliminé très tôt,
01:07:01certainement avec un problème mécanique.
01:07:03On va le savoir
01:07:05un petit peu plus tard.
01:07:06Mais il y avait Tom Pitcock
01:07:07à éliminer à tout prix.
01:07:10Et ça a été chose faite.
01:07:12On l'a eu à l'usure.
01:07:14Le Britannique.
01:07:17Allez, attention,
01:07:18on entre à nouveau
01:07:18sur une portion
01:07:20de sentier.
01:07:23Il a jeté un coup d'œil.
01:07:25L'écart augmente.
01:07:26Une fois qu'il a viré,
01:07:28il savait qu'il y avait
01:07:28un point de vue
01:07:31sur l'arrière.
01:07:33Et il a bien vu
01:07:34qu'il avait creusé.
01:07:37Et il le sent
01:07:37dans ses jambes
01:07:38qu'il est puissant.
01:07:40Il est toujours bien posé
01:07:41sur le vélo.
01:07:41Ça ne bouge pas.
01:07:42Fritz Bisterbos
01:07:54qui n'est pas un gabarit
01:07:59énorme.
01:08:01Regardez.
01:08:02Voilà justement
01:08:03un gabarit
01:08:04pour passer partout
01:08:05quel que soit
01:08:06le parcours proposé.
01:08:07mais c'est un coureur
01:08:09qui a ce passé
01:08:10de vététiste
01:08:11qui lui permet
01:08:13d'avoir le rythme
01:08:14pour pouvoir
01:08:16accompagner
01:08:17un excellent routier
01:08:18qui lui évolue
01:08:19en World Tour
01:08:20tout au long
01:08:21de l'année.
01:08:24Sur la route,
01:08:25il y a une différence
01:08:26indéniable
01:08:27de niveau
01:08:28entre les deux hommes
01:08:29mais sur les sentiers
01:08:31vous voyez
01:08:32que la différence
01:08:33est bien moindre.
01:08:38Florian Vermersch
01:08:39qui est beaucoup plus jeune
01:08:41que Gianni Vermersch
01:08:42son frère.
01:08:44Florian ici
01:08:45est âgé
01:08:46de 26 ans.
01:08:47Lui c'est un grand gabarit
01:08:481m93.
01:08:50Gianni Vermersch
01:08:51son grand frère
01:08:52qui évolue
01:08:53chez Alpessine
01:08:54de König
01:08:55enfin qui rejoindra
01:08:56la formation Red Bull
01:08:57d'ailleurs
01:08:57la saison prochaine
01:08:59et qui a remporté
01:09:01une épreuve
01:09:02qui pourrait s'apparenter
01:09:03aussi à ce type
01:09:04d'épreuve gravelle.
01:09:06Il a remporté
01:09:07l'année dernière
01:09:08Dvars d'Or
01:09:09et Hageland
01:09:11le Hageland
01:09:12qui est
01:09:13on le sait
01:09:13une épreuve
01:09:14justement sur
01:09:15on va dire
01:09:16que c'est un peu
01:09:16le trop-broléon
01:09:17néerlandais
01:09:18et où il s'est
01:09:19brillamment
01:09:20imposé
01:09:22il y a deux ans
01:09:23auparavant
01:09:23on l'avait vu
01:09:24terminé également
01:09:25victorieux
01:09:27d'une étape
01:09:28des 4 jours
01:09:29de Dunkerque
01:09:30la fameuse étape
01:09:31de Kassel
01:09:32et puis
01:09:33il y a aussi
01:09:34une épreuve
01:09:34comme le Grand Prix
01:09:35de Denain
01:09:35avec des pavés
01:09:37depuis quelques années
01:09:38il avait pris
01:09:39la deuxième place
01:09:40cette saison
01:09:40de cette classique
01:09:42de Coupe de France
01:09:44Coupe de France
01:09:45j'ouvre une parenthèse
01:09:46et je la referme aussitôt
01:09:47qui s'est achevée
01:09:48avec le Tour de Vendée
01:09:49et qui a été
01:09:50remportée
01:09:50en ce qui concerne
01:09:51le classement final
01:09:52par Clément Venturini
01:09:54le sprinter français
01:09:56d'Arkea
01:09:56B&B Hôtel
01:09:57qui pour l'instant
01:09:58n'a pas de contrat
01:09:59en vue de la saison prochaine
01:10:00Allez 9 kilomètres
01:10:02encore à couvrir
01:10:03et l'écart
01:10:04est passé
01:10:05en l'espace
01:10:05de 2 kilomètres
01:10:07de 16
01:10:08à 27 secondes
01:10:10un écart
01:10:11qui est
01:10:12en train
01:10:13d'augmenter
01:10:14alors que
01:10:14Moritz
01:10:15ici
01:10:15est pointé
01:10:16avec près d'une minute
01:10:17trente
01:10:17de retard
01:10:19je ne suis pas sûr
01:10:20Patrick
01:10:20que Jany Vermeersch
01:10:21et Florian Vermeersch
01:10:22il y a un lien
01:10:23de parenté
01:10:23je ne suis pas
01:10:24c'est vrai
01:10:25ils ne sont pas frères du tout
01:10:26j'ai toujours pensé
01:10:27qu'ils étaient frères
01:10:28et bien vous me l'apprenez
01:10:29c'est pour ça
01:10:30qu'il y a une grande
01:10:31différence d'âge
01:10:32effectivement
01:10:32et c'est surtout
01:10:34qu'ils n'ont pas du tout
01:10:34la même tête
01:10:36ils sont belges
01:10:38les deux par contre
01:10:39il y aurait pu y avoir
01:10:41un néerlandais
01:10:42un belge
01:10:43qui s'appelle Vermeersch
01:10:44bon alors
01:10:47toutes mes excuses
01:10:47pour cette erreur
01:10:48mais je pense que
01:10:48ça fait un petit moment
01:10:49moi je crée des fratries
01:10:52comme ça
01:10:52comptez sur moi
01:10:53il a fusionné
01:10:56mais c'est vrai
01:10:58j'ai toujours
01:10:58parfois
01:10:59on se met des idées
01:10:59en tête
01:11:00je vous ai
01:11:01je vous ai entendu
01:11:03j'avais mis le temps
01:11:04quand même
01:11:04j'ai vérifié quand même
01:11:05je n'allais pas vous contredire
01:11:06sans vérifier
01:11:07quand on est sûr
01:11:08de sûr
01:11:08on ne cherche même plus
01:11:09à vérifier
01:11:10ils n'ont vraiment pas
01:11:12le même faciès
01:11:14ça c'est clair
01:11:15mais ni le même gabarit
01:11:16il n'y a rien
01:11:18il n'y a rien en fait
01:11:19il s'appelle Vermeersch
01:11:19au tout cas
01:11:25on en roule
01:11:25toujours
01:11:26toujours
01:11:26super bien
01:11:27posé sur la machine
01:11:29Florian Vermeersch
01:11:31très très efficace
01:11:33sur
01:11:34l'ensemble
01:11:35de ces trois derniers
01:11:37championnats du monde
01:11:38de gravel
01:11:38deuxième en 2022
01:11:40deuxième en 2023
01:11:41et il est bien parti
01:11:43pour monter
01:11:43sur la plus haute marche
01:11:45de ce championnat du monde 2025
01:11:46le final
01:11:5330 secondes d'avance
01:11:55c'est le break est fait
01:11:56on dirait
01:12:10un coureur
01:12:10qui fait sa petite sortie
01:12:11du dimanche
01:12:12sur la bus de sucre
01:12:13pour m'a déranger
01:12:14ça ça va donner envie
01:12:17quand même
01:12:17aux collectivités locales
01:12:18d'organiser
01:12:19des épreuves gravel
01:12:21souvent on nous demande
01:12:23de mettre en valeur
01:12:23les pistes cyclables
01:12:24sur les épreuves sur route
01:12:25et bien là
01:12:26non seulement on les met en valeur
01:12:27mais on roule dessus
01:12:28alors qu'en général
01:12:29on ne peut pas faire rouler
01:12:30un peloton là dessus
01:12:30ah ben non évidemment
01:12:31à la limite
01:12:33un prologue
01:12:34un chrono
01:12:34et encore
01:12:35et là vous ne dérangez pas
01:12:36le trafic routier
01:12:37qui se trouve
01:12:38aux côtés
01:12:39des coureurs
01:12:41on va bloquer le carrefour
01:12:42quand même
01:12:42pour le signaleur
01:12:43non on tourne à droite
01:12:44tout va bien se passer
01:12:45et on rentre sûrement
01:12:48sur un chemin sentier
01:12:50non pas encore
01:12:50une route
01:12:51petite route
01:12:51et après à gauche
01:12:53c'est un chemin sentier
01:12:5430 secondes
01:13:0130 secondes
01:13:02écart
01:13:03Fritz Bisterbos
01:13:06qui ne se désunit pas
01:13:09mais qui perd
01:13:09petit à petit
01:13:10du terrain
01:13:11lui doit commencer
01:13:12à penser
01:13:12à ce qui se passe
01:13:13derrière lui
01:13:14il doit demander
01:13:15peut-être plus
01:13:15des informations
01:13:16sur
01:13:17Mauritsch
01:13:17sur Mauritsch
01:13:18que sur la gagne
01:13:20il a compris
01:13:20que si
01:13:21Vermeerch
01:13:23ne commet pas
01:13:23d'erreur
01:13:24ça allait être
01:13:25la deuxième place
01:13:26après il est quand même
01:13:27hautement improbable
01:13:28qu'il perde
01:13:28plus d'une minute
01:13:29en l'espace
01:13:30des six derniers kilomètres
01:13:31il faudrait vraiment
01:13:32qu'il soit
01:13:32en dérive
01:13:34à la dérive
01:13:35pardon
01:13:36allez Florian Vermeerch
01:13:37sur ce petit sentier
01:13:39bien roulant
01:13:40et regardez
01:13:42comme ça se referme
01:13:44contrairement au reste
01:13:47du parcours
01:13:47ça c'est la première fois
01:13:48qu'ils prennent le final
01:13:50le départ et l'arrivée
01:13:53sont dans deux villes
01:13:53différentes
01:13:54et les coureurs
01:13:55ont effectué
01:13:56une grande boucle
01:13:57qu'ils ont parcouru
01:13:58à trois reprises
01:14:00alors aujourd'hui
01:14:06la perspective
01:14:07de ce type d'épreuve
01:14:09on voit que ce sont
01:14:10les routiers
01:14:10qui semblent plus attirés
01:14:13par ces épreuves gravel
01:14:14que les VTTistes
01:14:17est-ce que c'est parce
01:14:18que le circuit VTT
01:14:19est déjà bien structuré
01:14:20et celui de gravel
01:14:21pas encore
01:14:23même si on l'a dit
01:14:24les épreuves World Series
01:14:25de gravel
01:14:26qualificatives
01:14:27pour les championnats du monde
01:14:27se multiplient
01:14:29routiers, anciens routiers
01:14:30s'y retrouvent
01:14:31vous les voyez comment
01:14:32les perspectives d'évolution
01:14:33de ce sport
01:14:34Pierre Roland
01:14:35c'est un sport
01:14:36en pleine évolution
01:14:38en pleine construction
01:14:39mais on va dire
01:14:40que le VTT
01:14:41ils ont leur format
01:14:42leur schéma
01:14:43le VTT très télévisuel
01:14:44avec le XCO
01:14:45le XCC
01:14:45c'est très bien
01:14:46la formule est très bonne
01:14:48et le gravel
01:14:49on est plus sur des épreuves
01:14:51un peu
01:14:52comme on pourrait voir
01:14:53dans le trail
01:14:54c'est-à-dire
01:14:54un mélange
01:14:55de coureurs élites
01:14:56avec des coureurs amateurs
01:14:58et cette mixité
01:15:01elle est parfaite
01:15:02pour le moment
01:15:03il y a
01:15:04une minorité
01:15:06de coureurs élites
01:15:07qui pratiquent
01:15:08cette discipline
01:15:09mais on voit
01:15:11beaucoup de coureurs
01:15:13commencer à se pencher
01:15:15sur l'idée
01:15:16de devenir professionnels
01:15:17dans la discipline
01:15:18du gravel
01:15:19on a vu des coureurs français
01:15:21des jeunes coureurs français
01:15:22comme Louis Toulouse
01:15:23qui n'a pas vu son contrat
01:15:25renouvelé
01:15:25qui va se lancer
01:15:26une saison
01:15:27du moins
01:15:28dans le gravel
01:15:29donc voilà
01:15:31c'est une évolution
01:15:33de cette discipline
01:15:34on va dire
01:15:35que c'est une nouvelle discipline
01:15:37du cyclisme
01:15:37tout simplement
01:15:38oui puis vous
01:15:39y compris aujourd'hui
01:15:40vous aviez des jeunes coureurs
01:15:41je pense à Maël Guégan
01:15:42je pense à Victor Papon
01:15:44qui sont de jeunes coureurs
01:15:45qui évoluent
01:15:45dans des équipes
01:15:47continentales
01:15:47françaises
01:15:49CIC Atlantique
01:15:51Victor Papon
01:15:54c'est Wagner
01:15:55bref
01:15:55vous avez quand même
01:15:56voilà
01:15:57des coureurs
01:15:58qui veulent venir
01:15:59sur ces
01:16:00sur ces championnats
01:16:01qui
01:16:02peut-être
01:16:03en tout cas
01:16:03auront plus de perspectives
01:16:05ça va se professionnaliser
01:16:06de toute façon
01:16:07on va être obligé
01:16:08à un moment
01:16:08vous pensez que
01:16:09il y a eu
01:16:10quelques équipes
01:16:11qui sont sorties
01:16:13notamment l'équipe
01:16:14où était
01:16:14engagée
01:16:15Alexis Brunel
01:16:16mais
01:16:17à part le championnat du monde
01:16:20il n'y a aucune course
01:16:20qui est télévisée
01:16:21pour le moment
01:16:22donc ça manque
01:16:23un petit peu
01:16:24de relais médiatique
01:16:26mais quand on voit
01:16:26les images
01:16:27quand on voit la course
01:16:27qu'on a eue
01:16:28moi je n'ai aucun doute
01:16:29sur le fait
01:16:30qu'on en diffuse
01:16:32de plus en plus
01:16:33c'est quand même
01:16:34des courses
01:16:34qui sont très intéressantes
01:16:36très spectaculaires
01:16:36alors aujourd'hui
01:16:37il fait beau
01:16:37le terrain
01:16:38est sec
01:16:40mais je peux vous promettre
01:16:41que quand il y a
01:16:41un peu de boue
01:16:42un peu dénivelé
01:16:43des descentes
01:16:44dans les cailloux
01:16:45et autres
01:16:46c'est vraiment
01:16:47très très spectaculaire
01:16:48je suis convaincu
01:16:51que c'est vraiment
01:16:52une discipline
01:16:53qui va faire
01:16:54qui va prendre
01:16:55qui va séduire
01:16:56de plus en plus
01:16:57et si je vous demande
01:16:59quel est le champion de France
01:17:00Gravel
01:17:01aujourd'hui
01:17:02cette année
01:17:03qui s'est imposé
01:17:04devant Romain Bardet
01:17:06je pense que la plupart
01:17:07des téléspectateurs
01:17:08l'ignorent
01:17:09et bien il s'appelle
01:17:10Hugo Dreschou
01:17:11Hugo Dreschou
01:17:12n'est pas issu
01:17:13de la route
01:17:14mais à l'instar
01:17:16du néerlandais
01:17:17que l'on avait
01:17:18tout à l'heure
01:17:18à l'image
01:17:19Fritz Bisterbos
01:17:20et qui est en train
01:17:21d'aller chercher
01:17:22probablement
01:17:23une médaille d'argent
01:17:24Hugo Dreschou
01:17:25vient effectivement
01:17:25du cross country
01:17:26en VTT
01:17:27membre du
01:17:29Scott Creuse
01:17:30Oxygène
01:17:31et puis membre aussi
01:17:32d'équipe de France
01:17:32de VTT
01:17:34il a d'ailleurs
01:17:34été dans le passé
01:17:36dans le passé
01:17:38médaillé
01:17:39au championnat du monde
01:17:40en relais mixte
01:17:41en cross country
01:17:42ça remonte quand même
01:17:43c'était en
01:17:43en 2010
01:17:44en 2009
01:17:45le VTT
01:17:45c'est quand même
01:17:46très fermé
01:17:47c'est des tout petits
01:17:48pelotons
01:17:48ils sont 50-60
01:17:49rarement plus
01:17:50là le
01:17:52le Gravel
01:17:52j'ai envie de dire
01:17:53un coureur amateur
01:17:54il s'inscrit sur
01:17:55une
01:17:56une World Series
01:17:57il peut se qualifier
01:17:58au championnat du monde
01:17:59et il peut très bien
01:18:00émerger de cette manière
01:18:02enfin voilà
01:18:02c'est un autre
01:18:03un autre aspect
01:18:06complètement différent
01:18:07de ce qu'on a pu connaître
01:18:08jusqu'à présent
01:18:08dans le cyclisme en général
01:18:10et j'avoue que je m'attendais
01:18:11alors on ne sait pas
01:18:12comment il a mené sa course
01:18:13à voir Hugo Dreschou
01:18:15peut-être
01:18:15figurer parmi les meilleurs
01:18:17parce qu'au récent
01:18:18championnat d'Europe
01:18:19qui se sont
01:18:22disputés
01:18:23à Avezzano
01:18:25en Italie
01:18:26on a vu
01:18:27Mats
01:18:27Wurz
01:18:28Schmidt
01:18:29le Danois
01:18:30s'imposer devant
01:18:31Anton Stensby
01:18:32que l'on a aperçu
01:18:33tout à l'heure
01:18:33sur les images
01:18:34Hugo Dreschou
01:18:35était allé chercher
01:18:36lors de ses championnats
01:18:37d'Europe
01:18:37récemment disputés
01:18:38la médaille de bronze
01:18:39ce qui quand même
01:18:40démontre que
01:18:41on peut se spécialiser
01:18:44dans cette discipline
01:18:45et rivaliser
01:18:46avec des professionnels
01:18:48sur route
01:18:48on a vu aussi
01:18:49les histoires
01:18:51de grilles de départ
01:18:52avec les Sassélites
01:18:53si on est un petit peu loin
01:18:54on peut vite
01:18:55être un peu
01:18:55aspiré
01:18:58dans le peloton
01:18:59être très loin
01:18:59et c'est très compliqué
01:19:01de remonter
01:19:02beaucoup de place
01:19:03je pense qu'Hugo Dreschou
01:19:04il avait quand même
01:19:04il devait être
01:19:05dans les premières lignes
01:19:06quand même
01:19:06puisque derrière
01:19:07Romain Bardet
01:19:07il a été le deuxième
01:19:08des douze français
01:19:10sélectionnés
01:19:12pour ce championnat du monde
01:19:14allez
01:19:18encore trois kilomètres
01:19:20pour
01:19:20Florian Vermersch
01:19:23et pratiquement autant
01:19:28pour son poursuivant
01:19:30ici
01:19:31Fritz
01:19:31Bisterboss
01:19:32voilà
01:19:34qui
01:19:35demande des écarts
01:19:38et qui ne les obtient pas
01:19:39d'ailleurs
01:19:39ni écart
01:19:40ni image
01:19:41vous l'aurez noté
01:19:42les écarts sont tellement importants
01:19:43je pense qu'il est difficile
01:19:45d'avoir
01:19:46désormais
01:19:47Matej Mohoric
01:19:49que l'on imagine
01:19:50toujours en troisième
01:19:51en troisième position
01:19:53il a demandé aussi
01:20:07certainement
01:20:07des informations
01:20:08mais il ne se préoccupe pas
01:20:09plus que ça
01:20:10il continue d'appuyer fort
01:20:11sur les pédales
01:20:12Mohoric
01:20:13Mohoric
01:20:13est signalé
01:20:14avec 1 minute 36
01:20:15de retard
01:20:15effectivement
01:20:17sur
01:20:17sur les hommes
01:20:18de tête
01:20:19et Tom Pitcock
01:20:20il était encore
01:20:21plus loin
01:20:21derrière
01:20:22Tom Pitcock
01:20:24qui apparemment
01:20:25n'a pas été en mesure
01:20:26de revenir
01:20:27sur
01:20:28Matej Mohoric
01:20:29on sait que
01:20:30le Britannique
01:20:31a dû se
01:20:32coltiner
01:20:33les Belges
01:20:34qui étaient
01:20:36à ses côtés
01:20:38ou plus exactement
01:20:38dans son sillage
01:20:39les Timo Kilic
01:20:41les
01:20:41Jennifer Mersch
01:20:43les
01:20:43Quinton Hermans
01:20:44notamment
01:20:46allez le final
01:20:51de ce championnat
01:20:52du monde
01:20:53désormais
01:20:53c'est assez
01:20:54rectiligne
01:20:55on va être sur
01:20:55cette grande piste
01:20:56jusqu'à l'arrivée
01:20:57il check
01:20:58il a checké un petit peu
01:21:01le pneu
01:21:01en sautillant
01:21:02sur la selle
01:21:03il ne faudrait pas crever
01:21:05à 2 km de l'arrivée
01:21:06ce serait quand même
01:21:06malheureux
01:21:07mais le final
01:21:08est tout en montée
01:21:09un long long faux plat
01:21:10montant
01:21:10jusqu'à la ligne
01:21:11d'arrivée
01:21:12la course
01:21:18parfaite
01:21:19de Florian Vermersch
01:21:20qui a parfaitement
01:21:22géré
01:21:22ce championnat du monde
01:21:24du début
01:21:26à la fin
01:21:26attention
01:21:31sur cette portion
01:21:32sablonneuse
01:21:33à ne pas partir
01:21:34à la faute
01:21:35pas de problème
01:21:36pour Bisterbos
01:21:36qui accuse maintenant
01:21:3740 secondes
01:21:39de retard
01:21:39sur Vermersch
01:21:40allez on entre
01:21:42dans Maastricht
01:21:43qui est une ville
01:21:45résolument moderne
01:21:47avec de nombreux
01:21:48immeubles
01:21:49comme ceux
01:21:49que vous apercevez ici
01:21:50modernes et aérées
01:21:52encore une fois
01:21:53on est aux abords
01:21:54de Valkenburg
01:21:55l'épicentre
01:21:58de l'Amstelgolreis
01:22:00la flamme rouge
01:22:04il peut commencer
01:22:05à savourer
01:22:07Florian Vermersch
01:22:08le récital
01:22:09la course
01:22:10parfaite
01:22:11du Belge
01:22:12et oui
01:22:15on a 180 kilomètres
01:22:17de course
01:22:17dans les jambes
01:22:18sur ce Gravel
01:22:19c'est considérable
01:22:21et on comprend
01:22:22et on mesure
01:22:23la nature de l'exploit
01:22:24de la satisfaction
01:22:25du coureur belge
01:22:27les Belges
01:22:27qui depuis
01:22:28que les championnats
01:22:29du monde
01:22:30Gravel
01:22:31existent
01:22:32n'ont pas obtenu
01:22:34à chaque fois
01:22:35le titre mondial
01:22:37loin s'en faut
01:22:38puisque le seul
01:22:39à avoir
01:22:39vaincu
01:22:40le titre mondial
01:22:41auparavant
01:22:41vous voulez la moyenne
01:22:44rapidement
01:22:4438-800 de moyenne
01:22:46sur une course
01:22:47en chemin
01:22:48sur les 180 kilomètres
01:22:50et les 1600 mètres
01:22:51de dénivelé
01:22:51c'est vraiment
01:22:53très très très rapide
01:22:55c'est tout simplement
01:22:56impressionnant
01:22:57oui je vous le disais
01:23:00les Belges
01:23:01n'ont jamais raté
01:23:01le podium
01:23:02depuis que ces championnats
01:23:03du monde
01:23:03existent
01:23:04son homonyme
01:23:05vous avez vu
01:23:06j'ai rectifié
01:23:07son homonyme
01:23:07Jennifer Mersch
01:23:08s'était imposé
01:23:10en 2022
01:23:11et bien à nouveau
01:23:12ce nom va s'inscrire
01:23:14en grand
01:23:14sur la ligne d'arrivée
01:23:16le lauréat
01:23:17de cette quatrième édition
01:23:18des championnats
01:23:19du monde
01:23:20disputé
01:23:21pour la première fois
01:23:22dans le Limbourg
01:23:23méridional
01:23:23du côté de Maastricht
01:23:25et bien vous le voyez
01:23:27cette fois-ci
01:23:28c'est Florian Vermeersch
01:23:30deuxième l'année dernière
01:23:31battue par Mathieu Van Der Poel
01:23:33deuxième en 2023
01:23:35battue par Matej Moric
01:23:36cette fois
01:23:37il s'impose brillamment
01:23:40et prend le temps
01:23:42de savourer son succès
01:23:43puisque tout à l'heure
01:23:44on l'a vu
01:23:44il avait plus de 40 secondes
01:23:46d'avance
01:23:48et regardez
01:23:48je peux vous dire
01:23:49qu'il attend son adversaire
01:23:50valeureux
01:23:52le néerlandais
01:23:52Fritz Bisterbos
01:23:54devant son public
01:23:55qui va aller chercher
01:23:56la médaille d'argent
01:23:56il va célébrer également
01:23:57forcément il doit être
01:23:59satisfait
01:24:00personne ne l'attendait
01:24:01sur le podium
01:24:02du championnat du monde
01:24:03lui le premier
01:24:04et il essaye
01:24:09de chauffer la foule
01:24:11chez lui
01:24:12et il reste
01:24:18Maoric
01:24:19pour compléter le podium
01:24:20et le voilà
01:24:20et oui
01:24:21Matej Moric
01:24:22il a été champion du monde
01:24:24de la discipline
01:24:25il y a deux ans
01:24:25mais là
01:24:26il est tombé
01:24:26non pas sur un os
01:24:27mais au moins sur deux
01:24:28même s'il a parfaitement
01:24:30anticipé
01:24:31peut-être un peu plus
01:24:32il avait plus de possibilités
01:24:33plus de réserve
01:24:34plus de force
01:24:34tout simplement
01:24:35que Tom Pitcock
01:24:36aujourd'hui
01:24:37et il se retourne
01:24:39mais il est apparemment
01:24:40quand même
01:24:41avec une avance
01:24:42confortable
01:24:43sur le troisième
01:24:44le quatrième pardon
01:24:46lui va prendre
01:24:47la médaille de bronze
01:24:48Matej Moric
01:24:51pour la Slovénie
01:24:52troisième
01:24:53de ce championnat du monde
01:24:56derrière
01:24:57Florian Vermeersch
01:24:58et Fritz
01:24:59Bisterbos
01:24:59et ça va sprinter
01:25:00pour la quatrième place
01:25:01avec Van Tricht
01:25:03qui lance le sprint
01:25:05Tom Pitcock
01:25:06qui est là également
01:25:06Van Tricht
01:25:08et Félix Steli
01:25:09mais c'est encore un belge
01:25:11le deuxième belge
01:25:13de ce championnat du monde
01:25:15qui prend la quatrième place
01:25:16devant Steli
01:25:17Pitcock
01:25:17et Wellens
01:25:19et donc immense
01:25:22accomplissement messieurs
01:25:23pour le belge
01:25:24Florian Vermeersch
01:25:26sacré
01:25:27après deux médailles d'argent
01:25:28lors des deux dernières éditions
01:25:30il est enfin
01:25:31champion du monde
01:25:32est-ce que c'était
01:25:34la course parfaite
01:25:35pour lui ?
01:25:36ah oui tout simplement
01:25:37il a réalisé
01:25:38la course parfaite
01:25:39il a fait un récital
01:25:41sans faute
01:25:42il s'est débarrassé
01:25:43de ses adversaires
01:25:44les uns après les autres
01:25:45tout simplement
01:25:46c'était parfait
01:25:49il le mérite amplement
01:25:50après une deuxième place
01:25:51en 2002
01:25:52une deuxième place
01:25:53en 2023
01:25:54également deuxième
01:25:55de Paris-Roubaix
01:25:56en 2021
01:25:57j'ai envie de dire
01:25:58enfin
01:25:59enfin pour Florian Vermeersch
01:26:00un succès d'envergure
01:26:02succès mérité
01:26:03pour Florian Vermeersch
01:26:04un mot sur Tom Pitcock
01:26:06le défi fou
01:26:07pour le britannique
01:26:08après sa sixième place
01:26:09autour de Lombardie
01:26:10hier
01:26:10il termine aujourd'hui
01:26:12à la même place
01:26:13satisfaction ?
01:26:14déception ?
01:26:15écoutez
01:26:15je crois quand même
01:26:16que c'est une leçon
01:26:18d'humilité
01:26:19c'est que le niveau
01:26:20de ce championnat du monde
01:26:21Gravel
01:26:22se situe maintenant
01:26:24à du très haut niveau
01:26:25avec la victoire
01:26:26de Mathieu Van Der Poel
01:26:27l'an passé
01:26:27c'était déjà le cas
01:26:28et qu'on ne peut plus
01:26:29être aventurier
01:26:31comme ça
01:26:31et viser
01:26:32des performances
01:26:34sur des profils
01:26:36aussi différents
01:26:37que peut l'offrir
01:26:37le proposer
01:26:39un tour de Lombardie
01:26:40hier
01:26:40et un championnat du monde
01:26:41de Gravel
01:26:42aujourd'hui
01:26:42hier 240 kilomètres
01:26:44avec des cols
01:26:45à franchir
01:26:45aujourd'hui
01:26:46180 kilomètres
01:26:49avec
01:26:49hier 240 kilomètres
01:26:51oui
01:26:51aujourd'hui
01:26:52180 kilomètres
01:26:53sur des sentiers
01:26:54on est simplement
01:26:55même si l'on s'appelle
01:26:56Tom Pitcock
01:26:57on reste un être humain
01:26:58humilité donc
01:26:59pour le britannique
01:27:01et un dernier mot
01:27:01peut-être sur la déception
01:27:03autour de Romain Bardet
01:27:04dont on attendait
01:27:05beaucoup
01:27:05sur ce championnat
01:27:07du monde de Gravel
01:27:08forcément on est déçu
01:27:09on aurait aimé
01:27:10voir Romain Bardet
01:27:11s'exprimer
01:27:12sur ce championnat du monde
01:27:14on attendait
01:27:14beaucoup
01:27:15de lui
01:27:16mais voilà
01:27:16ça fait partie
01:27:17du jeu
01:27:18du Gravel
01:27:19c'est un sport mécanique
01:27:20on ne sait pas exactement
01:27:21ce qui s'est passé
01:27:22pour Romain
01:27:23une chute
01:27:24une casse
01:27:25on ne va pas spéculer
01:27:26mais en tout cas
01:27:27Romain n'a pas pesé
01:27:28sur ce championnat du monde
01:27:30mais mon petit doigt
01:27:31me dit qu'on reverra
01:27:32Romain Bardet
01:27:33dans les sous-bois
01:27:33en 2026
01:27:34alors qu'on revoit
01:27:36le podium
01:27:37et
Recommandations
1:26:46
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À suivre
1:13:56
1:01:40
1:14:44
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