00:00Ce que nous vivons, c'est la fin de tout un système, celui du toujours plus, toujours plus de lois, toujours plus de règlements, toujours plus d'impôts, toujours plus de dépenses,
00:13qui a été porté par différentes idéologies, mais dont on a du mal à se départir.
00:19On a du mal parce que les politiques y sont accrochées, on a du mal aussi parce que les bénéficiaires des politiques publiques, ils sont aussi un peu accrochés,
00:26ils ne voient pas qu'est-ce que ça rapporte de changer. Donc ce grand débat-là, il faut le faire, il faut nommer la maladie.
00:32Il ne suffit pas de dire « Ah, c'est la dette, il y a un problème, c'est la dette ». Oui, bon, c'est la dette, mais quelle est la maladie qui est derrière ?
00:37Comment va-t-on soigner le mal à la racine ? Et de quel mal s'agit-il ? Et de quelle thérapeutique faut-il mettre ?
00:43Ça, c'est le grand débat de 2027. On ne peut pas l'avoir aujourd'hui dans ce cafard d'un homme.
00:48Et donc, bien sûr, il faudra qu'il y ait ce débat. Et ce débat, il peut être extraordinaire parce que, moi, je crois énormément en notre pays,
00:55je crois énormément qu'on peut retrouver l'espoir des Français. Ils perdent espoir, pourquoi ? Parce qu'ils sont en panne de croissance,
01:02parce qu'ils sont en panne de pouvoir d'achat, parce qu'ils sont en panne de vision. Donc, beau travail.
01:07Mais maintenant, nous sommes dans une réalité de calendrier. Il faut un budget. Le budget, on ne peut pas le faire passer au 49-3, pense-t-on.
01:18Si on le passe au 49-3, il y a censure. Et on part, à nouveau, sur les trentièmes, etc. Et donc, à ce moment-là, nouveau gouvernement,
01:27dissolution, tout ce que vous voulez. Mais vous voyez bien, tout ceci s'est perdu comme temps.
01:31Mais le calcul qui a été fait, par semble-t-il, le cornu, c'est de se dire, eh bien, est-ce que je peux troquer le fait
01:37qu'il n'y ait pas de censure, contre le fait que je fais quelques concessions au Parti Socialiste,
01:46puisque c'est lui qui peut faire éviter la censure du gouvernement.
01:50Et c'est ce troc-là qui est en cours, qui est très difficile à faire.
01:55Très, très difficile à faire.
01:56– Vous parlez de la censure, mais regardez, LFI, dès lundi, dépose une motion de censure.
02:02– Le Rassemblement National ?
02:04– Il n'y a pas de gouvernement.
02:04– Comment ? Il n'y a pas de gouvernement.
02:06Mais s'il y a un gouvernement.
02:07– Je suis sûr de quoi ?
02:08– Ils vont faire démissionner un gouvernement démissionnaire ?
02:11– Bah, écoutez, c'est en tout cas l'information du Parmiers.
02:13– Il y a un gouvernement fantôme.
02:14– Non, mais s'il faut d'abord que le cornu soit à nous, mais…
02:18– D'ici lundi, c'est ce qui, probablement…
02:21– Oui, d'accord.
02:22– Voilà, c'est une perspective qui est jouable, encore à cette heure.
02:25– Allons-y, ce sont des précurseurs.
02:27– Voilà, donc, ils déposent une mention de censure.
02:29Admettons, le Rassemblement National s'y met aussi.
02:31– Il y a des programmes, vous savez, vous pouvez nous demander
02:33à chaque JPT de faire des trucs tous les jours,
02:35et il le fait pour vous tous les jours,
02:36et déposez une motion de censure.
02:37– Si le gouvernement, une fois de plus, tombe…
02:41– Mais non, il manque 80 voix pour le faire tomber.
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