- il y a 2 jours
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Télématin reçoit la comédienne Mélanie Doutey, à l'affiche de la série "Les disparues de la gare" disponible sur Disney+.
Télématin reçoit la comédienne Mélanie Doutey, à l'affiche de la série "Les disparues de la gare" disponible sur Disney+.
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00:00Nous sommes très contents d'accueillir sur ce plateau la comédienne Mélanie Doutet.
00:03Bonjour Mélanie.
00:04Bonjour Damien, bonjour.
00:06Vous êtes au casting depuis ce matin, c'est disponible depuis ce matin sur la plateforme Disney+,
00:10des Disparus de la Gare, série en six épisodes dans laquelle vous êtes hyper émouvante.
00:15On en parle dans un instant, mais on commence comme de coutume par la petite séquence du tac au tac.
00:19Je vous pose plein de questions, Mélanie.
00:21Ok.
00:21Voilà, une minute, je vous bombarde de questions.
00:23Vous me répondez d'une manière courte s'il vous plaît et sincère, mais ça on n'en doute pas, évidemment.
00:26Bien sûr.
00:27Allez, on y va. Mélanie, comment vous surnommes vos proches ?
00:31Euh, Nanny.
00:32Ok.
00:33Lensonge.
00:34L'acteur français ou international avec lequel vous aimeriez tourner une comédie romantique ?
00:40Euh...
00:41En gros, qui vous aimez en acteur ?
00:43Oui, alors il y en a tellement. Faire un choix, c'est compliqué.
00:46Et puis évidemment, je n'ai aucun mot qui vient en anglais.
00:50Voilà.
00:50Très bien.
00:51Le plus beau mot de la langue française ?
00:54Amour.
00:54Oui. Un homme qui pleure, vous trouvez ça touchant ou pas du tout ?
00:58Ah, bien.
00:59Quel don vous fait défaut et que vous auriez aimé avoir ?
01:03Quel pardon ?
01:03Don, un don.
01:05Euh...
01:06Musicienne.
01:08Oui.
01:09Votre plus grande phobie, c'est quoi, Mélanie ?
01:12Euh...
01:12L'enfermement.
01:13Ah, la claustrophobie ?
01:14Un petit peu.
01:15Oui.
01:15Votre plus gros défaut ?
01:17Euh...
01:19Rire de mes blagues.
01:21Une immense qualité qu'on trouve chez vous.
01:25Hyper sympa.
01:27Et alors, dernière question.
01:28Quand vos films passent à la télé, vous pouvez la regarder ou alors pas du tout ?
01:31Pas du tout.
01:32Ah, c'est vrai ?
01:32Non, pas du tout.
01:33Merci, Mélanie.
01:35Donc, Nani, c'est ça le surnom inventé, c'est ça ?
01:37Inventé, oui.
01:37Ils vont s'en emparer.
01:38Mon petit frère m'appelait comme ça.
01:39Ah, donc, c'est pas complètement inventé, alors.
01:41Bon, votre actualité, Mélanie, on le disait, vous êtes au casting de, depuis ce matin sur Disney+,
01:46des Disparus de la gare.
01:47C'est donc une série en six épisodes, inspirée de l'affaire des meurtres de la gare de Perpignan.
01:51On rappelle, Mélanie, entre 1995 et 2001, donc autour de la gare,
01:55trois jeunes femmes se sont retrouvées mutilées et assassinées, et une a disparu.
01:59Et vous jouez la maman de cette jeune femme disparue dont le corps n'a jamais été retrouvé.
02:04On en parle, bien sûr.
02:05Voici la bande-annonce.
02:06Léila Shakir, 19 ans.
02:09On essaie de trouver où et quand elle a pu le croiser, son meurtrier.
02:13Et on garde la tête froide.
02:15Ah, tiens, non, du genre, ça vous parle ?
02:16Elle a disparu aussi autour de la gare.
02:20Non, elle se connaissait pas, hein.
02:21Il y a trois ans, quand ma fille a disparu, vos collègues, là, nous ont presque rionné.
02:26On a parlé avec le légiste.
02:27Apparemment, on doit chercher un médecin.
02:30Tant qu'on l'a pas retrouvé, je veux que vous demandiez à tous les groupes de sillonner la ville H24, c'est clair ?
02:33Ce qu'il nous faut, c'est un petit détail qui va nous garantir à 100% de le faire craquer.
02:39Mais qu'est-ce que tu fous, là ?
02:40Mais il a envie de parler, là, maintenant !
02:42On mélange deux affaires, là !
02:43On s'est tous plantés.
02:45On l'a merdé.
02:47Soit tu veux découvrir la vérité, soit tu continues à croire que t'as raison.
02:51Ça sort, ça sort !
02:53Police !
02:53Il y a une nouvelle fille qui a disparu.
03:00Histoire inspirée, donc, de faits réels.
03:02Et ce qui est particulièrement marquant ou émouvant, c'est que la maman de la jeune fille disparue a participé au scénario.
03:12Oui.
03:12Vous l'avez rencontrée à plusieurs reprises.
03:14Est-ce que c'est vous qui l'avez sollicité ?
03:16En fait, oui, elle a participé dès l'écriture du scénario avec Gaëlle.
03:20Et donc, elles ont toute la partie qui concerne la famille Andujard.
03:24Donc, Marie-Josée, que j'interprète, et son papa, et les frères.
03:29Elle a parlé de son quotidien à la scénariste.
03:33Et puis, elle est venue sur le plateau.
03:34Avant qu'elle arrive sur le plateau et avant de commencer, oui, je lui ai envoyé un texto.
03:38Et on a échangé plusieurs fois.
03:40Et quand elle est arrivée sur le plateau, je pense que, pas que moi,
03:42toute l'équipe a été vraiment très, très émue de rencontrer cette femme.
03:46Et ça vous a aidé, Mélanie, pour camper ce personnage, d'avoir rencontré cette vraie maman ?
03:52Alors, Marie-Jos, après, elle a fait énormément de témoignages.
03:54Elle voulait parler de sa fille et du drame qu'elle traversait et qu'elle traverse encore.
04:00Et donc, dès qu'elle pouvait, elle prenait la parole sur des plateaux comme celui-ci
04:03ou sur des plateaux d'investigation.
04:05Et donc, du coup, j'ai vu énormément de vidéos où Marie-Jos prenait la parole.
04:09Et donc, j'ai fait un vrai travail aussi, pas avec elle, mais grâce à elle,
04:14pour préparer le personnage, oui.
04:16Alors, cette affaire va s'étaler sur plusieurs décennies.
04:19Et ce qu'on constate à travers les épisodes, au fil des épisodes,
04:22c'est que le respect du haut victime et la considération pour les familles qui, parfois, font défaut.
04:27C'est vraiment ça qu'on peut retenir.
04:28C'est que parfois, je ne sais pas quoi, la police est débordée,
04:30n'ont pas le temps tellement de s'adresser aux familles des victimes, d'être là, d'être présent.
04:36C'est-à-dire que là, l'histoire traite d'une affaire,
04:39mais il y a mille affaires par jour, je crois, qui tombent.
04:42Donc, oui.
04:43Et puis, de ne pas savoir, c'est très frustrant pour les policiers aussi,
04:49de ne pas comprendre, de ne pas élucider.
04:51Ça doit être d'une immense frustration.
04:53Et donc, évidemment, que la famille, il y a un affect,
04:55c'est une tragédie intime qu'ils sont en train de vivre.
04:58Mais je pense que pour les policiers, d'ailleurs, c'est ce que joue Hugo Becker,
05:01c'est très justement, je trouve, c'est que ça devient un échec personnel.
05:04Justement, vous parliez du casting.
05:05Donc, Hugo Becker en flic empathique, que l'affaire va vraiment marquer au fer rouge.
05:09Il y a Camille Razage, une policière brillante.
05:11Il y a le vieux Briscard, c'est Patrick Timsit.
05:13Comment ça se passe quand on tourne une série policière dramatique ?
05:17Pendant les pauses, on décompresse quand même ?
05:19On a besoin ? Ou est-ce que vous restez dans vos personnages ?
05:21Alors, moi, je n'étais pas du tout côté policier.
05:23C'était vraiment à part.
05:24Donc, oui, on a besoin un peu de décompresser.
05:26Enfin, moi, c'est ma nature, j'ai besoin de décompresser.
05:30Mais bon, il y a quand même une responsabilité.
05:32Donc, c'est moins de tirer les pimpants sur le chihuahua, quand même.
05:35Ça dépend parfois.
05:36Il y a des comédiens qui vous disent qu'ils sont vraiment obligés de déconner pendant les pauses
05:39pour pouvoir, sinon, ça les infecte trop, quoi, en fait.
05:43Oui, mais là, même la maison, il y avait quelque chose.
05:46Il y avait des portraits de Tatiana partout, sur les murs.
05:48Enfin, il y a une ambiance, quand même, qui était particulière.
05:49Oui, qui était plaisante.
05:50On va voir un extrait, donc, au milieu du premier épisode.
05:53La gendarmerie, la police vient vous voir, votre personnage, puisqu'il cherche à faire
05:57un lien entre les meurtres des jeunes femmes et la disparition de votre fille.
06:00Sauf que vous allez faire des reproches à la jeune policière, parce que vous trouvez,
06:04évidemment, que l'enquête n'avance pas assez vite.
06:07Extrait.
06:07Il y a trois ans, quand ma fille a disparu, vos collègues, là, ils nous ont presque rionné.
06:16Une fugue, ils nous ont dit.
06:18Mais la vérité, c'est qu'ils ne l'ont pas cherché.
06:20La vérité, c'est qu'ils nous ont interrogés.
06:22Ils nous ont mis sur écoute.
06:23Mais ils ne l'ont pas cherché.
06:25La vérité, c'est que ma fille, elle a disparu.
06:29Madame Andujar, je vous promets qu'on va...
06:30Ah non, pas de promesse, hein.
06:31Je sais que ce n'était pas vous à l'époque, mais ça ne vous donne pas le droit de vous pointer chez moi
06:36et de sous-entendre que ma fille, elle a fini comme elle.
06:39Ça s'appelle, donc, « Les disparus de la gare ».
06:42C'est depuis ce matin sur Disney+.
06:44Vous allez forcément regarder les six épisodes d'un coup.
06:47Ça, c'est obligé.
06:48Une fois qu'on commence à regarder, c'est impossible de...
06:50Je pense, et puis je veux juste parler quand même de la réalisatrice Virginie Sauveur,
06:53qui est vraiment une personne qui s'est embarquée dans cette histoire
06:56avec tellement de passion, tellement d'humanité,
06:59et qui, grâce à l'écriture et grâce à Virginie,
07:03c'est vraiment une série de femmes
07:04qui met en avant les victimes et non pas les agresseurs.
07:08Je trouve que c'est important.
07:09Aujourd'hui, il y a l'ère de ces séries de plateformes
07:12que je ne vais pas forcément citer, que j'ai regardées,
07:14mais où les criminels se sont mis en avant et en lumière.
07:17Je trouve que là, c'est important de parler des femmes victimes aussi.
07:19Exactement.
07:20Mélanie, on va revenir sur votre carrière en images
07:22grâce aux archives de Mathilde Terrier.
07:24Oui, est-ce que vous vous souvenez de votre première interview,
07:27premier passage télé ?
07:28Non, je ne crois pas.
07:29Une date peut-être, un film ?
07:3144.
07:35Non, c'était en 2003 pour la promo du film
07:38« La fleur du mal » de Claude Chabrol.
07:40Vous étiez légèrement ébouriffée ce jour-là.
07:43Tout doit être souriant, élégant, poli, bourgeois,
07:47comme Chabrol sait si bien le décrire.
07:49Et en fait, c'est affreux.
07:50C'est monstrueux, même, on peut le dire.
07:52Qu'est-ce que ça vous fait de revoir ces images comme ça ?
07:54C'est bien, j'avais bien mangé à la cantine et tout.
07:56Non, les petites joues, j'aime bien.
07:59Vous êtes nostalgique de vos débuts de cette époque ?
08:02Non, pas nostalgique, mais c'est touchant de retrouver ces images.
08:07Alors, ce qui vous fait connaître du grand public, c'est une série.
08:09Vous vous souvenez de ce générique ?
08:12Moi, j'adorais.
08:13Ah oui, oui.
08:13C'était la série Clara Scheller.
08:15Oui, oui.
08:16Vous étiez en couple avec votre meilleur ami gay.
08:18N'importe quoi.
08:19En plus, en fait, vous cherchez tous les de l'amour.
08:22C'était une des premières séries françaises à parler comme ça,
08:25d'homosexualité, à la télé.
08:27C'est un vrai succès, pourtant surprise, dans la saison 2.
08:30Vous n'êtes plus là.
08:31On découvre à votre place Zoé Félix.
08:33Pourquoi vous avez refusé ?
08:35C'est marrant qu'on me pose encore la question.
08:38C'est il y a longtemps.
08:39Alors, je trouve que la saison 2 est arrivée très longtemps après.
08:43Et donc, plus il y a le temps, plus il y a de l'attente,
08:46et plus il y a une forme d'exigence.
08:48Et je ne me suis pas retrouvée dans la saison 2.
08:49Ce n'était pas assez bien.
08:51Ça avait perdu un peu en qualité.
08:52À mon goût, je ne juge pas les autres qui l'ont accepté.
08:55Et en revanche, la saison 1, vous avez adoré la faire.
08:58Mais j'ai adoré.
08:59Je me suis éclatée.
09:00Mais pas du tout, pas du tout.
09:01Non, non, j'ai adoré faire ça.
09:03Et puis en effet, c'est vrai que c'était la première fois qu'on parlait d'homosexualité.
09:06À 20h30, sur une chaîne sur France Télé, c'était quand même puissant.
09:10Et c'était drôle.
09:11C'était drôle et c'était bien fait.
09:13Alors, si on revient au tout début de votre carrière,
09:15pour rentrer au conservatoire, je crois qu'il y a un film
09:17qui vous a particulièrement inspiré.
09:20C'est lui.
09:20C'est une vraie comédie sentimentale à l'américaine.
09:25Le public crie de bon cœur et les acteurs, eux, s'amusent.
09:28Mais ce film parfois dérange, car les répliques sont souvent trop exactes
09:31et reflètent une réalité que l'on n'ose plus s'avouer.
09:34De l'amitié à l'amour, il n'y a qu'un pas que Harry et Sally mettront 12 ans à franchir.
09:39Critique cinéma qui donne envie.
09:41Heureusement que depuis, c'est devenu un film culte.
09:46Vous voyez de quoi je veux parler ?
09:48Une scène en particulier ?
09:50Une scène un peu connue.
09:51Parce qu'en fait, pour rentrer au conservatoire, j'ai fait le conservatoire national
09:54et le concours d'entrée, on me demande un parcours libre.
09:57Et je ne savais vraiment pas quoi choisir.
09:58Et du coup, je me suis dit, moi qui suis quelqu'un de nature plutôt réservée,
10:02pour me détendre et me libérer, je vais faire la scène, évidemment,
10:05de l'orgasme dans le restaurant.
10:07Et ça m'a hyper détendue.
10:09Et vous l'en avez joué ? On vous l'a demandé ?
10:11On l'a demandé, oui, oui.
10:12Non mais c'est ironique ou pas quand vous dites ça ?
10:14Non, ça vous a vraiment détendu ?
10:15Non, non, mais c'est-à-dire qu'on sort tellement de...
10:19Comment finir cette phrase ?
10:20De sentiments.
10:21On va au bout de soi-même ?
10:23Voilà, tout à fait.
10:24Que du coup, après, pour déclamer Racine, c'était plus simple.
10:30Oui, et c'est vrai que vous avez dû vous démarquer des autres ?
10:33Je ne pense pas que j'ai pris ce pas-là pour me démarquer des autres.
10:37Mais c'était vraiment dans une idée de détente et de lâcher prise, oui.
10:40Et vous pouvez nous la refaire, bien sûr.
10:44Vous me disiez, Mélanie, il y a quelques instants, ça y est, j'ai retrouvé le nom du comédien
10:47avec lequel j'aurais aimé éventuellement jouer, Jim Carrey.
10:50Ah, Jim Carrey, oui.
10:50J'adorerais une comédie romantique en plus.
10:53J'adorerais.
10:54C'est un immense acteur.
10:55Et en français, par exemple ?
10:57J'aime bien faire des castings.
10:58Je ne sais pas, là, j'ai une baguette magique.
11:01Je vous dis, allez, jouez avec un comédien que vous appréciez
11:03ou avec lequel vous n'avez jamais joué, vous me répondriez qui ?
11:09Oh là là, Alexandra Lamy.
11:12Ah, justement ?
11:13Voilà, pourquoi pas.
11:14Vous vous connaissez évidemment, vous êtes croisés, vous êtes amie, mais pas…
11:16On est copine, oui.
11:17Mais pas au cinéma encore ?
11:19Non.
11:19Ah bah écoutez, les réalisateurs regardent beaucoup cette émission,
11:21donc pourquoi pas penser à un scénario pour Mélanie et Alexandra.
11:25Adrien, ce matin, vous nous dressez une galerie de portraits particulièrement inspirants
11:29pour notre invitée.
11:30Absolument, j'avais envie de plonger dans vos inspirations.
11:33Alors, j'espère que j'ai bien choisi.
11:34Ça m'arrangerait, vous disiez que j'ai bien choisi.
11:37J'ai fait une galerie de portraits.
11:39Des femmes, un homme…
11:39Et c'est bon, on se croirait à Versailles, regardez.
11:42Oh oui, il y a des moyens.
11:43Et donc, j'aimerais que vous me parliez de ces gens que j'ai mis en peinture
11:48et vous allez peut-être comprendre pourquoi je les ai mis là.
11:50Et si vous ne comprenez pas, évidemment, je vous aiguillerai.
11:53Par qui voudriez-vous commencer ?
11:55Il y en a quatre.
11:56Alors ?
11:56Alors, celui qui est en face de moi, Stevie Wonder.
11:59Pour moi, c'est de la vitamine, c'est de la lumière, c'est de la joie, c'est du soleil,
12:05c'est…
12:06Commencer de la journée avec Stevie, c'est bien commencer la journée.
12:09Et si on écoutait Stevie Wonder, justement, et notamment cette chanson-là ?
12:14Il paraît, il paraît que vous avez une chorégraphie sur cette chanson-là,
12:20sur laquelle vous finissez à genoux.
12:21J'ai lu ça dans la presse, peut-être, est-ce que vous dansez sur Stevie Wonder ?
12:26Bien sûr, on danse sur Stevie Wonder, il faut danser.
12:28Ah, je vous en prie ?
12:29Non, non, non, après, la scène de l'orgasme, la finirage de nous, qu'est-ce qui se passe ?
12:33Je veux vous faire sortir de vous-même.
12:35On n'est pas en forme, on a besoin, qu'est-ce qui se passe ?
12:37Non, non, mais oui, mais pas le matin.
12:41Vous l'avez déjà vu, Mélanie, sur scène, Stevie Wonder ?
12:44Oui, j'ai eu la chance de voir aux arènes de Nîmes, c'était incroyable.
12:47Ça fait très longtemps qu'il n'est pas venu en Europe, donc j'ai très, très hâte de le revoir sur scène.
12:52Bon goût, en tout cas, bon goût, on valide, là.
12:53On valide, 100% validé.
12:55Autre portrait, qui choisissez-vous ?
12:57Alors, Audrey Toutou est en face de moi, c'est une actrice que j'admire énormément.
13:02D'ailleurs, je conseille à tout le monde d'aller voir le travail qu'elle fait en photo,
13:06qui était en, je ne sais pas si c'est encore,
13:08elle faisait une exposition sur les quêtes scènes qui était magnifique.
13:10Et puis, c'est une actrice qui manque, je trouve, voilà.
13:14Et pourquoi je l'ai choisie aussi ?
13:16Parce qu'il paraît qu'à une époque, on vous a souvent comparé, peut-être même confondu.
13:21Oui, c'est vrai, alors je suis très, très flattée, mais je ne vois pas trop les...
13:27Mais ça me fait très plaisir.
13:28Un jour, il y a un chauffeur de taxi qui vous a dit,
13:30« Ah, mais vous êtes Audrey Toutou », et vous vous souvenez de ce que vous lui avez répondu ?
13:33Non, je ne sais pas.
13:34Je suis Audrey Toutou, mais sous cortisone.
13:37Non, mais c'est vraiment une actrice que j'ai...
13:40Mais j'étais le chauffeur de taxi, c'est ça.
13:43Il est partout, il est partout.
13:45Un autre portrait ?
13:46Marie-Antoinette.
13:47Alors, Marie-Antoinette, pourquoi j'ai choisi Marie-Antoinette ?
13:50Parce que la biographie de Stéphane Zweig est une immense biographie.
13:54C'est une femme que, à l'école, j'ai appris à détester,
13:57parce que dans les bouquins d'école, on nous apprend que...
14:00On n'en peut plus de Marie-Antoinette.
14:01Non, mais oui, c'est un peu de sa faute, la Révolution française.
14:03Et puis, quand on connaît un petit peu son parcours, c'est plus complexe que ça.
14:09Et vous y mettez une dimension assez féministe,
14:12parce que vous avez dit, Marie-Antoinette, elle a joué des rôles d'hommes sur la scène du trianon.
14:17C'est une femme qui a aussi ouvert la voie peut-être à d'autres choses.
14:20Et là, dans la série que vous défendez,
14:23il y a aussi cette notion de remettre au cœur du sujet les femmes.
14:28Est-ce que Marie-Antoinette, d'une certaine manière,
14:30vous a aidée aussi dans votre quête féministe ?
14:36Peut-être, oui, je n'ai pas tout compris.
14:38Vous avez deux heures.
14:40Mais en tout cas, je pense qu'elle était une femme libre,
14:44malgré tout le coffret dans lequel elle était écrabouillée.
14:47Cette phrase n'est pas française non plus.
14:48Non, mais entre nous, on se comprend.
14:50Un dernier portrait, celui de Catherine Deneuve dans Peau d'âne.
14:55Oh, ben, Peau d'âne, ça s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes.
14:59C'est de la magie pure.
15:00Il paraît que sa fille vous a éblouie quand vous étiez petite.
15:01Ah oui, puis encore, je trouve que tout est magique.
15:06Vous le revoyez régulièrement ?
15:07Quand ma fille était en âge de le découvrir, je le redécouvrais avec elle.
15:11Je trouve que tout est sublime.
15:15Je ne suis pas certain que la séquence qui va suivre va être sublime.
15:19Mais en tous les cas.
15:20Voici les paroles de la chanson de Peau d'âne.
15:24Évidemment, puisque vous êtes là, spécialement pour vous.
15:26C'est la jatte plate ?
15:27C'est la jatte plate, exactement.
15:29C'est la recette du cake d'amour.
15:32Ah, c'est bien ça.
15:33Vous en avez une, Maya ?
15:35Je suis là.
15:36On partage à notre recette du cake d'amour avec Maya depuis 4h30.
15:40Tiens, voilà, hop !
15:41Alors, ça ne commence pas tout à fait au début.
15:42Ça va commencer à Prenez de la farine.
15:45Les paroles sont sur la feuille.
15:46Évidemment, Mélanie est prioritaire.
15:48Bien sûr.
15:48Non, non, non, pas du tout.
15:50Vous savez, non, non, moi, je suis totalement démocrate.
15:53Ça n'a pas du tout.
15:54Il y a la musique.
15:55Écoute, bien sûr, il y a la musique.
15:56Prenez de la, prenez de la farine, versé dans la, versé dans la terrine, quatre mains, bien creusées, autour d'un pli creusé, choisis ces quatre, choisis ces quatre frais, qu'ils soient du mat, qu'ils soient du mat, qu'ils soient du mat, un frais.
16:25Car à plus de 20 jours, un poussin sort toujours, un poussin sort toujours.
16:34On peut s'arrêter là ?
16:36Oui, oui, oui.
16:37C'est un peu déréglé comme ça.
16:38Je pense que la moitié des spectateurs sont partis.
16:40Ils ne veulent pas du tout.
16:42Vous rigolez, c'est une chanson totalement iconique.
16:44On la chante moins bien que l'original.
16:45C'est un certain nombre.
16:46C'est donc du drôle.
16:47On l'a dit chanter seule.
16:49Je n'ai pas vu s'il y a de la levure ou il ne va pas lever le cake autrement dans la recette.
16:53Je n'ai pas vérifié.
16:54Vous regarderez quand même.
16:55Un souffle de levain.
16:56Un souffle de levain, on est bon, on est bon.
16:59On va reparler quelques mots évidemment.
17:00Vous avez fait semblant de chanter Mathilde, j'ai vu, c'est lamentable.
17:02Je ne connais pas très bien cette chanson.
17:04C'était honteux.
17:06On ne reviendrait pas.
17:07On a noté de toute façon en régie, ils notent tout.
17:09Vous savez, ils savent, ils entendent évidemment qui a chanté, qui n'a pas chanté.
17:12Merci Mélanie Doutet d'être venue nous voir ce matin.
17:15Vous retrouvez Mélanie sur Disney+, dans Les disparus de la gare, série en six épisodes
17:20inspirés de l'affaire des meurtres de la gare de Perpignan.
17:22Merci Mélanie d'être venue nous voir.
17:25A bientôt.
17:26Vous revenez quand vous voulez.
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