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  • il y a 2 semaines
Le film "Chien 51" se déroule dans un futur proche. Paris est divisé en trois zones, qui abritent respectivement les ultra-privilégiés, la classe moyenne et les plus défavorisés. Chacune de ces zones est protégée par des checkpoints et tous les habitants doivent porter un bracelet qui correspond à leur "zone". À l'affiche de ce film dystopique de Cédric Jimenez en salles le 15 octobre, Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche. Ils sont tous les trois les invités de Anne-Sophie Lapix.
Regardez L'invité d'Anne-Sophie Lapix du 08 octobre 2025.

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Transcription
00:00Anne-Sophie Lapix, RTL Soir.
00:03Nous accueillons Adèle Exarchopoulos, Gilles Lelouch et Cédric Jiménez pour le film Chien 51.
00:09Bonsoir.
00:09Bonsoir.
00:11Film dans lequel vous jouez, Adèle et Gilles, et que vous réalisez, Cédric.
00:14Cédric Jiménez, vous êtes le spécialiste des films policiers dans lesquels joue Gilles Lelouch.
00:19Alors, c'est une bonne formule.
00:22C'est une bonne formule.
00:24Non, disons que c'est vrai que j'ai construit une grande partie de ma carrière avec Gilles,
00:29qui est un acteur extraordinaire, et dont c'est vrai que j'ai beaucoup de mal à me passer de lui, effectivement.
00:35Oui, il est d'accord, novembre 1851 aujourd'hui.
00:37Tout à fait, tout à fait.
00:38Trois films policiers.
00:39Mais c'est toujours...
00:40Pourquoi c'est lui, votre plaisir ?
00:41Plaisir immense.
00:42C'est toujours, d'abord, c'est toujours un plaisir immense de travailler avec Gilles,
00:46parce qu'il a un talent, c'est un acteur exceptionnel,
00:50quelqu'un que j'admire et que j'aime énormément.
00:54Et parce que c'est vrai qu'on a un rapport de confiance et une complicité
00:58qui fait que, quand on travaille ensemble, on arrive à explorer des terrains
01:02où on arrive encore à se surprendre, où on arrive à se comprendre sans se parler.
01:08Et surtout, la fidélité, c'est une grande qualité.
01:11Et je ne remercierai jamais assez Gilles pour m'avoir porté avec tous ses films et toutes ses années.
01:18Ben voilà, une petite déclaration d'amour comme ça pour commencer.
01:21C'est toujours agréable.
01:21Vous l'aimez, ce flic de Cédric Jiménez ?
01:24Alors, il faut savoir que j'ai commencé en faisant un mafieux.
01:26Oui, c'était à la French ?
01:27Oui, avec la French.
01:29Dans une évolution, en fait.
01:30Exact, c'est une évolution du bon côté de la barrière.
01:33Mais oui, bien sûr que j'aime cette fidélité dont parle Cédric,
01:37parce qu'en plus, le métier d'acteur est un métier relativement solitaire.
01:41Finalement, on est toujours un peu dans le désir de l'autre.
01:43Donc, d'être aussi désiré par un metteur en scène,
01:46et Dieu sait si j'estime son talent, sa fouille et sa singularité,
01:50c'est forcément, évidemment, très rassurant et chaleureux.
01:54Alors, ce qui est nouveau dans Chien 51,
01:55c'est le flic femme Adèle Exarchopoulos,
01:59que vous avez imaginé un peu comme un bon petit soldat,
02:01strict, autoritaire, coiffure au carré.
02:05Ce n'est pas vraiment le même profil.
02:06Vous n'avez pas cette description ?
02:08Si, il y a un petit côté comme ça.
02:09C'est trop profond, mais oui, j'aime bien.
02:10Et puis, Adèle, vous maniez les armes,
02:13vous vous embarquez dans des courses-poursuites.
02:15On écoute un extrait.
02:16Honnêtement, Adèle, c'est amusant,
02:29c'est réjouissant de jouer des rôles d'action extrêmement physiques.
02:32Moi, c'était un peu mon rêve de faire un gros film d'action.
02:35Et c'est vrai que de le faire avec, pour moi,
02:38le maître de l'action incarnée, c'était une chance.
02:40Donc, j'ai foncé tout de suite.
02:42Mais oui, il y a quelque chose de ludique.
02:43Et en même temps, moi, ce personnage, je l'aime beaucoup
02:45parce que je trouve que quand tu fais ce métier,
02:47ce qui est intéressant, c'est ce que tu cherches à cacher.
02:49Et je trouve que, justement, derrière toute cette discipline,
02:52ce devoir d'excellence, etc.,
02:54il y a aussi tout un sujet qui est le déterminisme d'où tu viens
02:58et les racines.
03:00Donc, j'étais ultra chanceuse et partante de les suivre.
03:04Alors, je n'ai pas encore dit, mais ce n'est pas un policier comme les autres.
03:07C'est un film d'anticipation.
03:08Et il nous plonge dans un Paris futuriste qu'on n'a jamais vu comme ça.
03:12Alors, ce qui est extraordinaire, c'est qu'à la fois, on reconnaît Paris,
03:15mais on se sent dans une autre dimension.
03:17C'était un peu ça, l'effet voulu.
03:19Oui, tout à fait.
03:20Je parle même de présent augmenté plutôt que du futurisme.
03:23Parce qu'on a pris tous les codes de la société actuelle
03:28et on en a poussé les curseurs.
03:31Donc, c'était un exercice assez fascinant à faire.
03:34On a même eu parfois des décors comme un checkpoint sur un pont
03:38qui sépare les quais de Seine à l'île de la Cité.
03:40Et les gens passés devant le décor étaient à peine surpris de voir ça.
03:44Ils disaient, tiens, ils ont fait ça, ça va encore nous embêter.
03:47Donc, on a vraiment essayé de pousser les curseurs de la société actuelle
03:51en la dystopiant, parce que c'est l'exercice de la dystopie,
03:54que de la critiquer un petit peu.
03:55Mais c'est vrai qu'on s'est vraiment basé sur la société actuelle
03:57pour créer un futur le plus proche et le plus réaliste possible.
04:00Il y a des checkpoints parce qu'il faut expliquer.
04:02Donc, il y a des zones, Paris est divisé en zones, hermétiques.
04:05Les pauvres d'un côté, les riches de l'autre.
04:07C'est en fait une ségrégation assumée, Gilles ?
04:11Oui, c'est une projection de ce qui pourrait être un demain possible.
04:15On a déjà un peu ces schémas-là dans nos sociétés contemporaines.
04:18Évidemment, pas extrapolé jusque-là.
04:20Mais on n'est pas loin de ça avec un centre-ville
04:23pour les ultra-riches, ultra-sécurisés.
04:26Enfin, oui, c'est une déviance sociétale qui nous prend en née.
04:29Vous ne vous quittez plus, Gilles et Adèle,
04:33puisqu'il y a eu, évidemment, l'amour ouf juste avant.
04:35Vous étiez réalisateur, Gilles, et vous jouiez, évidemment, Adèle.
04:39C'est plutôt agréable quand le réalisateur, tout d'un coup,
04:42vient de votre côté de la caméra.
04:44Adèle, il vient jouer avec vous ?
04:45Surtout quand c'est Gilles.
04:47C'est une aventure, c'est un moyen de continuer à ne pas se quitter.
04:51Moi, personnellement, Gilles, c'est quelqu'un qui m'a apporté beaucoup de chance
04:53autant dans le jeu que dans la vie.
04:56Donc, j'étais trop heureuse de me dire
04:57« Tiens, on va être enfermé dans une voiture 18 semaines ensemble, ça continue. »
05:01Mais ce n'est évidemment plus le même rôle que quand il est réalisateur.
05:04Ce n'est plus le même rôle ?
05:05Si, parce que je pense que ce qu'il définit,
05:07même si je me répète un peu,
05:08c'est tout ce qu'englobe la camaraderie.
05:10C'est-à-dire que c'est quelqu'un d'extrêmement investi,
05:12mais qui diffuse en même temps une extrême bonne humeur.
05:16Donc, ça rend du plaisir dans le travail.
05:18Moi, on m'a beaucoup posé la question
05:20« Est-ce qu'il faut souffrir pour faire un grand film ? »
05:22« Pour faire un grand rôle ? »
05:23Et Gilles me prouve le contraire.
05:25Quand on sort de la réalisation d'un gros tournage comme ça, Gilles,
05:29ça fait du bien de se laisser un peu diriger et redevenir acteur.
05:33Ah oui, oui.
05:33Oui, oui, non.
05:36Et puis, encore une fois,
05:37c'est sous le regard extrêmement bienveillant
05:40et presque fraternel de Cédric.
05:43Donc, il y a quelque chose de très jouissif.
05:46Avec Adèle, dont j'estime le talent, évidemment, en actrice,
05:50avant même d'avoir eu la chance de la diriger devant ma caméra.
05:52J'ai beaucoup d'admiration pour l'actrice qu'elle est.
05:55Donc, j'étais presque même impressionné de tourner avec elle.
05:57Encore plus après l'avoir dirigée dans L'Amourouf,
05:59où je voyais toutes les tendues de son talent
06:01et à quel point elle est instinctive
06:03et très technique.
06:04Ce qui est souvent peu, on va dire, dissociable.
06:08Donc, c'était vraiment...
06:11C'était une expérience géniale.
06:12Et puis, c'était aussi l'avantage de pouvoir faire un cinéma qui n'existe pas en France.
06:18C'est très inédit de faire de l'anticipation,
06:21de la science-fiction et de l'action et avec du fond.
06:23Et c'était une expérience très réjouissante, oui, bien sûr.
06:27C'est du plaisir, mais c'est aussi pas toujours simple.
06:29Il y a cette scène de noyade...
06:32Enfin, pas de noyade, mais en tout cas, sous l'eau, dans les égouts de Paris.
06:35Vous êtes resté combien de temps sans respirer ?
06:37Parce que nous, on retient notre souffle.
06:38Oui, mais c'était pas grand-chose.
06:40C'était 45 secondes.
06:41Mais 45 secondes, c'est beaucoup quand vous êtes claustro, ce qui est mon cas.
06:44Et en fait, c'est surtout qu'en fait, je ne savais pas
06:45quand est-ce que l'eau allait être lâchée.
06:47Parce qu'il y avait une espèce de grosse citerne qui lâchait une tonne d'eau.
06:49Et donc, j'étais enseveli sous cette eau.
06:51Et je ne savais pas quand est-ce qu'elle arrivait.
06:52Mais c'était super pour le personnage.
06:54Parce qu'en fait, je n'avais pas à jouer.
06:55J'avais vraiment peur.
06:57Et vous, vous n'avez pas peur quand vous faites...
06:58Alors, au-delà des assurances...
06:59Oui, mais quand on demande comme ça à un acteur de jouer une scène aussi dure
07:05et puis un peu dangereuse quand même.
07:07Oui, bien sûr.
07:07Bon, après, on s'en parle quand même avant.
07:09Mais c'est vrai qu'on essaye de...
07:12Moi, en tout cas, j'essaye de le mettre dans les meilleures conditions,
07:15de le rassurer.
07:16Mais Gilles est aussi très en demande
07:18que ça fonctionne et que ça semble vrai, que ça soit vrai.
07:22Donc, parfois, c'est vrai que comme de grands enfants,
07:26pour faire ce qu'on a envie de faire,
07:27on prend un peu des risques
07:29et à la fin de la journée, on s'est dit
07:32« Waouh, quand même, c'était chaud ! »
07:34Mais c'est aussi ça qui nous fait vibrer.
07:37Oui, c'est aussi le plaisir du cinéma.
07:39C'est de vivre des aventures qu'on ne vit pas
07:41dans nos vies cotonneuses de bourgeois parisiens, vous voyez.
07:45Oui, la vie augmentée, le cinéma augmenté de Cédric Jimenez.
07:49Chien 51, ça sort le 15 octobre
07:51avec donc Adèle Exarchopoulos et Gilles Lelouch.
07:54Merci à tous les trois.
07:55Merci infiniment.
07:56Merci beaucoup.
07:56Merci infiniment.
07:58Il est 18h47 sur RTL et c'est la suite de notre journée spéciale.
08:03La crise, comment en sortir ?
08:05On s'approche d'une issue.
08:07Sébastien Lecornu voulait y croire ce matin,
08:09estimant que le spectre de la dissolution s'éloignait.
08:12Il pense tenir un accord minimum de certains partis
08:14pour adopter un projet de budget 2026.
08:18Il a poursuivi ses consultations.
08:19La gauche ce matin, la droite, le socle commun cet après-midi.
08:22Qui a dit oui ?
08:24Pas forcément pour entrer dans un gouvernement,
08:26mais au moins pour ne pas le censurer.
08:27Réponse à 20h pour Sébastien Lecornu,
08:30qui doit s'exprimer.
08:31Il est invité du JT de France 2.
08:34Pour le moment, il se trouve à l'Elysée,
08:36auprès du président Emmanuel Macron.
08:38On va encore patienter quelques minutes
08:40avec une série télé que nous a sélectionnée Laurent Marsic
08:43et l'info qu'on a failli manquer de Florian Gazan.
08:46A tout de suite.
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