- il y a 2 jours
Coucou les amis.
Aujourd'hui je vous met un reportage qui me brise le coeur.
Mon amie Alyssa Cordonnerie va fermer ses portes au 25 octobre prochain.
Elle a toujours donné le meilleur d'elle même en proposant un service de haute qualité avec son savoir faire mais.......
Elle vous explique tout en vidéo.
La vidéo est dure car on ressens sa tristesse et sa peine d'avoir tout investit dans ce projet qui lui tenait a coeur.
Je lui apporte tout mon soutient a AlySsa Marie Jane .
Aujourd'hui je vous met un reportage qui me brise le coeur.
Mon amie Alyssa Cordonnerie va fermer ses portes au 25 octobre prochain.
Elle a toujours donné le meilleur d'elle même en proposant un service de haute qualité avec son savoir faire mais.......
Elle vous explique tout en vidéo.
La vidéo est dure car on ressens sa tristesse et sa peine d'avoir tout investit dans ce projet qui lui tenait a coeur.
Je lui apporte tout mon soutient a AlySsa Marie Jane .
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AmusantTranscription
00:00Salut les amis, là c'est Jacqui, aujourd'hui je fais vidéo au reportage, c'est un peu une mauvaise humaine,
00:09très mauvaise humaine même, alors là je suis rouge à KB, et en face de moi, je ne sais pas si vous
00:15reconnaissez la vitrine, en face de moi il y a la vitrine d'Alissa Cordonnerie, vous reconnaissez ?
00:23Désolé, il y a beaucoup de circulations, c'est bien marqué là-dessus, Alissa Cordonnerie et
00:34on va y aller, et la mauvaise nouvelle c'est qu'Alissa va bientôt fermer ses portes,
00:41et elle va nous en parler et tout, ça me forme vraiment le coeur parce que c'est une personne
00:45formidable que j'aime vraiment beaucoup, donc je vais y aller, enfin la petite intervue,
00:49elle va vous expliquer pourquoi et ce qui se passe exactement, on se retrouve à l'intérieur,
00:53hein, donc les amis, suivez-moi, on va dedans, on va aller rejoindre Alissa,
00:57voilà, voilà, voilà, là j'arrive, coucou Alissa, j'ai pas envie de te dire comment ça va,
01:06parce qu'en ce moment ça va pas du tout, hein, voilà je vais d'abord aller dehors sur la route,
01:10là j'ai un peu la mauvaise nouvelle aux gens, sans donner de précisions, sans donner des dates
01:14exactes, jusqu'à ce que c'est le fin octobre, et euh, bah, une très très mauvaise nouvelle,
01:20tu vois qu'il y a une autre cordonnière de Beaumat, depuis 16 mois maintenant,
01:24hein, ouais, c'est ça, pas tout à fait un an et demi, tu vas fermer tes portes,
01:29ouais, prochainement, ouais, fin octobre, la date exacte, tu l'as déjà ?
01:34Euh, normalement au 25 octobre, 25, 26, pas là, 25, ouais, samedi 25, ouais,
01:39ouais, et à partir de là, le lundi, mardi, je serai présente sur rendez-vous,
01:43pour récupérer le reste des chaussures qui restent, parce que du coup, tout n'a pas été récupéré,
01:48ah oui, vu que c'est assez, euh, ah oui, il y en a beaucoup en plus, ouais,
01:52la décision a été prise assez rapidement, et sans avoir le choix forcément, ou le temps,
01:57de l'annoncer à tout le monde, euh, voilà, donc euh, j'ai pas forcément les numéros de tout le monde,
02:02donc il faut qu'ils viennent, euh, il y a mon numéro sur internet, de toute façon, donc euh,
02:05il faudra prendre rendez-vous, euh, sinon, faut que tu le rajoutes sur la publication ?
02:08Ouais, puis je vais créer, de toute façon, un petit QR code avec un lien,
02:10ou que je vais coller sur la vitrine, il faudra scanner pour prendre rendez-vous, quoi.
02:13Un peu plus, voilà, à cause du soleil, à cause de la lumière, ouais, là, je te vois beaucoup mieux,
02:16là, tu es sublime, comme ça. Et euh, est-ce que tu as envie d'expliquer un peu aux gens de Blumas,
02:21qu'est-ce qui se passe exactement ? Bah, en fait, là...
02:23Les gens sont sages, parce que souvent, une fermeture, c'est jamais bon signe,
02:26c'est qu'il y a un problème derrière, et euh...
02:28Oui, et le seul problème, en fait, qu'il y a eu, c'est que j'ai pas assez de clientèle,
02:32j'ai pas assez de chiffre d'affaires mensuel, hein, ou journalier même,
02:36donc, euh, voilà, euh, j'ai des clients, ça, c'est pas un souci, j'ai des supers commentaires,
02:41j'ai un super travail, enfin, tout le monde est super content, mais euh, mais voilà,
02:46il y a pas assez de clientèle, et malheureusement, bah, euh, le métier se perd,
02:49et les gens ne connaissent plus forcément le cordonnier, euh, voilà, donc...
02:54En plus, c'est un métier noble, c'est très difficile.
02:56C'est ça.
02:57Il faut du tout pour l'apprendre, t'as...
02:59T'es vraiment battu pour avoir ce diplôme et tout.
03:01Tu as investi, de façon...
03:03Attends, à mes amis, je vais faire le tour, parce que c'est seulement une dernière fois que vous allez le voir,
03:06et moi ça me fait le cœur.
03:08Tu as vraiment investi beaucoup, beaucoup, beaucoup dans du bon matériel, du matériel pro, hein,
03:13euh, t'as les brosses, la ponceuse, euh, ça dérange pas si je le montre quand tu s'en veux, non ?
03:17Non, non, vas-y, tu peux.
03:18Euh, voilà, t'as...
03:20T'as plein de choses, toi.
03:21T'as cette fameuse machine, là.
03:23Ouais.
03:24Et même là, t'as la machine à clé aussi.
03:26Elle est là-bas.
03:27Elle est là-bas.
03:28Elle est là-bas.
03:29Ah, je n'ai pas vu la machine à clé que t'as.
03:30Justement, t'as investi il y a pas longtemps dans cette fameuse machine.
03:32Il y a un an, ouais.
03:33Il y a un an à peu près.
03:34Oui, il y a un an, je l'ai mis octobre, ouais.
03:36Donc t'as vraiment fait beaucoup, beaucoup, beaucoup d'investissements.
03:39Ouais.
03:40Personnel, hein, même.
03:41Personnel, privé, ouais.
03:43C'est...
03:44Et c'est un crève-cœur.
03:45Ah, tu m'étonnes.
03:46Et c'est devenu très compliqué.
03:47Ouais.
03:48Parce qu'on peut dire aux gens que...
03:54Attends, je...
03:55Chut.
03:56Attends, je...
03:57Attends, je tourne la caméra.
03:59C'est...
04:00C'est très compliqué, tu sais, quand t'as un passe-faut, que tu aimes un métier.
04:03Tu travailles...
04:04Que tu travailles dessus et tout.
04:06Et que d'un coup, un jour normal, tout s'arrête.
04:08T'as donné le meilleur de toi-même.
04:09T'as pas compté les heures.
04:11T'as travaillé et tout.
04:12Euh...
04:15Ah, je suis désolé, hein.
04:16J'ai pas...
04:17Non, c'est pas grave.
04:19J'ai pas envie de te montrer comme ça, quoi.
04:22Non, mais c'est vrai que c'est difficile, moralement.
04:24Et euh...
04:25Et voilà, on a passé tellement d'heures à...
04:28À tout faire, les travaux, à s'investir, à trouver un apport.
04:32Enfin, j'ai quand même vendu une voiture pour pouvoir avoir un apport et créer ma société.
04:36Je veux dire, j'ai pas...
04:38Voilà, j'ai pas lésiné, quoi.
04:39J'ai tout donné, j'ai fait tout ce que j'ai pu.
04:42Et euh...
04:43Et de voir que ça ferme parce que j'ai pas assez de clientèle, c'est...
04:46Ça me fend le cœur, quoi.
04:47Et puis, c'est quand même...
04:49Je ne savais pas comment t'allais, quoi.
04:51C'est...
04:52Je sais pas quoi on va dire.
04:54C'est vrai que si...
04:55Si l'État ou si l'Ursaf nous tombait pas tout de suite dessus, au bout de deux mois d'ouverture, dans la première année, ça aiderait aussi.
05:02Enfin, tu ouvres et puis au bout de deux mois, on te...
05:06On te taxe tout de suite 500 euros.
05:08Deux mois après, on te taxe 600 euros.
05:10Trois mois après, on te taxe 900 euros.
05:12Enfin, et t'es tout de suite à 2 000 euros d'Ursaf à la fin de l'année alors que tu viens à peine d'ouvrir.
05:16Tu fais même pas ton chiffre.
05:17Je veux dire, c'est aberrant, quoi.
05:19Je peux tourner quand même à nouveau ?
05:21Ouais, tu peux.
05:22C'est là, je voulais pas te...
05:23Voilà.
05:24Je sais que c'est difficile pour toi.
05:25Bah oui.
05:26Donc, on peut dire que les impôts, ils ont pas aidés, quoi.
05:28Ouais, c'est ça.
05:29L'Ursaf n'aide pas.
05:30L'État n'aide pas.
05:31Ils font mourir toutes les petites entreprises.
05:33Je comprends pourquoi maintenant, quand on voit toutes les charges qu'on a à sortir, c'est fou.
05:38Donc, même si t'as zéro, je suis faux d'affaires, il y a uniquement de l'argent à l'Ursaf ?
05:41Ou comment ça se passe ?
05:42Bah, en fait, tu vois, j'ai ouvert en juin et en août, ils m'ont tout de suite prélevé plus de 550 euros d'Ursaf.
05:48Parce qu'en fait, ils se basent sur le fait que tu te verses un salaire.
05:51Sauf que tu t'en verses pas.
05:53Bah oui.
05:54Parce que ça a l'air, franchement, on peut dire entre nous, le salaire, ça suffisait pas pour vivre.
05:58Mais non.
05:59Là, actuellement, je suis payé par Pôle emploi jusqu'en février, j'ai 700 euros par mois.
06:02700 euros par mois ?
06:03Ah, vos amis, vous avez entendu ça ?
06:05Vous voyez un peu comme une galère ?
06:06Elle a 700 euros par mois, elle bossait, je sais pas combien d'heures.
06:10Elle a tout fait pour s'en sortir, pour devenir quelqu'un, pour...
06:15Voilà, moi, je n'ai pas parlé des marchands, des aides et tout ça.
06:18Et on vient de l'étranger, au niveau fiscal.
06:21Ouais, c'est ça.
06:22C'est ça.
06:23Et c'est pour ça que toutes tes petites entreprises se cassent à gueule, elles crèvent, parce que l'État, il vient, il prend, il prend, il prend, il prend, il prend, il te sauter derrière et te pousser.
06:30Donc, tu vives à 700 euros par mois.
06:32Ouais.
06:33Ah ouais, c'est ça.
06:35Et puis, forcément, les gens, ils viennent et puis ils te disent qu'une paire de talons à 15 euros, c'est trop cher parce que la paire de chaussures, ils l'ont acheté sur Vinted.
06:42Ah.
06:43Tu vois ? Donc, ça, ça n'aide pas non plus.
06:45Ouais, mais ils achètent des marques d'asile, c'est de la...
06:48Alors, même s'ils achètent une bonne chaussure, une bonne marque, parce qu'ils l'ont acheté 5 euros sur Vinted, ben voilà.
06:54La réparation coûte plus cher que les chaussures, donc...
06:56Il ne pourrait pas jeter...
06:57Ouais.
06:58Et puis, tu te prends cette réflexion-là dans la figure alors que tu y es pour rien et que tu fais juste ton métier avec passion et c'est dégoûtant.
07:05Moi, ça me démoralise, ça me dégoûte en fait, parce que j'ai tout donné.
07:11T'as tout donné et...
07:13Et t'as essayé de trouver des lettres quelque part pour t'aider ou...
07:16J'ai tout essayé, la banque, tout, ils te reprêtent pas d'argent pour remonter ta trésorerie, enfin, il n'y a personne qui t'aide.
07:21Ils te laissent, tout le monde te laisse couler.
07:22Ouais.
07:23Donc, la seule solution, c'est une liquidation judiciaire à l'amiable ou liquidation judiciaire par liquidateur.
07:29Ça va t'expliquer un peu pour les gens qui ne comprennent pas...
07:31À l'amiable, c'est-à-dire que c'est moi, personnellement, qui paye mes dettes de l'entreprise, sauf qu'avec 700 euros par mois, c'est pas possible.
07:37T'as pas d'argent, ça se fait même pas pour vivre.
07:39C'est ça, c'est ça.
07:40J'ai envie de dire, à l'heure, c'est l'ami, je vais...
07:42Heureusement, je vais dire heureusement qu'elle n'est pas seule, qu'elle a un compagnon derrière et qu'elle travaille aussi.
07:48Heureusement, parce qu'elle serait toute seule.
07:50Celle-là, avec ma fille, j'aurais pas pu.
07:52Elle aurait fait quoi ? Bah ouais, justement, c'est compliqué.
07:55Et donc, il n'y a aucune aide de l'État qui tourne pour t'aider quoi que ce soit.
07:59Donc, t'as deux liquidations, tu m'as dit que tu payes les dettes de toi-même.
08:02Ouais, en liquidation judiciaire amiable et en liquidation judiciaire avec liquidateur,
08:05c'est lui qui vient, le liquidateur, et il t'enlève toutes tes machines et il paye tes dettes et il t'efface tes dettes.
08:10Il t'efface tes dettes, mais il ne te restera rien à la fin.
08:12Il ne me restera rien et je perds mon apport que j'ai mis.
08:15Ah ouais ?
08:16Je pars sans rien, je pars les poches vides.
08:19Par rapport, excusez-moi le terme, mais c'est ça.
08:22Et complètement démoralisé quoi.
08:24Je sais, j'en parle avec Alissa depuis la semaine dernière et elle n'a pas le moral parce que ça fout un coup.
08:32Quand t'as passé le client, quand t'as plus à payer ton loyer, quand t'as un peu la pression.
08:41Ouais, c'est ça, on a une pression derrière.
08:43Personnellement, t'as l'impression d'ailleurs de payer, de payer, de payer.
08:46C'est ça, les mails, les messages qu'on reçoit.
08:48Attention, il faut payer l'URSSAF.
08:50Attention, vous vous endettez auprès de l'URSSAF.
08:52Encore avant, il y a 10 minutes, j'ai reçu un mail de l'URSSAF.
08:55Attention, endettement.
08:56Ouais, je suis confiant parce qu'il y a 10 minutes, quand j'étais en train de brancher le micro,
09:00c'est pas possible, je dois m'aider l'URSSAF.
09:02Mail et SMS, ils t'envoient les deux en même temps.
09:04Mail et SMS, c'est un truc de fou là.
09:06Attends, j'entends voir si le micro est tout bien parce que comme je ne vois plus qu'il est allumé, il parle juste.
09:10Tu m'entends ?
09:11Ah oui, je t'entends.
09:12Moi, il a dû se mettre ce veille là.
09:14Donc, qu'est-ce qu'on rajoute à l'URSSAF ?
09:18Franchement, là, je suis en train de tout liquider, les produits d'entretien.
09:24Ah ouais, tu mets tout à 20%, c'est ça, c'est important de me dire aux gens.
09:27Je mets tout à moins 20% pour tout déstocker.
09:29Donc, tout ce que tu as, les produits, on va monter ça quand même aux gens.
09:32Les charentaises.
09:33Si on a envie de l'aide.
09:34Voilà, elle a beaucoup de charentaises encore, les amis, là.
09:36Donc, les cheloupons en Alsacien, comme ils sont beaux, regarde.
09:39Comme ils sont beaux, ils sont doux.
09:41À Noël, il y a des gens qui en ont acheté, je le sais très bien parce qu'ils aiment ça.
09:45T'es en train de liquider les produits également.
09:47T'as des...
09:48Ouais, les ceintures.
09:49Les objets en pluie, les ceintures.
09:50Voilà, j'ai tous les portefeuilles encore là-bas, encore j'ai les portefeuilles.
09:53On montre ça quand même aux gens, au moins un petit quelque chose parce que là.
09:56C'est ça.
09:57Tu dis, les amis, venez de lui aider.
09:58Si je peux au moins enlever ça, pour pas que ça parte par le liquidateur,
10:02parce que si le liquidateur, il vient, il emmène tout.
10:04Lui, ça lui rapporte rien.
10:05Ouais, il en met tout, ouais.
10:06Voilà.
10:07Donc, si les gens ont besoin pour Noël ou anniversaire, voilà.
10:11Je suis encore là jusqu'à fin octobre.
10:13Jusqu'à fin octobre, donc c'est dans...
10:15Dans quinze jours.
10:17Je suis là encore quinze jours et...
10:19Et encore, je serai pas là tous les jours parce que j'ai des rendez-vous,
10:22parce que j'ai mon père à l'hôpital, donc il faut que j'aille le voir aussi.
10:26Ouais, en même temps, t'as ce malheur-là en plus depuis deux semaines déjà.
10:30Ouais.
10:31Donc, t'as tout qui s'accumule en même temps.
10:33J'ai tout qui s'accumule et faut que je trouve le temps d'aller voir mon père aussi.
10:36Et puis, ben oui, forcément, je ferme des après-midi parce qu'il faut que j'y aille
10:39et que j'ai pas le droit d'y aller avec ma fille, vu qu'elle a moins de dix ans.
10:43Donc, c'est un service spécial.
10:44Donc, voilà.
10:45Il faut que je m'adapte et j'ai pas le choix.
10:47Et tant pis pour ceux qui râlent.
10:49J'ai envie de dire, maintenant, actuellement, j'ai d'autres choses à penser que...
10:54Si les personnes sont humaines, elles vont comprendre parce que là, en ce moment, t'as tout.
10:57T'as tout, t'as tout.
10:58On va juste poser la question.
10:59Comment tu as fait pour pas craquer complètement ?
11:01C'est de partir en dépression.
11:03T'es quand même forte.
11:04J'ai William derrière.
11:05Ouais.
11:06Un bisou à ton homme, je le connais.
11:07Il suis pas sympa et heureusement qu'il est là.
11:09Ouais.
11:10J'ai beaucoup William derrière qui me soutient et qui me dit que c'est pas de ma faute,
11:13que tout va bien aller, que voilà.
11:15Il a raison.
11:16Voilà.
11:17Il a raison.
11:18Voilà.
11:19Je sais pas ce que je rajoute d'autres.
11:20Il faudrait en rajouter d'autres, quoi.
11:21C'est...
11:22Non.
11:23Non.
11:24C'est le genre de vidéo de merde que j'aime pas faire.
11:26Mais au moins, les gens sont au courant parce que...
11:28Moi, j'aime regarder des bonnes nouvelles.
11:29C'est des ouvertures, des machins, tout.
11:30Mais les fermetures, j'ai détesté.
11:32Déjà, comme un ami Audrey, là, quand on a fermé beaucoup à la fourmise,
11:35ça m'a fait très mal au cœur parce que j'allais souvent.
11:37J'allais souvent avec ma petite fille.
11:39Après, ma petite fille, je venais aussi chez toi pour voir le chien.
11:42Boire un petit café, discuter.
11:44Voilà.
11:45Prendre des nouvelles.
11:46Voilà.
11:47Discuter.
11:48Même si c'est juste pour des bonjours et soir un peu.
11:50Voilà.
11:51Et quelque part, quand tu prends tes habitudes et quand tu as des gens...
11:53Parce que moi, je t'apprécie beaucoup, toi.
11:54À force, j'ai...
11:56Tu apprécies la personne.
11:57Enfin, voilà.
11:58C'est pareil.
11:59Je t'apprécie en tant que personne que tu es.
12:00Voilà.
12:01Et pour tout ce que tu as fait.
12:02Et en plus, je me rappelle à l'époque, j'ai fait venir pour ta fille,
12:04Soleil Dogan, dans ton magasin.
12:05C'est vrai.
12:06Elle était contente comme tout.
12:07J'ai fait venir l'ancien Premier ministre avec le député.
12:09C'est vrai.
12:10Pour qu'il connaisse un peu ta boutique.
12:11Toi, je pense que...
12:13Toi, lui aussi, il ne comprendrait pas pourquoi ça a fermé.
12:15Mais bon, après, eux, c'est l'État.
12:17Mais ce n'est pas eux qui décident les lois.
12:18Enfin, pas qu'ils décident les lois.
12:20Mais tout ce qu'ils savent, tout ça, c'est...
12:22Voilà.
12:23C'est ce qu'on dit.
12:24C'est un des pays les plus taxés au monde.
12:26Et c'est la vérité.
12:27Quand tu vois tout ce que nous pensons sur le salaire et tout.
12:28Et les petits entrepreneurs, les petits patrons,
12:30qui sont tout seuls, qui se démerdent,
12:32qui se sortent les doigts du...
12:34Pour faire quelque chose de la vie,
12:36et proposer un service de qualité.
12:38Parce qu'il y a beaucoup de gens qui m'ont dit,
12:39tu fais de l'excellent travail.
12:40Il y a quelqu'un m'a dit à moi-t-elle,
12:41est-ce que toi, tu es capable de le faire ?
12:42Est-ce qu'elle fait ?
12:43J'ai dit, moi, non.
12:44C'est vraiment du savoir-faire.
12:45C'est du travail manuel du savoir-faire.
12:47Un ancien savoir-faire de l'époque.
12:48C'est ça.
12:49Parce que j'ai appris avec un ancien,
12:51avec mon chef d'apprentissage,
12:52qui lui était un maître coordonnier.
12:54Un maître en plus, voilà.
12:55C'est vraiment des métiers nobles, comme on dit.
12:57Tu as le métier de la bouche,
12:58tu as le métier du cuillot,
12:59tu as le métier de la chaussure.
13:00C'est vraiment des métiers à l'ancienne.
13:02Je sais que quand je vais lui annoncer la fermeture,
13:04ça va lui crever le cœur aussi.
13:05Il était tellement fier.
13:06Il est déjà passé me voir.
13:07Il m'a soutenu aussi.
13:09Et il était content de voir que sa seule apprentie
13:11qu'il a eu toute sa vie,
13:12a pu ouvrir sa société.
13:14En plus, donc toute sa fierté, c'est fantastique.
13:17Et la fierté de mon parrain,
13:18parce que mon parrain était derrière aussi.
13:20Mon parrain m'a beaucoup aidé.
13:21Il m'a beaucoup soutenu aussi.
13:23Lui qui est actuellement à Singapour,
13:25depuis 12 ans.
13:26Donc de Singapour,
13:27il m'a beaucoup beaucoup aidé.
13:28A l'ouverture en juin dernier,
13:30il est venu dix jours après de Singapour.
13:32Il est venu en Alsace.
13:34Et donc la première chose qu'il a fait,
13:35il s'est arrêté ici.
13:36Parce qu'il m'a aidé,
13:38il a porté mon projet.
13:40Lui aussi, ça va effondre le cœur de...
13:43Alors ça lui fend le cœur, oui,
13:44mais il est quand même fier.
13:46Oui, il est fier, voilà.
13:47Mais ce n'est pas ta faute.
13:48Toi, tu as tout fait.
13:49C'est ça.
13:50Ce n'est pas ta faute.
13:51William a raison.
13:52Dans ton téléphone,
13:53il faut bien que tu te dise,
13:54ce n'est pas ta faute.
13:55Oui.
13:56En fait, si tu regardes,
13:57quand tu regardes actuellement sur Google,
13:58tu as plus de 66 000 entreprises
14:00en France
14:01qui ont fermé depuis le début 2025.
14:0366 000 ?
14:04Donc 44 000 en liquidation judiciaire.
14:06Donc c'est quoi ?
14:07C'est l'électricité, tout ça ?
14:09Ouais, c'est les charges,
14:10les charges fixes qui sortent tous les mois.
14:12Ils sont en train de tuer du monde.
14:13Ouais.
14:14C'était un gros groupe, tout ça.
14:15À partir d'octobre l'année dernière,
14:16jusqu'à mars,
14:17tous les deux mois,
14:18j'avais 450 euros de gaz.
14:20450 euros ?
14:25Juste pour ici ?
14:26Ouais.
14:27Mais ce n'est pas possible.
14:28Si, si.
14:29Ouais.
14:30Et ça, ça m'a...
14:32Ça m'a...
14:33Enfin, mes amis,
14:34je suis désolé de le dire,
14:35mais c'est normal que je ne crève pas,
14:36tu te sens sortir.
14:37Ouais.
14:38450 euros, c'est énorme.
14:40Tu te rends compte sur des paires de talons ?
14:42À 15 euros la paire ?
14:43Ah ouais, là, il faut en faire.
14:45Quand tu échelonnes comme ça,
14:46tu te dis combien de paires il faut que je fasse ?
14:49Ouais, ça, tu m'en avais pas dit,
14:50je suis arrivé à tout ça, tu vois.
14:51C'est que maintenant...
14:53Oh !
14:54Ouais.
14:55Non, je te dis,
14:56c'est les charges qui t'assomment, en fait.
14:59C'est incroyable.
15:00Et tu n'as pas sorti ton salaire.
15:01Rien du tout.
15:02Pourquoi il ne faut pas un truc
15:03que pendant les deux ou trois premières années,
15:04il ne faut pas payer des charges ?
15:06Ouais, mais c'est ça.
15:07En fait,
15:08les trois premières années,
15:09l'Ursaf devrait ne pas te faire payer.
15:11Ouais.
15:12Après, à la limite,
15:13qui se régularise un petit peu,
15:15tu vois, mensuellement, à la limite.
15:17Tu vois, pour rattraper les trois premières années.
15:19Mais en fait, déjà, rien que la première année,
15:22deux mois après,
15:23tu reçois un courrier de l'Ursaf,
15:24il faut payer 550 euros.
15:26En plus, ils ne te prélèvent pas.
15:27Ils te disent, si vous ne payez pas,
15:28du coup, vous êtes prélevé 40 euros en plus de frais.
15:31Alors que c'est eux qui ont oublié te prélever.
15:33Ah, d'accord.
15:34Donc là, déjà,
15:35j'ai eu un combat avec la comptable
15:37pour qu'elle puisse envoyer un mail
15:38et leur dire, en fait,
15:39c'est vous qui n'avez pas prélevé.
15:41Donc déjà, là, tu te bats, en fait.
15:43À deux mois d'ouverture.
15:44Ils n'ont aucune pitié, quoi.
15:45C'est ça.
15:46Tu es obligé de payer.
15:47Oui.
15:48Ça te pèse ou pas, tu es obligé de payer.
15:49C'est ça.
15:50Même si, à la fin du mois,
15:51tu n'as pas d'argent pour manger.
15:52Il faut.
15:53Tu dois payer.
15:54Oui.
15:55L'État, il a besoin d'argent.
15:56Ah, t'inquiètes pas,
15:57qu'ils viennent nous récupérer,
15:58ils viennent nous chercher.
15:59C'est spécial.
16:00Tous les ans, en fin d'année,
16:01au mois de septembre.
16:02Après les vacances,
16:03ils viennent quand il faut payer.
16:04Il faut payer ça en plus
16:05parce que ça a augmenté.
16:06Certaines taxes.
16:07Après, quand ils parlent des impôts,
16:09ils te prélèvent tous les mois
16:10et à la fin d'année,
16:11ils disent, ah ouais,
16:12mais vous avez prévu tous les mois,
16:13mais ça ne suffit pas,
16:14il faut qu'on le fasse rajouter.
16:15Je dis, mais ce n'est pas possible.
16:16En gros, ils bouffent tout au 13 mois.
16:18Et tous les ans,
16:19je dis, c'est pas possible.
16:20Tous les ans,
16:21on t'augmente les prélèvements obligatoires.
16:22Tu te dis, tiens,
16:23et tous les ans, en fin d'année,
16:24ils viennent me prendre encore plus.
16:25Oui, alors que t'as augmenté déjà.
16:26C'est pas possible.
16:27Mais un jour,
16:28on va arriver à terme
16:29qu'on aura juste encore,
16:30voilà, quelques petits euros.
16:31Pour moi, je peux s'acheter
16:32un petit bout de pain.
16:33Et tout le reste,
16:34c'est l'État qui va le prendre,
16:35se rendra même plus le temps de travailler.
16:36C'est ça.
16:37Tu n'as plus envie.
16:38C'est pour ça que là,
16:39maintenant, j'ai un CDI
16:40qui m'attend derrière.
16:41Heureusement, au 1er novembre,
16:42je commence ailleurs.
16:43Parce que là, je ne peux plus,
16:44je suis prise l'accord d'eau.
16:45Voilà, au moins,
16:46c'est ça.
16:47Et l'État ne viendra plus
16:48tout au printemps.
16:49C'est ça, c'est ça.
16:50Ils ont mis cette vidéo assez longue
16:51et tout, mais faire des comparables
16:52parce que vous avez bien vu,
16:53allez, ça, c'est le cœur qui parle.
16:55Je la comprends.
16:56Je l'ai déjà vécu plusieurs fois,
16:58ça, avec des personnes d'aujourd'hui.
17:00C'est l'horreur.
17:02C'est l'horreur.
17:03C'est l'horreur.
17:04Je ne sais pas quoi.
17:05Je ne sais pas quoi de dire plus.
17:06Ben, il n'y a rien à dire.
17:07J'ai fait tout ce que je pouvais
17:08de mon côté et puis,
17:09je ne sais pas quoi.
17:10J'ai fait une belle,
17:11le plus beau début.
17:12C'est pour ça que les clients venaient,
17:13ça, je me rappelle.
17:14Beaucoup, hein.
17:15Beaucoup grâce à toi.
17:16Le premier,
17:17les deux premiers mois même,
17:18j'avais que des gens
17:19qui venaient de toi.
17:20Ça, ça me fait plaisir.
17:21Moi, je me dis que mon travail
17:22de bénévole,
17:23il sert à quelque chose, quoi.
17:24Ben, encore aujourd'hui,
17:25j'en parle avec certains clients
17:26ou certaines clientes
17:27et on en parle.
17:28On dit, ouais, mais Jackie,
17:29voilà.
17:30Grâce à lui, ben,
17:31je vous ai connus.
17:32Voilà.
17:33Ça fait plaisir, franchement.
17:34C'est au moins, ça aide, quoi.
17:35Mais bon, là,
17:36c'est vraiment la...
17:39La merde, quoi.
17:40J'ai pas vu l'aventure.
17:41Ok, je vais...
17:42Je vais tourner mon truc, là.
17:43Tu te rappelles encore
17:44mes phrases de fin et tout,
17:45ou pas ?
17:46Je m'en souviens plus.
17:47Je vais t'aider.
17:48Moi, je te souhaite un bon vent
17:49et franchement,
17:50ça fait beaucoup de peine
17:51que tu fermes.
17:52Enfin, c'est quelqu'un d'admirable.
17:53Je t'aime beaucoup,
17:54je te dis honnêtement.
17:55Oui, moi, moi aussi.
17:56Et quand j'ai joué en France,
17:57moi, on reçoit,
17:58salut, pis, somme.
17:59Salut, pis, somme.
18:00Salut, pis, somme.
18:01Salut, pis, somme.
18:02Salut, pis, somme.
18:03Salut, pis, somme.
18:04Je ne pleure pas.
18:05Je sais que c'est dur.
18:06Et...
18:07Venez au col à soutenir,
18:08moins 20%
18:09jusqu'à la fin du mois.
18:10C'est...
18:11Je déteste ce genre de vidéo,
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