Le Pacte sur la migration et l'asile, adopté par le Conseil de l'Union européenne en 2024, prévoit de traiter une partie des demandes d'asile aux frontières extérieures de l'Union et introduit un mécanisme de solidarité entre États membres en cas d'arrivées massives. Mais la Hongrie et la Pologne s'opposent fermement à ce pacte et rejettent la relocalisation de migrants.
00:00Élu en juin dernier à la présidence de la Pologne, Karol Nawrocki avait fait du contrôle aux frontières l'un de ses thèmes de campagne.
00:08En fonction, depuis trois mois, il s'oppose aujourd'hui frontalement au pacte migratoire adopté par Bruxelles en 2024 et qui doit entrer en vigueur en juin 2026.
00:18Ce pacte prévoit notamment un mécanisme de solidarité entre les États membres pour répartir plus équitablement la prise en charge des demandeurs d'asile.
00:27Dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen, il réaffirme son refus d'appliquer le pacte européen.
00:33Je ne consentirai pas à la mise en œuvre du pacte sur la migration et l'asile en Pologne.
00:38Varsovie ne peut seule se retirer du pacte européen, mais peut bloquer le mécanisme de relocalisation obligatoire des migrants.
00:46La Pologne a reçu le soutien de la Hongrie. Les deux pays sont situés à la frontière orientale de l'Europe.
00:51Victor Orban s'oppose lui aussi au pacte migratoire.
00:55L'Europe est en train de basculer, se félicite le président hongrois, qui affirme « nous sommes désormais deux ».
01:01Si un troisième pays nous rejoint, ce sera une rébellion.
01:04La Hongrie réclame une dérogation au traité adopté en 2024.
01:08La Hongrie réclame une dérogation au traité adopté en 2024.
Écris le tout premier commentaire