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  • il y a 13 heures

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Transcription
00:00Vous écoutez Ici Mène, il est 7h47.
00:02Ici Mène. Actu locale, musique et bonne humeur.
00:06Ici Matin.
00:08Les négociations en cours à Matignon vont-elles avoir du succès ?
00:11On parle bien sûr de la crise politique en cours avec l'invité d'Issy Mène ce matin.
00:14Marie, nous recevons la députée de la première circonscription de la SART.
00:18Bonjour Julie Delpech.
00:19Bonjour.
00:20Est-ce qu'il y a une voie de sortie, une plateforme commune possible avec le parti Les Républicains ?
00:27Alors je ne sais pas s'il y a une possibilité.
00:30Je pense qu'il faut qu'on discute avec l'ensemble des partis en fait.
00:32Je pense que c'est assez clair qu'on doit pouvoir discuter avec l'ensemble des partis de gouvernement,
00:38avec la gauche, avec les Républicains.
00:41Et je pense que tout doit se faire au Parlement.
00:43Et que c'est entre les mains des groupes politiques au Parlement d'être en capacité de se mettre d'accord.
00:48En tout cas nous on a commencé à discuter.
00:50Avec qui par exemple vous avez discuté ?
00:51Avec le PS, avec les écologistes, avec les Républicains.
00:54Je pense que c'est notre rôle de parlementaire d'arriver à trouver, en tout cas de faire des propositions pour trouver une porte de sortie.
01:01Vous, très concrètement, dans les échanges que vous avez par exemple, vous avez entendu quoi ?
01:05Alors c'est principalement entre les présidents de groupe.
01:07Mais en tout cas sur les échanges qu'a pu avoir notre président de groupe avec d'autres présidents de groupe,
01:12il y a cette volonté d'essayer de trouver une solution.
01:15Il y a aussi le fait de penser que la dissolution elle n'est pas inéluctable,
01:19parce qu'on n'a pas tout essayé et je pense que c'est notre faute à tous depuis la précédente dissolution
01:24de ne pas avoir été en capacité de se mettre d'accord sur un certain nombre de sujets.
01:30Évidemment on a des différences, sinon on siégerait tous ensemble et ça serait beaucoup plus simple.
01:34Mais en tout cas je pense qu'on peut trouver une piste d'atterrissage commune.
01:39Elisabeth Borne a lancé hier une première piste et je pense qu'il faut qu'on continue comme ça.
01:46Cette première piste c'est la suspension, alors je mets des grosses guillemets, de la réforme des retraites.
01:53D'ailleurs Sébastien Lecornu, le premier ministre démissionnaire, reçoit les socialistes ce matin, ça ce serait possible ?
02:00Elle a dit, et elle a raison, compte tenu de la crise politique, vous l'avez dit, on ne peut pas rester fermé.
02:07Il faut savoir aussi bouger le curseur.
02:10Et si la condition de la stabilité pour le pays, parce qu'en fait l'enjeu c'est quoi ?
02:14C'est de doter la France d'un budget avant le 31 décembre.
02:16Ce n'est pas les postes, ce n'est pas les personnes, c'est de doter la France d'un budget.
02:20Donc si on a cette capacité à laisser des ouvertures et qu'en face, oui en face à gauche il voudrait une abrogation,
02:27nous on propose une suspension, on peut certainement trouver un terrain d'entente
02:30qui nous permettra d'arriver à atterrir en tout cas de manière un peu plus sereine
02:35et de commencer à discuter le budget.
02:36Il est 8h moins 10, l'invité d'ici semaine est la députée de la première circonscription de la Sarbe,
02:40Julie Delpech, dans la majorité présidentielle.
02:42Et dans cette majorité, Edouard Philippe a demandé à Emmanuel Macron d'organiser une élection présidentielle anticipée.
02:51Est-ce que le président de la République doit démissionner ?
02:53Alors non, je ne le pense pas, je pense que c'est dangereux.
02:57Et je pense qu'on créerait un précédent, vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a les municipales bientôt.
03:03Et moi j'ai un peu peur.
03:04Si on demande à un président, quand la situation est compliquée, de démissionner,
03:08que vont demander les citoyens quand un maire mènera un projet sur une commune avec laquelle ils sont en désaccord ?
03:15Je pense que c'est dangereux pour nos institutions, c'est dangereux pour notre démocratie.
03:20Le président a été élu pour 5 ans, il reste 18 mois.
03:23Par contre, charge à nous tous d'être responsables et de pouvoir aller au bout de manière sereine.
03:27On revient sur cette suspension éventuelle de la réforme des retraites.
03:30On comprend bien que là, on ouvre la porte vers la gauche plutôt.
03:33Mais du coup, la partie, les républicains de la majorité, entre guillemets, ne vont pas du tout être d'accord.
03:40Alors, les républicains, je le rappelle, n'ont pas voté la réforme des retraites.
03:45Donc, a priori, ils seraient plutôt OK avec une suspension, si on suit leur logique politique durant les débats sur la réforme des retraites.
03:52Donc, moi, je pense qu'il faut parler à tout le monde, que depuis 2022, enfin 2024 en tout cas, on parle beaucoup à la droite.
04:00Et on voit les effets que ça a eu avec la sortie de Bruno Retailleau, qui n'a pas permis au gouvernement de tenir plus de 12 heures.
04:08Donc, je pense qu'il faut qu'on soit aussi en capacité d'essayer d'autres choses et de parler plus largement.
04:13Et je veux dire, tous les partis de gouvernement sont quand même censés être capables de se parler et de prendre des décisions sans penser à 2027.
04:23Si aucun compromis n'est atteint ce soir, que se passe-t-il ?
04:26Je ne sais pas.
04:28La dissolution ?
04:29Je ne suis pas dans la tête du président.
04:31Est-ce que vous êtes prête à repartir en campagne ?
04:33On le fera si on n'a pas le choix.
04:35Est-ce que moi, je suis prête ? Je ne sais pas.
04:38Voilà, en tout cas, ça sera comme la dernière fois.
04:40Ça s'imposera à nous et après, on prendra nos décisions.
04:44Notre âme et conscience et en estimant, est-ce qu'on a encore des choses à apporter à nos concitoyens ou pas ?
04:51Julie Delpech, la députée de la première circonscription sartoise, invitée d'ici même ce matin.
04:56Il n'y a pas beaucoup de réponses, tout comme nous.
04:58On est tous un petit peu consternés par la situation politique.
05:02Et on continuera d'en parler d'ailleurs dans le journal de 8h.
05:05La consternation, elle gagne les sartoises et les sartois également.
05:07Nous les entendons.
05:08Sous-titrage Société Radio-Canada
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