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  • il y a 2 jours
Depuis septembre 2022, "Les Rencontres du Papotin" ont apporté une grande visibilité et un bel éclairage sur le travail que les journalistes atypiques mènent depuis plus de 30 ans au sein du journal "Le Papotin". Créé en 1990 par Driss El Kesri, éducateur à l'hôpital de jour d'Antony, ce ce journal est réalisé par une cinquantaine de journalistes porteurs de troubles du spectre autistique. Des conférences de rédaction aux coulisses des tournages, gros plan sur le quotidien de cette rédaction hors normes. Enrichi d'images d'archives inédites, ce documentaire retrace les premières rencontres entre les journalistes et de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Jacques Chirac, Renaud ou encore Jean-Jacques Goldman et Barbara.

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Transcription
00:00J'ai tout mon cadeau pour cette chère chanteuse Angèle plus belle qu'un ange et j'ai toutes les
00:21questions à poser. A tout à l'heure. Encore un pochon, t'auras le temps de passer au matin, je t'arrête pas.
00:33On regarde quoi ? Les immeubles. Les ? Les immeubles. Ce qui m'intrigue c'est que ce soit à chaque fois
00:39qu'il s'appartement que je connais pas, ce sont les immeubles. En même temps c'est toujours les mêmes
00:42depuis que tu es un institut du monde. Margot ? Oui ? Je t'avais déjà tenté si t'aimerais qu'on
00:47soit comme sous les clés. Je crois que j'aimerais pas trop. Tu t'avais déjà demandé ? Oui.
00:51Je te remercie et je te remercie une seule fois. Ah bah c'était gentil.
01:02Comme d'habitude, en bas. A tout de suite.
01:04Je sais. C'est ça.
01:06C'est ça.
01:08C'est ça.
01:10Elle a regardé quand j'ai faim. Il faudrait que je la félicite pour le rôle de Falvala.
01:14Je vais lancer des questions que les journalistes ont préparées. Tous les mercredis matin, on se retrouve
01:20pour échanger les affinités qu'ont les uns les autres avec certains sujets. Et il y a des thèmes qui sont
01:26ressortis par rapport à votre biographie.
01:28Bonjour Claire.
01:29Bonjour, ça va Arnaud ?
01:31Oui, ça va.
01:31Moi, c'est content de t'être à côté de l'artiste.
01:34Depuis septembre 2022 et à raison d'une fois par mois, cette émission a apporté une grande visibilité
01:40et un très bel éclairage au travail que nous menons depuis des années.
01:44Dans le Papotin, on trouve des textes, des articles, des poèmes, des dessins, mais aussi des interviews.
01:49C'est un collectif de journalistes atypiques qui, depuis 30 ans, se retrouvent chaque semaine
01:53pour écrire un journal publié annuellement.
01:56On fabrique un journal ensemble et on construit une façon d'être ensemble qui ensuite va nous aider
02:01dans la rencontre avec l'autre et notamment dans ce qui est notre marque de fabrique, c'est-à-dire les interviews.
02:07Juste avant que cette rencontre ne débute, on m'a dit « Surtout, n'oubliez pas qu'au Papotin,
02:12tout peut arriver et surtout qu'on peut tout dire au Papotin ».
02:16Thérèse, Emmanuel Macron, t'as beaucoup de pognon.
02:19Vous n'avez pas d'enfant, pourquoi ?
02:22Vous avez peur de tomber malade et quelle est votre maladie préférée ?
02:26Oui, j'ai peur de tomber malade et ma maladie préférée, c'est celle dont on guérit tout de suite.
02:33Qui es-tu ?
02:34Qui es-tu ? C'est une très bonne question, je me la pose tous les matins.
02:38Qui es-tu ? Qui je suis ? Tu saurais répondre à cette question, toi ?
02:41C'est le principe du Papotin. Tout le monde peut prendre la parole.
02:44Ça te fait du bien d'être scénariste quand tu écris des histoires ?
02:47Alors oui, ça me fait beaucoup de bien.
02:48Ça te soigne.
02:49Parce que ça me soigne.
02:50Ça c'est un autre travail.
02:51Ça me soigne ?
02:52En tant que comédien, oui.
02:53Oui, t'as raison, t'as raison, ça me soigne.
02:56On essaye de se rassembler un petit peu, s'il vous plaît.
03:25Alors, bon, je suis très content de vous retrouver après cette trêve estivale.
03:30Papotin, c'est une réunion de plusieurs institutions qui se rend à ce comité de rédaction entre 9h et 14h le mercredi dans le but de fabriquer un journal.
03:39Je pense que quand des journalistes viennent nous voir, ça les fait un peu sourire parce que c'est beaucoup moins structuré qu'un comité de rédaction habituel où chacun a une place bien définie.
03:48Nous, c'est très libre.
03:50Les uns et les autres apportent des textes.
03:52Certains improvisent des textes.
03:54On se connaît bien.
03:55On connaît les préoccupations, les intérêts des uns et des autres.
03:58On a cette connaissance-là qui se retrouve dans le Papotin.
04:01Elle est mise en commun dans ces comités de rédaction.
04:03Et ensuite, tout ça est partagé à l'occasion d'interview.
04:08Alors moi, je voudrais rappeler un truc.
04:10Angèle, elle a commencé sa carrière très jeune.
04:13Elle est passée de l'anonymat à la célébrité en quelques semaines.
04:18Par contre, moi, je voudrais lui demander quel âge elle a quand elle est son anniversaire, si je peux la tutoyer, où elle habite, s'il est marié.
04:24Tu pourras lui demander.
04:25Voilà ce que je vous ai apporté pour le nouveau numéro, pour le numéro 40.
04:28C'est la timidité qui l'a longtemps empêchée de chanter, mais c'est autre chose parfois.
04:33C'est ma psychologue qui m'avait montré les anciens bouquins du Papotin.
04:37Avant, je refuse d'essayer, mais maintenant, j'ai changé d'avis.
04:40C'est grâce à ma prof d'écriture qui m'avait emmené où se trouve le Papotin et on m'avait accueilli.
04:45Alors, ça fait dix ans que je suis là. C'est important pour moi.
04:49J'apporte mes textes et les questions.
04:52Il n'y a pas que mes titres, il y a tout le monde.
04:54C'est important quand même d'entendre les autres.
04:57Ça sert à écouter les autres et regarder ce qui se passe.
05:01Bon, Victoria a des questions.
05:04Donc, ta première question, c'était tu manges quoi le midi ?
05:06Oui.
05:07Et la dernière, c'était le numéro de ?
05:08De ton frère.
05:09De ton frère.
05:10Oui, le numéro de Roméo.
05:11Lâche le 06 de Roméo.
05:13Oui, c'est ça.
05:14La séance du mercredi, c'est vraiment notre force.
05:18C'est un moment de liberté à l'intérieur de la vie de l'institution qui est formidable.
05:23Il y a cette petite parenthèse de créativité et de joie.
05:27Surtout de joie.
05:28Bonjour, Julien.
05:29Salut, mon cher Armou.
05:41Tu vas bien, Arnaud ?
05:42Oui, merci.
05:43Oui, merci.
05:44Pas de son chouquet.
05:45Merci.
05:50Tu veux une chouquet ?
05:51Tu veux une chouquet ?
05:52Tu veux une chouquet ?
05:53Tu veux une chouquet ?
05:54Tu veux une chouquet ?
05:55Je veux bien, merci.
05:56C'est gentil.
05:57Est-ce que je suis gentil ?
05:58Oui.
05:59Moi, c'était gentil.
06:00Je m'assure à côté de toi, Julien.
06:01Oui.
06:02Tu es à la place de l'invité.
06:05Arnaud, on va t'interviewer aujourd'hui.
06:08Tu es membre du Papotin depuis le premier comité de rédaction.
06:12On a voulu recevoir, donc, nos journalistes, toi, dans un beau lieu.
06:17On a mis les petits plats dans les grands.
06:19Et je suis donc très heureux qu'on puisse avoir cet échange avec toi aujourd'hui.
06:24Donc, on va commencer.
06:26Alexandre Porte a préparé des questions.
06:28Lui aussi, c'est un vieux de la vieille.
06:29Alors, pourquoi détestes-tu le voulogement ?
06:32Parce qu'il est trop utilisé.
06:34Et que je m'entends dire qu'on tutoie pas et que ça m'est pas agréable.
06:37Le voulogement, c'est horrible, comme je déteste.
06:40C'est-à-dire que je déteste de manière épouvantable.
06:43Le voulogement, c'est de la saloperie.
06:47Je n'en ai rien inséré, je m'en fous.
06:51J'en fais de la chair à pâté.
06:53Est-ce que tu aimes bien manger du fromage ?
06:57Non, je n'aime aucun fromage parce que je suis très difficile pour la nourriture.
07:01Est-ce que tu aimes les manèges ?
07:03Non, parce que je n'ai pas l'habitude d'y aller.
07:06Arnaud, est-ce que tu as un copain, toi Arnaud ?
07:09Non.
07:10Pourquoi ?
07:11C'est comme ça.
07:12Tu as commencé le Papotin en quelle année ?
07:15En 88, je crois. Ça fait 30 ans déjà.
07:19Je voudrais dire quand même que le Papotin existe grâce à Arnaud.
07:26S'il n'y avait pas eu Arnaud, je n'aurais pas eu Papotin.
07:30Et c'est Arnaud qui m'a donné l'envie et l'idée de faire le Papotin, de faire ce journal.
07:38Donc on se connaît depuis la nuit des temps.
07:41Et quand je pensais à un comité de rédaction au départ, c'était Arnaud d'abord.
07:47Parce que c'était le journaliste le plus imaginatif et qui nous a apporté énormément.
07:54Il a écrit tout un dictionnaire et tous les mercredis matins, je n'avais qu'une seule envie, c'était qu'il nous donne un mot de son dictionnaire.
08:06Il était très, très avare de ce côté-là.
08:08C'est vrai, avec moi, le numéro 3 du Papotin.
08:13Avec, en page 11, le dictionnaire d'Arnaud.
08:17Est-ce que vous vous souvenez de ce que veut dire « biotech » ?
08:21La manière dont t'es dit, c'est une statue en France noire.
08:24Donc oui, c'est exactement ça.
08:26La définition à l'époque, dans la publication, c'était une tête du même genre que celle de Driss.
08:31Oui.
08:32Ensuite, c'est Dio-Dio.
08:34D-I-O-T, A-D-I-O-T.
08:37Dio-Dio.
08:39D-I-O-T, trait d'union, D-I-O-T. C'est quoi ?
08:43Eh bien, Dio-Dio, ça veut dire « la tête vantée Patrick Bruel », « la tête de ce chanteur-là ».
08:49Dio-Dio. Il manque juste un « i » devant et ça fait « i-dio ».
08:54Oui.
08:56Je suis arrivé à l'hôpital de jour d'Anthony en 85, sans avoir aucune formation humaine.
09:06du métier ni d'éducateur, ni de psy, ni de rien du tout.
09:10Et j'ai été un petit peu dans une espèce de fascination pour ces personnes qui étaient là.
09:16On me disait « ils ont des troubles de la communication » et je trouvais qu'ils avaient une communication assez intéressante.
09:22J'avais des textes que je trouvais extraordinairement géniaux.
09:27Comment faire suivre un régime à une plaquette de beurre ?
09:31Même ça, c'est pourtant simple.
09:34Tu l'as fait pendre dans une poêle à frire.
09:38Résultat, elle perd du poids et devient allégée.
09:41Ils me livraient leur vision de ce monde.
09:52Et je voulais vraiment, vraiment, vraiment partager ça avec l'extérieur.
09:57L'hôpital de jour d'Anthony, de l'autre côté de la rue, il y a un lycée professionnel.
10:04Et les jeunes lycéens, quand ils sortaient, il y a un arrêt de bus en face, juste sur le trottoir de l'hôpital de jour.
10:12Voilà. Et il y a un grillage.
10:16Donc ces mômes regardaient à l'intérieur, c'est comme s'ils regardaient des bêtes curieuses.
10:24Ça, c'était quelque chose qui est vraiment, vraiment insupportable.
10:30Pour que leurs paroles sortent, il faut qu'elles soient accompagnées par quelqu'un de connu.
10:34On ne peut pas sortir un numéro sans inviter. C'était nécessaire.
10:37Autrement, on est encore dans un enfermement entre nous.
10:42Mais à partir du moment où les voitures, donc, s'arrêtaient et on voyait descendre des célébrités.
10:49Ah oui, alors le regard a changé de façon spectaculaire. Spectaculaire.
10:54Je suis ta copine ? Oui.
10:55Ah ben alors c'est bien, je te tutoie, moi.
10:57Oui. Ah bon.
10:58C'est là où viennent des célébrités.
11:01Des gens-là, donc, ils rentrent, ils ressortent indemnes.
11:05Moi, j'ai trouvé qu'ils se disent que ta chanson était très bien.
11:09Elle était géniale.
11:11Vous voyez comment ils se disent ?
11:12Voilà, je voulais te le dire.
11:14C'est pas la question, ça ?
11:15Non, mais je voulais te le dire.
11:16Je l'ai trouvé devant ma femme, un soir que je rentrais chez moi.
11:20Partout, elle me fait des scottes, elle est revenue la poêle.
11:24La petite femme est un moufant.
11:27Elle m'a suivi vers sa croix.
11:30Elle m'attend devant ma femme.
11:32Elle est revenue, elle est là.
11:35Quand vous invitez des amis de temps en temps, Frédéric Mitterrand, vous invitez des copains ?
11:41Vous cravez au bureau ? Vous gagnez de l'argent ? Vous gagnez des sous ?
11:45Alors, attends, attends.
11:47Attends Grégory, ça fait beaucoup de...
11:49Oui.
11:50Ça fait beaucoup de questions en même temps.
11:51Je sais.
11:52Avez-vous la même particularité que votre coupe de cheveux ?
11:55C'est une coupe de cheveux au carré.
12:00Au carré.
12:01Et je suis assez carré.
12:03Ben oui, on va dire ça.
12:04Vincent, je voudrais te demander, moi c'est Vincent Cassel ?
12:08Oui.
12:09Et qui c'est Vincent Larose ?
12:11Vincent Larose ? Je sais pas qui c'est Vincent Larose.
12:14Tu sais pas qui c'est Vincent Larose ?
12:16Il existe ? Tu le connais ?
12:17Non.
12:18Bon.
12:19Monsieur Lavoine, spectateur de ses propres douleurs, enfantant des poèmes comme Rimbaud,
12:28mais à la façon de Marc, qui écrit si bien que de temps en temps,
12:33une petite larme sort de son endroit et va mouiller le papier.
12:39Moi, j'ai adoré le film « Un touche homme » au cinéma.
12:46Le film m'a plu beaucoup.
12:49Il faut savoir que nous, on sortait d'une série d'interviews qui a duré presque huit ou neuf mois,
12:55où on nous posait toujours les mêmes questions.
12:57Et on reçoit ce coup de fil de Marc Lavoine, qui était le parrain de l'association à l'époque.
13:00Et on se retrouve effectivement devant des questions poétiques, profondes, impactantes, sensibles.
13:09Parfois un peu en dehors du cadre, mais quelle respiration et quel bonheur de se retrouver comme ça devant.
13:14On est complètement happé par ce rendez-vous.
13:17Dans la mesure où ce film, je donne vraiment l'oeuvreté du film sur la langue de bœuf.
13:23Ça veut dire que le personnage qui est dans le fauteuil roulant aurait dû avoir une crise d'épilepsie dans un restaurant où il serait en train de manger une langue de bœuf.
13:35Plus on voit ce collectif, plus on voit ces journalistes atypiques, plus on se dit qu'à un moment ou un autre, il faudrait qu'on arrive à faire quelque chose ensemble.
13:47Quand ils nous ont demandé d'être un peu parrain du papotin, on s'est dit qu'il va falloir trouver une autre forme que la forme de presse écrite qui est compliquée.
13:53Il se posait la question de savoir est-ce qu'il y a quelque chose à faire avec le papotin.
13:56De toute évidence, il y a quelque chose à faire, mais quoi ?
13:58C'était l'idée de travailler ensemble et de trouver comment est-ce qu'on peut faire du papotin une émission, un objet audiovisuel.
14:04pour essayer de rendre compte de ce qui s'y passe.
14:07Il fallait quelqu'un qui trouve la forme qui correspondait au fond et Henri a apporté ça.
14:12Lorsque j'ai découvert la conférence de rédaction la toute première fois, j'étais un peu estomaqué.
14:17C'est une sorte de grand bain assez brutal.
14:20De savoir comment faire de se tumulte une émission, je suis sorti de là en disant au producteur,
14:26pour moi c'est une émission impossible, c'est une émission impossible.
14:29Je ne vois pas comment y parvenir.
14:31Est-ce que vous ne seriez pas caméléon ?
14:33Alors caméléon ça veut dire...
14:35Un coup je suis à 8h je suis sympa, à 8h10 j'en vais chier tout le monde.
14:40J'ai le goût du réel, j'ai le goût de la complexité.
14:42Moi je viens du documentaire très majoritairement, donc je n'étais pas effrayé du tout par cette idée d'un sujet complexe.
14:47Je suis retourné.
14:49Et en fait, alors que la première fois j'étais resté un peu en périphérie, là je me suis rapproché de l'épicentre.
14:55J'ai tendu l'oreille et entendu différemment, j'ai entendu la petite musique singulière de chacune et chacun.
15:01Et lorsqu'on l'entend, lorsqu'on l'a saisi indépendamment du vacarme apparent, il y a des choses très belles qui se disent, très fortes,
15:09et qui, par petite touche, tissent quelque chose qui là va sembler racontable.
15:14Julien, je veux savoir Julien.
15:16Oui, je t'écoute.
15:17J'étais allée dans l'espace moi.
15:19Tu as été ?
15:20Oui.
15:21Comment ça s'est passé ?
15:22Bah en ressource spatiale.
15:24C'était confort, c'était comment ?
15:26Bah on était contents, oui.
15:28Bonjour Thomas Besquet.
15:29Bonjour.
15:30Bah moi dans l'espace, je suis allée.
15:32T'es allée dans l'espace ?
15:33Oui.
15:34Faut me prévenir quand vous y allez les gars.
15:36C'était bien là.
15:37C'était super.
15:38La lune ?
15:39Ouais.
15:40La lune et la terre, c'était super.
15:44On va interviewer Camille Cotin le 19.
15:46Florence, tu veux dire un mot là-dessus ?
15:48Je sais pas si certains d'entre vous ont eu le temps de lire la bio ou de regarder le petit montage,
15:53mais je me demande si quelqu'un notait que c'était une enfant très turbulente quand elle était petite,
15:58qu'elle supportait pas bien qu'on lui dise non,
16:01elle supportait pas bien la limite et elle détestait l'école.
16:04Est-ce que ça éveille quelque chose chez vous ?
16:06Julien, c'est l'adacteur en chef, donc il fait ce job au quotidien sur la version papier.
16:11Moi, je viens l'aider pour adapter ça en télé.
16:14Donc, ce que je fais comme travail avec Julien, c'est que je propose aux jeunes des pistes,
16:19des informations pour connecter avec l'invité.
16:22Je savais que je suis si différente que Camille Cotin quand on dit non,
16:25quand on refuse, quand on n'aide pas l'école, quand on veut pas faire un effort.
16:28Ça, ça, ce n'est pas un souci.
16:30Et ça, elle fait la bouillonne un peu toutes les fois.
16:33Tu peux nous parler tout ça tranquillement.
16:35Ils sont incroyables de poésie et de vérité,
16:38mais ils peuvent aussi rester très très très longtemps focus sur un angle
16:41qui serait la casa del papel ou les doubleurs.
16:44Et ça, ça va être difficile parce que ça va parler à un tout petit groupe de personnes qui aiment les doubleurs.
16:49Comment avez-vous repris le rôle de Cars 2 car le doubleur du 1 est mort ?
16:57Bah voilà.
16:59J'ai vu la série Miraculous et vous avez doublé votre propre rôle dans l'épisode Le Mime.
17:03Le personnage me ressemble, mais j'ai pas fait la voix dedans.
17:07C'est vrai que vous avez doublé Olaf dans les films La Reine des Neiges ?
17:10Ouais, tu veux que je le fasse un peu ?
17:12Non, ça ira.
17:14Je tiens à vous féliciter aussi pour le doublage du dessin animé Miraculous
17:17que je ne regarde pas beaucoup, mais peut-être je regarderai sur Netflix.
17:21Je n'ai jamais doublé Miraculous, c'est peut-être une voix qui ressemble à la mienne, mais c'est pas moi.
17:26C'est comme vous voudrez ce que vous ressentez, vous n'êtes pas obligés, je vous comprends.
17:30On essaye de faire quelque chose qui soit autour de l'invité et c'est là où on essaye,
17:34sans jamais, jamais ni écrire de questions ni forcer, mais de proposer des pistes
17:38pour que les jeunes écrivent des questions qui correspondent vraiment à la personnalité de l'invité.
17:42Je suis désolée pour toi, je sais que tes grands-parents te manquent.
17:45Entre nous, ça nous touche et ça nous bouleverse.
17:47C'est gentil, merci beaucoup.
17:49Je veux que je te dise un truc, je n'ai plus de grands-parents moi non plus.
17:52Ma grand-mère me manque beaucoup, mais je l'ai appelé Mamette.
17:55Et je mérite de changer de gouffre maintenant, une fois que j'aille mieux.
18:00C'est beau cette phrase, je mérite de changer de gouffre.
18:02De toute façon, avec toutes les préparations qu'on peut faire, ce qui est assez extraordinaire,
18:07et je pense que c'est ça qui rend l'aventure vivante et viable depuis tellement, tellement, tellement d'années,
18:13c'est que de toute façon, ils arriveront toujours à nous surprendre le jour du tournage de l'émission,
18:17à dire des choses pour la première fois qu'on n'avait pas entendues avant.
18:20C'est ça qui rend la chose belle et puis toujours intrigante.
18:23Hier soir, j'ai regardé 10% chez moi, mais il ne se passe pas grand-chance dans cette série.
18:30Tu veux dire en termes d'action ou de cascade ?
18:33Oui, exactement, je ne vois pas grand-chance.
18:35C'est un peu la vie de bureau, quoi.
18:37Non, ce n'est pas intéressant.
18:39Tu vas bien ?
18:40Ça va et toi ?
18:41Ça va.
18:42Je suis très très content de vous voir.
18:43Moi aussi, je suis content.
18:44Vous êtes un bon acteur.
18:46Merci beaucoup.
18:47Excusez-moi, mais j'aime plus Jean Dujardin, moi.
18:49Bah...
18:52est-ce que vous êtes chiants ?
18:55Oh !
18:59Oh, la question !
19:01Rien, c'est possible, c'est possible que je sois chiant.
19:06Les papoteurs, les papoteuses, les londalistes n'ont pas de stratégie de séduction,
19:12n'ont pas de stratégie de marketing personnel, ils ne sont pas là pour te convaincre,
19:16ils sont là pour dire sans filtre ce qu'ils pensent et ce qu'ils ressentent.
19:19A nous d'être à la hauteur de cette espèce de sans filtre,
19:22de cette capacité à être totalement clair avec ce qu'on est en train de faire.
19:26Ça reste une émission de télévision et il y a des caméras, il y a des preneurs de son.
19:29Mais pourquoi les masquer ? Pourquoi faire semblant qu'ils ne sont pas là ?
19:32Bien sûr qu'ils sont là. Personne ne masque, personne ne ment.
19:34Tout le monde dit, et nous aussi à la prise de vue, on dit qu'on est là et qu'on filme.
19:38Et on voit les cadreurs, et on voit les perchemans, et on voit la religion arrière-plan.
19:42Et cette périphérie, on l'assume autant que les papoteurs et les papoteuses
19:46assument l'intensité de leurs questions, leurs émotions, sans se soucier d'autre chose.
19:51Adulte, jamais, pour ne pas risquer un râteau avec une femme.
19:56Adulte, jamais, pour que mes parents ne meurent pas.
19:59Adulte, jamais, pour continuer de rêver.
20:04Adulte, jamais, pour éviter d'être en deuil.
20:13Adulte, jamais, pour écouter les cours.
20:16Adulte, jamais, pour éviter de mourir.
20:20Lorsque tu es dans une émission où t'as qu'un one-shot, où la fulgurance de Claire, de Arnaud,
20:24elle n'aura lieu qu'une seule fois, et si jamais tu la rates, et si jamais elle est un peu floue,
20:28si jamais t'es pas très bien cadré, bah c'est foutu, à tout jamais.
20:30Cette tension-là, elle est partagée par le cadreur ou la cadreuse.
20:34de saisir des moments d'une grande beauté, d'une grande émotion, parfois d'une grande poésie,
20:39ou d'une grande musicalité, qui ne se reproduiront jamais quoi qu'on fasse.
20:43On ne peut pas leur demander, tiens, ta fulgurance, ta phrase, si tu l'as dit, la première fois, c'est la plus belle.
20:48Si tu devais le répéter, je serais contraint et forcé.
20:50« Dès que tu, c'est ma femme. »
20:52L'écriture, c'est ta femme. Je comprends.
20:56Cette phrase-là, c'est l'une des plus belles phrases que j'ai entendues dans ma vie de réalisateur,
21:00dites ainsi, avec une telle vérité, c'est pas une posture,
21:04c'est une évidence posée aux yeux du monde et qui résume l'extraordinaire identité de Rudy.
21:09Cet instant, c'est brillant, c'est extrêmement touchant.
21:12J'ai écrit, j'ai écrit une lettre en chantant,
21:16j'ai écrit sur le sable mon nom,
21:20j'ai écrit un texte sur mes échecs,
21:23j'ai écrit la mort,
21:27j'ai écrit l'article de moi.
21:35Il pleure, il pleure, t'es écrit un peu.
21:40J'ai écrit mon enfance,
21:44j'ai écrit sur la tête de ma mère,
21:46j'ai écrit sur ma vie,
21:51j'ai écrit sur mon autisme,
21:55j'ai écrit pour rester un enfant.
21:57Rudy.
21:57Applaudissements
35:57par rapport à leur travail.
35:58Parfois, il y avait des caricatures,
36:00des messages un peu haineux
36:01qui arrivent à tout le monde.
36:03Bon, ça ne leur arrivait pas jusqu'à présent.
36:05Ils ont été dans cette espèce de souffle post-diffusion.
36:08Avec la question du président,
36:10on savait aussi que ce risque allait être là.
36:13Et on l'a pris.
36:13On ne peut pas empêcher les gens
36:15de dire ce qu'ils pensent.
36:17Parfois, dans les réseaux sociaux,
36:18je pense que les gens, ils se disent
36:19et ils ne savent même pas exactement ce qu'ils pensent.
36:21Donc, ça nous regarde et ça ne nous regarde pas.
36:25Moi, je ne suis pas du tout d'accord avec Macron.
36:27Tu vois ?
36:28Et je pense qu'ici, il y a d'autres gens, adultes,
36:30qui vous accompagnent,
36:31qui ont un peu ce positionnement-là.
36:33Ça n'a pas empêché qu'on ait envie de vous accompagner
36:35parce qu'on a envie que vous puissiez
36:37exprimer votre engagement.
36:39C'est ce qui nous importe le plus.
36:41Mais ce qui retourne aussi beaucoup,
36:43c'est la question où les gens ont été
36:44contents de voir que vous arrivez à être
36:48tel que vous êtes.
36:50C'est ça qui est important.
36:52À chaque fois, dans les échanges,
36:55avec n'importe quel type de personnalité,
36:58il y a toujours des moments où les jeunes arrivent
37:01à rencontrer la personne derrière la fonction
37:03ou derrière le personnage, au fait.
37:05Est-ce que Manette te manque ?
37:09Comment tu la connais ?
37:11C'est ta grand-mère.
37:14Oui.
37:16Est-ce que Manette te manque ?
37:19Oui.
37:21Oui, elle me manque parce qu'elle s'est beaucoup occupée de moi.
37:24Elle s'est occupée de toi.
37:26Quand j'étais petit,
37:28puis quand j'étais adolescent,
37:30et puis...
37:31Comme...
37:32Comme ton arrière-grand-père,
37:35je pense.
37:36Dans leur manière de pouvoir échanger,
37:38ils réussissent toujours,
37:40à un moment donné,
37:41à trouver la petite brèche
37:42qui fait qu'on se rencontre
37:45entre personnes.
37:47Pour Sarkozy, c'était pareil.
37:49Nicolas, le mari de Carla Bruni.
37:51Je suis Nicolas, le mari de Carla Bruni.
37:56Mais dans tous les cas,
37:56tu t'appelles comme le marchand de vin.
37:59Ça ne me gêne pas.
38:00J'ai reçu que tu avais 65 ans.
38:02T'es 60 ans.
38:03Ça, c'est pas sympa.
38:05Appelle-moi Nicolas,
38:06titoie-moi.
38:07J'habite Paris,
38:08mais j'ai 60 ans.
38:09C'est déjà suffisant.
38:11Alors, tu sais,
38:12je vais peut-être dire une chose.
38:14Quand Marc m'a demandé
38:17de venir,
38:19j'ai tout de suite dit oui.
38:22Et dans cette rencontre avec vous,
38:26au-delà de vos différences,
38:29vous avez quelque chose en plus
38:30que tous les autres.
38:34C'est une façon d'exprimer
38:36vos sentiments sans barrière.
38:40Ce qui leur donne une force
38:42bien plus grande
38:44que quand c'est nous
38:45qui exprimons ces sentiments.
38:47parce que dans l'expression
38:49de vos sentiments,
38:51il n'y a pas de calcul.
38:53En fait, dans l'histoire des papotins,
38:55ils ont toujours interviewé
38:56les présidents.
38:56Je pense que c'est un honneur
38:57pour les papotins
38:59d'être pris au sérieux
38:59d'interviewer un président.
39:01Je pense que quelle que soit
39:01la couleur politique du président,
39:03ils sont curieux,
39:04ils ont des questions très précises
39:05et puis ils sont pugnaces,
39:06ils ne lâchent pas,
39:07ils veulent vraiment des réponses.
39:08Grégory, t'as rencontré Chirac.
39:10Tu peux nous dire un mot là-dessus ?
39:11Il y a Chirac.
39:12Ils ont rencontré Chirac
39:13et ils ont été rencontrés.
39:14Ils ont dit
39:15vous faites comme
39:15vous mettez dans la vie.
39:17Il y a encore la guerre en Algérie.
39:19Il y a encore des progrès à faire.
39:20Comment ça se passe
39:21pour la guerre en Algérie ?
39:23Ils ne se battent pas trop là-bas,
39:25la guerre en Algérie ?
39:26C'était il y a longtemps,
39:27ils ne se battent plus là.
39:28Ils s'entendent très bien là.
39:29Ça va beaucoup mieux pour eux.
39:30Ça ne va pas encore
39:31tout à fait très bien.
39:32Il y a encore des progrès à faire.
39:35Il y a encore des progrès à faire.
39:36C'était très sympa.
39:39Et après, on a 20 coups sur Chirac,
39:41un sud-orand,
39:41des gâteaux au chocolat,
39:43des gâteaux,
39:44des tartes aux pommes,
39:45des éclats au chocolat.
39:46Ils m'ont vraiment gâté.
39:48Tous les professionnels
39:49sont et méritent dans leur partie.
39:52Driss a été un chef de service
39:54responsable d'une équipe
39:55de 20 personnes
39:56et autant de jeunes
39:58du matin au soir
39:59pendant des années.
40:01Julien, c'est un psychologue
40:02qui court en permanence
40:05de son service
40:06pour jeunes autistes
40:08à son service
40:09pour adultes schizophrènes.
40:11Paola, entre autres talents,
40:13est une experte
40:14du bilan sensorimoteur.
40:17Et, au fond,
40:18tous
40:18effacent leurs compétences
40:22dans le contexte
40:24du papotin
40:25et ne les mettent pas en avant
40:27pour militer.
40:30Ils militent pour la culture
40:31dans ce cadre-là.
40:32Ils n'ont pas peur
40:33ni de moments de malaise,
40:36ni de devoir gérer
40:36une crise en direct.
40:39En revanche,
40:40ce dont ils ont peur
40:41et que nous partageons tous,
40:42c'est que
40:43quelqu'un du public
40:44dise
40:44« Ah, vous nous présentez
40:46des petits exploits
40:48handicapés. »
40:50Leur combat,
40:51c'est de montrer
40:52à tout ce monde-là
40:54que ce qu'ils voient,
40:56c'est une beauté,
40:57c'est une vérité atypique.
40:59Point à la ligne.
41:00Je n'ai jamais aimé
41:01la marge.
41:03La marge,
41:03pour ceux qui y sont,
41:05volontairement,
41:06c'est leur choix.
41:07Mais ces hommes-là,
41:08ils n'ont pas choisi
41:09d'être dans la marge.
41:10Sans les amis.
41:11La grande majorité
41:13sont des personnes
41:14qui ont été jetées
41:14de l'école
41:15et qui n'ont pas bénéficié
41:16d'un apprentissage.
41:18La grande majorité
41:19ne sait ni lire
41:20ni écrire.
41:20On essaie tous les deux ?
41:21On essaye.
41:22Ok.
41:23Tu me dis ?
41:24Oui.
41:24De sourire dehors
41:27à Angoulême
41:29du sombre décor
41:32lucre et sérène
41:33c'est des dits des choses
41:36On est dans un pays
41:38de culture.
41:39C'est impossible
41:40d'être à l'extérieur
41:42de ça.
41:43Moi, ce qui m'intéresse,
41:44c'est la lumière,
41:45c'est le centre,
41:46c'est là où se passent
41:46les choses.
41:47I need you so
41:49I won't let you go
41:54I need you so
41:58I won't let you go
42:03I need you so
42:07Les projets culturels
42:09ont une place
42:10dans le papotin
42:11toutes légitimes
42:12et d'ailleurs,
42:13on le voit dans l'émission,
42:14il y a Stéréotypie
42:14qui est un groupe de musique
42:15dont trois des slameurs
42:17font partie du papotin.
42:18Il y a l'ESAT Turbulence
42:19donc c'est un centre d'aide
42:20par le travail
42:21qui multiplie les projets
42:22de théâtre,
42:23de musique,
42:24de chorale.
42:25Et il y a Percut Jam
42:26qui est un groupe de musique
42:27dont tout le groupe
42:28vit ensemble.
42:29Ils sont organisés en foyer
42:36et c'était quelque chose
42:37de très naturel
42:38de partager ça
42:38avec les invités
42:39qu'on reçoit dans le journal.
42:41Il manque Maxime.
43:06Alors, Maxime, c'est là.
43:11Bon, on est terminé à La Réunion du matin.
43:15Donc, je propose à Raphaël que tu veux faire la réunion.
43:18Alors, on est jeudi 21 septembre 2023 et on peut dire qu'il ne fait pas très beau aujourd'hui.
43:23Ce matin, il a pleuvé très, très fort.
43:25Il a re-pleuvoir cette année à la météo.
43:28On pense à mettre quoi ?
43:29À mettre le caraway.
43:31Le caraway, exactement.
43:33Donc, ce matin...
43:34Alors, ce matin, il y a basket avec Kevin, Maxime, moi, Gaëtan et Lumière.
43:40Je suis musicien, batteur, violoniste, chanteur et bassiste.
43:45Je fais un groupe de musique qui s'appelle Perkut Jam.
43:49C'est un foyer pour musiciens.
43:51On a fait des scènes quand même mythiques aussi, puisqu'on a été à l'Olympia, au Zénith, avec Trio.
43:57Donc, c'est quand même quelque chose qui a été énorme.
43:59Mais en même temps, il y a aussi d'autres activités sportives et aussi culturelles.
44:05Tiens, Max.
44:06Voilà.
44:06Voilà, vas-y, on peut passer au milieu.
44:07C'est très bien.
44:09Moi, je fais du basket et de la piscine le lundi.
44:13Je fais aussi le papotin.
44:15Ce que je voulais dire sur l'émission que j'ai vue samedi,
44:19j'ai trouvé qu'il y avait une émotion qui m'a plu de rajas.
44:23Moi, j'ai commencé à venir en 2009.
44:25Au fait, j'ai fait beaucoup de textes avec un éducateur
44:28parce que je suis quelqu'un qui m'intéresse à beaucoup de choses.
44:31Que ce soit la musique, la politique, le sport, l'environnement.
44:36Voilà, toutes sortes de choses.
44:37Donc, je dis mon avis personnel.
44:40Je pense que c'est un thème qui est encore tabou chez certaines personnes.
44:45Pourquoi à cette époque, il y a encore des gens qui rejettent l'homosexualité dans certaines sociétés ?
44:53Ça m'a permis aussi de m'exprimer plus parce que j'étais timide avant.
44:56Je ne parlais pas et je ne disais rien.
44:58J'avais peur de la réaction.
44:59J'avais l'impression d'être plus la personne timide que j'étais,
45:03mais une personne beaucoup plus... avoir plus de confiance.
45:07Le papotin, c'est aussi permettre un accès à la culture et à ces personnes atypiques.
45:13En dehors des interviews, on va beaucoup au théâtre.
45:15On va voir des concerts.
45:17On va au cinéma.
45:18On va rencontrer des personnalités du monde culturel.
45:21Donc, il y a un enjeu d'accessibilité à la culture par ce journal.
45:24Ça nous ouvre des portes.
45:25Ça nous permet, avec notre journal, d'aller à l'extérieur.
45:29Ça, on a tous eu des envies sur la question, je pense, culturelle,
45:32de la question du droit de cité pour ces jeunes
45:34qui ont encore beaucoup, beaucoup de mal à pouvoir avoir une place dans la ville, au fait.
45:38C'est un sens qui soit étiqueté comme des handicapés ou des personnes à part.
45:42Donc, l'envie commune était celle de pouvoir partager des moments culturels avec eux,
45:46sans stigmatisation.
45:47Je pense que ça, c'était notre envie commune,
45:49de continuer à partager tous ensemble, au fait.
45:51C'est la question de pouvoir être ensemble partout,
45:55dans les lieux publics, dans les lieux culturels.
45:59Après, l'aventure du papotin nous a emmenés dans des lieux exceptionnels.
46:01C'est extraordinaire, ça, c'est que ça nous a emmenés encore plus loin de ce qu'on pensait.
46:09Il est trop loin derrière la ligne.
46:11Casper Hood.
46:12Il est toujours devant.
46:13Tant que je vais à quatre, en faveur du Chinois, dans cette troisième loge.
46:17C'est vrai qu'on a quand même pas mal fait d'interviews et ça, c'est quand même énorme.
46:25On ne se rend pas compte, mais c'est quand même énorme.
46:27J'ai vu que tu avais un tatouage en 2014, où je crois que tu avais gagné une étape.
46:32Effectivement, je me suis fait tatouer le podium 2014,
46:35avec tous les coureurs sur le podium du Tour, sur les Champs-Élysées.
46:37Il a pas trop mal à la poche quand il chante.
46:50Trop bien, trop bien, bienvenu.
46:51Ce qu'on va faire, c'est qu'on va...
46:52Là, on est en train de réfléchir un petit peu au positionnement.
46:55Et ensuite, on va répéter la chanson plusieurs fois.
46:58Julien Doré a été vraiment très sympa avec nous.
47:01Ça a démarré parce qu'on a fait cette chanson, l'âme fatale qu'il avait faite.
47:04Et on l'a refait en version papotin.
47:06Il était tellement content qu'on l'ait fait, qu'il est venu vers nous.
47:11J'en souviens, il a chanté avec nous.
47:13Et après, il était tellement ému qu'il nous a invités à Bercy.
47:17Être invité à Bercy et partager un moment, un duo avec Julien Doré, c'est un bonheur.
47:26Mais ce qui leur importe, c'est de pouvoir présenter leur répertoire,
47:31tout leur répertoire, à leur public, dans leur concert.
47:36Je ne sais pas si, il y a quelques semaines, vous avez pu voir ce programme
47:53auquel j'ai eu l'immense honneur de participer.
47:56Un programme qui s'appelle Les Rencontres du Papotin.
47:58C'est un programme absolument extraordinaire.
48:01Et dans cette émission-là, lors de ma participation à celle-ci, on m'a fait une surprise.
48:08Les journalistes du Papotin ont fait la surprise d'interpréter l'âme fatale.
48:12Je me suis dit que c'était une chanson que j'avais envie de partager avec vous, les amis.
48:15Si vous êtes d'accord.
48:17Encore un peu.
48:18Allez, on y va.
48:19Sur ma bouche, les arguments et les baisers, je sais j'en ai mis du temps pour te trouver.
48:32J'ai remis les gants pour venir te toucher, au milieu des torrents de médiocrité.
48:40Si la pluie s'installe vient sur mon oreille, j'ai l'air fatale mais j'irai en oublié.
48:50Tu sais, tout est incertain, tout est dispersé.
48:56J'ai vendu mon âme avant de négocier.
49:02Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
49:06Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
49:11Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
49:16Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
49:20Elle habite nos sars mais nous qui nous emmènent, c'est quand on la partage que l'on sème la graine.
49:29Que dire des tristesses et des chambres plus moureuses, que chacun vit tous ceux, juste temps tu ne pousses.
49:36Elle est pas belle la vie.
49:39Si les cœurs sont salis, il faut les nettoyer.
49:44On éteint la flamme avec de l'eau salée.
49:49La nuit je suis grand et le jour je suis laid.
49:54Partons bien avant que le soleil soit tombé.
49:58Oh, elle est pas belle la vie.
50:09Oh, elle est pas belle la vie.
50:14Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
50:23Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
50:29Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
50:33Elle est pas belle la vie, elle est pas belle là.
50:39Mesdames et messieurs, Julien Doré au piano.
50:42Une oration pour les Percuts Jam, les amis.
50:44Ça y est, ça y est, ça y est.
51:03Bravo, Kemp.
51:04C'était génial.
51:06Bravo, bravo, c'était génial.
51:09C'était génial.
51:10Salut le Préto, vous avez été sur ce plateau.
51:13Vous avez été, c'est génial.
51:14Merci, vous êtes très gentils de vous de part.
51:17L'émission a ouvert un nouvel espace
51:19où il y a plus de considération
51:21pour des gens qui sont différents,
51:24poétiques, profonds,
51:26intelligents, sensibles
51:27et drôles.
51:29Les stations ?
51:30C'était super.
51:32Les stations, oui.
51:33Oui, c'est super.
51:35De temps en temps, il faut avoir envie
51:37de proposer des choses différentes
51:38et elles peuvent être acceptées
51:40même si naturellement,
51:41ce n'est pas quelque chose d'évident.
51:43Vous avez fait le job, bravo.
51:44Merci.
51:46Les gens étaient très contents,
51:47on a chanté, c'était vraiment bien.
51:49Au niveau du chant,
51:50à la fin, j'ai monté un peu plus haut
51:53parce qu'eux, ils étaient à la même unisson.
51:55Et après, Maxime,
51:56il a eu un seul avec tout le monde.
51:58Tu vois, on a...
51:59Et puis, vraiment, c'était magnifique.
52:02Et j'ai réussi à dire les paroles par cœur
52:04dont le mot est
52:05« Si les cœurs sont sales, il faut les nettoyer,
52:08la nuit, je suis grand
52:08et le jour, je suis laid ».
52:10J'ai réussi.
52:16À chaque fois, les jeunes ont fait leur peau,
52:19en fait, ils ont une place légitime
52:20dans le monde du journalisme.
52:25C'est un lieu où ils peuvent être eux-mêmes.
52:28Cette idée d'on peut tout dire aux papotins,
52:29on peut aussi tout être aux papotins.
52:31Moi, je sais que je suis un fan absolu des papotins.
52:39Et Dieu sait que depuis qu'il est pris ma retraite,
52:42c'est incroyable ce qu'il me manque.
52:43C'est comme si, avec eux, j'étais dans le vrai monde.
52:50Oh, je sais pas, c'est incroyable.
52:51Et là, on peutander, c'est incroyable.
52:52Je sais pas, c'est incroyable.
52:53C'est incroyable.
52:55Oh, je sais pas.
52:56Mais bon, c'est incroyable.
52:57C'est incroyable.
52:58Sous-titrage FR ?
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