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Chefs de parti reçus à l'Elysée: Pour Marine Le Pen, c'est "une réunion de marchands de tapis"
Jeanmarcmorandini.com
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il y a 16 heures
Chefs de parti reçus à l'Elysée: Pour Marine Le Pen, c'est "une réunion de marchands de tapis"
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00:00
Est-ce que, comme promis, Marine Le Pen prend la parole ? C'est en direct sur CNews.
00:04
Moi, je trouve ce spectacle déplorable. Je vous le dis avec beaucoup de tranquillité et de sérénité,
00:14
mais je pense exprimer l'avis de millions de Français.
00:18
D'abord, je m'interroge sur la fonction présidentielle.
00:22
Je veux dire, est-ce qu'il est vraiment du rôle du président de la République d'organiser ainsi une réunion de marchands de tapis,
00:30
parce qu'en réalité, c'est ça, dans l'unique objectif d'essayer d'éviter des élections qui sont pourtant la voie prévue par la Constitution
00:41
lorsqu'il existe un blocage tel que celui que nous connaissons.
00:45
Deuxièmement, je rappelle que le président de la République est le président de tous les Français.
00:52
Et donc, la volonté qu'il a exprimée de recevoir l'ensemble des partis politiques,
00:59
sauf le Rassemblement national et, accessoirement, la France insoumise,
01:05
m'apparaît être en rupture, avec, une nouvelle fois, la fonction qui est la sienne.
01:11
Troisièmement, je pense que rien de bon ne peut sortir, en réalité, de cette réunion de tractation.
01:20
Pour une raison simple, c'est que la seule solution qui est à sa disposition,
01:25
qui soit en même temps respectueuse de nos institutions et de la démocratie,
01:31
c'est de prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale,
01:35
pas pour le plaisir de dissoudre l'Assemblée nationale,
01:37
pour avoir à nouveau des élections et que les Français puissent donner le cap,
01:42
parce qu'encore une fois, je le rappelle, et je le rappellerai autant de fois qu'il est nécessaire,
01:48
le peuple est souverain.
01:50
C'est lui qui décide.
01:52
Et donc, il est des moments dans la vie politique où il faut lui demander son avis.
01:57
Nous sommes à ce moment-là.
01:59
Vous avez vu en campagne, aujourd'hui, ici, au Mans, et mercredi, au salon de l'Elevage,
02:06
pour quelle campagne ?
02:07
Pour des élections législatives, comme vous y appelez,
02:09
ou pour carrément une présidentielle anticipée ?
02:12
Vous allez me dire qu'on est en campagne permanente.
02:16
C'est-à-dire qu'en permanence, nous allons à la rencontre des Français
02:20
pour leur exprimer quelles sont nos positions,
02:22
dans quelles conditions on compte les défendre, avec quelles idées.
02:25
On fait ça tout le long de l'année, et vous le savez d'ailleurs pertinemment.
02:30
Bon, ça a d'ailleurs une utilité, parce que, contrairement à ce que pensent certains,
02:34
c'est par un pur hasard que l'annonce de M. Lecornu,
02:39
que le décret sur la bonification des retraites des pompiers volontaires,
02:46
que nous attendons depuis trois ans,
02:48
c'est un pur hasard qu'il intervienne le matin où je viens ici, figurez-vous.
02:53
Non, je vous interdis de penser l'inverse.
02:55
Vous voyez comme quoi, ça a une certaine efficacité.
02:58
En refusant de la Matignon mercredi, est-ce que vous ne vous êtes pas exclu du jeu vous-même ?
03:02
Non, je ne le crois pas, mais encore une fois, Matignon, c'est Matignon,
03:06
le président de la République, le Premier ministre, c'est le chef de la majorité.
03:09
Ça ne vous a pas échappé.
03:10
Parce qu'à un moment, moi, je veux bien qu'on raconte et qu'on fasse n'importe quoi.
03:14
Mais nous avons des institutions.
03:16
Alors, il y a des partis politiques qui souhaitent qu'elles explosent.
03:19
C'est la France insoumise.
03:20
La France insoumise, elle combat la Ve République.
03:23
Donc, on ne va pas attendre de la France insoumise qu'elle défende la Ve République.
03:28
Mais nous, nous défendons la Ve République.
03:30
Et par conséquent, la Ve République fait du Premier ministre le chef de la majorité,
03:35
du président de la République, le président de tous les Français,
03:38
celui qui est au-dessus des partis.
03:40
Et donc, ils n'ont pas la même fonction.
03:42
Je pense d'ailleurs que peut-être Emmanuel Macron va apprendre cela,
03:46
lui qui se comporte comme un Premier ministre.
03:48
Ils n'ont pas la même fonction, ils n'ont pas les mêmes obligations.
03:51
Et permettez-moi de vous rappeler, au moment où nous nous parlons,
03:53
que la responsabilité du président de la République, c'est de nommer un Premier ministre.
03:58
Vous êtes sur le même plan que les insoumis à l'orbi.
03:59
Vous nommez, Sébastien Lecornu, est-ce que vous croyez encore en une solution possible,
04:03
si ce n'est pas aujourd'hui, dans quelques semaines ?
04:05
Oui, je crois qu'il n'y a pas d'autre solution.
04:09
Je crois que, encore une fois, ce spectacle affligeant, désespérant et même pathétique
04:16
de mouvements qui veulent à tout prix échapper à l'élection.
04:22
Qu'est-ce que c'est que ça ?
04:23
Des partis politiques qui cherchent à échapper à l'élection.
04:27
Ils ont peur de l'élection, ils sont prêts à toutes les compromissions,
04:30
ils sont prêts à tous les abandons, pour surtout ne pas être obligés
04:35
de subir la sanction des électeurs.
04:38
Et bien que ces gens-là ne viennent pas donner de leçons de démocratie,
04:41
parce que, pardon, mais l'élection, c'est le pilier du fonctionnement démocratique.
04:46
Vous ne croyez pas à ce constat fait par Sébastien Lecornu à la télévision mercredi soir,
04:51
de dire qu'il existe quand même une majorité absolue, quand on fait les comptes avec les...
04:55
Une majorité absolue de gens qui veulent échapper à l'élection.
04:57
Ça, je suis convaincu qu'il y a une majorité absolue de gens qui veulent échapper à l'élection.
05:01
Mais est-ce qu'il y a une majorité de gens qui veulent aller dans le même sens,
05:05
qui ont les mêmes idées, qui ont la même vision pour le pays ?
05:09
D'abord, un, je ne le crois pas, sinon, elle aurait déjà été trouvée.
05:13
Et puis, encore une fois, quand on est confronté à une crise aussi grave que celle-là,
05:18
il y a quelque chose de très simple.
05:20
On se tourne vers les Français, on se dit, écoutez, est-ce que vous pourriez trancher la difficulté ?
05:26
Est-ce que le temps d'adopter un budget, il ne faudrait pas, justement, quelqu'un de technique,
05:29
quelqu'un qui apaise, en quelque sorte, cette situation politique qui a l'air très éruptible ?
05:34
Non mais, c'est la fameuse cellule psychologique qu'appelait de ses voeux M. Attal.
05:40
On est au bout du bout, du bout, du bout, du bout.
05:42
Enfin, pardon, mais il n'y a pas de gouvernement technique.
05:45
Le gouvernement technique, ça n'existe pas.
05:48
Pourquoi ? Parce qu'un gouvernement, il prend des décisions politiques.
05:54
Et heureusement, d'ailleurs, parce que si nous étions gouvernés par des gens
05:58
qui ne prennent que des décisions techniques,
06:00
nous serions très certainement encore plus mal que nous le sommes.
06:03
Puisque vous avez bien vu que les sachants, les experts, les technocrates
06:07
ont mené le pays dans le mur.
06:09
Et que si le pays est dans le mur, c'est peut-être précisément
06:11
parce qu'il n'y a pas eu, dans les dernières années, assez de politique,
06:14
assez de direction donnée aux technocrates, aux sachants et aux experts.
06:19
Est-ce que vous regrettez, Mme Lottel ?
06:20
Ce matin, avant vous, il a semblé faire ses adieux au ministère de l'Intérieur.
06:23
Est-ce que vous criez victoire aujourd'hui ?
06:26
Pourquoi est-ce que je crierais victoire ?
06:27
Il s'en va, vous avez déploré son bilan tout au long de son monde.
06:31
Oui, ça a été très mauvais.
06:32
Enfin, pardon, mais les résultats de M. Attal sont extrêmement mauvais.
06:37
Voilà, c'est bien, il sort du gouvernement,
06:39
il va enfin être dans l'opposition.
06:42
Parce que pour l'instant, il ne savait pas trop
06:43
s'il était dans la majorité ou dans l'opposition.
06:45
Parce qu'il demandait un gouvernement de cohabitation,
06:48
donc un gouvernement dirigé par l'opposition,
06:53
tout en étant dans la majorité.
06:55
Bon, il n'est pas le seul à ne pas être à une contradiction près.
06:59
Mais voilà, oui, il n'a pas été bon.
07:01
Voilà, dans les missions qui lui ont été confiées,
07:05
il a été terriblement décevant.
07:06
Et il n'y a qu'à voir les derniers chiffres de l'INSEE sur l'immigration
07:09
pour s'en rendre compte.
07:10
On a un souci, c'est que le budget doit être présenté
07:13
en Conseil des ministres lundi.
07:16
Comment on fait ?
07:17
Le problème, c'est que si un budget est présenté lundi,
07:21
ça veut dire qu'en réalité,
07:23
le Premier ministre qui va être nommé
07:26
n'a aucunement la main sur le budget.
07:31
Donc c'est un Premier ministre fantôme.
07:34
C'est un Premier ministre, c'est une personne qui est là,
07:38
mais qui en réalité n'a aucun pouvoir,
07:40
puisque ce sera le budget qui aura été choisi,
07:42
décidé et conçu par d'autres,
07:45
même pas, à mon avis, par M. Lecornu,
07:47
mais par le Premier ministre précédent,
07:49
c'est-à-dire par M. Bayrou.
07:52
Donc s'il s'agit de jouer la montre,
07:54
ils se précipiteront pour présenter le budget.
07:57
Comme ça, au bout de 70 jours,
07:58
il n'y a zéro chance pour que l'ensemble du budget
08:01
puisse être voté.
08:02
Et ils ne passeront pas en ordonnance.
08:03
Tout ça est encore une fois une manière
08:05
de contourner la démocratie.
08:06
Donc voilà des gens qui dépensent leur énergie
08:08
toute la journée pour se poser une seule question.
08:11
Comment faire pour contourner la démocratie ?
08:14
Eh bien moi, je ne suis pas d'accord avec cela
08:15
parce que je suis démocrate
08:17
et parce que je considère qu'à chaque fois
08:18
qu'on contourne la démocratie,
08:19
eh bien on méprise les Français,
08:23
on les contredit, on les contourne,
08:25
on les invisibilise,
08:26
on leur tord le bras dans le dos
08:28
et il faut que ça s'arrête tout ça.
08:30
Mais comment concrètement on fait avec ce budget ?
08:32
Il y a un cadre légal qui est fait,
08:33
ça veut dire l'adopter par la loi spéciale ?
08:35
Mais alors, oui, ça existe, oui, c'est prévu,
08:39
tout ça est prévu, ça a déjà existé.
08:41
Il n'y a pas de difficultés majeures sur ce sujet
08:43
mais il faut que le budget,
08:45
il corresponde au choix politique
08:46
de la volonté des Français.
08:49
c'est issu de l'élection, vous voyez.
08:51
On ne peut pas mettre les choses dans le mauvais ordre
08:53
parce que sinon, on va se retrouver
08:54
avec des difficultés peut-être encore plus graves
08:56
que celles que nous vivons aujourd'hui.
08:57
Et si vous aviez été invité aujourd'hui à l'Élysée,
09:00
est-ce que vous auriez accepté cette invitation ?
09:02
D'abord, ça n'aurait pas été moi
09:03
qui aurait été invité, c'est Jordan Bardella.
09:05
Peut-être, ce n'est pas le sujet.
09:08
Votre question, si vous voulez, ne règle pas le problème.
09:11
La question est, est-ce que le président de la République
09:13
doit se comporter comme le président de tous les Français
09:15
et ne pas mettre de côté un parti qui a obtenu 11 millions d'électeurs ?
09:22
Réponse, il ne peut pas faire comme si le Rassemblement National n'existait pas.
09:26
Après que le Rassemblement National décide d'aller ou de ne pas aller,
09:30
c'est son choix.
09:31
Mais pour le coup, le président de la République ne respecte pas les institutions.
09:35
Le Rassemblement National, s'il souhaitait ne pas y aller,
09:37
il les respectera.
09:38
Est-ce qu'il peut être Premier ministre ?
09:40
Bien sûr, bien entendu qu'il peut être Premier ministre.
09:43
Mais c'est aux Français de le décider.
09:46
Mais encore faut-il leur poser la question.
09:48
Et pour l'instant, encore une fois,
09:50
tous ces mouvements, de manière dramatique en réalité,
09:56
se réunissent pour faire en sorte
09:59
de s'accrocher à leur poste,
10:00
de conserver leur mandat
10:01
et d'empêcher tout.
10:04
Ils sont prêts à tout,
10:05
sauf à ce qu'il y ait de nouvelles élections.
10:07
Ça en dit quand même long
10:08
sur le niveau de la classe politique française.
10:12
Merci.
10:17
Voilà pour ce micro-tendu,
10:19
comme on dit de Marine Le Pen
10:21
au Congrès des pompiers au Mans,
10:23
dans la Sarthe,
10:24
alors que les chefs de partis des autres partis oraines
10:27
et LFI se sont réunis autour du chef de l'État.
10:30
Yoann, je vais me tourner vers vous.
10:31
On a entendu une grosse dizaine de minutes
10:33
la patronne du RN
10:34
qui évoque, en parlant de cette réunion,
10:36
je la cite,
10:37
un spectacle déplorable,
10:38
une réunion de marchands de tapis
10:40
pour éviter des élections.
10:43
Elle a évidemment le président Macron
10:44
dans le viseur
10:45
sur le fait que ni le RN
10:47
ni accessoirement LFI...
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