- il y a 3 mois
Sa succession à Laurence Boccolini dans les Enfants la télé, les doutes qui l'habitent, son avenir dans Ça commence aujourd'hui, ses fans les plus dingues ou encore le rapport de ses enfants à sa notoriété, Faustine Bollaert refait sa télé ce samedi 11 octobre 2025 !
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00:00Je sais que vous avez été peiné de la manière dont les choses se sont passées
00:02avec celle qui était auparavant à la présentation des enfants de la télé,
00:05Laurence Boccolini, qui a appris son éviction tardivement, fin juin.
00:10Ça, c'est quelque chose qui vous a pesé.
00:12Oui, c'est évidemment difficile d'arriver dans ces conditions-là.
00:15Et en même temps, je me suis déjà exprimée sur ce sujet,
00:18moi, je n'étais pas du tout courante de tout ça, en fait.
00:19Et on s'est contenté de me demander si ça me plairait.
00:22Mais que la chose soit claire, quand on vous propose les enfants de la télé,
00:25le siège est vacant, la chaîne a déjà pris sa décision
00:27de ne pas garder Laurence Boccolini à la présentation de cette émission.
00:30J'ai l'impression que ça s'est passé comme ça.
00:32C'est comme ça qu'en tout cas, les choses me sont présentées.
00:34Et encore une fois, c'est la période du mercato.
00:36Cette année, il a été particulièrement costaud.
00:38Et tardif.
00:39Et tardif.
00:39Donc, on voit plein d'animateurs qui changent un petit peu.
00:42C'est un peu la chaise musicale et chaise musicale dans les animateurs.
00:44Donc, à ce moment-là, c'est vraiment le flou.
00:47Donc, ça me dépasse un peu.
00:49Et en tout cas, c'est une animatrice absolument formidable
00:51qui a hyper bien incarné les enfants de la télé.
00:53Et je suis fière de lui succéder.
00:55Mais est-ce que les circonstances vous ont fait hésiter un moment ?
00:58J'en ai parlé, en tout cas.
01:01C'est vrai que je me suis interrogée.
01:04Je me suis interrogée.
01:05Je me suis permise de lui poser la question directement aussi à elle.
01:08En lui demandant, voilà, qu'est-ce qu'elle attendrait que je fasse ?
01:11Moi aussi, je me retrouvais dans une situation qui me dépassait un peu.
01:14Et puis, elle s'est montrée très bienveillante à mon égard.
01:17Parce qu'on craint quoi dans ce cas-là qu'on dise ?
01:19Elle a pris la place de l'autre, très clairement, c'est ça ?
01:21Oui, clairement.
01:22Et puis, peut-être que ce raccourci est fait.
01:23Après, c'est la vie de la télévision.
01:25Moi, on m'a pris beaucoup ma place aussi.
01:27C'est juste, en fait, ce n'est pas qu'on m'a pris ma place.
01:28C'est qu'on m'a succédé.
01:29Que tous les animateurs du monde savent que ça se passe comme ça.
01:32Alors, évidemment, j'aurais espéré que ça se passe différemment.
01:34Et après, voilà, c'est encore une fois le lot de ce métier.
01:37Et elle connaît la télévision par cœur.
01:39C'est ce qu'elle vous a dit quand vous vous êtes parlé, quand vous avez échangé.
01:42Oui, on a échangé.
01:42On a échangé quelques messages.
01:44Je pense qu'elle était blessée.
01:46Et je le comprends parfaitement.
01:47Encore une fois, j'ai toute la tendresse, l'empathie, la solidarité.
01:51Et je lui ai exprimé ma sororité.
01:54Et aussi, je ne pouvais pas bouder mon plaisir.
01:57On va dire, si on sort de cette case-là, qui était cette succession compliquée,
02:01je n'avais pas envie de bouder mon plaisir de présenter cette émission
02:03qui me correspond énormément et que j'aime énormément.
02:06Donc, j'espère que les choses vont se séréniser.
02:07Et qu'elle-même, elle est aujourd'hui sur d'autres projets qui lui plaisent et qui l'excitent.
02:12Vous fêtez cette année vos 25 ans de télé.
02:14Oh, ma bonne dame !
02:15Les doutes, l'angoisse se sont atténuées avec le temps ou c'est toujours là ?
02:19Pas du tout.
02:20Pas du tout, en fait.
02:21Je vous aurais dit ça il y a quelques temps.
02:22Et puis, en ce moment, je suis dans une période un peu fébrile
02:24où, justement, j'ai envie de bien faire.
02:27J'aime tellement, encore une fois, que j'ai peur que ça s'arrête.
02:30Et je pense que c'est bien, finalement, de continuer à se remettre en question,
02:33de toujours vouloir s'améliorer.
02:35Et je trouve que ça fait du bien d'arriver sur un plateau
02:37et d'avoir un petit peu de stress au ventre,
02:39de se demander si on va être à la hauteur.
02:41Quand on passe derrière des animateurs comme Arthur,
02:43comme Laurent Ruquier, comme Laurence Boccolini,
02:45on se dit qu'il faut être à la hauteur de l'enjeu.
02:47Donc, moi, je ne prends rien à la légère.
02:48Je travaille énormément.
02:50Je m'endors en lisant mes fiches.
02:52Est-ce que ça veut dire que vous êtes encore fébrile
02:54quand arrivent les audiences à 9h02 ?
02:56Non, mais surtout que maintenant, j'en ai tout le temps.
02:57C'est-à-dire qu'en ce moment, il y a les boîtes à secrets.
02:59C'est-à-dire que le samedi matin, il y a les audiences.
03:01Les enfants de la télé, je n'avais pas du tout imprimé
03:03que maintenant, il y a les audiences le lundi matin, en fait.
03:05Donc, oui, 9h n'est pas mon heure, clairement.
03:08Donc, en fait, je regarde.
03:09Alors, maintenant, j'ai des codes.
03:10Je sais qu'il y a ma productrice, ça commence aujourd'hui.
03:13Si elle m'appelle, c'est que le score est très bon.
03:15Si je vois que ça traîne, je sais qu'il y a des appels de groupe
03:19également qui sont avec des producteurs.
03:22Donc, on voit tous les noms qui s'affichent.
03:23Michael Muller, producteur des enfants de la télé, vous écrit ça,
03:25c'est que c'est mauvais signe.
03:26Ça, que c'est mauvais signe.
03:27Non, il est très rassurant.
03:28Il est juste là, à côté de moi.
03:29Je ne vais pas dire le contraire.
03:30Elle ne se déplace plus sans lui, c'est bien ça.
03:32Mais c'est vrai que j'ai encore besoin qu'on m'explique les choses,
03:36même dans les audiences, qu'il y a eu ce qu'on appelle un leading,
03:39c'est-à-dire...
03:40L'émission qui précède, qui fait aussi l'audience de celle qui suit.
03:43Exactement.
03:43Donc, c'est compliqué à expliquer.
03:45Donc, moi, de temps en temps, j'ai besoin qu'on me décortique
03:46et qu'on me rassure.
03:47Je suis quelqu'un qui a besoin d'être rassurée à l'antenne, c'est vrai.
03:49On dit que vous songez à arrêter.
03:50Ça commence aujourd'hui en fin de saison.
03:52Info ou intox ?
03:53Intox.
03:55C'est sûr qu'à un moment, il faudra que je laisse la main à quelqu'un d'autre
03:58parce que je me dis qu'il aura peut-être un regard frais sur les histoires qu'il se raconte.
04:04Aujourd'hui, j'aime toujours autant ce que je fais.
04:05Vous savez, je me pose la question, à chaque fois que j'arrive sur le plateau,
04:08est-ce que j'ai la même curiosité ?
04:09Est-ce que j'ai les mêmes émotions ?
04:10Est-ce que j'ai toujours envie de prendre des gens dans mes bras ?
04:12Et aujourd'hui, c'est le cas.
04:14J'aime bien l'idée des 10 ans, de se dire qu'on a passé une génération ensemble.
04:17Donc ça, ce sera la saison prochaine, puisque là, vous venez de commencer la neuvième.
04:20Voilà.
04:21Après, je ne sais pas, parce qu'il faut aussi qu'on ait envie de continuer avec moi.
04:24Donc, ça va dans les deux sens.
04:25Mais vous seriez OK pour que l'émission vous « survivent » et qu'une autre incarnation arrive ?
04:30Écoutez, on en parlait tout à l'heure.
04:32On me remplace, on me remplace.
04:33Et je souhaiterais bonne chance à la personne qui le fera.
04:35Et je le ferai avec toute la sincérité du monde.
04:38Et cette émission le mérite, parce que ce n'est pas moi la star de l'émission.
04:40Ce sont les invités, ce sont les histoires des Français qui viennent.
04:44Donc, il faudra continuer à les mettre en lumière.
04:46Et ce n'est pas moi, ce sera quelqu'un d'autre.
04:47Et ce sera très bien aussi.
04:48Est-ce qu'on vous a parfois pris pour une potiche à vos débuts à la télé, Faustine Bollard ?
04:51Oui, bien sûr. J'étais une plante, moi.
04:52J'étais une plante. Pas beaucoup, mais au tout début, en effet.
04:57Évidemment qu'on vous demande d'être un petit peu la petite mignonne, jolie nana sur un plateau.
05:02Parce qu'on va faire des plans de coupe.
05:04Et que ce serait sympa qu'on soit souriante et bien décolletée.
05:06C'était une autre époque.
05:07Et puis, j'avais 20 ans.
05:08Très vite, vous comprenez qu'il va falloir sortir de ça ?
05:11Ne pas rester dans ce rôle ?
05:13J'ai compris très vite.
05:14Et c'est aussi ce que j'essaie de transmettre à mon fils quand je vous disais sur le créateur de contenu.
05:17Il ne s'agissait pas seulement de vouloir faire de la télé.
05:19Il fallait penser à y apporter quelque chose.
05:21Au début, je voulais vraiment faire de l'antenne.
05:24Et donc, quand on me proposait des choses, y compris des choses qui étaient un peu bancales
05:27ou dans un rôle qui ne me correspondait pas, je le faisais parce que ça m'amusait.
05:31Je me disais qu'il fallait bien que je commence par quelque chose.
05:34Mais c'est bien parce que ça m'a menée là où je suis aujourd'hui.
05:36Vous avez commencé la télé avant MeToo.
05:38Si ça avait existé à l'époque, il y en aurait eu quelques-uns à balancer.
05:41Oui, bien sûr.
05:42Mais on ne s'est pas rendu compte à l'époque.
05:44C'est-à-dire que nous-mêmes faisions partie de ce grand jeu
05:49où on ne se rendait pas compte qu'il y avait des limites à poser.
05:51Aujourd'hui, jamais j'accepterais des choses que j'ai acceptées à l'époque
05:55ou même de remarques.
05:57Et en même temps, les producteurs...
05:58C'est quoi, des remarques, des comportements déplacés ?
06:00Des comportements, des remarques, tout ça en fait.
06:02Évidemment, moi j'ai commencé la télévision, j'avais 20 ans.
06:05Donc j'en ai rencontré évidemment des producteurs, des animateurs
06:07qui aujourd'hui, je sais, sont allés trop loin.
06:10Mais avec la lecture qu'on a aujourd'hui,
06:12je saurais mettre des limites.
06:15Mais à l'époque, ça faisait partie, encore une fois,
06:17c'est ancré dans cette époque-là.
06:19À l'époque, vous réagissiez comment ?
06:21Quand vous étiez confrontée à des comportements déplacés ?
06:24J'ai entendu l'autre fois Marie Portolano, chez vous d'ailleurs,
06:26qui disait quelque chose que j'ai trouvé très juste.
06:28Elle faisait un peu la gentille idiote.
06:30C'est-à-dire qu'elle souriait,
06:33je faisais comme si je ne comprenais pas très bien.
06:35Ou au contraire, j'essayais de me positionner en toute jeune fille
06:37pour essayer d'évoquer, d'essayer de réveiller
06:39le côté paternaliste de la personne qui est en face de moi
06:41où je le regardais.
06:42Je faisais comme si je ne voyais pas qu'il avait
06:44ou un regard lubrique,
06:47ou des gestes déplacés,
06:48ou d'autres remarques totalement inappropriées.
06:51Donc, je faisais l'ingénue.
06:53On rigole très très fort.
06:55Avec une seule idée, se sortir de cette situation.
06:57Et on se protège, exactement,
06:58et se sortir de cette situation.
06:59Encore une fois, avec du recul,
07:01il y a des choses où je me dis maintenant,
07:02j'aurais dû...
07:03Mais j'avais 20 ans.
07:04J'avais 20 ans,
07:04et c'était il y a 20 ans, 25 ans.
07:06J'ai eu un...
07:08Je vais le dire, un dingue.
07:10Mais c'est vrai que j'ai eu plusieurs fois...
07:11Alors, je crois que vous pouvez le dire.
07:12Oui, un peu des tarés,
07:13j'avoue qu'ils se sont manifestés auprès de moi,
07:15et notamment un homme qui me harcelait,
07:17qui m'envoyait des tas de lettres.
07:18Alors, au début,
07:19qu'il ne m'inquiétait pas tellement.
07:20À l'époque, j'étais sur une autre radio.
07:21Et un jour, je reçois comme un espèce de fichier.
07:24Vous savez, les lutrins dans lesquels on passe,
07:26on met des feuilles à l'intérieur.
07:27Et il avait dessiné,
07:28alors vous voyez, micro, 40 euros.
07:30Il avait budgété tout.
07:32Et je me disais, mais qu'est-ce que c'est ?
07:33Il faisait comme un espèce d'audit
07:35de tout le matériel radio.
07:37Et en fait, il voulait m'installer
07:38en me disant qu'il allait m'installer dans sa cave.
07:41Et je ne serais pas traumatisée
07:42puisque je pourrais faire mon émission
07:44en direct de sa cave.
07:45Et qu'il ne fallait pas que je m'inquiète,
07:46j'allais pouvoir continuer mon métier.
07:47Vous seriez très bien.
07:48Et le fichier se terminait par un cercueil bi-place.
07:51Bien sûr.
07:52Où il me disait qu'il avait trouvé un artisan
07:54qui pourrait fabriquer notre cercueil bi-place pour plus tard.
07:57Et donc, en gros,
07:58je n'avais aucune raison d'être inquiète pour l'avenir
07:59puisqu'il avait tout prévu.
08:00Du reste, ça ferait un très bon invité pour votre émission.
08:02N'est-ce pas ?
08:03Mais j'en ai eu beaucoup, moi.
08:04J'ai eu...
08:05C'est vrai.
08:06J'ai l'impression qu'il y avait quand même pas mal de cintrés
08:07qui vous écrivent.
08:08Oui, on m'a offert des roses noires
08:10tous les jours, pendant une certaine période.
08:13Je recevais aussi des photos montages de moi
08:15avec des trucs vraiment obscènes.
08:17On m'a suivi...
08:17Oui, j'ai eu un certain nombre de gens
08:19un peu flippants comme ça.
08:21Ça vous a inquiété, parfois ?
08:22Cet homme-là, oui.
08:23Parce que c'était des lettres manuscrites.
08:26En face de cette radio, il y avait un parking.
08:28Et donc, pendant un certain temps,
08:29j'étais rassurée d'être accompagnée
08:30jusqu'à dans ma voiture.
08:32Mais vous voyez, avec tout ce que j'entends aujourd'hui,
08:34je serais beaucoup plus flippée.
08:35Donc oui, certainement.
08:36Mais à l'époque, j'avais trouvé ça glauque.
08:38J'avais trouvé que là, on était vraiment dans le glauque.
08:40Plus légèrement, les pieds, ça s'est calmé ?
08:42Les pieds ?
08:42Oui.
08:43Mais pas du tout, c'est dingue.
08:44La dernière fois que vous étiez venue vous voir,
08:45on nous aviez expliqué qu'on vous demandait sans cesse
08:47des photos de pieds.
08:47Mais tous les jours...
08:48Enfin, pas des photos de pieds, de vous, de vos pieds.
08:50Mais c'est dingue, de mes pieds.
08:51Et on me dit que je suis la reine du dangling.
08:53Vous savez ce que c'est que le dangling ?
08:54Pas vraiment.
08:55Quand on retire, quand nous, les nanas,
08:56on a des escarpins et qu'on retire le talon
08:58et qu'on joue avec l'avant du pied.
09:00Il y a des sites et même des chaînes entières
09:03consacrées au dangling des animatrices télé,
09:05chose que je fais.
09:06Et c'est vrai que dès que je mets une photo à la con,
09:08enfin, toute bête, pardon,
09:09où je vois mes pieds,
09:10je reçois des dizaines de messages
09:12de gens qui me disent
09:12merci ma reine pour vos pieds extraordinaires et tout.
09:15Du coup, maintenant, il faut que je les fasse toujours nickel.
09:17Parce que je me dis que sinon,
09:18s'imaginer avec des verrues au pied,
09:19ça serait absolument abonné.
09:20Donc, vous n'êtes pas seulement animatrice préférée des Français,
09:22mais aussi pied préférée des Français.
09:23Je suis pied préférée des Français, exactement.
09:26100% logique.
09:26En revanche, on n'est pas prêts de vous y voir,
09:28à mon avis, sur le plateau.
09:30Il paraît que vous refusez systématiquement les jeux télé.
09:32Et on m'en demande tout le temps.
09:33Parce que vous êtes mauvaise joueuse.
09:35Je suis extrêmement mauvaise joueuse
09:36et je perds mes moyens.
09:37Donc, si vous me demandez la capitale de France
09:38sur un plateau télé,
09:39je serais capable de vous dire Marseille.
09:40Donc, à un moment,
09:41l'humiliation m'a limite.
09:43Et à chaque fois que j'ai fait des plateaux télé,
09:45je réponds à côté,
09:46je suis en panique,
09:47j'ai envie de...
09:47Non mais vraiment,
09:48je perds mes moyens.
09:49Donc, même les réponses que j'ai,
09:50je ne les donnerai pas.
09:51Donc, ça ne m'amuse pas, en fait.
09:53Du coup, jamais ne m'amuse pas.
09:55Et en plus, vous détestez perdre, accessoirement.
09:56Je déteste perdre,
09:58encore moins avec des caméras.
09:59Mais c'est vrai que même dans ma vie quotidienne,
10:01jouer pas au Monopoly avec moi,
10:02ça peut se terminer dans une baston.
10:04C'est un quiz avec Stéphane Rottenberg
10:06qui vous amène à prendre cette décision.
10:07Vous vous voyez à l'écran
10:08et vous dites,
10:08c'est fini les jeux télé pour moi.
10:10Ben, je deviens une mauvaise fille
10:11et ça se voit,
10:12je deviens hergneuse,
10:13je deviens une mauvaise dame.
10:14Non, il ne faut pas jouer avec moi.
10:15Il y a deux jours,
10:15j'ai fait un Time's Up avec des copains.
10:18C'est quoi un Time's Up ?
10:19Mais vous savez,
10:20quand on va faire deviner des mots
10:21et il y a plusieurs manches
10:23et c'est juste un jeu,
10:25même un peu de mime, quoi.
10:26Et au début,
10:27il y a une super bonne ambiance,
10:28puis je perds.
10:29Il y a une mauvaise ambiance, du coup.
10:30Non, mais ça m'énerve.
10:31Et j'ai beau dire,
10:32mais non, je ne suis pas de mauvaise joueuse,
10:33ça m'exaspère.
10:34Du coup, j'ai envie de reprendre à zéro.
10:35Évidemment, en disant,
10:35non, ça ne compte pas,
10:36on refait.
10:37On refait.
10:37Et là, maintenant,
10:38on compte les points, les gars.
10:39Les productions vous appellent encore,
10:40celles qui ne le savent pas,
10:41celles qui ne nous ont pas écoutés ce matin ?
10:42Le grand concours des animateurs
10:43m'a beaucoup appelée.
10:44J'ai un petit peu honte, d'ailleurs.
10:46Tout le monde a son mot à dire.
10:47Enfin, régulièrement,
10:47question pour un champion,
10:48toutes les émissions spéciales
10:49qu'on fait avec des animateurs.
10:50Et à chaque fois, je me dis,
10:51mais non,
10:51en plus, ça fait grossier
10:52parce que c'est des gens charmants
10:54qui m'appellent,
10:54mais ils ne se rendent pas compte
10:55que je suis le diable,
10:56je suis mon double maléfique.
10:57Oui, un Grimlin s'après-midi.
10:58Exactement, le Grimlin.
10:59On m'a donné à manger l'après-midi.
11:00Exactement.
11:013, 2, 1, go !
11:05Doucement, doucement, doucement !
11:06Ils vont te reprendre.
11:08C'est horrible !
11:09C'est bien !
11:10C'est pas prêt !
11:12C'est horrible !
11:13Pâche-toi !
11:14C'est bien !
11:15Je n'y arriverai pas !
11:15C'est beaucoup trop !
11:16C'est médeillé, c'est ça !
11:18C'est horrible !
11:19Est-ce que vous avez montré
11:25cette séquence à vos enfants
11:26maintenant qu'ils sont en âge
11:27de son pédo ?
11:27Oui, oui, oui, ils l'adore.
11:28Et chaque année,
11:29ils me demandent de retourner
11:30à Fort Boyard.
11:30Et chaque année,
11:31je ne leur dis même pas en rêve.
11:33Jamais, je n'en mettrai les...
11:34Vous ne changez pas d'avis
11:35par rapport à la dernière fois,
11:35vous ne l'avez dit jamais.
11:36J'avais fait Boyardland en plus.
11:37Vous vous souvenez de cette émission ?
11:38L'hiver, vous aviez de la fièvre en plus.
11:40L'hiver, il faisait moins 15.
11:41J'avais 42 fièvre.
11:42Ça ne m'amusait pas du tout.
11:43Je n'avais aucun second degré.
11:45Je finissais par détester tout le monde.
11:47C'était un horrible souvenir.
11:48Donc non, pourquoi s'imposer ça ?
11:49Pourquoi s'imposer ça ?
11:50C'était pour vos enfants à l'époque.
11:51Mais je fais tout pour eux !
11:54Le cri de la mère désespérée.
11:56Et en vrai, à chaque fois
11:57que j'ai un truc ridicule,
11:58c'est ça qui les éclate.
12:00C'est quand je me plante
12:01ou que je suis un peu ridicule.
12:01Là, ils veulent que je fasse les traîtres.
12:03Sur M6, ça serait très bien.
12:05Ils ont un système mort
12:05pour que je fasse les traîtres.
12:06Et alors ?
12:06Même pas en rêve.
12:07Je n'arrête pas de leur dire
12:08en disant que je suis tellement
12:09premier degré que je vais me rendre malade.
12:10Je vais me fâcher avec tout le monde.
12:11Je vais pleurer.
12:12Ça va être terrible, moi.
12:13Non, ce n'est pas du tout pour moi.
12:14De toute façon, vous n'auriez pas le droit.
12:15France 2, vous ne laisserez pas aller
12:16dans une émission de M6, je suppose.
12:17Ben, je ne pense pas.
12:19Non, vous avez raison.
12:19Vous êtes sauvée.
12:20Vous avez une excuse.
12:21Je vais dire aux enfants.
12:22C'est une question de contrat, mes chéris.
12:23J'aimerais tellement vous faire plaisir.
12:25Fort Boyard, pas de bol pour vous.
12:26C'est sur France 2.
12:27Parce qu'attendez, vous pourriez peut-être
12:28y retourner, mais comme animatrice
12:30de l'émission cette fois.
12:31Non, vous avez...
12:31La succession est ouverte.
12:40Vous arrivez là-haut, mais vous pensez
12:41que j'ai ça.
12:42Non, mais au secours.
12:43Vous êtes sûre de ne pas faire des preuves ?
12:44Je ne fais que des émissions
12:45où je sens que je suis à ma place.
12:46On m'avait proposé d'animer.
12:47On m'a proposé beaucoup de choses
12:48où j'ai dit non.
12:49On m'a proposé d'interviewer
12:50des politiques.
12:50On m'a proposé de faire plein de choses.
12:52Et à chaque fois, je dis non.
12:53Moi, j'y vais que si je pense
12:54que c'est ma place et que je suis légitime.
12:56Je ne suis absolument pas légitime
12:57d'enfant Boyard.
12:58Donc, ce ne sera vraiment pas pour moi.
12:59Abiel a aujourd'hui 12 ans.
13:01Votre fils Peter en a 10.
13:10Ça les amuse un peu.
13:12Parce que parfois, quand on m'arrête
13:12dans la rue, ça les amuse.
13:13Ils sont un peu fiers, ces mamans, tout ça.
13:15Peter, il est un peu obsédé
13:16par les Youtubers en ce moment.
13:18Donc, le fait que je fasse
13:19Save Zone sur YouTube...
13:21Vous recevez justement
13:22des créateurs de contenu.
13:24Là, j'ai vraiment gagné
13:25en respect, en crédibilité
13:28vis-à-vis de mon fils
13:29qui, lui, est vraiment obsédé par ça.
13:31Il regarde assez peu, finalement,
13:32la télévision.
13:34Ma fille, c'est le cadet de ses soucis.
13:36C'est une bonne cliente de tout.
13:38Mais voilà, mon métier,
13:40elle est juste heureuse
13:42si je suis heureuse, en fait.
13:43Elle est vraiment...
13:44Si je m'éclate, c'est bien.
13:45Mais elle est assez...
13:46Elle me défend, quoi.
13:47C'est marrant.
13:48Si elle entend quelqu'un
13:49dans les médias
13:50ou quelqu'un qui va faire une critique
13:51ou une mauvaise audience...
13:53En fait, j'ai une mini-coach à la maison.
13:55Alors que mon fils,
13:55il passe sa vie à me faire des listes
13:56qui me glissent sous mon oreiller
13:58pour me dire quels sont les Youtubers
13:59qu'il voudrait voir en vrai.
14:00Et là, je suis très embêtée
14:01parce qu'à chaque fois que j'ai Save Zone,
14:02maintenant, il veut venir avec moi
14:03sur les tournages.
14:04Donc, il veut rater l'école.
14:05Va dire ça.
14:06Va dire ça dans le carré de correspondance.
14:08Mon fils va passer la journée
14:08avec le créateur de contenu.
14:09Donc, il ne viendra pas à l'école aujourd'hui.
14:11Ça craint un petit peu.
14:12Je ne vais pas y arriver.
14:12Lui, il joue sa cause
14:13alors qu'elle, elle est là
14:14au contrat pour vous booster.
14:16Lui, dès qu'il arrive sur un plateau,
14:17il vient, il prend le micro.
14:18Il veut se mettre à mon oreillette.
14:20Il veut monter sur la scène.
14:21Je pense que j'ai un vrai petit animateur
14:22dans l'âme avec mon fils.
14:24Est-ce que vous êtes vous-même
14:25une bonne conductrice ou pas, Faustine Bollard ?
14:27Une bonne conductrice ?
14:28Oui, je trouve.
14:34Ce n'est pas vrai parce que je suis exaspérée.
14:36On m'a volé ma caméra de ma voiture.
14:37Vous savez la caméra qu'on met à l'arrière ?
14:39Parce qu'il vous faut des caméras
14:39même dans votre voiture maintenant.
14:42Ça, c'est très drôle.
14:43Ça, c'est vraiment l'animatrice.
14:44Vous savez la caméra qui filme l'arrière ?
14:46Moi, je meurs si je meurs.
14:47Mais moi aussi.
14:47Et qui fait bip, bip, bip, bip, bip.
14:49Si vous vous rapprochez.
14:49Eh bien, on me l'a piqué la semaine dernière.
14:51Donc, moi, j'étais persuadée
14:52que j'étais la reine du créneau.
14:53Mais en vrai, je ne suis pas la reine du créneau.
14:54Parce que maintenant, je suis obligée de me tordre.
14:56Vous savez comment on faisait ?
14:56Comme ils faisaient nos parents.
14:57En mettant la main sur l'appui-tête d'à côté.
14:59En se déhanchant comme ça pour essayer de trouver.
15:01Et je m'aperçois que le créneau est plus compliqué.
15:03Et notamment le parking d'RTL.
15:04Je ne sais pas si vous avez...
15:05Vous voulez faire passer un message, en fait, ce matin ?
15:07Non, mais c'est hyper serré, quoi.
15:08C'est vrai.
15:08C'est hyper serré.
15:09Non, les places de la direction sont très larges.
15:11Voilà.
15:11Et moi, je me suis déjà pris des énormes rayures sur le côté et tout.
15:14Donc, je pense que la voiture ne survivra pas.
15:16Il faut que je prenne rendez-vous.
15:17Vous êtes calme au volant, ça ?
15:18Vous n'êtes pas du genre à invectiver les autres ?
15:20Non, moi, je suis hyper cool.
15:21Je mets de la musique douce.
15:22J'aime bien la musique douce.
15:23J'aime bien le décalage.
15:24On dirait une pub.
15:25C'est-à-dire tout le monde qui s'énerve.
15:26Moi, je mets un peu de musique classique.
15:27Et je fais des sourires aux gens d'à côté.
15:29Je prends mon temps, moi, en voiture.
15:30Ah ouais, là, je prends mon temps.
15:31Le créneau, repasser dans un carnet.
15:32Voilà, exactement.
15:34Laissez-moi le temps.
15:3611h30, 12h30.
15:37On refait la télé sur RTL.
15:39Les improbables, Eva Triver.
15:42Bonjour, Eva.
15:42Bonjour, tout le monde.
15:43Bonjour, Eva.
15:44Faustine Bollard, vous présentez la boîte à secret sur France 3.
15:47Avec Eva, c'est plutôt la boîte de Pandore.
15:49Puisqu'elle va ressortir des infos et des extraits
15:51que vous croyez enterrés à tout jamais.
15:53Désolée.
15:54Votre première révélation concerne une émission
15:57que Faustine a animée, Eva.
15:59Oui, le meilleur pâtissier.
16:00Alors que vous n'êtes pas du tout la meilleure pâtissière.
16:03Loin de là.
16:04Merci, c'est sympa.
16:04Je suis contente d'être venue.
16:06Vous avez dit qu'elle était horrible.
16:08Vous le dites vous-même.
16:08Vous dites que vous êtes incapables de faire un gâteau.
16:11Et en même temps, ça s'explique
16:12parce que vous n'aimez pas du tout ça, je crois.
16:14Une information que la production de l'émission
16:16vous avait demandé de tenir secrète à l'époque
16:18et de ne jamais dire en interview.
16:20Vous avez raison.
16:21C'est vrai que c'est comme si Augustin Trapenard
16:22il dit que j'aime pas lire.
16:23Non, c'est pas possible.
16:24C'est moyen.
16:25Donc vraiment, la consigne,
16:26tu ne dis pas en interview que tu n'aimes pas les gâteaux.
16:28Alors, ce n'est pas que je n'aime pas les gâteaux.
16:30Mais c'est vrai que quand vous avez à 5h du matin,
16:32du 5h du matin jusqu'aux 2h de la nuit d'après,
16:36des odeurs de chocolat et de vanille dans le nez,
16:38vous rêvez d'un Big Mac.
16:39J-7 avant le lancement de la nouvelle saison
16:41de la Star Academy.
16:43Faustine ne vous le dira jamais
16:44mais elle aurait rêvé de participer à cette émission.
16:47J'aurais voulu tout faire, je crois.
16:48Elle aurait tout à fait eu sa place.
16:50Vous auriez tout à fait eu votre place dans ce château
16:52puisque vous chantez si bien.
16:54Écoutez, on a fait une petite compilation
16:55de vos plus beaux moments musicaux à la télé.
16:57D'où vient ce talent pour la chanson ?
17:26C'est la question qui vient comme ça à l'esprit.
17:27En fait, vous êtes dure parce que je chante des chansons pourries
17:28mais je crois que je chante un peu juste.
17:31Vous en avez parlé à Nikos peut-être ?
17:32Il pourrait vous pistonner, je ne sais pas.
17:34Eva, on reste dans la chanson avec maintenant
17:36l'idole de Faustine pendant son adolescère.
17:38C'est Roque Voisine, l'interprète du cultissime tube Hélène.
17:42Vous aviez eu un sacré choc sur le plateau de la boîte à secrets
17:45quand votre frère était apparu dans un petit message vidéo
17:48pour vous annoncer ceci.
17:50Figure-toi que le sujet me tient particulièrement à cœur
17:52parce que ça me rappelle plein de souvenirs de toi
17:54quand elle est de 14 ans. Dans ta chambre,
17:56au bout du couloir, il y avait le poster
17:58d'un homme brun, tout beau gosse avec sa guitare.
18:02Si maman était là, elle aurait déjà sorti son briquet.
18:04On t'embrasse très très fort
18:06et surtout, bonne balade,
18:08seule sur le sable.
18:09Alors là, vous aviez de nouveau 14 ans, Faustine.
18:23Mais j'avais 14 ans et en plus,
18:25déjà, j'étais en plein milieu d'une émission
18:26que je présentais moi,
18:28donc on m'avait tout d'un coup,
18:29on avait switché les places,
18:30donc j'avais un peu perdu le contrôle
18:31et je vous expliquais tout à l'heure
18:32à quel point je suis très à l'aise avec ça.
18:33Et en plus, pendant que Roquevoisine chantait,
18:37il y avait des photos de moi, petite,
18:38qui passaient.
18:39Donc c'est un truc,
18:40c'est les larmes assurées.
18:43C'est un espèce de voyage dans le temps.
18:44J'ai vu ma vie défiler.
18:46Et c'est vrai que j'adorais Roquevoisine.
18:47Et votre frère qui parle du briquet
18:49de votre maman,
18:50il faisait allusion, je suppose,
18:51au fait qu'elle s'était cramé un nom.
18:52Ma mère, on avait été voir
18:54un spectacle de Roquevoisine ensemble,
18:55un concert.
18:56Et en effet, à un moment,
18:57il demandait de sortir les briquets.
18:58Ce n'était pas les téléphones à l'époque,
18:59madame et dame.
19:00Et donc, on sortait un briquet
19:01et tout d'un coup,
19:02dans les bains de ma mère,
19:02je vois deux énormes flammes.
19:04Et ma mère avait des ongles très longs
19:05et elle avait pris feu, en fait.
19:06Mais c'est de famille, en fait,
19:07parce que vous avez failli brûler
19:08avec une bougie sur France 3.
19:10Je crois qu'on a un vrai problème.
19:11Vous êtes une famille
19:12qui s'enflamme vite.
19:13Exactement, on s'enflamme facilement.
19:15Charles, votre grand frère,
19:16il vit aux Etats-Unis depuis longtemps.
19:18Et pour autant, vous dites
19:18qu'il vous manque toujours autant.
19:20Vous n'êtes jamais fait à cet éloignement.
19:21Oui, il habite depuis l'âge de ses 17 ans
19:24aux Etats-Unis.
19:25Là, je vais le voir dans pas trop longtemps.
19:31Succès.
19:32Donc, je suis hyper heureuse pour lui.
19:33Aujourd'hui, il habite à Miami.
19:34Avant, il habitait à Los Angeles.
19:35Maintenant, il habite à Miami.
19:36Et c'est vraiment...
19:38C'est l'homme de ma vie, mon frère.
19:40Grand frère devenu petit frère.
19:41Grand frère devenu petit frère.
19:43Et en ce moment,
19:43il redevient un peu grand frère
19:44parce qu'il s'approche de la cinquantaine.
19:46Donc, du coup, il me couvre beaucoup.
19:48Il regarde.
19:49On s'appelle énormément.
19:51On s'envoie des messages tous les jours.
19:52Je pense que c'est la personne au monde
19:53à qui je dis le plus
19:54que je l'aime tout le temps.
19:55On est vraiment très proches.
19:56Vous savez,
19:56s'il regarde vos émissions
19:57depuis les Etats-Unis ?
19:58Alors, il écoute RTL.
19:59Ça, je sais.
20:00Il regarde.
20:01Quand je lui demande de regarder,
20:02il a regardé la première
20:02des enfants de la télé.
20:04Alors, par contre,
20:05mon frère, il s'est arrêté à l'époque.
20:07C'est-à-dire que pour lui,
20:08il y a encore Patrick Sabatier
20:10sur Antenne 2.
20:11On est vraiment...
20:12Il a quitté la France
20:13il y a quand même très, très longtemps.
20:14Donc, il y a des gens, parfois,
20:15il n'a aucune idée de qui je parle.
20:17Vous êtes sûr de l'âge de votre frère ?
20:19Oui.
20:22Mais oui, il les regarde.
20:23Il les regarde.
20:24Mais il se demande comment.
20:25Il est hyper timide.
20:26Il est hyper pudique.
20:27Il se demande comment je peux
20:27m'imposer ça, quoi.
20:29Mais il est hyper fier.
20:29Il ne comprend pas
20:30que vous mettiez en danger comme ça
20:31parce qu'il y a un peu de ça.
20:32Non, et il ne se rend pas forcément
20:32compte aussi de la notoriété.
20:34Pour lui, je suis sa petite frangine, quoi.
20:36Et comme il habite loin,
20:37il ne se rend pas compte non plus.
20:38Donc, quand il revient en France
20:40et qu'il se rend compte
20:40un petit peu plus,
20:41encore une fois,
20:42avec beaucoup d'humilité,
20:43là, il a un peu le vertige, quoi.
20:44Et d'ailleurs, ça ne lui plaît pas trop.
20:45Il n'aime pas vous partager.
20:47Oui, il n'aime pas.
20:47Il dit, mais attends,
20:48mais enfin, les gens,
20:48ils t'ont regardé.
20:49Je dis, oui, ça arrive.
20:50Et toi, oui, mais on te reconnaît parfois.
20:51Oui, ça arrive.
20:52Et c'est plutôt bon signe, frérot.
20:55On va terminer, Eva,
20:56avec les tout premiers pas
20:57de Faustine Bollard à la télé.
20:59Vous aviez 14-15 ans
21:00quand vous avez fait
21:01votre première apparition
21:02devant les caméras
21:03dans cette série.
21:09Vous aurez tous reconnu
21:11le générique de la série
21:12« Premier baiser »
21:13où vous avez été figurante.
21:14Faustine, on peut vous apercevoir
21:15sur certaines fêtes
21:16dans la fameuse cathédrale.
21:17Dans la cafétéria.
21:18Un bon plan pour l'ado
21:19que vous étiez.
21:20C'était plutôt pas mal payé.
21:22Et en plus,
21:22il n'y avait pas beaucoup
21:23de textes à apprendre.
21:24Donc, vous parliez que très rarement.
21:26Et en fait,
21:27vous passiez le plus clair
21:28de votre temps
21:28à boire des cocktails,
21:30je crois,
21:30des cocktails fluos.
21:31Des cocktails fluos
21:32dans la cafétéria.
21:33Mais c'était quoi ?
21:33C'était pas toxique ?
21:34Non, mais c'était dégueu,
21:35surtout.
21:36En plus,
21:37je pense que ça macérait
21:38d'une scène à l'autre.
21:40Donc, c'était des cocktails
21:4012 heures sous les projecteurs.
21:42Exactement.
21:42Donc, c'était horrible.
21:43Il y avait de l'huile
21:44en surface.
21:45J'avais ma cousine
21:46qui s'occupait des castings
21:47là-bas,
21:48chez Abbé Productions
21:49et qui m'avait permis
21:50justement de faire
21:51un peu mon argent de poche
21:52comme ça.
21:53Et je faisais de la figuration.
21:54C'était mon babysitting
21:55à moi.
21:55Et j'adorais les plateaux
21:56et j'étais un peu tombée
21:57en amour des plateaux télé
21:58à ce moment-là aussi.
21:59Merci beaucoup,
21:59Eva Crevard.
22:00Merci à vous.
22:00La semaine prochaine.
22:02Faustine Bollard.
22:03Parce qu'on dit bien Bollard.
22:04Oui, heureusement.
22:06Ça me fait tellement plaisir
22:06parce que tout à l'heure,
22:07on entend les extraits
22:08avec le thé
22:08et vous êtes adorables
22:10puisque vous prenez le soin.
22:10On n'en a pas mis
22:11un sable de thé.
22:12Je sais, c'est ma coquette.
22:13À France Télé,
22:14je n'arrête pas de leur dire
22:15et ça ne passe pas.
22:16Moi, je n'ai pas envie
22:17qu'on m'appelle Eric Dussart.
22:18Non, exactement.
22:19Merci de...
22:19En tout cas,
22:21merci d'être venu, Faustine.
22:23Merci pour votre gentillesse.
22:24Merci Eric.
22:24Pour refaire votre télé
22:25mais aussi votre ciné
22:26puisqu'on rappelle
22:28qu'on retrouve votre voix
22:29dans le film d'animation
22:30Super Grand Prix
22:31actuellement à l'affiche.
22:33Vous êtes la directrice
22:34d'une course automobile
22:35absolument délirante.
22:36Merci beaucoup, Faustine.
22:38Merci Eric.
22:38Et à lundi 9h30,
22:40je vous rends votre fauteuil
22:40pour un jour et une vie
22:42sur RTL.
22:43Samedi prochain,
22:43on se retrouve
22:44pour refaire la télé
22:44de deux personnalités,
22:46Florent Paire
22:46et la chanteuse Nadia,
22:48machine à tube
22:48des années 2000.
22:49Elle fait son retour aujourd'hui
22:50et ce sera chez nous
22:51tout de suite
22:52le journal inattendu
22:53de Stéphane Boutsoc
22:53qui reçoit aujourd'hui
22:54le navigateur Charlie Dalin.
22:56Très bon week-end sur RTL.
22:57Ciao, ciao.
22:58Bon week-end.
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