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  • il y a 20 heures
À la veille de France-Azerbaïjan, Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, a rappelé les priorités et la méfiance face à l'apparente facilité de la soirée au Parc.

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Sport
Transcription
00:00C'est le très haut niveau, ils sont en équipe de France.
00:02Après, l'adversaire, comme je vous l'ai dit, on respecte tous nos adversaires,
00:06il a le classement que vous avez dit, ce qui empêche pas que...
00:10Ils ont cette ferveur nationale aussi, de par leurs derniers résultats,
00:19même si à domicile, avec ce machine contre l'Ukraine,
00:24ils n'ont rien à perdre, ils vont venir là, ils vont donner tout,
00:27ils seront menés à défendre, oui, beaucoup, très certainement,
00:32et ne pas leur donner l'opportunité d'avoir des situations dangereuses contre nous.
00:44Consciemment, inconsciemment, j'ai été joueur aussi, donc oui, c'est toujours facile,
00:52parce que c'est déjà enchaînement, ils sortent d'une semaine avec trois matchs,
00:56évidemment qu'ils ont des matchs importants, mais je sais très bien qu'ils ne banalisent pas,
01:02ils savent très bien l'importance, c'est pas parce qu'on a six points qu'on est déjà qualifié.
01:06Il y a encore de la route à faire, ces trois points-là,
01:09ils sont aussi importants que les six qu'on a pris au mois de septembre.
01:14Il n'y a pas de pression, après l'Espagne, bravo à eux,
01:19même s'ils n'ont pas gagné la Nation League,
01:24mais oui, il fait partie des meilleures nations,
01:26pour le moment on s'occupe de nos adversaires,
01:30dans le détail,
01:32et après j'espère avoir à réfléchir par rapport à d'autres adversaires,
01:38c'est pas faire, évidemment je me tiens au courant de ce que font les autres nations,
01:45voilà, les grandes nations ont toujours cet objectif-là,
01:49ce devoir-là, même si malheureusement,
01:52et ça nous est arrivé à nous aussi à France,
01:55il peut avoir des moments beaucoup plus difficiles,
01:59mais c'est notre devoir de participer aux grandes compétitions,
02:02donc à travers des matchs de qualification qui sont toujours jamais simples,
02:10avec des scénarios différents aussi,
02:13comme cette année où on est en groupe de quatre,
02:17c'était jamais arrivé,
02:17donc chaque point est important.
02:22Mais la priorité pour moi,
02:25c'est de faire en sorte à travers,
02:26évidemment le fait que j'ai incorporé pas mal de jeunes joueurs
02:33ou qui n'ont pas l'expérience internationale,
02:35de pouvoir gagner en maturité,
02:39pour être toujours là-haut et se battre avec les meilleurs.
02:46Je vous l'ai dit, c'est quelque chose qui ne doit pas avoir lieu,
02:49parce que c'est des joueurs qui représentent la France,
02:51mais on est au Parc des Princes,
02:53avec des supporters forcément d'un club de Paris.
02:59Il est venu à Marseille.
03:00Oui, oui, oui, bon après,
03:02il suffit qu'il y en ait un, deux, trois,
03:04et ça peut ressortir après.
03:08Adrien, il est majeur vacciné,
03:11il a l'habitude,
03:12et d'ailleurs ça ne l'a pas empêché,
03:13notamment en fin d'un match avec l'action défensive qu'il fait,
03:18de, un peu comme on dit, retourner tout le monde,
03:20mais bon, c'est l'équipe de France,
03:23et peu importe les joueurs qui sont là,
03:26le club est là, la rivalité entre clubs est liée,
03:29c'est normal, il y en a plus entre certains que d'autres,
03:32mais là, l'important c'est de soutenir l'ensemble des joueurs,
03:37quels qu'ils soient,
03:39si je dois tenir compte de ces critères-là pour faire jouer l'un ou l'autre,
03:44mais bon, c'est déjà arrivé,
03:45même, ce n'est pas spécifique à Paris, à Marseille,
03:49on a été en province aussi par moments,
03:51et la rivalité locale peut avoir aussi,
03:54amener certains à avoir des attitudes qui ne vont pas dans notre sens.
03:58Ça fait partie de ma vie, marquée, heureusement,
04:01depuis, j'ai connu des jours bien plus heureux,
04:05mais si je leur dis, je sais, je sais,
04:09et je n'ai pas envie que, voilà, mais c'est arrivé,
04:12on peut chambrer ou se moquer de l'Italie,
04:16parce que c'est plus récent,
04:17mais il ne faut pas oublier,
04:19on peut avoir la même main en cours,
04:20nous aussi, on a connu ça,
04:22donc, voilà, c'est avoir l'humilité,
04:26la prudence nécessaire,
04:28sans avoir de crainte et d'inquiétude,
04:31mais, voilà, c'est le haut niveau,
04:33et comme je vous l'ai dit plusieurs fois,
04:36il est impitoyable.
04:37Le jour où on fait moins,
04:38en football, dans les autres sports,
04:40en général, le plus fort sur le papier,
04:43il gagne 9 fois sur 10,
04:44en football, il suffit de peu,
04:47moi, je ne veux pas laisser de choses au hasard,
04:50les impondérables, les incertitudes,
04:53voilà, mais malgré tout, en faisant tout,
04:55voilà, le football,
04:57des fois, il y a des matchs qu'on mérite de gagner,
05:00on ne les gagne pas,
05:01d'autres que c'est peu pensable de pouvoir le gagner,
05:06on les gagne,
05:07donc, ce n'est pas une science exacte,
05:08mais dans l'approche et la préparation
05:11sur le plan psychologique,
05:13ce n'est pas, alors, c'est lutter un peu
05:15contre un environnement ultra positif,
05:21il ne faut pas être trop positif,
05:22il ne faut pas être négatif non plus,
05:24je préfère être un juste milieu
05:26et être factuel par rapport à la situation
05:28qui est la nôtre,
05:29c'est-à-dire, on a six points,
05:31on est bien positionné,
05:33le match le plus important,
05:34c'est celui de demain,
05:36et forcément, après, celui de lundi,
05:39il sera encore plus important,
05:41voire peut-être décisif,
05:43mais avant de penser à ça,
05:44faisons ce qu'il faut demain contre l'Azerbaïdjan.
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